"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici like a hurricane. (remy) - Page 2 2979874845 like a hurricane. (remy) - Page 2 1973890357
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 0:08 par Invité
Entre eux, c'est comme le vélo, même sans quelques semaines de pratique, on n'oublie jamais vraiment comment ça fonctionne. Le moins qu'on puisse dire c'est que Remy est réceptive à son baiser et qu'elle est loin de vouloir y mettre un terme. Walt se perd totalement dans l'instant, oubliant son énervement précédent, qu'il compte bien évacuer d'une manière agréable. Enfin jusqu'à ce que Remy le repousse sèchement sans prévenir, s'arrachant à lui. Il s'apprête à gueuler, parce qu'il commence à en avoir marre de se faire chauffer pour se faire refroidir aussi sec derrière. « La prochaine fois ? ». Il la regarde comme s'il venait de lui pousser une troisième tête, c'était quoi son délire encore, ce n'est pas comme s'il l'avait demandé au mariage ou s'il lui avait proposé qu'ils se fassent des tatouages assortis. « Fais attention, tu deviens accro. ». Il pouffe parce que c'est absurde, si y'en a bien une qui devient accro c'est elle. Certes, il avait une tolérance plus grande pour Remy que pour les autres filles, même lorsqu'elle était habillée, mais de là à dire qu'il était accro. « Dans tes rêves. ». Ses mains reprennent leurs activités et il est rassuré de voir qu'elle n'a pas décidé de le laisser en plan une nouvelle fois. Quoi qu'il n'est plus trop certain quand elle arrive à sa ceinture et qu'elle le regarde d'une façon qu'il a du mal à déchiffrer. Finalement, la ceinture n'est plus qu'une histoire ancienne et leur baiser reprend, mais cette fois il n'est pas décidé à le laisser s'arrêter. Même s'il en profite pour lui mordiller un peu la lèvre par vengeance, vaguement conscient qu'elle a laissé des traces dans son dos. Elle se redresse soudain, mais il n'a pas le temps de s'imaginer quoi que ce soit que ses yeux son braquet sur le short de Remy et de ce qu'il est en train de laisser apparaître. Un sourire jusqu'aux oreilles est en train d'apparaître sur son visage, digne d'un gamin le matin de Noël. « Je le savais ! ». Plus question de jouer pour le moment, il envoie voler son T-shirt à l'autre bout de la pièce. Puis il manoeuvre pour les faire atteindre le canapé, doutant fortement qu'ils pourront aller plus loin.

Après le round un, ils avaient atterri dans sa chambre pour le round deux et trois. Outre le détail qu'ils étaient tous les deux nus, on pourrait vraiment croire qu'ils se sont battus. Des objets étaient renversés un peu partout dans sa chambre habituellement si bien rangée, ne parlons même pas de l'état de ses draps. Puis, il y avait Walt, les cheveux en pétard, le souffle court qui a du mal à se remettre de tout ce sport en chambre. Il est allongé d'un côté du lit fixant le plafond et tentant de reprendre son souffle, mais il ne résiste pas à l'envie de titiller Remy un petit peu. Il tourne la tête vers elle, avec son expression de crétin tout content de lui parce qu'il a obtenu ce qu'il voulait. « Interdiction de tomber amoureuse de moi, parce que y a eu deux, trois moments t'étais prête à crier JE T'AIME Walt et renoncer aux autres hommes pour le restant de ta vie... ». Sans savoir pourquoi, les yeux de Walt sont attirés par ce qui se trouve derrière Remy. Il écarquille les yeux avec un air paniqué presque comique. Sur le meuble, tranquillement posé se trouve Beckham, son chat qui les fixe un peu trop intensément à son goût. « Merde c'est glauque. ». Il se saisit d'une couverture qu'il jette sur le corps de Remy sans prendre le temps de lui expliquer quoi que ce soit. « Y'a mon chat qu'est en train de te reluquer, il a une tête de pervers il me fait flipper. ». En disant ça, il tire la couverture sur lui, parce que ça le met un peu mal à l'aise. « Rassure moi, il était pas là depuis le début quand même ? ». Ce n'est pas comme si c'était son propre enfant qui l'avait vu en train de faire l'amour, mais il avait un blocage avec ça. L'idée que ses animaux pouvaient le voir en train de s'envoyer en l'air le déranger profondément. D'habitude, il vérifiait toujours que son chat ne s'était pas planqué dans un coin de sa chambre, mais dans le feu de l'action, cela avait été le cadet de ses soucis.
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() message posté Lun 29 Déc 2014 - 16:56 par Invité
Épuisée (mais d'une bonne fatigue) et silencieuse, elle fixe le plafond. Il y a une fissure étrange qu'elle détaille depuis sept minutes. Sept minutes, le temps qu'il lui a fallu pour trouver une position confortable et réaliser que la fissure dans le mur ressemble à un serpent. A côté, elle entend seulement la respiration saccadée de Walt et ça suffit à la faire sourire. Elle pourrait essayer de lui faire deviner à quel animal ça lui fait penser aussi, mais elle doute qu'il joue le jeu. Et puis, très vite elle pose son regard sur son ex. Son sourire disparaît aussitôt qu'elle aperçoit l'expression crétine qu'affiche Walt. Il va encore faire des conneries. « Interdiction de tomber amoureuse de moi, parce que y a eu deux, trois moments t'étais prête à crier JE T'AIME Walt et renoncer aux autres hommes pour le restant de ta vie... » Elle lève les yeux au ciel. Dans toute la ville, s'il y a bien une femme qui ne tombera jamais amoureuse de Walt Fowler, c'est bien Remy. Parce que la seule chose qu'elle veut de lui, ce n'est pas son amour. « Trop tard, je pense déjà aux prénoms de nos futurs enfants. » Un doigt sur le menton, elle fait mine de réfléchir. La vérité, c'est que Remy, elle ne s'imagine pas avoir d'enfants. Ni avec Walt, ni avec aucun autre homme d'ailleurs. Surtout que, la maternité, c'est vraiment pas son truc. Et renoncer aux autres hommes, elle l'a fait, une fois, pour Walt d'ailleurs. Mais elle ne pense pas reproduire la chose une seconde fois. Et alors qu'elle s'apprête à se moquer encore un peu plus, elle se stoppe dans sa phrase. La tête horrifiée de Walt lui arrache un rire. Il a peut-être vu un insecte ou il réalise qu'il est un homme. « Quoi ? T'as vu une araignée ? Tu veux que je te protège ? » Taquine, elle tend ses mains vers le brun comme pour lui faire signe de se réfugier dans ses bras. Son rire continue un moment avant qu'elle ne ressente la désagréable sensation que c'est elle, qu'il regarde finalement. « Merde c'est glauque. » ; « Pardon ?! » qu'elle s'écrie, à la fois furieuse et surprise. Parce qu'elle a vraiment l'impression qu'il parle de son corps cette fois-ci. Comme si il était soudainement dégoûté de la voir nue. Sa main agrippe l'oreiller derrière sa tête et sans attendre, elle vient frapper Walt avec. Et le tape une seconde fois lorsqu'il lance une couverture sur elle. Son égo le prend mal, il abuse, pense-t-elle. Au début, Remy trouvait ça drôle, désormais, ça devient vexant. « Y'a mon chat qu'est en train de te reluquer, il a une tête de pervers il me fait flipper. » A ses mots, elle balance sa tête en arrière pour voir, en effet, l'animal qui la fixe bizarrement. Dans la précipitation, et aussi parce que ses pensées étaient dirigées vers autre chose, Remy n'avait pas vu le chat. Son regard se repose à nouveau sur Walt, qui a fini par se recouvrir à son tour. Ça réussit à la faire sourire à nouveau. Et au lieu de s'excuser, elle lui redonne un léger coup d'oreiller. « Rassure moi, il était pas là depuis le début quand même ? » Elle le fixe, l'interroge du regard avec cet air qui signifie « t'es sérieux ? ». Trop occupée, trop distraite par Walt et parce qu'ils faisaient qu'elle n'a pas vraiment eu le temps de regarder les lieux. Son sourire s'agrandit à l'idée qu'elle est toujours douée pour le distraire. Mais c'est normal, Remy Baldwin est douée dans tous les domaines. Finalement, elle remet l'oreiller derrière sa tête, se réinstalle pour observer le plafond. « J'étais occupée, j'ai pas vraiment eu le temps de regarder la déco ou ton chat. » confie-t-elle avant de lever un doigt pour ajouter. « Quoique... Il y a un moment où j'me suis ennuyée. Et il nous regardait déjà bizarrement, c'est vrai. » Si Walt était trop distrait pour remarquer le félin, Remy ne se prive pas pour prétendre s'être ennuyée. Naturellement, c'est un mensonge, mais elle s'en fout. Walt est aussi doué qu'elle pour la perturber quand il faut. Elle se relève pour s'assoir dans le lit, la couverture toujours contre son corps. Maintenant que Walt a fait remarquer la présence de son chat pervers, plus question pour Remy de rester nue devant lui. Ça devrait pas l'étonner, il ressemble à son maitre quoi. « Parfois, t'as un peu le même regard que lui. Mais tu sais ce qu'on dit ? Tel maître, tel chat. » Elle s'étire, un peu avant de tourner la tête vers le brun. « C'est toujours non pour le massage, j'imagine ? »
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() message posté Ven 16 Jan 2015 - 11:11 par Invité
Bien évidemment que Remy prend ce qu'il raconte de travers, de toute façon elle est douée pour ça, interpréter tout ce qu'il dit ou fait à sa manière. « Pardon ?! ». Surtout que Walt ne possède pas vraiment le décodeur pour comprendre le Remy, ce langage si doux et poétique. La solution de Remy quand elle comprend tout de travers, c'est de frapper Walt, il n'obtiendra probablement aucune excuse à ce sujet, alors qu'il n'a rien fait pour mériter ça. Quand elle remarque enfin la présence de l'intrus, elle lui en remet un petit coup pour la route. Il est tellement de son trip obsessionnel avec son chat, qu'il ne prend même pas la peine de se plaindre son comportement puéril, puis ce n'était pas comme si elle était en mesure de lui faire du mal avec un oreiller. À part si elle décidait soudainement de le faire taire définitivement en l'étouffant avec. Il serait presque énervé de voir qu'elle n'est pas aussi paniquée que lui de voir que le chat les as pris en flag. « J'étais occupée, j'ai pas vraiment eu le temps de regarder la déco ou ton chat. ». Évidemment qu'il n'avait pas été le seul à être distrait, mais c'était presque suspect qu'elle le reconnaisse sans qu'il ne demande quoi que ce soit ou qu'il la force à l'avouer. « Quoique... Il y a un moment où j'me suis ennuyée. Et il nous regardait déjà bizarrement, c'est vrai. ». Revoilà la Remy qu'il connaît, heureusement qu'il ne l'a pas cassé avec quelques coups de reins. Disons que même s'il l'a un peu taquiné avant, en l'accusant d'être folle de lui, il serait profondément horrifié si soudainement elle devenait gentille et collante. Cette fois c'est lui qui s'empoigne de son oreiller pour la frapper au visage, mais elle est déjà en train de se relever dans le lit, attirant la couverture avec elle, ce qui fait froncer les sourcils à Walt. Pas question qu'il aille se coller à elle pour se protéger, elle serait bien trop contente de commenter la chose et de le traiter de mec collant. Inacceptable. « Parfois, t'as un peu le même regard que lui. Mais tu sais ce qu'on dit ? Tel maître, tel chat. ». Il soupire, tellement prévisible cette nana. Surtout qu'elle s'étire à ce moment-là, ressemblant beaucoup à son chat quand il fait la même chose, ce qui le fait rigoler dans son coin s'abstenant bien de lui préciser pourquoi. « C'est toujours non pour le massage, j'imagine ? ». Cette fois si, il rigole plus bruyamment. S'il avait refusé plus tôt de lui faire un massage ce n'était certainement pas pour faire ça maintenant. « Qu'est-ce que j'y gagnerais, j'ai déjà eu ce que je voulais. ». Il regarde autour du lit, pour voir s'il ne peut pas localiser un caleçon ou un short qui traîne dans le coin, pour une fois il déteste être un homme organisé qui range ses affaires bien proprement dans des tiroirs et placards. Surtout que leurs fringues qu'ils portaient précédemment se trouvent probablement dans le salon. L'envie d'aller en vitesse dans le salon pour mettre certaines de ses fringues dans l'aquarium à poisson lui vient soudainement, sa petite blague avec sa bière lui reste toujours en travers de la gorge. « J'ai pas besoin de te rappeler que t'étais d'accord pour éviter tous les trucs de couple. ». Finalement, il se saisit de son oreiller et le met devant son entrejambe pour empêcher son chat de le mater et se lève finalement du lit, se rendant en quasi pas chassés jusqu'à son tiroir à caleçon. Il extirpe un caleçon du tiroir. « Tadam ». Son choix s'est porté sur un truc neutre pour éviter qu'elle ne dise quoi que ce soit sur le sujet. « Puis t'sais Remy, je t'empêche pas d'aller voir ailleurs, vu que je te satisfais pas. C'est juste que tu continues de revenir donc je me pose des questions, je t'ai pas genre ruiner tous les hommes ou un truc comme ça ? Walt est tellement parfait que les autres te font plus d'effets ? ». Il arbore son sourire de roi du monde, bien content d'avoir sortie quelque chose qui risque bien de faire réagir Remy. Ce qu'il n'avait pas anticipé, c'est que c'était plutôt compliqué d'enfiler un caleçon d'une main tout en maintenant un oreiller devant lui de l'autre. Dire qu'il galère est un faible mot et l'oreiller finit par tomber avant qu'il n'ait pu remonter complètement son sous-vêtement. Il jette un regard paniqué vers son chat, mais celui semble continuer à fixer Remy de façon creepy. Peut-être bien qu'il est comme Walt finalement. « Tant qu'on y est, pour un garçon David comme prénom, non négociable. Je veux pouvoir crier David Beckham de nouveau. ». Déjà que ses animaux avaient des noms de footballeurs, ses enfants aussi hypothétiques qu'ils soient n'y échapperaient pas.
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() message posté Ven 16 Jan 2015 - 15:00 par Invité
« J'ai pas besoin de te rappeler que t'étais d'accord pour éviter tous les trucs de couple. » Il marque un point. Les caresses, les déclarations et tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec les couples, ça lui file la nausée. Mais Remy soupire, déçue qu'il ne cède pas pour un simple massage. Elle continue de s'étirer un instant, le dos engourdie et épuisé. Walt se lève et elle ne fait rien pour l'en empêcher. Surtout lorsqu'elle le voit retenir d'une main maladroite un oreiller devant son bassin. Remy n'attend qu'une chose, qu'il tombe pour voir Walt prendre peur devant son chat. Un coup d'œil par dessus son épaule, le chat creepy n'a toujours pas bougé. Par réflexe, ses doigts se resserrent autour du drap. « Tadam. » Ses yeux bleus se posent sur son ex qui montre fièrement un caleçon. Pendant une seconde, elle se demande si c'est le chat qui est creepy, ou Walt. Les deux, c'est évident. « Je suis déçue, je pensais que tu allais choisir le caleçon avec les cow-boys. » Prendre un malin plaisir à lui rappeler qu'elle en connait assez sur lui pour sortir des dossiers compromettants. « Puis t'sais Remy, je t'empêche pas d'aller voir ailleurs, vu que je te satisfais pas. C'est juste que tu continues de revenir donc je me pose des questions, je t'ai pas genre ruiner tous les hommes ou un truc comme ça ? Walt est tellement parfait que les autres te font plus d'effets ? » Ça lui aurait presque manqué de ne plus le voir si égocentrique. Pourtant, Remy, elle a envie de lui faire ravaler son sourire prétentieux et son allure de prince. Naturellement qu'il est fier, elle revient sans cesse vers lui. Remy réalise soudainement qu'elle devrait arrêter. Mais la vérité, c'est qu'elle ne s'imagine pas effacer Walt de sa vie. Venir l'emmerder, ça lui plait, ça l'occupe et ça l'éclate. Et même le spectacle tordant qu'il lui offre pour s'habiller ne suffit pas à chasser son agacement. Faut qu'il se fasse une raison, son chat a le béguin pour lui, voilà. Et c'est glauque. « De un, Walt n'est pas parfait, c'est Remy qui l'est. De deux, tu ne me fais aucun effet, et t'as rien ruiné, j'ai eu pitié quand tu m'as embrassé alors j'ai pas dit non. » Elle croise les bras contre sa poitrine. « Et de trois, j'ai simulé. » Simuler pendant l'orgasme, elle ne lui avait jamais fait ce coup foireux. Son mensonge n'est pas crédible, ça n'empêche pas Remy de sourire. Elle sort alors enfin du lit, prend le drap et s'avance jusqu'à Walt. Dans son dos, David Beckham (alias, le chat le plus flippant du monde) les regarde toujours de façon étrange. Faudrait que Walt lui trouve une Victoria, mais Remy ne propose pas l'idée. Peut-être qu'il y avait déjà pensé, elle l'ignore. A la place, elle se contente de prendre appuie contre la porte et d'observer Walt de la tête aux pieds. La vision qu'il lui offre n'est pas désagréable et Remy est connue pour ne pas se priver lorsqu'une chose lui plait. « Tant qu'on y est, pour un garçon David comme prénom, non négociable. Je veux pouvoir crier David Beckham de nouveau. » Tirée hors de ses pensées (ou de ses fantasmes), le regard à moitié paumé de Remy remonte jusqu'au visage de Walt. Elle secoue la tête, exaspérée. Un chat fou ne lui suffit pas, faut qu'il donne ce nom à son potentiel futur fils. Imaginer des enfants, ça arrache une nouvelle grimace à Remy. Faut qu'elle quitte cet appartement. « T'es pas sérieux ? » Elle se détourne de lui pour se rendre dans le salon et observer les dégâts qu'ils ont fait avant de gagner la chambre. Si elle retrouve facilement ses sous-vêtements, elle met un moment avant de mettre la main sur son short. « Dans ce cas, si c'est une fille, ça sera Jennifer. C'est la dernière miss Australie qui a réussi à être miss Univers. Ce nom va lui porter chance. » D'accord, leur famille fictive devient bizarre. D'un geste elle balance ses cheveux blonds dans son dos et accroche le bouton à son short. Elle tient son t-shirt dans la main lorsqu'elle revient dans la chambre pour voir Walt. Il a peut-être envie qu'elle parte, Remy s'étonne qui ne lui ait pas encore demandé de quitter son appartement. « C'est pas que je m'ennuie, mais je vais partir. Et je reviendrais plus si tu veux. » Il peut se réjouir de cet aveu, il n'attendait sûrement que ça. « Même si tu tiendras pas deux semaines sans moi. »
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() message posté Lun 2 Fév 2015 - 10:01 par Invité
« Je suis déçue, je pensais que tu allais choisir le caleçon avec les cow-boys. ». Il lui lance un regard noir, il regrettait encore le jour où il avait laissé Remy seule dans sa chambre. Fidèle à elle-même, elle s'était empressée de fouiller tous les vêtements pour découvrir les plus compromettants. Il ne peut s'empêcher de débiter des âneries, parlant même de lui à la troisième personne, il faut croire qu'il est vraiment irrécupérable. Ce qui l'ennuie un peu c'est que Remy répond toujours, elle ne peut pas le laisser avoir le dernier mot pour une fois. « De un, Walt n'est pas parfait, c'est Remy qui l'est. De deux, tu ne me fais aucun effet, et t'as rien ruiné, j'ai eu pitié quand tu m'as embrassé alors j'ai pas dit non. ». Walt Fowler est susceptible, mais là c'est difficile de la prendre au sérieux. Qu'il ne l'est pas ruiné pour les autres hommes, passe encore, mais qu'il ne lui fasse pas d'effet, grosse blague. C'était presque mignon qu'elle prétende le contraire. « Et de trois, j'ai simulé. ». Celle là blesse un peu plus, parce que même s'il est assez confiant sur le sujet, l'orgasme féminin demeure un grand mystère pour les hommes. « Outch ». Il place une main sur son cœur, enfin sur ce qu'il pense être son cœur vu qu'il pose sa main sur le côté droit de son torse. Il enfile finalement son caleçon non sans quelques galères et il propose le meilleur prénom du monde pour leur futur enfant. « T'es pas sérieux ? ». La réaction de Remy est magnifique, complètement horrifiée de pouvoir s'imaginer avoir des enfants avec lui, c'était bizarrement réconfortant de la voir réagir de la sorte. Elle se met à gambader dans l'appartement en embarquant son drap avec elle et il devrait probablement la suivre pour s'assurer qu'elle ne fait pas de conneries dans le reste de son appartement, mais il n'a pas envie de se manger un « alors comme ça tu me cours après » ou une remarque tout aussi ennuyante. « Dans ce cas, si c'est une fille, ça sera Jennifer. C'est la dernière miss Australie qui a réussi à être miss Univers. Ce nom va lui porter chance. ». Elle n'est même pas dans la même pièce que lui, mais elle l'exaspère quand même. Aucune chance qu'il appelle un jour sa fille Jennifer et sûrement pas en hommage à une Miss Australie, déjà que c'était hors de question pour Miss Angleterre. Remy réapparait et il ne peut pas s'empêcher de lui donner son sentiment sur la proposition. « C'est sûr qu'avec une mère comme toi, elle aura besoin de beaucoup de chance dans la vie. ». Il enfile son maillot de L'Angleterre avec le nom de Beckham écrit derrière juste pour l'embêter. Il repose finalement son regard sur elle à moitié habillée, il peut se rincer l’œil une dernière fois. « C'est pas que je m'ennuie, mais je vais partir. Et je reviendrais plus si tu veux. ». Il ne peut pas s'empêcher de sourire, parce que ce n'est sûrement pas lui qui va la supplier de rester. Au moins Remy est plus pratique que les autres femmes, elle déguerpit d'elle-même sans qu'il ait besoin d'inventer des stratagèmes de fou. « Même si tu tiendras pas deux semaines sans moi. ». Là il est obligé de rire. Surtout qu'il prend ça comme une forme de défi de sa part, il pouvait très bien se passer d'elle, pour bien plus longtemps que deux semaines. « Challenge accepted. C'est pas comme si c'était moi qui débarquer sans prévenir, mais je te promets que si j'achète un caleçon avec des Indiens dessus, je viendrais te le montrer... ». Il va enfin pouvoir voir la fin de son match, heureusement que ce n'était pas en direct sinon il aurait tout loupé. Remy était une sacrée distraction, une bonne distraction d'ailleurs. Il repasse à sa cuisine pour se reprendre une bière, aucune chance qu'il retouche à quoi que ce soit de déjà ouvert, par peur d'une nouvelle blague de la jeune femme. Elle serait capable de tout pour le faire chier. Finalement, il se laisse retomber dans son canapé, sans accorder plus d'attention que ça à Remy. Elle voulait partir, ce n'est pas lui qui allait l'en empêcher. La présence de la jeune femme se fait entendre dans le salon et Walt ne peut pas s'empêcher de la faire enrager une dernière fois. « Tu peux descendre la poubelle qu'est à côté de la porte au passage. Byeeeee ! ». Il lève la main pour faire un signe d'au-revoir dans sa direction, mais sans y prêter plus d'attention que ça. Soudain il saute de son canapé, renversant un peu de bière partout et s'agitant. « Mon équipe vient de marquer, juste quand tu t'en vas, l'univers veut me dire quelque chose je crois. ». Peut-être qu'il y allait un peu fort, mais si elle n'avait pas attaqué ses performances sexuelles, il n'en serait pas arrivé là. Son ego ne pouvait pas se laisser insulter de la sorte sans réagir.
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() message posté Lun 2 Fév 2015 - 20:45 par Invité
La scène semble se répéter indéfiniment. Remy qui débarque sans prévenir, qui saoule le monde de Walt Fowler et repart après qu'ils aient tous les deux eu ce qu'ils voulaient. C'est la première fois qu'elle envisage de ne pas revenir. Avant, elle laissait toujours sous-entendre qu'elle reviendrait, qu'il ne serait jamais totalement débarrassé d'elle finalement. Ce n'est même pas par lassitude – impossible de s'ennuyer lorsque c'est Walt qu'elle décide de taquiner. Son regard amusé passe du visage de Walt à son maillot de foot. Elle ne peut s'empêcher de s'imaginer le trouer avec une paire de ciseau. Ça sonnerait probablement comme une déclaration de guerre pour le jeune homme, mais Remy s'en fout. Emmerder Walt revient pratiquement à être sa source de distraction favorite. « Challenge accepted. C'est pas comme si c'était moi qui débarquer sans prévenir, mais je te promets que si j'achète un caleçon avec des Indiens dessus, je viendrais te le montrer... » Après les cow-boys, les indiens, évidemment. Elle roule des yeux, se retient pour ne pas rire, et soupir avant de détourner le regard vers le salon. « Tu pourrais avouer que, sans moi, tu t'ennuies. » Par fierté, elle aimerait qu'il cède rapidement. Mais elle le connait assez pour savoir qu'ils ne viendra pas sonner à sa porte avant deux semaines ou même après. Le problème dans l'histoire, c'est que Walt est aussi têtu que Remy. Elle enfile son t-shit avec hâte et attrape ses chaussures dans une main. Dans son dos, le bruit du match de foot raisonne à nouveau. Les commentateurs s'extasient sur les joueurs et leur tactique de jeu alors que Remy s'agacerait presque de l'indifférence totale de Walt. Elle ne s'attend pas à ce qu'il la retienne, elle-même n'a pas envie de rester. Mais son besoin presque terrifiant de compliment et d'attention l'oblige à vouloir qu'il s'occupe d'elle. « Tu peux descendre la poubelle qu'est à côté de la porte au passage. Byeeeee ! » Les yeux noir de colère, elle le fusille du regard avant de jeter un coup d'œil mauvais vers le sac près de la porte. Il se fout vraiment de sa tête. A croire qu'il prend un malin plaisir à la provoquer. Chose qu'elle lui rend très bien, certes. Un pas en avant elle s'apprête réellement à partir. Et pas le temps de rétorquer une réplique sanglante que la télé suivit de Walt l'interrompt. Il lui faut moins d'une minute pour comprendre que son équipe a marqué le point. Remy est déçue, elle voulait leur défaite. « Mon équipe vient de marquer, juste quand tu t'en vas, l'univers veut me dire quelque chose je crois. » Il étale sa joie, fier comme un coq. Ou comment confirmer que Remy Baldwin porte la poisse lorsque l'équipe favorite de Walt est sur le terrain. Ce n'est plus nouveau, mais l'infirmière s'en étonne encore. Elle serre les dents, lasse de l'entendre la provoquer sur ce sujet. Pourtant, lorsqu'elle se retourne pour lui faire face, son sourire de chieuse glisse sur ses lèvres. Elle s'adosse contre la porte, la main toujours sur la poignée. « Ouais, il t'informe que le sexe avec Remy porte chance. » La preuve, avant qu'ils couchent ensemble, l'équipe perdait, maintenant elle gagne. Avec son allure prétentieuse, stéréotype même de la garce par excellence, elle jette une mèche de cheveux derrière son épaule. Elle se trouve géniale et terriblement douée. En face, Walt est débout, fier de lui avec sa bouteille de bière à la main. Peut-être qu'une infime part de Remy regrette de l'avoir défié, parce que ça l'éclate de venir l'emmerder. Peu importe, elle ira saouler d'autres gens. « Je te laisse tes poubelles, t'as la tenue parfaite pour les descendre. » Son maillot de Beckham mériterait, lui aussi, de finir aux ordures. Remy est persuadée que si Walt avait un cœur et qu'il éprouvait des sentiments, ça serait exclusivement pour son chat et David Beckham. Flippant. « Profite de ta sortie pour jeter ton maillot aussi, il est affreux. » Sa main tire sur la poignée pour l'ouvrir et elle jette un dernier regard vers Walt. A son image, imitation grotesque de son ex (une vraie diva ce mec), elle lui fait signe de la main pour se moquer. « Hé, Walt ! Byeeee. »
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