"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 2979874845 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1973890357
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CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed

Anonymous
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:13 par Invité

Clarence Andreas Marshall

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Marshall, qu'il tient de son père. Un nom aux accents de luxe dont il est plutôt fier, bien que rien ne le lie réellement à son paternel, hormis le sang coulant dans ses veines. PRÉNOM(S) : Clarence. Les Clarence étant réputés pour leur réserve naturelle et leur générosité sans limite, ce prénom ne lui sied qu'en son intonation. Ce que le jeune homme n'est pas. Mais, il a la fâcheuse tendance de trouver les qualificatifs associés à de simples prénoms totalement stupides. Son deuxième prénom, Andreas, lui viendrait d'un de ses ancêtres, sans qu'il ne sache de qui exactement. Après tout, ce n'est pas comme si cela l'intéressait. Le monde appartient aux vivants. Et aux portes monnaies bien remplis.  ÂGE : Tout comme sa jumelle, Clarence est âgé de vingt-trois ans, bien q'ils se rapprochent tous deux de leurs vingt-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un certain treize Février de l'année mille neuf cent quatre-vingt onze, à la Nouvelle-Orléans en Louisiane. Sa fierté aurait pu le pousser à vouloir savoir qui, d'entre lui et sa jumelle, a vu le jour le premier. Mais l'animosité fixe entre Blake et lui le pousse à s'auto-proclamer être celui qui a pris les devants, surnommant parfois sa jumelle petite-soeur. Comme si cela avait de l'importance. NATIONALITÉ : Clarence est américain de naissance, tout comme sa famille du côté de son père. Pourtant, sa mère est anglaise et en a ainsi fait don à ses enfants. STATUT CIVIL : Célibataire. Il n'arrive jamais à tenir une véritable relation, se lassant bien souvent ou trouvant toujours à y redire. Il n'est pas fait pour ça, selon lui, jusqu'à en qualifier la notion même de couple d'un simple passe-temps dont il se prive avec joie. Et ce qu'a vécu sa grande soeur Olivia ne le conforte que dans cette idée, jugeant même ce loisir comme un véritable poison. MÉTIER : Clarence est encore étudiant. Suite à son diplôme, le jeune homme s'est naturellement dirigé vers une formation visant à le préparer pour une grande école d'enseignement supérieur. Un an plus tard, il intégrait l'une des plus grandes écoles réputées pour son cursus d'Administration et de Gestion des Entreprises. Son âme de leader, plus souvent qualifiée d'arrogance pure, et son ambition étant ses principales motivations. TRAITS DE CARACTÈRE : Arrogant ▬ Adroit ▬ Autoritaire ▬ Ambitieux ▬ Acerbe ▬ Arriviste ▬ Dépendant de son luxe et de son argent ▬ Charismatique ▬ Compétitif ▬ Charmeur, dragueur invétéré ▬ Entêté ▬ Fier ▬ Hautain ▬ Irrespectueux, de façon assez régulière et sans qu'il ne s'en rende forcément compte ▬ relativement Impatient, il a bien trop l'habitude d'obtenir ce qu'il souhaite assez rapidement ▬ Leader ▬ Pédant ▬ Précieux ▬ Présomptueux ▬ Superficiel ▬ Vexant.GROUPE : Black cabs.



My style, my life, my name

▬ Clarence a la phobie de l'étranglement. Durant sa jeunesse, lors d'un jeu d'enfant stupide, il a faillit mourir étouffé sous les doigts d'un de ses camarades. Depuis, la sensation ne le quitte plus, et l'angoisse affreusement. Si quelqu'un a le malheur de lui toucher le cou, il peut réagir très violemment. Il a également besoin de beaucoup d'air et déteste les endroits trop confinés.
▬ Il possède des Troubles Obsessionnels Compulsifs depuis son enfance. Il a réussit à convaincre ses parents que ce n'est pas vrai, et n'en a jamais parlé à personne, trop honteux pour ça. Seul une jeune femme dont il fut amoureux est au courant. Clarence est ainsi obsédé par sa tenue impeccable et la propreté - à s'en faire saigner les mains - par la symétrie des choses et des ressentis, de ses os qu'il doit constamment craqué, des chiffres qu'il compte sans arrêt et ce peu importe pourquoi, mais également de défis personnels qu'il se lance sans le vouloir. Comme si ne pas faire telle chose allait provoquer une chose horrible, dans sa vie. Son quotidien est un véritable enfer à cause de ces TOCs.
▬ Il boit toujours son café brûlant, un peu trop impatient pour ça. Autant dire que ses papilles ne sont pas très fiables suite aux nombreuses brûlures causées.
▬ Clarence a une famille plutôt nombreuse. Dans le lot, sa soeur jumelle, Blake, avec qui il ne s'entend absolument pas. Il se montre terriblement blessant envers elle et ce depuis leur enfance, lorsque la jeune femme était ronde et très complexée.
▬ Il n'a jamais ressenti de véritables remords, sans réellement le savoir. Il dit souvent qu'il est désolé, mais ne l'est jamais vraiment. Tout ça lui est un peu étranger. Pour lui, tout ce qu'il fait mérite d'être fait, que ce soit pour ce qui en résulte ou pour les causes à effets.
▬ Il n'est tombé amoureux qu'une seule fois. Elle s'appelait Emery, et a su beaucoup de chose à son sujet sans que Clarence ne le décide. Elle fut témoin de son étranglement, et est la seule personne a avoir remarqué ses tocs. Pourtant, Clarence a rompu avec elle à la mort de son propre beau-frère, par peur de souffrir à son tour et de voir l'amour - chose qu'il exècre assez - détruire sa vie et ce qu'il y construit.
▬ Bisexuel qui s'assume sans le faire complètement, il drague toutes les jolies filles qu'il peut voir sur son passage afin d'y remédier. Ainsi, tout le monde le pense purement hétéro et coureur de jupon invétéré.
▬ Il s'habille toujours très correctement, de façon impeccable. A cause de ses TOCs, il ne supporte pas le moindre soucis à ce niveau. Maniaque, tout doit être parfait, de sa veste parfaitement noire à ses chaussures semblant neuves.
▬ S'il possède bien des vices, la gourmandise n'en fait pas partie. Pourtant, à ce niveau, Clarence a un palais plutôt fin et préférera toujours les plats doux plutôt qu'épicés, et les choses délicates et raffinées plutôt que la nourriture mauvaise.
▬ Clarence pense que tout s'achète. La confiance, l'amitié, l'amour. Il n'a jamais eu de vrais amis et a renoncé à en avoir lorsqu'il s'en est rendu compte. Selon lui, ça n'a aucune importance. Il n'a besoin de personne, pour être ce qu'il est : A savoir un gagnant.
▬ Il n'a pas une oreille très musicale et préfère le silence à n'importe quel bruit ou morceau de musique.
▬ Il adore les films d'horreurs et d'angoisse, ne sursautant pratiquement jamais lors de ces derniers. Disons qu'il se dit bien trop souvent que ce n'est que du cinéma, pour avoir véritablement peur lors de ces séances-là.
▬ Bien qu'il ne le montre jamais, lorsqu'il doit boire avec une paille, Clarence a la fâcheuse habitude de la pincer afin de boire son contenue à travers le bout inverse. Une habitude assez étrange dont seul lui est au courant.
 
PSEUDO : crackle bones. PRÉNOM : Amy. ÂGE : Vingt-deux ans. PERSONNAGE : Un semi-scénario. :luve:   AVATAR : Will Higginson. CRÉDITS : Sweet Disaster, Sugar Slaughter et gentle heart. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Grâce à Blake, Eugenia et Scarlet.  CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 2798736487 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3199500197  CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nop CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1913219899


 

 
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Anonymous
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:13 par Invité
At the beginning

Le décor ressemble à celui d'un vieux téléfilm. Il a l'odeur du luxe et le goût de l'argent. La demeure appartient à une famille aisée, une famille qui n'a jamais connu le besoin, qui n'a jamais connu l'envie. Comment peut-on comprendre ces sentiments-là, lorsque l'argent à votre disposition vous ouvre les portes du monde entier ? Lorsque l'argent efface ces émotions remplies d'humanité ? L'univers du petit garçon qui se rue dans les escaliers n'est fait que d'artifice, de superficialité. Les billets recouvrent les murs de son jardin secret, il ne réussira jamais à apprendre les vraies valeurs de la vie, et sa vraie signification. Le bruit de la porte dans la vaste entrée lui suffit à accélérer le pas, la tête haute et le sourire aux lèvres. Ses parents sont là. Il ne les voit que rarement, et du haut de ses six ans, il désire déjà y remédier en attirant toute leur attention sur sa personne. Du haut de ses six ans, il ne se sent déjà vrai que lorsque leurs regards sont sur lui, que lorsque ses camarades l'envient. Parce qu'il ne sait faire que ça, provoquer la jalousie d'autrui et être celui que l'on aimerait être. Il se sent exister, lorsque les murmures sur son chemin sont pleins de haine ou de remords de ne pas lui ressembler. Et si certains s'amusent à vouloir le tourner en ridicule afin d'y remédier, il leur promet de leur offrir le dernier jouet à la mode, de les emmener dans sa pièce de jeu un peu trop remplie, chez lui. Parce que ses parents ne remarquent même pas ce qu'il peut avoir en double. Parce que ses parents ne sont pas suffisamment là pour savoir qui vient chez eux fréquenter leur fils, croyant que des billets remplacent l'affection. Parce que le petit garçon pense alors déjà que l'on peut tout acheter, que l'on peut tout avoir, surtout l'amitié, surtout l'amour, avec un lourd porte-monnaie.


Une, deux. Le petit garçon retient sa respiration. Trois, quatre. Les gouttes du robinet glissent jusqu'au lavabo dans un bruit régulier. Il reprend sa respiration. Cinq, six, sept. Le blond retient de nouveau sa respiration, les mains liées. Huit, neuf. Son regard s'illumine, mais avant qu'il ne puisse terminer ce processus avec la dernière goutte d'eau, son institutrice se rapproche de lui et ouvre le robinet dans un soupir. « Voilà que tu recommences, Clarence ? » Le garçon fixe l'eau se déversant sous ses yeux, amer et perdu. Elle venait de tout gâcher, et il allait devoir recommencer. « Lave toi les mains. » Il secoue négativement la tête, et la femme au sourire aigrit éteint l'eau. Elle lui prend les bras afin de s'accroupir à sa hauteur, bien qu'il commence déjà à grandir un peu plus que les autres, l'obligeant à lever ses yeux derrière ses lourdes lunettes carrées. « Pourquoi ? » Clarence l'observe, reculant par réflexe pour ne pas avoir à détailler ce visage émacié dont il a tant horreur. « Parce que la dixième goutte d'eau n'est pas tombée. » La quinquagénaire frotte son front plissé, agitant ses épaules avec lassitude. « Et pourquoi doit-elle tomber, pour que tu te laves les mains ? » Le blond la fixe, les yeux ronds, comme si cela était évident. « Parce que sinon, il va m'arriver un malheur. » L'institutrice se lève, lui offrant un pauvre sourire pâle. « Lave toi les mains, la classe t'attend. » Puis elle tourne les talons, refusant d'observer une seconde de plus le manège du petit garçon qui reprend, passant ses doigts écaillés sur la monture épaisse de ses lunettes afin de les remettre en place. Elle va devoir discuter avec les parents du petit Marshall. Elle va devoir leur parler de troubles obsessionnels compulsifs, bien que ça ne l'enchante pas.


Les mêmes traits, la même lueur dans les yeux, les mêmes cheveux blonds comme les blés – et ce même si les siens fonceront plus tard. La petite fille apparaît à l'encadrement de la porte de la salle de bain, un grand sourire ravi aux lèvres. Son visage est rond, son corps est potelé. Puis, son regard se redresse vers celui de son frère, et l'ourlé de sa bouche disparaît. Ses doigts triturent ses habits lorsqu'elle tente de le contourner sans un mot, fuyant son regard. Comme si elle avait honte, devant lui. Comme si elle avait honte d'être ce qu'elle est au quotidien. Haussant un sourcil, le blond se tourne vers la salle de bain ouverte, où il aperçoit la balance sorti de sa place habituelle. « Hé Blake ! » Interpelle-t-il immédiatement de sa voix encore claire. Il se retourne vers sa sœur qui en fait de même, puis la jauge du regard avant d'esquisser un sourire en coin. « Tu as encore grossi. » L'espoir dans les yeux de la petite fille s'éteint et Clarence, satisfait, continue son chemin sans daigner lui prêter un regard ou une parole décente. « Bientôt, il faudra t'acheter une balance de fermier. Tu sais, celle dont on se sert pour peser les vaches ! » Lance-t-il malgré tout à travers le couloir, bien conscient que la petite fille semblait penser avoir perdu avant qu'il n'intervienne. Blake est sa jumelle, celle avec qui il devrait tout partager. Pourtant, ça n'a jamais été le cas, si ce n'est des mots blessants et des regards remplis de dégoûts, aussi bien chez l'un que chez l'autre. Le garçon ne l'aime pas, et il a l'impression de l'avoir toujours détesté d'aussi loin qu'il se souvienne. Il ne lui trouve rien. Elle est ronde, laide, brisant sa propre image de par leur lien de jumeau connu de tous. Parfois, il a peur qu'elle lui vole la vedette auprès de ses parents, puis il se souvient de ce qu'elle est, et le lui fait souvenir de façon brutale afin que ça n'arrive jamais. Clarence est jeune, à peine pré-adolescent, mais il est déjà un monstre avec sa sœur. Un monstre avec les gens. Parce qu'il n'a pas confiance en lui. Parce qu'il a besoin du regard des autres pour exister, ne réussissant pas à le faire à travers le sien rendu aveugle. Et puis, rabaisser les gens a toujours été un moyen de se sentir plus grand, après tout.


Allez, viens, ce n'est qu'un jeu après tout. L'air lui manque, mais depuis combien de temps ? Une seconde, une minute, une heure ? Son corps est de plus en plus crispé, de plus en plus raide, seul ses pieds fouettent l'air, tapant au sol comme un vulgaire appel à l'aide. Ses mains tentent de défaire les doigts serrés autour de son cou, heureusement pas assez fort pour empêcher totalement l'air de s'infiltrer dans ses poumons. La brise que lui offre la fenêtre entrouverte y glisse au compte-goutte, suffisamment pour ne pas qu'il s'évanouisse. La pomme d'Adam écrasée par les paumes plus larges que les siennes, son regard cherche désespérément du soutien dans le petit groupe spectateur à la scène autour de lui. En vain. Il a envie de crier, il a envie de hurler, mais seul un souffle étranglé lui échappe, brûlant ses lèvres légèrement bleutées. « Liam, ça suffit maintenant ! » Eclate une voix crystalline. « Liam ! Tu vas le tuer ! » Les yeux de Clarence se ferment. On lui a menti. On lui a menti, on ne voit pas sa vie défiler devant ses yeux lorsque l'on meurt. Lui, tout ce qu'il voit si ses paupières se lèvent, c'est ce garçon plus âgé au-dessus de lui, ses mains autour de son cou et ce sourire amusé aux lèvres. « Liam ! » Refait la voix enfantine, jusqu'à ce que les doigts se desserrent et se retirent complètement. « Oh ça va, si on ne peut plus s'amuser. » L'air revient considérablement dans les poumons de Clarence et il peut enfin respirer, mais il a l'impression d'avoir oublié comment faire, et garde sa respiration bloquée. Ses doigts effleurent la peau creusée et déjà violacée de son cou, les larmes aux yeux. C'est à cet instant que le dit Liam se lève, effaré. « Je t'avais dit que tu y allais trop fort ! » « Merde, mais... Vous croyez qu'il va mourir ? Je veux pas d'ennui avec une famille pareille moi ! » Puis les murmures se lèvent dans le petit groupe d'enfant, jusqu'à ce que le garçon à terre entende la porte et les bruits de pas précipités. « Vite, on va avoir des problèmes ! » La pièce se vide. Le garçon tremble à même le sol, une larme silencieuse coulant le long de sa joue. Ils sont parti. Tous. Ils l'ont laissé là, après ce jeu stupide qui est de serré la gorge de l'autre pour le priver d'oxygène un certain moment. Il paraît que ça rend euphorique. Il paraît. Lui, tout ce qu'il ressent, c'est cette détresse que personne n'arrivera à calmer. C'est cette peur, qu'il gardera pour lui. Cette peur qui grandira et deviendra une véritable phobie de se faire étrangler, de manquer d'air, peu importe si on ne fait que lui effleurer le cou. Peu importe si on ne fait  que fermer une fenêtre dans un espace confiné. Une phobie qu'il ne dira jamais à personne non plus. Parce qu'au fond, il n'a jamais eu d'ami.


Il a rendu leur vie impossible. Il leur a fait payé chaque seconde où l'air lui semblait n'être qu'un doux rêve, un lointain souvenir. Et payé est le mot exact. Il a soudoyé les brutes de l'école, il a brisé le couple de son étrangleur et a fait en sorte qu'ils soient tous puni comme ils devaient l'être. La renommée de sa famille, de sa fortune, suffit à lui apporter tout ce dont il avait besoin pour être pris au sérieux. Clarence n'a jamais désiré leur pardonner et, maintenant que six mois se sont écoulés, il ne le regrette toujours pas. Il joue avec leurs sentiments, se lasse de s'acheter des amis et se paie désormais des alliés pour ses ennemis. Il sait frapper où ça fait mal, et si c'est bien triste à admettre, c'est sur sa sœur qu'il a réussit à acquérir ce don funeste. Pourtant, il n'aurait jamais cru vouloir se faire pardonner d'une quelconque manière par un seul d'entre eux. Pourtant, il n'aurait jamais cru être en face de cette fille aux longs cheveux blonds et au sourire chaleureux, sans qu'il ne lui pourrisse la vie. Il est tard, l'école est déjà terminée. Mais sur le chemin du retour, cette fille lui a attrapé le bras afin de le retenir quelques minutes. Elle s'est excusée de ce qu'il s'était passé chez lui, excusée de ne pas s'être battue un peu plus afin de rester avec lui. Excusée de ne pas lui avoir porté plus de secours. Il y reconnaît la voix cristalline qui l'a sauvé de cet enfer, et l'envie de s'excuser devant la seule personne qui semble lui accorder un vrai intérêt lui vient. Elle ne sait pas qu'il est l'origine des malheurs frappant tous ses camarades. Elle ne le saura jamais. « Viens. » Fait finalement Clarence, un sourire étiré au coin de ses lèvres. Il entraîne la jeune fille jusqu'à chez lui, là où le vide se fait ressentir, puis grimpe jusqu'à sa chambre. « Attends moi là. » Il sort, déambule dans les couloirs, puis s'immisce dans le dressing de ses parents, et ouvre le tiroir à bijoux de sa mère. Ses doigts fins en sortent un long collier d'or blanc au pendentif à la forme d'un trèfle à quatre feuilles, le tournant dans tous les sens avant de le glisser dans sa poche. Il vaut sûrement une fortune, mais le garçon ne s'en rend qu'à peine compte. De retour devant la jeune fille, il lui offre un sourire. Il a fait de sa vie un enfer, à elle aussi. C'est sa faute si son père s'est fait renvoyer. Sa faute s'ils sont dans la misère, maintenant. Et si elle le savait? « Donne ta main. » Ordonne Clarence, avant d'y déposer délicatement le bijou qu'elle ne pourrait jamais s'offrir. « Ouvre les yeux, maintenant » La jeune fille, Emery, s'exécute, posant ses prunelles bleues sur ce que contient le creux de sa paume. Ses doigts passent sans trop y croire sur les détails du pendentif, la bouche quelque peu ouverte. Ils ne se connaissent pas vraiment, n'étant pas de la même classe ni de la même année. Mais qu'on lui porte de l'intérêt, ça lui suffit. C'est pourquoi Clarence s'apprête à s'excuser, entrouvrant les lèvres, avant que la blonde ne se redresse et se jette dans ses bras, les yeux brillants de larmes qui ne couleront pas. Le garçon ne comprend pas vraiment, mais ses bras se referment par automatisme sur son corps frêle sans dire un mot. Emery, quant à elle, se retient de pleurer de joie, de lui avouer à quel point il ne pourrait jamais comprendre ce que cela représente pour elle. Elle qui a le cœur qui bat face à lui, elle à qui personne n'a rien offert, que l'on a jamais aimé. Puis ce fut le début des mensonges, le début des regrets. A moins qu'il n'ait jamais rien regretté...


Ses lèvres douces viennent se poser sur les siennes, et un sourire vient y fleurir. A son image, Clarence se force à en étirer un, faussement sincère, avant que la jeune blonde ne s'éloigne. Cela fait plusieurs mois qu'il est avec Emery, maintenant. Il la sait amoureuse mais lui, l'est-il en retour ? Il n'en a jamais rien su, se convainquant que ce n'est pas si important que ça malgré ce que tout le monde peut en dire. Il est bien avec elle, il a l'attention qu'il recherche et, même s'il lui offre constamment des cadeaux, il sait qu'il n'a pas besoin de payer son affection. Même lorsqu'il ne lui donne rien, il reçoit. Et ça... Clarence ne le comprend pas toujours. Pour lui, le monde tourne ainsi : on obtient ce que l'on paie, on ne peut pas obtenir sans rien donner en retour. Il sait également que c'est marche ou crève et lui, il est bien décidé à marcher en tête de ligne. Il n'a que dix-huit ans, mais le jeune homme qu'il devient est rempli d'ambition, d'objectifs, de détermination. Lorsque la silhouette d'Emery a disparu dans le brouillard du petit matin, Clarence se met alors en route, rejoignant l'un des endroits qui contribue à alimenter toutes ces qualités : la salle de sport. Il s'y motive, il s'y défoule, mais aussi, il y développe un sens de la compétition très accru. Il ne supporte pas d'être deuxième, la première place sinon rien. Il n'est pas rare de le voir pédaler plus vite si quelqu'un le dépasse en terme de vitesse sur l'un des vélos de la salle. Il n'est pas rare de le voir faire une centaine de pompe supplémentaire alors qu'il est en nage, sur le point de s'écrouler, tout simplement parce que celui d'à côté en a fait plus que lui. C'est ainsi qu'il est, c'est ainsi qu'il grandit : avec ce besoin constant d'être le meilleur. Mais, si l'entraînement de cette journée ordinaire se déroule comme d'habitude, ce n'est pas le cas des vestiaires à la fin de ce dernier. Encore une fois, Clarence se retrouve avec l'un des jeunes qu'il côtoie quotidiennement ici et encore une fois, Clarence doit se faire violence pour ne pas faire dériver son regard sur son corps masculin. Il sait qu'il n'est pas très normal, qu'il est attiré par le même sexe que lui de façon un peu trop étrange pour que ce ne soit qu'une simple passade. Mais s'il le sait, ce n'est pas pour autant qu'il l'assume en plein jour. La présence d'Emery dans sa vie lui permet de se détourner de tout ça, des problèmes que cette tendance engendre, et cela lui convient. Sauf que ce jour-là, ce n'est pas penser à elle qui suffira. Comme à son habitude, Clarence se lave une dizaine de fois le corps tout entier, ne sortant que lorsque ses paumes sont rougit par la peau entamée. Les TOCs ne l'ont jamais quitté. Obsédé par les défis personnels qu'il est obligé de se lancer, obsédé par la symétrie, obsédé par le craquement de ses os, de sa tenue impeccable et des chiffres qu'il calcule continuellement dans sa tête. Comme la plupart des gens possédant des TOCs, le jeune Marshall en possède plusieurs qui lui gâchent la vie, qui lui gâchent son quotidien. Personne n'est au courant, personne à part Emery ayant déjà remarquée ses manies et ses mains rouges sang. Il en a bien trop honte pour ça. Lorsque son premier TOC du rituel de l'habillage est passé, il sort de la douche et recommence la manœuvre afin de se sécher, jusqu'à s'habiller enfin et faire attention à ce que tous ses vêtements soient mis correctement, dans une concordance parfaite. Mais brusquement, ses gestes sont arrêtés dans leur mouvement par un poing venant s'écraser sur son épaule. Un murmure de douleur s'étouffe dans sa gorge, alors qu'il se retourne vers son assaillant, ce jeune d'à peu près son âge qui l'obsède un peu trop lorsqu'il est ici. « Mais qu'est-ce que... » « C'est bien toi, Marshall ? » Clarence hésite, les sourcils froncés, puis hoche la tête. Un nouveau coup part, mais il sent bien que toute la force de l'autre homme n'y est pas mise. Sa mâchoire prend, cette fois-ci, lui faisant doucement songer au regret de ne plus avoir une peau parfaite et désormais marquée. « Tu l'as bien cherché. Fallait pas se moquer de mon frère. » Il esquive le troisième coup, les doigts enroulés sur son épaule douloureuse. « Ton frère ? Mais je ne le connais même pas, ton frère. » Claque-t-il avant de se faire pousser brusquement jusqu'au mur. Le manque d'air le fait haleter, sentant son angoisse remonter en flèche dans ses veines. « Tu te moques de tellement de monde que tu t'en souviens pas, maintenant ? Ca m'étonne même pas, pour un mec dans ton genre. Alors, qu'est-ce que tu vas m'dire pour ta défense, hein ? T'en fais pas, si tu trouves les mots qu'il faut, je t'épargne le nez. » Il aurait pu répliquer. Il aurait pu se servir de ce qu'il sait, de ce qu'il a appris, pour reprendre le dessus ou tout du moins essayer. Mais la distance trop petite entre eux le trouble, et ses yeux ne cessent de fixer les lèvres de son assaillant. Avant même qu'il n'y réfléchisse, il était trop tard : les siennes étaient partie les rejoindre. Figé, le donneur de coup garde les yeux écarquillés sous le choc. Il n'y a personne, personne à part eux. Les secondes s'écoulent aussi lentement que possible, jusqu'à ce que le baiser donné soit rendu, de façon plus brusque, fiévreuse et totalement maladroite de deux jeunes n'arrivant pas à s'assumer. Ca ne dure qu'une minute, tout au plus, mais c'est intense. Nouveau. Leurs mains cherchent à toucher ce qu'ils n'ont jamais osé imaginer, les entraînant sur une pente aussi glissante que savoureuse. Et les lèvres de l'autre homme dérivent sur le cou de Clarence. Ce dernier le repousse alors, brutalement, dans un tremblement qu'il ne contrôle pas. Tout, tout sauf son cou. Paniqué et encore perdu par ce qu'il vient de se produire, le jeune Marshall relève ses yeux troubles vers ceux de son vis-à-vis. « Mais... Mais t'es pas bien ou quoi ? T'es vraiment... Vraiment bizarre, comme mec Marshall... » La voix hachurée se stoppe, et il ramasse ses affaires avant de sortir d'ici. Clarence apprendra à la prochaine séance qu'il a changé de salle de sport. Et jamais, jamais il n'avouera ce dérapage.


Olivia Von Ziegler a la douleur de vous faire part du décès de son époux, le soldat Isaac Von Ziegler, mort pour son pays le 1er septembre. Les obsèques auront lieu ce jeudi à 15 heures. Son index passe une nouvelle fois sur le papier. Son regard est rivé sur les mots y étant étalés, la mine sérieuse et grave. En réalité, Clarence ne sait même pas comment réagir. Il n'apprécie pas vraiment le changement, et il a l'égoïste impression que rien ne sera jamais comme avant maintenant que la mort avait frappé sa famille. Il déglutit, n'ayant pas conscience qu'il est ainsi depuis une bonne heure déjà. Il se sent mal, affreusement mal, comme s'il avait envie de vomir et de hurler à la fois. Et pourtant, ce n'est même pas par compassion pour sa sœur. Ou, si, peut-être un peu dans tout ce mélange d'émotions. Mais ce qui prime... Ce qui prime en est bien loin. De la colère, et de la peur surtout. L'amour n'a jamais été utile à ses yeux, simplement un passe-temps qu'il apprécie avec Emery, qu'il n'a apprécié qu'avec elle. Et si elle finissait par le quitter, elle aussi ? Si elle finissait par partir, d'une quelconque manière ? Une inspiration plus brusque secoue son corps, et il se lève enfin, lâchant le bout de papier au sol. Il marche dessus sans y prêter attention, se dirigeant vers le lavabo où il se frottera les mains durant vingt bonne minutes sous l'eau brûlante, à s'en brûler les empruntes. Jusqu'à ce que sa petite-amie arrive. « J'ai eu ton sms. » Commence-t-elle avant de s'avancer dans la salle de bain, attrapant le t-shirt du jeune Marshall les mains toujours sous l'eau d'où émane une vapeur inquiétante. « Clarence... Clarence, arrête. » Il ferme les yeux, ne l'écoutant pas. Si je le fais, ça m'arrivera. Ca m'arrivera, un jour. Si je ne me brûle pas les mains. Et ça en devient horrible, atroce, insoutenable. Puis il a conscience de se frotter les mains l'une contre l'autre, le robinet coupé. Ses paupières se relèvent et il se tourne sèchement vers la blonde, laissant ses bras retomber contre son corps. « Je crois que ça ne se fait pas, par sms. » Commence-t-il en s'éloignant, rejoignant sa chambre alors qu'il la sent le suivre. « Je... Je ne comprends pas » Clarence soupire, se laissant tomber sur son lit dans une position assise. Ses doigts rouges ne peuvent s'empêcher de remettre en place sa chemise et les mèches de ses cheveux, malgré la pression que cela lui fait sur sa peau meurtrie. La fenêtre ouverte lui fait un bien fou, agitant les plumes du capteur de rêve accroché au-dessus de son lit, cadeau d'Emery. Est-ce qu'il l'aime ? Ses yeux se lèvent jusqu'à sa silhouette, debout devant lui. Oui. Ca s'en rapproche, il en est certain. Mais il n'aime pas l'amour. Il n'aime pas aimer. Il voit ce que l'amour peut faire. Un vrai poison emportant tout sur son passage. « C'est terminé, Emery. J'en ai assez de tout ça. » Le visage de la blonde se décompose. « Assez de ton caractère bizarre, de ton attitude, il se lève avant de reprendre, et assez de ta situation financière, qui ne peut définitivement pas côtoyer la mienne. Ca a été amusant, Emery, le temps que cela a duré. Mais maintenant, ça ne m'amuse plus. » La surprise et l'horreur vient se lire sur le visage de sa petite-amie. « En plus, tu déclines ces derniers temps. On dirait ma soeur. » Rajoute-t-il en la jaugeant du regard, comme il le ferait avec sa sœur. Comme il le ferait pour l'atteindre elle. Face à elle, il effectue un pas en sa direction, mais la blonde le repousse immédiatement, la colère venant à son tour s'échouer sur ses traits. La scène ne dure pas bien longtemps, avant qu'il ne la laisse partir. Partir à tout jamais. Et, se tournant vers sa chambre, il arrache le capteur du mur. Il ne veut plus rêver. Il n'en a pas besoin, pour conquérir le monde à sa façon, son cœur solidement enchaîné afin d'y éviter quelconque souffrance.


Il fait craquer les os de ses doigts, de ses poignets, puis de sa nuque, avant d'ouvrir enfin son portable. It’s Blake, leave a message. 
*biiip*
Blake c’est moi. Je suis désolé, je n’aurais jamais du faire ça. Je sais que je n’ai jamais été le meilleur frère au monde mais s’il te plait reviens, ne va pas gâcher ta vie à cause de moi. Clarence.
Il soupire, puis mord distraitement l'ongle de son pouce. D'accord, sa blague  a peut-être été de mauvais goût, mais de là à partir du pays, carrément ? Il passe une main dans ses cheveux, se redressant. Blake se marie dans peu de temps, et il a jugé bon de lui offrir une robe de mariée. Sauf qu'évidemment, madame l'a très vite mal pris. Bon, certes, la robe est cent fois trop grande – ce qui n'est pas son avis, il n'arrive jamais à voir sa sœur aussi mince qu'elle l'est devenue – et accompagnée de paroles grinçantes et vexantes, mais tout de même. Il lui a déjà dit qu'elle n'a aucun goût vestimentaire, alors pourquoi réagir aussi violemment ? Clarence n'arrive même pas à se dire que ce n'est pas que de sa faute que sa jumelle a pris l'avion pour s'éloigner d'ici, le poussant à trouver toute cette mascarade ridicule. Son portable vibrant dans sa main le pousse à répondre à l'appel d'Andrew, le futur mari de sa jumelle, sans y mettre du sien non plus. Il aurait très bien pu ne pas s'en faire pour Blake, après tout. Il ne l'aime pas, et tout ce manque d'amour est réciproque. Mais, c'est comme ça entre eux. Elle reste sa jumelle et il s'inquiète, bien que ce soit de la pire des façons.
Des heures passent avant qu'il n'ait des nouvelles de sa jumelle. Il n'a jamais été angoissé depuis son départ. C'est peut-être stupide, mais il s'est tout simplement dit qu'il l'aurait senti, s'il lui était arrivé quelque chose. « Fuck you Clarence. Je ne t'ai rien demandé. » Le jeune homme lève les yeux au ciel. Evidemment que non, mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne va pas devoir lui rendre la pareille. Il lui a sauvé la mise en mentant à Andrew et à leurs parents, quand même. Soupirant lourdement, il envoie un rapide texto à ce dernier. Au cas où. « Elle vient de m'envoyer d'aller me faire voir en SMS. Je pense que c'est une preuve suffisante qu'elle va bien. Clarence. » Après tout, au téléphone, il n'avait pas l'air de le croire sur parole.
Les jours passent, mais le quotidien du brun est complètement chamboulé sans la présence de sa jumelle pour l'insulter sur ce qu'elle mange, ce qu'elle porte, ou ce qu'elle fait. Ce jour-là, sa mère râle sur les essayages annulés, s'inquiète sur la santé de sa fille, alors que Clarence lui, est assis dans le canapé du salon familial. Ses yeux parcourt la pièce, sans y trouver ce qu'il y voyait lorsqu'il était petit. Tout, ici, lui semble maintenant dépassé. Il soupire, haussant les épaules à l'énième phrase de sa mère qu'il n'écoute même pas. Il se fiche de ce qu'elle lui raconte, du moment qu'elle ne se focus pas sur lui. Il sort son téléphone de sa poche, le touchant de manière égale de chaque côté de ses mains pour ne pas en être dérangé, gêné. Lorsqu'il tente de fuir ses TOCs, il en vient même à en ressentir de la douleur. « Blake, avoue que ce n'est qu'un prétexte pour manger ce que tu souhaites avant de revenir ici, aussi grosse qu'avant. D'ailleurs, quand est-ce que ton voyage se termine ? » Il a envie de lui dire une fois de plus qu'il est désolé, mais il ne sait même pas s'il l'a vraiment été un jour. S'il connaît le sens de ce mot. Emery s'impose dans ses pensées, mais il la rejette rapidement, comme un souvenir qui n'a plus lieu d'être. Elle est partie d'ici depuis longtemps, maintenant. S'ennuyant à mourir, il fait défiler sa liste de contact, puis se décide. « Andrew, sais-tu lorsque Blake revient ? Clarence. » Puis il se lève, échappant aux dires de sa mère pour monter dans son ancienne chambre. Etudiant, il vit désormais proche du campus, dans un appartement relativement spacieux et luxueux pour un homme de son âge. « Clarence, je pars la rejoindre aujourd'hui même. Je t'en dirais plus une fois là-bas. Andrew. » Il fige ses mouvements, haussant un sourcil. Alors comme ça, le parfait petit – futur – époux s'est décidé à rejoindre sa dulcinée par avion ? Il secoue la tête, puis fait marche arrière, rejoignant bien rapidement son domicile - suivit de près par sa petite soeur, trop intriguée par son comportement pour ne faire autrement - pour y prendre le nécessaire, une idée derrière la tête. « A quelle heure? »
Une heure plus tard, un sac en bandoulière rempli de ce dont il a besoin posé sur l'épaule, Clarence appelle alors le chauffeur de taxi qu'il a l'habitude d'avoir pour les longs trajets. Direction : l'aéroport. Une fois là-bas, il cherche Andrew du regard, le repérant assez rapidement avant de s'avancer vers lui, suivit de près par Camelia. « Bonjour Andrew. Je me suis dit qu'elle apprécierait me voir. » Se contente-t-il d'expliquer, un sourire aux lèvres.
Une fois dans l'appareil, seul un dernier sms de sa part est envoyé avant que le voyage ne commence. « Il paraît que le lien des jumeaux n'a aucune frontière.
Evil Twin. »

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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:14 par Invité
preums


EDIT:


EVIL TWIN QSLIDFMQOSIDF CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071

JE SUIS TROP CONTENTE QUE TU SOIS VENUE, TU VERRAS NOS LIENS VONT TOUT PETER ET TU VAS PAS LE REGRETTER CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1942225346 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3309736386

BON COURAGE POUR TA FICHE, ET BIENVENUE J'AI PRESQUE OUBLIE LQUSDHFLQIDUFH :rodeo: :mouton:

BROTP CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 729828756
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:15 par Invité
DEUZ

edit: T'AS PAS PRIS PHOTO TONKIN. CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 2778241890 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 2778241890 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 2778241890
Bienvenue petit frère. :hihi: T'as pas intérêt à prendre trop de place dans mon appart. CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3095204483
Bon courage pour ta fiche. CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 2107231163
Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas. CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3112672494
FDGLKHGLDFHGLDKHGKHD. CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3199500197 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3199500197 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3199500197 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3199500197
commentjesuistropcontente
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:16 par Invité
Will CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 2941632856 super choix. CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1942225346
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche Marshall numéro 3. :hihi: I love you
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:18 par Invité
flmdsklfdskfmdlsfkdsmlf CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071 t'es trop sexy en Higginson CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 705448254
BIENVENUUUUE CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 2723850382 trop hâte de rp avec toi ici CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 878725457 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1973890357
oublie pas le drama :hihi: CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3112672494

EDIT: JE T'AIME JE TE FAIS DES BEBES CONTRE LA PORTE DU CHATEAU CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1077340840 oudanslebureauduministre CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1077340840
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:21 par Invité
Meerci sdkjgsd :hihi: CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1942225346

PS.
Je vous aime les whochka CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3199500197
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:23 par Invité
Bienvenue I love you Excellent choix d'avatar! I love you
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:25 par Invité
Bienvenue I love you Très bel avatar CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 3995727071
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:26 par Invité
Bienvenue parmi nous CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1922099377 CLARENCE ▬ I have screamed until my veins collapsed 1973890357
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