ISOLATED SYSTEM. ( nadine )

Les tremblements, des séismes invisibles viennent ce voiler devant toi. T’as envie de vomir. Envie de gerber sur la totalité de ce que tu as construit, de tes toiles qui trainent dans ton appartement que tu as pas fini. C’est ton soucis. Tu commences et tu t’arrêtes. T’es parfaitement incapable d’être constant car ton inspiration est aléatoire et ton perfectionnisme est ton handicape.  Faut que tu t’isoles. Tu regardes par la fenêtre, hier tu voyais le peuple comme des personnes remplie de particules divers deviennent aujourd’hui des microbes à tes yeux. Lunatique Yeshua, t'es lunatique. Le torrent qui s’écoule en toi n’a rien de beau à cette heure de la journée. Tu viens de t’assoupir, de rêver, des images étranges parfois douce sous les illusions et puis tu t’es irrité. Tu t’es catapulté dans les rivages troubles de ton esprit. T’as envie de tout brulé. Encore. Toujours ce feu. Laisser les cendres car tout retournera aux cendres et dans un sens tant mieux. Les mascarades de la soumissions aux règles de la société t’épuise. Les griffures indélébiles de ton esprit te rendent amer. Les choses que t’admirent chez ton père reviennent éclore sous tes yeux, cette capacité éreintante à enclenché la peur sous des impulsions de violence et d’acide pour ce protéger. Ces éléments qu’il fait inconsciemment, qu’il aurait du continuer à faire. Son chaos et de l’autre coté sa tendresse envers sa famille. Tu en es pas tout le temps capable, ça te rends vulnérable et le chant de ta faiblesse t’emmerde.

Les éléments sont totalement plat, alors t’imagine trouver la réminiscence salvatrice dans ta solitude car tu comptes plus sur personne d’autre que toi même. Toi, t'aime les reliefs. Tu sens la violence qui monte dans tes veines dans le silence. Cette colère envers toi. T’es en carence. T’essaies de te ressourcer mais t’y arrive pas et peut-être que t’es pas sur de le vouloir au fond.

Ton atelier est dans un ancien bâtiment industriel, c’est des montagnes de pots et de bocaux de  peintures, de pinceau, de tissus et divers éléments qui te servent pour peindre. Et puis tu as la partie habitable.  Ton canapé d’angles ou tu passes la plus par de ton temps aujourd’hui et ses autres jours, à contempler les nuages qui passent par les vitres tu plafonds. Priant profondément pour l’orage et à la place tu as eu de la neige. Parfait. Il caille. Ce qui fait que tu es t’es résolus à t’immerger sous un mont incalculable de couverture et t’as toujours le froid qui percutes ta peau même après une heure passé à la douche. L’endroit est surement trop vaste pour être chauffer. T’en sais rien mais tu vas rester là a rien foutre car au fond t’as pas envie de bouger. T’as juste envie de dormir, longtemps, dormir tout le temps mais c’est tes insomnies qui crapahut la plus part des nuits. C’est rare que tu trouves le sommeil. T’entends la porte qui s’ouvre, ton reflex c’est de mettre les couettes sur toi. T’es pas là. Il y a personnes. T’es engloutis. Tu sais qu’on peut pas rentrer dans ton appartement sans avoir les deux codes, celui de l’ascenseur qui ressemble a un mont de charge, celui de ta porte d’entrer. T’en conclus que c’est quelqu’un que tu connais. Et puis même si c'est un voleur, il y a rien à voler ici puis si c'est un violeur t'avisera. Ah ton portable, t’en a foutu quoi ? T’en sais rien, t’as du le paumé quelques part encore donc tu te fonds à l’intérieur de ton canapé pour faire partie de lui presque. T’espères ouais.