"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Owain ~ Le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles. 2979874845 Owain ~ Le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles. 1973890357
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Owain ~ Le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.

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() message posté Dim 5 Oct 2014 - 11:36 par Invité
Se réveiller tranquillement, la fatigue encore au bord des yeux. Un mal de tête impressionnant, j'ouvrais doucement les yeux, je regardais mon lit, cet homme que je ne connaissais pas à mes côtés. Je ne savais, même pas où j'étais, une chose est sûre, je n'étais pas chez moi, pas dans le lit d'Owain. J'arrivais à attraper mon téléphone, j'appuyais dessus juste une fois pour remarquer que j'avais six appels manqués et une dizaine de messages. Mais, mon portable s'éteignait, plus de batterie. Le sort s'acharnait sur moi, je me levais de ce lit pour enfiler mes sous-vêtements, pour enfiler mes autres habits. Un jean moulant et un t-shirt limite transparent assez large. Avant de partir, je décidais de prendre une pomme dans sa cuisine et de lui laisser un mot. Après tout, il n'était pas vilain, donc autant en profiter non ? Mon numéro de téléphone et hop, je devais rentrer, je devais retrouver mon chemin. Je sortais de cet appartement, il n'était pas mal du tout, tout comme son propriétaire. Je marchais doucement dans les couloirs et empruntai l'ascenseur, pourquoi se fatiguer avec les escaliers, alors qu'un ascenseur pouvait me déposer au rez-de-chaussée ? J'appuyais sur le chiffre : Un. Et je ressentais une petite secousse avant d'arriver quelques secondes plus tard à l'entrée. Un grand hall, avec une petite carte indiquant le bâtiment au milieu de cette grande ville. Au premier abord, je me trouvais juste à deux heures de chez moi. Comment j'avais fait pour venir jusqu'ici ? Je regardais dans mon sac et je retrouvais mes clés de voiture, elle était juste là, devant l'immeuble. Un soupir de soulagement et après une petite course vers celle-ci, je balançais mon sac sur la banquette arrière. Je m'asseyais au siège du conducteur pour mettre le contact et partir. La voiture roulait, j'avançais doucement à cause des travaux sur l'autoroute. Je n'avais plus qu'à attendre, plus qu'à me laisser bercer par la musique forte. Les fenêtres ouvertes, le vent rentrait doucement dans l'habitat, je me sentais déjà mieux qu'a mon réveil. Même si ce soir, j'allais avoir une meilleure gueule. Pas de maquillage, rien, je devais juste faire avec. Après deux longues heures de trajet, j'arrivais enfin devant l'immeuble. Je ne savais pas comment j'allais être accueilli, peut-être qu'il n'avait pas remarqué mon absence, au pire, j'avais plusieurs excuses. Aucune n'allait le persuader, mais tant pis, j'étais majeure et vaccinée. J'avais encore le droit de faire ce que je voulais, quand je voulais. Je fermais la voiture, prenant le soin de bien ajuster mes vêtements, me coiffer et faire genre que j'étais avec des amies. Je montais plusieurs marches avant d'ouvrir la porte du hall grâce à mon badge. Malheureusement, pas d'ascenseur, il était en panne, je devais monter plusieurs étages à pied avec des talons. C'était juste impossible, j'enlevais donc mes chaussures et je commençais ma course vers l'appartement. Je montais rapidement les escaliers, je n'avais qu'une envie : prendre une douche. Quelques minutes, encore un peu essoufflée, j'arrivais devant la porte. Je tournais les clés dans la serrure pour pousser doucement la porte. Il n'y avait aucun bruit, il devait certainement encore dormir. Je fermais doucement la porte, déposant la clé sur la table et le sac en vrac sur le canapé.Sans plus attendre, je partais dans la salle de bain, enlevant mes fringues pour les mettre dans une panière, au sale. Je me glissais sous la douche, laissant entrouverte la porte pour pouvoir observer son arrivée. Mais, au final, rien, était-il vraiment là ? Un léger soupire, j'allumais alors l'eau chaude et me glissai en dessous. Je fermais les yeux, ça faisait du bien, j'avais l'impression d'enlever cette couche de crasse, alors que pourtant, je m'étais lavée juste avant d'aller à cette soirée.

C'était certainement la seule chose que je me souvenais, mon départ avec deux amies. J'avais regardé longtemps Owain avant de partir, il n'avait pas réagi. Il devait certainement attendre la visite d'une de ses poufs, comme d'habitude. Il avait toujours quelque chose de prévu, il avait toujours l'une de ses meufs dans son lit et ça avait le don de m'agacer. Du coup, pour ne pas voir ce spectacle, j'avais préféré partir de cet appartement, même si au départ, je n'avais pas la tête à faire la fête. Pourtant après quelques fous rires, j'avais fini par boire quelques verres et au final, j'avais fini par être totalement bourrée. J'étais dans une boîte, ou dans un bar, en tout cas, il y avait du monde et de la musique. Et après, c'était le trou noir total. Mais une chose était sûre, soit l'homme en question avait conduit ma voiture où je l'avais fait. Un petit frisson s'était plaqué sur mon corps au moment où je pensais à cette idée, je n'avais pas envie de perdre mon permis pour des âneries pareilles. La prochaine fois, je resterai chez moi, cela serait mieux. Je ne faisais même plus attention à Owain ou quoi, je réfléchissais à ce que j'avais bien pu faire avec cet homme, mais vu dans quel état, j'étais, je n'avais pas seulement regardé un film dans ses bras. Je baissais la tête, limite dégoûtée, c'était moche ce que l'alcool pouvait provoquer. Je déposais une noise de shampoing dans mes cheveux, laissant la mousse prendre place et une odeur délicieuse remplissait la douche. Je me frottais les cheveux, puis le corps. En peu de temps, la mousse avait disparu grâce à l'eau, mais je restais tout de même sous l'eau. Je n'avais aucune envie de sortir, aucune envie de faire quoique se soit.
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 18:12 par Invité

le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles
AVEC BIRDIE

Tu te réveilles au bruit de la douche. Mais est-ce que tu dormais vraiment ? Pas vraiment vu comment tu te sens lourd, comme un poids mort. Ca vient de ta salle de bain ? Non. Sûrement Birdie qui est rentré au bercail finalement. La mauvaise humeur s'abat sur toi comme un prédateur fond sur sa proie. Voilà déjà une journée de merde qui commence. Tu sens cette rancoeur qui pèse sur ta poitrine. Tu te passes une main sur le visage, prolonge jusqu'à tes cheveux, histoire de gommer ce faux sommeil. Tu jettes un regard autour de toi, dans ton lit immense. Ce n'est pas un mais deux corps que tu découvres progressivement. Ah ouais. Pas de souvenir. Tu les secoues, sans grand ménagement.

« C'est leur de prendre congé mes dames. Tout de suite. »

Ton ton est sans appel. Aucun de leurs regards ensommeillés de jeunes biches alléchantes ne sauraient te faire changer d'avis. T'avais juste envie c'était qu'elles se tirent. Pas de troisième round pour ces deux-là, tu avais d'autres chats à fouetter et une humeur massacrante à déverser.

Elles comprennent rapidement que t'es pas d'humeur à plaisanter et elles plient pas bagage assez rapidement à ta grande satisfaction. T'entend juste la porte d'entrée claquer alors que tu enfiles le premier pantalon de pyjama qui te tombe sous la main.  Alors seulement tu te diriges vers la chambre de Siobhan.

Elle s'était installée ici en même temps que toi, sans même que vous vous posiez la question. Ca coulait de source pour vous. Mais au moins, dans la grande baraque des Lancaster, t'avais pas à tout savoir de ses allers et venus ni même avec qui. Là ça te rendait juste malade. Elle savait. Elle savait que t'avais horreur de ça. Elle savait que ça te rendait dingue. Et elle allait mentir, pour changer. Elle s'était déjà douchée, comme pour effacer toute trace de ses méfaits, ou toute trace de l'odeur d'un autre homme.

La porte de la salle de bain est ouverte quand tu pénètres dans sa chambre mais tu n'y entres pas. Au lieu de ça, tu t'assoies sur son lit, les coudes posés sur les genoux et tu attends qu'elle sorte. Elle n'a pas l'air décidé, mais tu n'es pas décidé à partir non plus. Ce n'est pas comme si le sommeil ne te fuyait pas ou que tu avais mieux à faire. C'était comme d'attendre calmement qu'un camion fonce dans un mur.
Mais qui d'elle ou de toi était le camion ?

© EKKINOX


Spoiler:
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() message posté Dim 26 Oct 2014 - 10:34 par Invité
J'étais en dessous de la douche, je ne pensais pas à grand-chose. J'étais juste perdue dans mes pensées comme à mon habitude. Appuyé contre l'une des parois de la douche italienne, je me laissais aller calmement. Soudainement, la porte avait claqué, je ne cherchais pas qui est quoi sortait de cet appartement. Je savais parfaitement que ce n'était pas des mecs, mais des demoiselles. Je laissais échapper un soupire, j'en avais marre et il le savait. Il y avait toujours cette jalousie au fond de moi, je ne voulais pas la montrer, mais c'était plus fort que moi. Savoir que des bimbos partageaient son lit et non moi... Je chassais chaque petite pensée de ma tête, et je continuais à passer mon temps sous la douche. Au bout d'une bonne vingtaine de minutes sous la douche, le shampoing qui s'enlevait de mes cheveux, le gel douche qui coulait le long de mon corps pour tomber dans les tuyaux. J'arrêtais l'eau, j'attrapais ma serviette que je glissais autour de mon corps. Je prenais le temps de sécher mes cheveux, je prenais le temps de me démaquiller. Je n'avais pas mes affaires dans la douche, je devais bien aller les chercher. Je laissais donc ma serviette autour de mon corps et je marchais tranquillement dans la salle de bain pour me glisser dans ma chambre. J'avais remarqué qu'il était dans ma chambre, assis sur mon lit. Il n'avait pas l'air de vouloir bouger, il n'avait pas l'air de vouloir partir de ma chambre pour me laisser m'habiller. Après, je m'en foutais, cela ne me gênait pas de me déshabiller devant lui. Après tout ça restait un mec et je ne le considérais pas comme mon demi-frère, nous n'avions pas le même sang... Je me retournais près de mon dressing, laissant tomber ma serviette à mes pieds. J'attrapais un tanga vert et un sous-vêtement vert que j'enfilais doucement. Je m'étais un jogging noir Adidas avec un débardeur bien moulant vert pomme. Je m'attachais les cheveux avec une simple pince et je reportais mon attention sur Owain. Il n'avait pas décroché un seul mot depuis son arrivée dans ma chambre. Je montais alors sur mon lit, me mettant contre lui, posant ma tête sur son épaule. Un léger sourire sur les lèvres, mais au final je n'avais qu'une envie : retrouver ces deux blondasses. « Alors tu t'es bien amusé avec ces meufs ? » Laissais-je glisser entre mes dents.

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