"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (avaisy) hands open 2979874845 (avaisy) hands open 1973890357


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() message posté Jeu 25 Déc 2014 - 19:18 par Invité


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avalon wexford & maisy williams-norton
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La famille Williams avait été réunie pour fêter le quatre-vingt-huitième anniversaire de grand-père, soit le père de mon père. On avait longtemps été exclu mes parents et moi de ces petites sauteries où on sortait l'argenterie, jusqu'à ce que mon père et ma mère divorcent. Après, le fait que je vive avec la sorcière sur l'autre continent m'avait géographiquement empêchée de venir ici. Alors évidemment, espérer me faire inviter aux repas dominicaux des Williams, c'était un peu rêver éveillée. Surtout qu'ils n'avaient pas réellement apprécier le fait que je sois une ex-droguée. Point à prendre en compte aussi. Mais bon, la famille avait finis par comprendre depuis mon retour que si j'avais une bague au doigt, ce n'était pas parce que j'étais tombée enceinte et qu'il avait fallu qu'on se marie en urgence, ou alors que mon mari n'était pas mon dealeur. J'aime tellement ma famille -ironie. Johnathan s'était excusé auprès de mon père et du reste de ma famille, à cause d'une grippe. Et en bonne épouse que j'étais : j'avais préféré aller fêter l'anniversaire du grand-père Williams. Qui savait combien il en restait ? Aussi moche à dire, mais un héritage était aussi en jeu. Mon dieu, est-ce que je commençais encore une fois à devenir comme ma mère ? C'était mon père qui m'avait dit de penser à cela quand je l'avais prévenu que John était cloué au lit. Alors, il n'était pas mieux finalement.
J'avais enfilé une robe rouge et une paire de Louboutin : soft, mais classe. Le but ici était de ne pas en faire trop, histoire d'effacer les quelques frasques datées d'une dizaine d'années que mon grand-père n'avait pas réelleement oublié. Le but était de montrer que oui, j'étais épanouie, mature et totalement différente de la dépravée que j'avais pu être. Malgré tout, le fait que mon mari handicapé soit absent n'aidait pas à faire paraître cela. Et puis quelqu'un finirait par entamer le sujet « handicap » puis le sujet « bébé » : les réponses seraient simples et indentiques. Un truc du genre  « Bah ça marche pas. »
Et j'étais arrivée dans le manoir Williams, accompagnée de mon cher père, un grand sourire sur les lèvres. Après quelques salutations banales à toute la famille -tante, oncle et principal intéressé- je dus exprimer clairement en agitant mes mains et de ce fait la caillou à ma main gauche que  « Johnathan est souffrant aujourd'hui et s'excuse de ne pas pouvoir être parmi nous » J'eus sentis en voyant l'expression de mon oncle que le fait que le fauteuil roulant de mon mari soit absent l'arrangeait. Oui, ça pouvait créer une sacré gêne ce truc.

Et Avalon Wexford finit par arriver. Avalon, ma cousine. Celle qui avait été ma sœur pendant toute mon enfance et que je n'avais pas vu depuis que nous avions visité une de nos tantes à l'hopital, quelques mois plus tôt. Et que je n'avais pas vu avant cela depuis plus d'une dizaine d'année. Je ne pus lâcher qu'un  « Salut » de surprise en la voyant débarquer. Il était bien logique qu'elle soit là, pourtant, j'avais totalement oublié qu'elle serait là, justement. Parce que c'était froid entre nous, malgré mes tentatives ratées de rattraper toutes les années que j'avais foutue en l'air.
L'apéritif se passa normalement au petit salon. Elle et moi étions à distance, empêchant la communication. Il était bien évident que rien n'évoluerait plus que ça aujourd'hui : j'étais face à un mur de glace.
Grand-père nous invita à passer à table. Malgré son âge, ce vieillard était plus en forme que mon mari qui avait soixante ans de moins. Je me levais, gardant mon verre de champagne en main en passant à table. A ma grande surprise, je n'étais pas placée à côté de mon père comme d'habitude à ce genre de repas. Je pris place, avant de remarquer qu'Avalon avait pris place à ma droite.
 « Ah bah... Ok. » Je ne savais tout simplement pas comment réagir. Si je devais essayer encore un peu plus de renouer les liens tandis qu'elle construirait un mur toujours plus imposant entre nous deux.  « Bah tu devras faire avec ce plan de table hun ! » J'essayais d'établir mon plus grand sourire, pensant pouvoir faire passer ça pour de l'humour.
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 11:07 par Invité


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« Maman, j’ai vraiment du boulot. Tu ne peux pas juste dire à grand-père que je suis désolée ? vraiment ? » Ma mère poussa un soupir au bout du fil tandis que je calais le téléphone entre mon épaule et mon oreille pour libérer mes deux mains. Je n’aimais pas ce genre de soupir, pas plus qu’ils ne m’aimaient. « Avalon, ma chérie. Grand-Père a 88 ans. Tu te rends compte ? 88. Ce n’est pas tout le monde, qui a la chance de fêter les 88 ans de son grand-père bien-aimé. Fais un effort ! Et c’est malpoli de se défiler le matin-même ». Je poussai à mon tour un long soupir, baissant un regard déprimé sur les dossiers et les papiers qui s’étalaient sur la table de ma salle à manger. Avoir eu pendant des années des boulots absents de réelles contraintes externes à mon lieu de travail avait manifestement fait oublier à ma mère qu’il puisse en exister de nouveau. Il ne me restait qu’une semaine pour organiser un séminaire pour les dirigeants de la Lloyds Banking Group, pour 120 personnes. C’était littéralement l’évènement du siècle pour moi, et ça nécessitait que je restreigne mes priorités. Seulement voilà. Comme l’avait dit ma chère maman, tout le monde n’avait pas la chance de fêter les 88 ans de ses grands-parents. Ma mère finit par m’arracher un « promis je viendrais » après quinze minutes de morigénassions, mais elle ignorait que je ne le promettais que pour qu’elle me laisse enfin tranquille. « Oncle James sera là. Avec sa fille, j’imagine. Tu te souviens, Maisy ? ». J’émis un grognement dans le téléphone. Oui je m’en souvenais, mais ce n’était pas pour autant que ça me donnait une raison supplémentaire d’aller à ce dîner. J’adorais mes grands-parents maternels – les seuls que je possédais véritablement – mais la perspective de me retrouver dans le blanc des yeux avec elle me laissait de marbre. On s’entendait bien étant enfant. Nous étions chacune filles uniques, des petites princesses gâtées et choyées qui se retrouvaient à chaque Noël pour faire étalage de leurs dizaines de cadeaux dans la salle à manger immense des grands-parents Williams. Je finis par raccrocher en promettant encore quatre fois que j’y serais, et me rendis compte une heure quarante après le coup de fil de ma mère que j’étais incroyablement en retard. J’eu à peine le temps de sauter dans la douche et d’enfiler une robe basique avant de m’engouffrer dans ma voiture.

« Salut ». J’eu un regard étonné en découvrant Maisy. « Salut ». Notre dernière rencontre ne datait de quelques semaines, quand nous nous étions retrouvées à veiller sur tante Liz à l’hôpital. Le deuxième contact était à l’image du premier ; froid, distant, avec un peu de gêne et de perplexité. Je la détaillais du regard à la dérobée. C’était fou ce qu’elle avait changé depuis l’enfance – c’était normal, certes – et j’avais du mal à isoler la petite Maisy de la femme qu’elle était devenue. Je laissai nos retrouvailles larmoyantes sur le carreau pour aller souhaiter un joyeux anniversaire à mon grand-père, l’occasion mesquine et stupide de montrer à Maisy que de nous deux, c’était moi qui était à ma place. J’allais embrasser mes parents, qui discutaient avec ma grand-mère dans un coin du salon. « Tu avais raison, la princesse de Pique est bien là. Je paris qu’elle lorgne l’héritage », marmonnai-je entre mes dents, suffisamment bas pour que seule ma mère puisse m’entendre. « Avalon ! »  « Elle est pareille que Tante Cara, ça se voit à des kilomètres. C’est dans les gènes, c’est tout ». Ma mère roula des yeux mais n’objecta rien. Elle était coincée, puisque je savais qu’elle pensait exactement la même chose. Le clan Williams était scindé en quatre parties qui ne se rencontraient que rarement toutes aux mêmes endroits. Nous avions dans la première mes parents, James et Nola Wexford, moi, et mes grands-parents Williams ; dans la seconde se trouvaient mes demi-frères, Alix et Jeremiah ; la troisième s’arquait autour de James et Maisy Williams, et la quatrième comptait, véritablement ou non, Cara Livingston, ex-Williams. Le repas en lui-même finit par arriver, et je me retrouvai à côté de Maisy, ce qui me fit lever les yeux au ciel. « Bah tu devras faire avec ce plan de table hun ! » J’arquai un sourcil en dépliant ma serviette sur mes genoux. « Peu importe, je sais que grand-mère se donne toujours du mal pour ça. Et puis je ne peux pas rester très longtemps malheureusement, j’ai une tonne de boulot ». Loin de moi l’idée d’être condescendante. Mais je détestais la simple idée qu’elle ait pu se pointer ici pour lorgner l’héritage.
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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 18:54 par Invité
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« Peu importe, je sais que grand-mère se donne toujours du mal pour ça. Et puis je ne peux pas rester très longtemps malheureusement, j’ai une tonne de boulot » Je lève les yeux au ciel lorsque ma cousine me sort cette remarque. Bordel de merde. Il faut toujours qu'elle me fasse sentir, d'une façon ou d'une autre que 1. Me parler ne l'intéresse absolument pas 2. Elle est la petite fille exemplaire qui sait reconnaître et admirer le travail de sa grand-mère parce qu'elle est la petite-fille exemplaire et moi pas 3. Elle sait tout mieux que tout le monde. J'avais beau être clean, mariée, employée et en train d'essayer de fonder une famille comme toute personne normale qui se doit : je restais pour tout le monde et plus particulièrement la famille de mon père, l'adolescente droguée copier/coller de sa mère. Et pourtant, cette jeune fille dépravée et sans avenir est tout d'abord toujours vivante et puis surtout différente. Quand Avalon comprendra-t-elle que je ne suis pas une lèche-botte de première qui va faire des compliments à sa grand-mère pour une table qu'elle n'a pas dressée et un repas qu'elle n'a pas préparée. Je ne suis pas la petite fille exemplaire : en déplaise à tous les Williams et à Avalon.
Même si j'essaye depuis notre dernière rencontre de recréer les liens du passé, sa remarque m'agace un peu. Je suis du genre à tout interpréter plus que ce que je ne devrais. Je suis du genre à me sentir attaquée de tous les côtés et par n'importe qui. A croire que ma patience et mes bonnes intentions de renouer les liens vont vite finir par passer à la trappe.  « Malheureusement hun ? Dis plutôt que ça t'arrange un peu non... » Je lâche, les dents serrés. Alors oui, peut-être que je ne suis pas ici pour apprécier le repas, profiter de ma famille ou fêter le fait exceptionnel que mon grand-père soit encore en vie. Peut-être que comme la majorité des gens ici présents, je ne suis pas heureuse d'être ici et considère ça plutôt comme une obligation plus qu'autre chose. Je ne suis pas Avalon Wexford, la parfaite petite fille qui n'a eu comme seule soucis dans sa vie des parents tellement amoureux qu'ils se sont remariés après leur divorce. Je ne suis pas Avalon, je ne suis pas parfaite, et dieu qu'on me la déjà fait sentir.

f l a s h b a c k
 « Avalon est bien coiffée et bien habillée elle. Regarde un peu sa tenue, tu as vu la tienne ? Et oh mon dieu, Maisy, tu sens l'alcool à plein nez. » Je roule les yeux et m'assois, ne supportant plus mes talons haut. Mes jambes sont tout simplement en coton. Mon crâne est à la limite de l'explosion. Ce ne sont que des brides de souvenirs qui me permettent de reconstituer ma soirée d'hier soir. Je ne sais plus ce que j'ai fais. Pendant un moment, j'ai été ailleurs : je ne sais plus ce que j'ai fais. Je suis encore dans un état second du à la petite sauterie organisée par un ami hier soir. D'ailleurs, je n'ai pas pris la peine de changer de tenue. A quoi bon ?  « Ouais » Avalon, Avalon. Si ma mère n'avait pas voulu de moi, il était sûr et certain qu'elle aurait voulu de ma cousine. Mais est-ce qu'elle réfléchit cinq minutes et se rend compte que je suis le résultat de son éducation ? Non. Elle s'en fiche, royalement. Une fille de plus, une fille de moins : qu'est-ce que ça peut lui faire.  « Tu as l'air du trainée comme ça. Et tu en as l'odeur qui plus est. Tu me diras... » Elle s'apprête à dire ce qu'elle ne fait que me répéter de façon constante.  « Quoi, j'en suis peut-être une ? Change de disque va. » Je me lève de mon siège afin de récupérer un verre de champagne.  « Tu es une Williams. Mais la seule qui semble l'avoir compris, c'est Avalon. Tu me fais honte »  « C'est mon ultime but, tu n'as pas compris ? » Cruella me laisse alors, pour rejoindre ma cousine. Elle est loin, très loin, l'époque où l'on nous prenait pour des sœurs, où nous étions comme telle. Maintenant, nous sommes différentes, trop différentes pour pouvoir nous entendre encore.
***

Ca fait longtemps, qu'Avalon et moi ne nous parlons presque plus : dix ans, un peu plus un peu moins. Quand j'ai commencé à plonger, en fait. A devenir quelqu'un d'autre pour échapper à ce qu'on me demandait d'être. Je respire, espère que ma cousine n'a pas entendue ma remarque acerbe et réfléchis à une possible nouvelle approche.
Parce qu'elle me manque. Ce genre de lien entre sœur et amie que nous avions à manquer à ma vie et notre séparation n'a sûrement fait qu'aggraver ma descente aux enfers. Et malheureusement, je suis prête à endurer tous ces fichus pics débiles, jusqu'à ce qu'elle ouvre un peu les yeux et se rendent compte que non : je n'étais plus la même.
 « Donc, tu as une tonne de boulot à faire ? Tu fais quoi maintenant ? Parce que mon père me dit souvent que justement, tu changes souvent de boulot. Moi j'ai trouvé un poste d'assistante photographe pour un magasine de mode. C'est plutôt cool et ça correspond à ce que j'ai fais à la fac. »
Même si elle ne me répond que par politesse, je continuerai cette discussion, jusqu'à ce qu'elle m'accepte, à nouveau. Ca serait long et pénible, c'était certain.
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() message posté Ven 16 Jan 2015 - 19:43 par Invité
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f l a s h b a c k

« Oh seigneur, Cara n’a donc aucune autorité ? », soupire ma mère en roulant des yeux, sa coupe de champagne à la main. Je tourne la tête, à la recherche de l’objet de cette réflexion. « Elle a l’air défoncée comme un terrain de manœuvre, mon dieu mais quelle image ça donne » , reprend-elle, une moue dégoûtée. Je localise Maisy près de l’entrée du salon. Des mèches de ses cheveux noirs dépassent de sa coiffure et je devine que ce n’est pas du coiffé-négligé ; elle est maquillée comme il faut mais son eye-liner a légèrement bavé, surement des restes de son maquillage de la veille au soir. Je hausse les sourcils et détourne la tête avant de croiser son regard. Je me sens mal-à-l’aise par rapport  à tout ça. Je sais ce que c’est que de se sentir mal dans sa peau et mal dans sa vie, mais est-ce que c’est son cas ? Je ne vais pas aller lui taper la discute alors que je ne sais même pas ce qui peut lui déplaire dans sa vie. Elle a des parents avec une situation confortable, une famille autour. Sa vie c’est la mienne, en quelque sorte. « Ca sent la nuit blanche et la gueule de bois » , je réponds en empruntant le ton réprobateur de ma mère, qui hoche la tête. Ma tante Cara s’avance vers nous et me sourit tandis que ma mère se raidit. Elles ne se sont jamais aimées mais curieusement, tante Cara m’a à la bonne. « Avalon, ma chérie. Comme tu es jolie, ta robe te va à merveille » . « Merci tante Cara ». « Il faudra que tu m’accompagnes un jour, je dois faire quelques achats chez Harrods – mon acheteuse me harcèle –, et Maisy… Eh bien j’ai tout de même une réputation » . J’ai envie de vomir rien qu’en sentant le ton tranchant dans sa voix. Comment peut-on détester son enfant à ce point ? Plutôt ne jamais en avoir que de les détester comme elles se haïssent toutes les deux.

***
« Donc, tu as une tonne de boulot à faire ? Tu fais quoi maintenant ? Parce que mon père me dit souvent que justement, tu changes souvent de boulot. Moi j'ai trouvé un poste d'assistante photographe pour un magazine de mode. C'est plutôt cool et ça correspond à ce que j'ai fait à la fac. » Je hoche la tête poliment, plus étonnée que méfiante. On a échangé plus de mots, qu’ils soient sincères ou non, en l’espace d’une heure que pendant les dix derniers années au moins. Je ne sais pas réellement à quoi je dois m’attendre, ni même si je dois m’attendre effectivement à quelque chose. Maisy est du genre froide. Elle est la glace, je suis le feu. Ça a toujours été comme ça, depuis qu’on est toutes petites. Si elle ne veut pas me parler, elle ne se forcera pas. J’ai un sourire froid en réponse à la demi-vanne. Je ne suis peut-être pas un exemple de stabilité professionnelle, mais je suis un exemple de moralité en ce qui concerne l’alcool et le reste – ce qui n’est pas le cas de tout le monde, je songe avec hauteur en buvant une gorgée de mon verre d’eau. « Je suis directrice d’une agence spécialisée dans l’évènementiel. Je m’occupe principalement des congrès et des séminaires d’entreprises, on va dire » . C’est un petit discours que j’ai répété de nombreuses fois depuis que j’ai lancé cette affaire. Je suis consciente que mes nombreuses réorientations professionnelles ne jouent pas en ma faveur et ne favorisent pas ma crédibilité, mais je n’ai jamais tenu compte de l’avis des gens sur mon avenir professionnel, ça ne va pas commencer maintenant que je suis en quelques sortes rangée des voitures. « Je pars du principe que se faire soi-même c’est une façon de montrer qu’on a eu une bonne éducation, quelque part. Je ne dois pas mon boulot à mes parents et c’est ce qui me rend la plus fière » . Sous-entendu : je ne suis pas pistonnée. C’est ma mère qui m’a confiée que Maisy devait son boulot à son père. Ca ne m’étonne pas, au final. C’est toujours le côté opportuniste qui parle, celui qu’elle a toujours eu. Je n’ai peut-être pas toujours eu des boulots très intéressants, bien payés ou reluisants, mais j’ai toujours été consciente que c’était mon choix et uniquement mon choix. « Je ne suis pas très arts en règle générale mais j’imagine que c’est quelque chose qui te correspond » . Le côté hype et papier glacé, très peu pour moi. Je suis plus dans l’action,  je ne supporterais pas de faire le pied de grue pendant des heures et de cavaler pour chercher des cafés à un merdeux de photographe. Mon tempérament n’est pas comme ça et je ne peux pas me changer, ce que je  ne regrette même pas d’une certaine façon. Mon regard glisse sur elle avant de tomber sur ma montre. L’heure tourne et le repas piétine. Ma mère me lance un regard de l’autre côté de la table et j’écarquille les yeux en les roulant de façon ostentatoire, ce à quoi elle répond par un soupir et un haussement d’épaules impuissants. Dans des moments comme ceux-là, je remercie le Ciel d’avoir une telle relation avec ma mère, qui ne m’oblige même pas à mettre des mots pour qu’on se comprenne. Ça a un côté très pratique, et ça m’évite de flinguer le repas de famille avec des réflexions à voix haute. « Je suis étonnée de te voir ici je dois dire. Je pensais que les réunions de famille n’étaient pas vraiment ton truc, vu que tu es partie quoi, cinq, dix ans ? » . Je hausse un sourcil en la fixant. Moi au moins je me suis débrouillée pour voir mes grands-parents dès que je venais en Angleterre quand j’étais en Floride.

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