croquer la vie à pleine dents c'est ma devise

Je m'appelle Joy. Je suis née il y a 21 ans en Australie. Ma mère aime me raconter que c'était une nuit où le ciel était parsemée d'étoiles filantes, je la regarde toujours avec de grands yeux rempliq d'amour quand elle me raconte cette nuit là, persuadée que sa voix douce et envoutante sera toujours la seule chose qui bercera ma vie. Elle est écrivain pour enfants, mon père lui est avocat ce qui nous a toujours permis de vivre aisément, dans une maison confortable et ayant la possibilité de profiter de tous les avantages de part notre rang social.

Toute mon enfance je profitais de l'amour de parents qui m'avaient donné un prénom résumant leur état à ma naissance et me donnant une éducation digne d'une petite princesse. Je prenais des cours de danse, de musique et du coup je devais bien avouer que je me montrais un peu trop capricieuse et profitant de leur amour pour obtenir tout ce que je voulais, mais je restais tout de même une enfant adorable et curieuse, intelligente, rusée mais un peu trop impulsive, ne me laissant pas faire par les autres enfants.

Quand j'eus 5 ans, mon père se vit offrir un poste dans sa ville natale, Londres, dans un cabinet très côté de la capitale, donc quelques semaines plus tard, moi et ma tendre mère partions le rejoindre en Europe. Nous nous installâmes dans une jolie petite maison dans la périphérie de la capitale et très vite ma mère trouva un éditeur pour poursuivre son écriture et moi je grandissais, étudiant à Cambridge.

Alors que j'avais 16 ans, je fus remarquée par l'agence Elite et très vite j'étais prise en charge par un agent me retrouvant à la une des magazines et obtenant des cachets plus qu'intéressant. Puis je décidais d'être émancipée à 17 ans, pas que je ne m'entendais pas avec mes parents, bien au contraire, mais parce que j'étais prête à prendre mes propre décisions, voulant vivre seule. Ma demande acceptée je fis l'acquisition d'un petit loft au centre de la capitale, dans un quartier calme. Je poursuivais mes activités extra scolaire et mon père m'imposa de suivre des cours d'arts martiaux m'expliquant qu'une femme devait apprendre à se défendre et à savoir se maîtriser dans toutes sortes de situations. Je découvris également l'euphorie de la vitesse, grâce à un garçon avec qui je sortis durant quelques temps. Il me fait partager son excitation de conduire des bolides en tous genre mais rien n'égala le moment où je montais sur la selle d'une deux roues. Depuis lors je ne conduisais rien d'autres que des motos même si parfois conduire une jolie Porshe restait un plaisir que je me faisais dans des courses de rue.

Je sortais souvent, aimant faire la fête, profiter de la vie, jouant avec les hommes, souvent plus âgé que moi, je me refusais de croire en l'amour car voyant mes amies qui ouvraient leur cœur et souffraient, je me refusais d'ouvrir le mien. Il eu cependant un garçon, un voisin qui avait grandi avec moi, côtoyant la même école, me parlant parfois par dessus la barrière qui séparait nos deux maisons, il avait un sourire ravageur et des yeux pétillants, j'avais 12 ans quand il me donna mon premier baiser mais cela ne signifia rien pour lui. Je me berça d'illusion durant quelques temps mais son attitude ne montra rien de bien différent qu'une simple amitié. C'était peut être un cœur brisé que je vécu, après cette douleur d'enfant je me jurais de ne plus jamais aimer et jusqu'à maintenant je m'y suis tenu.

Maintenant je me consacre entièrement au mannequinat, j'ai arrêtée mes études et ne me refuse plus rien. J'aime l'alcool, goute parfois aux substances illicites, j'aime frôler l'interdit. J'aime faire ce que je veux, quand je veux et avec qui je veux.