It's been seven whole days, seven whole days, since you paralyzed me.

C’est durant ses vacances familiales que ma mère a fait cette fabuleuse rencontre, entre elle et mon père c'est le coup de foudre, elle était jeune et passionnée. Pourtant ils n’ont pas pris le temps qu’ils se sont mariés deux ans plus tard, ils venaient d’un milieu assez modeste certes, mais d’une famille qui gagnait assez d’argent, puis ils ont décidé de s’installer à Vienne, la ville d'origine de ma mère. Je suis née durant un grand froid d’hiver, née prématuré, j’allais néanmoins m’en sortir avec des problèmes respiratoires qui restèrent tout le long de mon enfance. Pourtant cela ne m’a jamais empêché d’avoir une bonne enfance, certes mes activités sportives furent très réduites, mais je crois que c’est cette soudaine passion pour la danse qui m’a en quelque sorte guérit. J’avais douze ans lorsque ma mère décide bien malgré elle, de m’inscrire à des cours privé de danse, j’étais déjà une petite fille hyperactive qui ne demandait qu’à bouger, c’est aussi durant cette période que je voyais ma mère se mêlé un peu trop de ma vie.

Être fille unique a parfois ses avantages, mais aussi ses désavantages, j’avais toujours eu leur attention, peut-être un peu trop, mais lorsque j’ai commencé à me rendre compte à quel point ma mère se montrait trop exigeante et stricte envers ma personne. Puis j’ai eu cette période où mon père m’obligeait à monter à cheval, heureusement pour lui c’était mon animal préféré, que j’ai toujours voulu en faire, mais la danse m’a pris beaucoup de mon temps libre. Mais malgré tout, j’avais toujours su attiser leur compréhension et leur amour, puis j’ai commencé à devenir plus indépendante, je faisais l’école publique puisque jamais je n’ai voulu être au privé et que les coûts se trouvaient trop onéreux. Par la suite lorsqu’ont a vu que j’étais doué pour monter à cheval, ont m’a proposer de faire valoir mes talents dans des compétitions, j’ai évidement accepter, car ces compétitions se faisaient unique en Angleterre et je me refusais de déménager.

Finalement mon père et avec ses intentions de gloire et sa persuasion, m’a assuré que cela ne serait que durant chaque vacance d’été, que cela me donnerait la chance de voir du pays. Pour mon père j’ai accepté tant bien que mal, j’ai aussi découvert un talent rare et unique pour le chant, j’ai seize ans lorsque je m’inscris au glee club de mon école. Même si j’étais devenu assez populaire, les gens voyaient mal un glee club s’ouvrir dans le lycée, mais j’ai fait valoir mon talent et leur montrer que c’était quelque chose de bien. Mais déjà j’avais gagné bien plus que ce genre de chose, j’y ai gagné l’amour puisque j’ai eu un coup de coeur pour un garçon de mon âge à Londres, un coup de foudre. Par la suite lorsqu’il m’a annoncé son déménagement à Vienne, en Autriche, j’étais la fille la plus heureuse, j’allais pouvoir enfin vivre ma vie amoureuse autant que possible, pouvoir profité de lui.

Évidement tout ce qui concerne ma vie privé, mes parents ce sont toujours montré envahissant et un peu trop présent, me surveillant, n’autorisant aucun de mes prétendants à monter à l’étage, de ne pas passer la porte de ma chambre. Étrangement avec Maximilian, ils se montraient assez tolérants, lui qui venait de bonne famille, le sportif prodigue, mais assez réservé, il était parfait.Deux ans de pur bonheur, de simplicité, il était celui qui me faisait sentir bien, qui était là pour moi lorsque mes parents me prenaient trop la tête, puis après deux ans j’ai découvert que j’étais enceinte. La panique m’a submergé, j’étais heureuse, vraiment, mais mes parents? Comment allaient-ils réagir? Lors de cette révélation, ils l’ont tellement mal pris qu’ils nous ont obligé à nous séparer, je n’avais plus aucun droit de le voir, il ne pouvait plus venir à la maison, pareil pour ses propres parents. Donc lorsque je suis partit en Angleterre, j’ai fait en sorte de m’y rendre seule et de prévoir son arrivé, il allait venir me rejoindre.

Malheureusement pour moi, j’avais tous prévu, rester à Londres jusqu’à la naissance du bébé pour ensuite le mettre en adoption, faire mes compétitions malgré cette grossesse que je n’avais jamais pu la divulguer et après, tous seraient fini. Mais je n’avais pas prévu ce stress énorme à cause de l’angoisse de voir mes parents venir me chercher, je n’avais pas prévu cette chute presque fatal pour moi, tout ce que je me souviens c’est mon cheval perdre son calme, ses moyens, moi qui tentait de le calmé, je ne me souviens plus de cette chute. Mon coma a duré trois semaines, trois semaines d’enfer où je ne pouvais rien faire, puis il y a eu mon réveil, j’avais du mal à me souvenir de tous, puis ont m’a annoncer que j’avais subi une fausse couche, là j’ai craqué, totalement, à même pas trois mois je venais de perdre cet enfant.

J’ai passer pas loin de 3 ans à ne plus refaire de cheval, lorsqu’on vous dit que vous ne pourrez plus jamais remonter, que cela a causé trop de dégât, c’est un véritable coup dur. Pourtant j’ai su reprendre confiance en moi grâce à la musique, je crois même que c’est grâce au chant que j’ai trouvé une raison de vivre, mais bon l’amour pour moi, j’ai décidé de quitte max qui est partie en France pour ses études en Histoire de l’art. Finalement j’ai décidé de quitter définitivement l’Autriche, ma famille dont je me sentais plus vraiment à ma place, chez moi, avec l’argent personnel que j’avais, j’ai pu me payer des études à Londres. Londres est devenu par la suite ma nouvelle maison, je me refusais de retomber amoureuse, mais je ne disais jamais non à quelques flirts, finalement lorsque j’ai vu cette annonce pour bosser dans un bar, qu’il cherchait un chanteur ou une chanteuse, je n’ai vraiment pas hésité et j’ai eu ce poste.


Mais il y a 1 mois de cela, j’ai fait la plus fabuleuse, mais aussi la plus néfaste des rencontres, je venais de me prendre un boulot comme entraîneuse de finesse lorsque j’ai su que je pouvais à nouveau bouger, mais que rien n’aurait de rapport avec le cheval. Enfin bref je suis tombé sous le charme de mon coéquipier, mon entraîneur personnel, cela faisait étrange de ressentir à nouveau quelque chose pour un homme, j’ai su que ce sentiment était réciproque. Jusqu’à ce que par surprise, je découvre que j’attendais un enfant de lui. Je n’osais même pas en parler à qui que sois, mais lui dire a été la pire des erreurs, finalement je me suis fait jeter par lui, ne voulant pas vouloir de cette responsabilité de père. Aujourd’hui je compte bien donner naissance à ce bébé et de l’élever.