"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (galahad &sheena) don't look back in anger, i heard you say. 2979874845 (galahad &sheena) don't look back in anger, i heard you say. 1973890357
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(galahad &sheena) don't look back in anger, i heard you say.

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Anonymous
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() message posté Dim 19 Oct 2014 - 0:13 par Invité



don't look back in anger
Il avait vraiment besoin de décompresser ce soir. Il n’en pouvait plus. Vraiment plus. Aujourd’hui, aussi incroyable que cela puisse paraître, il avait revu Jodie. Son ex qu’il avait plaquée à Melbourne il y avait de cela plus d’un mois. Peut-être même plus, il avait toujours été nul avec les dates et les années. Il ne s’en rappelait jamais et c’était pire avec les anniversaires de tout le monde. Heureusement qu’il y avait maintenant Facebook. Mais là ne résidaient pas ses soucis. Jodie, donc, avait quitté Melbourne pour venir à Londres, là où Delilah et lui habitaient désormais. Comme on disait : coincidence ? I think not. Cette peste n’existait que pour l’emmerder, clairement. Que manigançait-elle, encore ? Après avoir insulté Delilah devant plein de gens, que pouvait-elle imaginer de pire ? Ah, c’était peut-être ça le problème : Jodie avait une imagination débordante depuis qu’elle était gamine, alors allez savoir ce qui se tramait dans sa tête. Elle était imprévisible, vicieuse. Il savait de quoi il parlait. Enfin, il n’avait pas encore avoué à Delilah qu’il était tombé sur son ex aujourd’hui parce qu’il ne voulait pas l’inquiéter pour rien. Alors avec un peu de chance la jolie brunette ne l’avait pas, elle non plus, rencontrée. Quelle naïveté émouvante de sa part.

Donc, il avait besoin de décompresser après cette rencontre soi-disant fortuite avec son ex démoniaque et quoi de mieux pour décompresser que quelques verres ? Il rencontrerait peut-être quelques potes grâce auxquels il oublierait ses problèmes ? Déconner un peu lui ferait oublier Jodie, sans aucun doute. Alors il entra dans le premier bar qu’il vit après avoir déambulé dans un Londres toujours aussi animé qu’à l’habitude, mais de plus en plus frisquet avec l’hiver qui pointait le bout de son nez. Il connaissait vaguement la place, mais n’était pas un habitué. Il prit place au comptoir, passa les mains dans le visage pour effacer ses tracas comme par magie, puis commanda une tequila qu’il commença à boire avec reconnaissance. Il ne connaissait personne dans ce bar, mais tout bien considéré, peut-être était-ce pour le mieux. Il n’aurait pas été d’une compagnie bien agréable de toute façon. Le souvenir de Jodie refusait de se dissoudre, rendant Gal assez maussade, malgré lui. Oh, bien sûr, certains avaient des problèmes plus graves que lui. Des drames plus dramatiques que les siens. Il en était conscient. Mais ça ne l’empêchait pas d’être un peu déprimé.

D’ailleurs, parlant des personnes qui avaient des problèmes plus graves que lui, la rouquine non loin de lui devait certainement en faire partie. Sa bouille ne lui disait rien, mais la tristesse qui émanait d’elle le toucha, sans qu’il puisse l’expliquer. Il avait toujours été trop sensible, malgré ses tentatives de le cacher avec des blagues immatures et une façade de mec assuré en toutes circonstances. En tout cas, ça ne lui coûtait rien de l’aborder. Il s’approcha donc de la jeune femme qu’il ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam, verre à la main. « Ne me dites pas que vous êtes aussi déprimée que moi, sinon ça va me faire déprimer encore plus, » tenta-t-il comme approche. Ce n’était pas ambigu, comme ça elle ne comprendrait pas mal ses intentions. Il n’était pas d’humeur à flirter, de toute façon. Peut-être qu’il voulait simplement se changer les idées avec une pure inconnue, en fait, sans chercher à la mettre dans son lit. Raison pour laquelle il avait opté pour l’aborder avec franchise et honnête. Il verrait comment elle réagirait. De toute façon, ça ne pouvait pas être plus pire que maintenant, se disait-il avec morosité.
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Anonymous
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 22:07 par Invité
Je ne savais pas quoi faire de ma soirée. Ça m'avait fait un bien fou de voir les filles. J'avais pu parler de tout ce dont j'avais vraiment besoin de parler. Je me sentais mieux, comme soulagée d'un poids en quelques sortes… J'avais tellement de merde qui me tombaient sur le dos ces derniers temps que pouvoir en parler à de vraies amies, ça faisait un bien fou. Je… J'avais pu parler du manque que je ressentais pour Eliott, pour Scott surtout, du fait que je me voyais de plus en plus changer complètement de carrière sans vraiment savoir dans quoi me plonger pour le moment, et du fait que les hommes commençaient à tenir une grande place dans ma vie et qu'il était temps que ça s'arrête, car coucher avec des hommes, non, ce n'était pas la solution pour réussir à oublier Eliott. Il fallait juste que je passe simplement à autre chose, sans pour autant m'occuper l'esprit par d'autres hommes. C'était ça la vraie solution. Et trouver une nouvelle idée de carrière allait pouvoir m'aider à penser à autre chose. Oui, c'était ça la solution. Je décidais donc de passer mon après-midi sur l'ordinateur, à la recherche d'annonces diverses qui pourrait au pire me donner une idée de ce dans quoi je voulais travailler, et au mieux, me permettre de trouver quelque chose de concret, peut être même un rendez-vous…

Mais mon espoir était retombé au bout de plus de quatre heures de recherche. Rien. Je n'avais absolument rien trouvé. Je savais que ça n'allait pas être simple. Je n'avais aucun diplôme car j'étais partie très tôt faire mon service militaire, sans même obtenir un diplôme de niveau lycée, et je n'avais pas suivi d'études, si ce n'était que j'avais un diplôme d'infirmière tout juste reconnu puisque je n'avais aucun niveau de pratique, juste quelques stages. Je désespérai, croisant les bras et posant ma tête dessus. Je ne savais pas quoi faire. Une amie m'avait dit que peut être je devrais me lancer dans le mannequinat, car au moins, ça ne demandait aucun diplôme, mais je lui avais ris au nez. Moi ? Faire du mannequinat ? C'était du délire. Je n'étais pas assez grande, pas assez fine, et surtout, pas assez jolie. Mais je me disais que peut être j'allais devoir essayer. Parce que là, c'était la catastrophe. A cette allure, je n'aurais pas les moyens de revoir Scott avant l'année prochaine…

Mais j'abandonnais pour ce soir. Je verrais ça demain… Peut être qu'en me penchant un peu plus sur l'éventualité du mannequinat, je trouverai quelque chose de convenable, mais je ne me faisais pas d'illusion. J'avais déjà vingt-sept ans, et c'était presque l'âge de la retraite pour un mannequin, non ? Bref, j'allais me changer l'esprit, et comme à mon habitude, j'allais probablement finir ma soirée dans un bar. Je mettais un jean et un tee shirt vert avec un long gilet gris. Je ne faisais pas d'effort, pas ce soir. Je n'avais pas envie d'attirer un homme quelconque, pas encore une fois. DU coup, j'avais une apparence un peu négligée, mais au moins, je ne risquais pas de finir dans le lit de n'importe qui ou que n'importe qui ne finisse dans mon lit… Bref, je partais pour me rendre dans un de ces bars au centre de Londres. Un bar probablement bondé, dans lequel je rentrais. En fin de compte, il n'y avait pas tant de monde que cela, et c'était pour cela que je n'avais pas eu de mal à me frayer un chemin jusqu'au comptoir. Je m'asseyais avant de faire signe au barman pour commander juste un jus de fruit pour le moment, un jus de fraise. Alors que je tournais la tête pour regarder la salle, un homme s'approcha de moi. « Ne me dites pas que vous êtes aussi déprimée que moi, sinon ça va me faire déprimer encore plus. » Il était grand, et assez fin. Pas déplaisant à regarder, mais pas vraiment mon genre en plus. Il avait quand même l'air sympa, alors je n'allais pas non plus l'ignorer, même si j'aurais préféré passer la soirée seule. « Plus épuisée que déprimée, enfin, bien qu'un peu déprimée quand même… Mais disons que je ne le suis pas du tout si cela peu vous aider à alors mieux ! » Je souriais au barman qui venait de m'amener ma boisson, et j'en buvais une gorgée alors que je me retournais vers mon compagnon d'un soir. « Qu'est-ce qui vous amène dans ce var, du coup ? » lui dis-je, essayant d'être un minimum intéressée par cet homme dont je ne savais rien.
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