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(✰) message posté Jeu 8 Jan 2015 - 21:35 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Théodore
Il y a comme une étincelle dans le ciel de ce soir...
C ela faisait quelques temps que son drôle d'ami ne semblait plus pointer le bout de son nez. Elle commençait à trouver cette absence presque bizarre, lorsqu'elle reçu un appel de celui-ci, l'invitant à déjeuner. Ravie, elle accepta avec un empressement qui ne lui ressemblait pas. Se pouvait-il qu'elle ressentit les effets d'un certain manque ? Elle rit toute seule et secoua la tête. N'importe quoi ! La demoiselle eu dans l'idée de paraître au mieux de sa forme et se prépara dans cette optique. Néanmoins, le jeune homme l'a rappela pour annuler au dernier moment...Ah ba voilà...Non mais...pfff...Elle ne se permis aucune remarque, bien que tout cela eu l'air suspect. Son excuse n'était pas vraiment au point, non ? C'est aussi l'impression que ça m'a fait, commenta-t-elle mentalement avec sa conscience. Et maintenant ? La jeune femme haussa les épaules. Les miracles ce n'est pas mon truc. On va trouver à s'occuper à la maison. L'américaine se lança donc dans les tâches ménagères. Elle fit le ménage du sol au plafond, de la salle de bain au salon, en passant par la cuisine. Après tout cela, elle s'accorda un long moment de repos. Installée dans le fond de son canapé devant une série niaise, elle finit même par s'assoupir. Lorsqu'elle ouvrit à nouveau les yeux, un bon morceau de l'après-midi avait filé. Incroyable ! Tu perds ton temps à dormir ! Non mais je meurs...Elle leva les yeux ciel, décidant une fois de plus d'ignorer sa conscience. Traversant mollement la pièce, elle alla chercher son gilet, gentiment accroché au porte manteau de sa chambre. La porte était ouverte et Tom ce trouvait là, vraisemblablement endormi dans son lit. Elle s'approcha sans faire de bruit et l'observa un instant. "Je ne t'ai même pas entendu rentrer..." souffla-t-elle à peine audible. Après avoir effleuré du bout des doigts sa joue, elle tourna les talons. Les choses s'avéraient un peu compliquées entre eux en ce moment...Consultant son portable, elle hésita à appeler Monsieur Propre, maniaque du nettoyage. Elle renonça cependant et décida franchement que s'incruster à son appartement serait plus simple. En compagne attentionnée, elle s'occupa de deux ou trois petites choses au cas ou l'homme de sa vie se réveillerait. Une assiette à faire chauffer au micro-ondes, histoire de ne pas compliquer la situation et une note, annonçant qu'elle sortait voir une...copine. Un odieux mensonge ? Non, juste une façon d'éviter, une absurde crise de jalousie. C'était une action préventive...Bref...Elle sauta dans ses chaussures, enfila blouson, écharpe et bonnet avant de partir.
** Frappant un peu trop vivement à la porte, elle patienta jusqu’à ce qu'on vint ouvrir. "Hey !" dit-elle simplement en apercevant Théodore. "Comme tu as osé annuler notre déjeuner...Je m'incruste." Elle sourit : " Tu ne pourra plus dire que je ne réponds pas à tes invitations...Bon d'accord s'en ai pas vraiment une mais...Voilà je suis là." Sans lui laisser le temps de répondre ou de faire quoi que ce fut, elle poussa légèrement pour entrer. "Elle à l'air sympa ta résidence. Pour voir le quartier, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi moderne." Elle haussa les épaules et commença d'enlever son manteau. " Quoi de neuf ?"
(✰) message posté Mer 14 Jan 2015 - 1:36 par Theodore A. Rottenford
“No one is so brave that he is not disturbed by something unexpected. But one of the greatest gifts I've ever gotten is my daughter. ” ✻ Les ombres dansaient autour de la cheminée, détruisant chacune de mes illusions. Je sombrais dans la culpabilité du début jusqu’à la fin, avant de me laisser transporter par les flammes rougeoyantes du feu de bois. Jasmine était là. Elle était bien réelle. Je fixais son visage rouge pivoine d’un air sévère. Elle s’agitait dans mes bras, rejetant chacune de mes tentatives de la bercer, pourtant je m’étais appliqué dans la tâche avec passion. Malgré mes appréhensions premières, et son air fragile, j’avais accepté de l’aimer sans conditions. Je levai les yeux au ciel avant de faire les cents pas dans le long couloir. La maison était assez spacieuse pour que je puisse m’égarer dans mes inquiétudes habituelles. Etais-je à la hauteur de mon rôle ? Pouvait-elle pardonner mes ratures, et mes fautes ? Je n’étais pas le meilleur père au monde. La meilleure façon d’intégrer l’univers de la pègre, c’était de naitre au sein de la famille. Je lui transmettais mon héritage de gré ou de force. Je savais pertinemment que le clan O’Connor avait plein pouvoir sur ma descendance, alors que je la cachais comme un trésor inestimable. Je soupirai en gigotant dans tous les sens. Mes muscles se contractaient au gré de mes mouvements aléatoires, mais je n’arrivais pas à calmer ses lamentations. « Tu as sommeil ? » M’enquis-je d’une voix brisée. « Tu veux peut-être boire ? » Je passai devant la cuisine afin de prendre son biberon à la volée, mais elle refusait de téter. Je me laissai glisser le long du mur d’un air défaitiste en la serrant contre mon torse. « Qu’est-ce que tu as ? » Implorai-je dans un souffle en m’extasiant devant son regard terriblement bleu. Je ne m’étais jamais rendu compte avant, mais elle me ressemblait trait pour trait. Jasmine avait hérité de mes traits durs et de mon froncement de sourcil caractéristique. Je déglutis en me relevant avec lenteur.« Tu savais que papa avait un rendez-vous avec une jolie brune, et qu’il a dû annuler à cause de Mlle grincheuse ? » Sa bouche s’incurva, et elle laissa échapper un cri strident comme pour se rebeller contre mes propos. « OK. Je retire. » Grimaçai-je en me dirigeant vers le hall de l’entrée. Il me sembla percevoir des mouvements devant la porte. Je serrai ma prise sur Jazz par instinct. On frappa à la porte, et je me sentis vaciller. Je mis la petite dans son landau dans une pièce adjacente avant d’épier le visage de mon invité par le judas. Maya ? J’ouvris la porte d’un air perplexe sans prendre la peine de la saluer comme il se devait.
"Comme tu as osé annuler notre déjeuner...Je m'incruste. Tu ne pourra plus dire que je ne réponds pas à tes invitations...Bon d'accord s'en ai pas vraiment une mais...Voilà je suis là." Elle débarqua sans me laisser le temps de répliquer. Je me mordis la lèvre inférieure, priant intérieurement pour que Jazz reste tranquille le temps que j’expédie la jeune femme. "Elle à l'air sympa ta résidence. Pour voir le quartier, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi moderne. Quoi de neuf ?" " S’enquit-elle en enlevant son manteau.
« Je … Je ne t’attendais pas. » Articulai-je en jetant un coup d’œil derrière son dos. « Je suis désolé d’avoir annulé, mais on pourrait pas se voir une autre fois ? Je suis vraiment débordé là – tout de suite. » Lança-je maladroitement. J’étais paniqué ; pourtant j’avais toujours eu un don pour la désinvolture et l’assurance mal placée. Je balayai l’air d’un geste de la main, sans fermer la porte. Je m’apprêtai à m’excuser une nouvelle fois lorsque les cris de Jazz surgirent de nulle part. Je me précipitai dans la pièce, à côté afin de la prendre à bout de bras. Maya était toujours là. Je suppose qu’il était trop tard pour nier l’évidence. « Tu peux me rejoindre et fermer la porte s’il te plait ? » M’enquis-je à distance.
Je fis quelques enjambées en bordant le bébé de 3 mois, puis j’esquissai une ébauche de sourire. « Je te présente Jasmine. C’est ma fille. Et on dirait bien qu’elle a mon caractère. » Marmonnai-je, en continuant mes mouvement arythmiques.
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Ven 16 Jan 2015 - 9:14 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Théodore
Il y a comme une étincelle dans le ciel de ce soir...
« Je … Je ne t’attendais pas. » La jeune femme prit un air étonné avant de faire la moue. "Dommage, je suis là."« Je suis désolé d’avoir annulé, mais on pourrait pas se voir une autre fois ? Je suis vraiment débordé là – tout de suite. »Maya demeura perplexe quant à la façon qu'eu son ami d'essayer de sa débarrasser d'elle. Oui, on n'aurait du mal à appeler ça autrement, commenta sa conscience avec une mine suspicieuse. Elle le regarda donc sans rien dire, sans comprendre. Et tout à coup...Il y eu des cris et il se précipita à l'intérieur. Eh beh...Non mais qu'est ce qu'il fait ? Baa...Revienns... Planté sur le pas de la porte, elle attendait. "Tu peux me rejoindre et fermer la porte s’il te plait ? ". Il n'eu pas besoin de le répéter deux fois. Refermant derrière elle, la demoiselle avança dans la pièce, jetant au passage ses affaires sur le canapé. L'américaine observa silencieusement son camarade s'approcher avec un bébé dans les bras.« Je te présente Jasmine. C’est ma fille. Et on dirait bien qu’elle a mon caractère. »Marmonna-t-il. Elle battit des cils, essayant de maîtriser vaguement sa surprise. Lui avec un bébé ? Non...sérieusement ? Bon..."C'est...Euh...Eh ba félicitation !" déclara-t-elle finalement en souriant. "C'est bien ça qu'on dis dans ce genre de circonstances, non ?" Elle marqua une pause et se dirigea vers le siège le plus proche. "Euh... Bon...Sans te mentir, j'avoue que ça me surprends beaucoup mais soit...elle est là alors...Mais pourquoi est-ce que...?Je ne te demanderai pas comment...Mais...Tu es sur qu'elle est vraiment à toi ?". Maya se mordit la lèvre, ce genre de questions ne se posaient pas vraiment. Cela dit, elle ne c'était jamais embarrasser de quoi que ce fut jusque qu'ici avec Théodore, alors pourquoi commencer maintenant ? Se levant, elle s'approcha de son compagnon. "Tu devrais me l'a donner." Sans attendre de réponse, elle tendit les bras et se saisit du bébé qui pleurait toujours. Lentement, elle berça l'enfant tentant de l'apaiser comme elle pouvait. Du bout des doigts, elle effleura sa joue et l'a trouva étrangement chaude. "Depuis combien elle pleure comme ça ?" L'infirmière se dirigea vers le canapé et s’assit. Quelque chose clochait manifestement...Délicatement elle porta la main au front de Jasmine. Ne prenant pas la peine de demander son avis, à son ami, elle examina rapidement la petite. "Je pense que tu vas pouvoir sans plus tarder, passer à la pharmacie...En fait, je vais y aller." Tout en s'occupant toujours du bébé, elle émit un diagnostic. "A priori c'est pas très important mais vaudrait mieux l'a soigner avant que ça s’aggrave."Cela parait logique...Bon ça va, j'essaye d'être le plus clair possible...Elle patienta, laissant le temps au jeune homme de digérer ce qu'elle venait de dire. Pourquoi on est venu ici ? Hum...pour se changer les idées. Pour se faire plaindre...? Non...Au moins avait-elle trouvée une occupation..."Ca va aller " dit-elle autant pour elle-même que pour les deux autres. " Bon...Je vais te redonner à papa hein...Et je reviens." Elle remit le bébé dans les bras de Théo farfouilla dans son sac à la recherche d'un papier et d'un stylo. Un liste exhaustive de ce qui manquait, pourrait sans doute être utile. " Il y a d'autres choses dont tu as besoin pour elle ?". Elle nota rapidement deux, trois points paraissant importants sur sa feuille. " Je m'occupe de ça ". La jolie brune se rhabilla donc et sortit. Se sentir concernée par un événement, l'aider d'une certaine façon à oublier ses problèmes. Ceux-ci qui semblaient s'entasser devant sa porte, en toute circonstance...
**
"Eh voilà !" annonça-t-elle de retour avec un sac. "J'avoue c'est assez rudimentaire mais, c'est le minimum. "Elle se lança donc à nouveau dans des explications assez précises sur les médicaments.
(✰) message posté Mer 28 Jan 2015 - 1:56 par Theodore A. Rottenford
“No one is so brave that he is not disturbed by something unexpected. But one of the greatest gifts I've ever gotten is my daughter. ” ✻ Je la regardais à peine, mon esprit était certainement trop absorbé par mes pensées et mes inquiétudes . Jazz était dans la pièce à côté, livrée à elle-même dans le silence tandis que je me tenais raide devant Maya. Je crispai la mâchoire avec lassitude. Je ne voulais pas me montrer impoli, mais l’appréhension me faisait perdre pied. Je me confondais entre la bienséance, et l’envie irrépressible de la voir partir – pour ma propre sécurité d’abord et puis pour la sienne. J’étais tout le temps épié. Je ne me sentais plus chez moi, sauf lorsque je tenais le petit corps emmailloté de ma fille contre mon torse. Je pivotai brusquement de côté lorsque je l’entendis pleurer. Je disparu dans le couloir en abandonnant ma visiteuse, et mes tentatives vaines de la congédier. Je pris une grande inspiration avant de l’inviter à me suivre.
La jeune brune sembla surprise de découvrir ma paternité ; et je ne lui en tins pas rigueur. J’avais moi-même encore chamboulé à chaque fois que je déposais mes lèvres sur le front de la petite. "C'est...Euh...Eh ba félicitation ! C'est bien ça qu'on dis dans ce genre de circonstances, non ?" Sourit-elle sans pour autant se détacher de son étincelle insolente. Je plissai les yeux en haussant les épaules. "Euh... Bon...Sans te mentir, j'avoue que ça me surprends beaucoup mais soit...elle est là alors...Mais pourquoi est-ce que...?Je ne te demanderai pas comment...Mais...Tu es sur qu'elle est vraiment à toi ?" Je ris nerveusement, elle n’avait rien perdu de son audace habituelle – et c’était certainement l’une des raisons qui me poussait à l’apprécier autant. Maya était intenable, à la fois fragile et téméraire. Je tapotai délicatement le dos de Jasmine pour calmer ses pleurs. « Oui. » Sifflai-je avec lenteur. « Elle a une tâche de naissance sur la cheville. » Me justifiai-je sommairement. Ce n’était pas un manque de confiance qui me poussait à rester évasif, mais mon instinct surprotecteur. La jeune brune se dirigea vers moi d’un air religieux ; "Tu devrais me l'a donner." Elle prit la petite à bout de bras, mais malgré sa présence féminine et ses souffles délicats, elle ne parvenait pas à dompter la bête grincheuse. Je la vis effectuer quelques gestes techniques ; elle effleura la joue de Jazz et me fixa d’un air songeur. "Depuis combien elle pleure comme ça ?" Je retins mon souffle, incapable de lui répondre avec précision. « Depuis quelques jours il me semble, on m’a conseillé de changé de marque de lait – peut-être qu’il n’est pas à son gout. Pourquoi ? Il y’ a quelque chose qui cloche ? » M’enquis-je en fronçant les sourcils "Je pense que tu vas pouvoir sans plus tarder, passer à la pharmacie...En fait, je vais y aller. A priori c'est pas très important mais vaudrait mieux l'a soigner avant que ça s’aggrave." Les couleurs semblait se perdre tout autour de moi ; j’avais envie de crier mais les sons refusaient de traverser ma gorge nouée. Jasmine ne pouvait pas être malade. Je la protégeais du mieux que je le pouvais. Maya remarqua très certainement mon expression livide, puisqu’elle m’adressa un sourire. ""Ca va aller. Bon...Je vais te redonner à papa hein...Et je reviens."" " Je repris la petite sans prononcer un mot. Elle me demanda si j’avais besoin d’autre chose, mais j’étais complètement perdu. Je secouai la tête en fixant les yeux gris bleus presque sombres de Jasmine qui papillonnaient en ma direction. Elle lança une nouvelle plainte et je m’assis sur le canapé, en laissant Maya gérer la situation.
Après quelques trente minutes, Maya apparut à nouveau devant mon champ de vision. Dans la précipitation je n’avais pas veillé à fermer la porte, elle donc eu un accès direction à la demeure. "Eh voilà ! J'avoue c'est assez rudimentaire mais, c'est le minimum. " Lança-t-elle en m’expliquant les dosages et les modes d’applications des différents médicaments. Je compris que malgré les nébuliseurs pour déboucher le nez, et les règles d’hygiène stricts, Jazz pourrait avoir besoin de kinésithérapie respiratoire si ses problèmes persistaient. Je passai une main dans mes cheveux. Comment avais-je pu passer à côté d’une bronchiolite même légère. Je me mordis la lèvre inférieure. Je marmonnai quelques excuses en irlandais en penchant ma bouche vers le visage poupin de la petite. « Merci Maya, je ... Je ne suis pas habitué à tout ça. » Confessai-je. « Elle est orpheline, et même si je suis entouré de personnes géniales, il m’arrive de douter. Tu veux boire quelque chose ? » Proposai-je en arborant mon masque d’indolence. « Si c’est le cas je t’invite à te servir dans la cuisine ; personne n’a le droit d’y entrer d’habitude mais je fais une exception. » La taquinai-je. En effet c’était de loin la pièce la plus propre de la maison, avec la salle de bain, la cave, le salon, mon bureau ... Bon d’accord j’étais maniaque – et je gérais très mal les saletés que pouvaient engendrer un bébé. Misère !
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Jeu 29 Jan 2015 - 20:15 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Théodore
Il y a comme une étincelle dans le ciel de ce soir...
C e n'était pas que son ami ne s'avérait pas être un agréable convive. Au contraire, dans la majorité des cas il se montrait charmant, vraiment. Mais cette fois -ci les choses prenaient une tournure différente. Il ne demeurait pas seul, puisque son appartement compté un nouveau membre avec la petite Jazmine, sa fille. La demoiselle n'en revenait pas de découvrir cela, par hasard...Il n'aurait jamais imaginé Théo avec un bébé. Du moins pas dans cette vie-ci, pas maintenant. Les choses n'arrive pas sans raisons, souffla sa conscience. Parce que tu t'y connais en destin toi maintenant ? Bêcheuse ! Passé sa surprise première et s'incrustant malgré l'évidente volonté de son ami de l'a congédier, Maya constata rapidement en prenant l'enfant que que ça n'allait pas. Aussi après de brèves et précises explications partit-elle à la pharmacie, à la recherche du nécessaire pour soigner la petite. "Eh voilà ! J'avoue c'est assez rudimentaire mais, c'est le minimum. " Lança-t-elle. Mais si tout paraissait assez simple, elle revint sur les dosages et les modes d’applications des différents médicaments. C'était son boulot et elle le connaissait bien. « Merci Maya, je ... Je ne suis pas habitué à tout ça. » Confessa-t-il. La jolie brune acquiesça sereinement, affichant un léger sourire. "Il y a aucun souci. C'est normal." Elle l'observa avec son bébé tandis qu'il poursuivait : « Elle est orpheline, et même si je suis entouré de personnes géniales, il m’arrive de douter. Tu veux boire quelque chose ? ». La demoiselle haussa les épaules. " Ca arrive à tout le monde de douter. Il n'y a rien de dramatique. Et ba oui je veux bien..."« Si c’est le cas je t’invite à te servir dans la cuisine ; personne n’a le droit d’y entrer d’habitude mais je fais une exception. » enchaîna-t-il avant qu'elle eu pu finir sa phrase. Elle se mordit vaguement la lèvre sans le quitter des yeux. " Tu n'as pas peur que je salisse ta cuisine ?" L’infirmière battit des cils d'un air innocent. Elle se leva pourtant et se dirigea vers la pièce. "Quel immense honneur que d'être conviée la-bas. Seule ! " Elle ouvrit le frigo et trouva du jus de fruit. Ça fera l'affaire, songea-t-elle. Une fois servit, elle se planta un instant dans l'encadrement de la porte. " C'est embêtant si j'ai renversée un truc ?" demanda-t-elle. L'américaine rit et revint s’asseoir à coté de son compagnon. "Je plaisantais bien sur ". Tu devais te méfier des blagues que tu lui fais...Peut-être. " C'est bizarre tout ça..." dit-elle songeuse. " Il y de ça quelques années, j'aurais imaginer qu'à l'heure actuelle, je serais entrain de faire des projets de mariage ou de bébé...ou les deux...J'aurais pu même déjà tout avoir...Même si je suis jeune encore...Et..." Elle se tut et s’intéressa soudainement au fond de son verre. "Tu as de la chance." Secouant la tête, elle tenta de chasser de sa tête l'espèce d'étrange mélancolie qui souhait s'y insinuer. " Et sinon ? Je suis désolée, c'est un peu perturbant tout ça. J'avoue que je m'attendais pas à trouver avec un bébé." Elle rit nerveusement ce coup ci. "Je ne voulais pas te déranger non plus...Je me suis incrustée...A force, ça va devenir ma spécialité . Débarquer chez les gens ou n'importe ou ailleurs comme un cheveux sur la soupe...C'est...Enfin voilà." La jeune femme se réprimanda mentalement. Mais pourquoi parle tu autant ? Surtout pour rien dire...Sotte !"Bon ba voilà..." Elle ne su plus quoi dire et se contenta donc de rester assise là avec son verre dans les mains.
(✰) message posté Lun 9 Mar 2015 - 16:04 par Theodore A. Rottenford
“No one is so brave that he is not disturbed by something unexpected. But one of the greatest gifts I've ever gotten is my daughter. ” ✻ Je ne m’attendais pas à être père. En réalité, je n’avais jamais réellement envisagé la chose. La vie que je menais m’interdisait la stabilité et toutes les valeurs sûres et dégoulinantes d’une relation de couple. Les seules notions familiales que je reconnaissais étaient ceux de la pègre irlandaise. Mon cœur ciré battait dans les sens inverses des aiguilles d’une montre. J’étais à la fois triste et heureux d’avoir un point de repère dans le noir. Jasmine était une lueur d’espoir que j’étouffais dans un monde obscur et malsain. Je l’aimais tant, mais je m’en voulais de ne pas correspondre à l’image du père affectueux qu’elle méritait. Outre ma dévotion démesurée pour le vice, mon caractère froid et rigide était un vrai fléau. Je pris une grande inspiration avant de me pencher vers le visage effrayé de la petite. Maya m’avait tendu quelques médicaments, mais j’étais complètement dépassé. Comment lui faire avaler un sirop, ou la nébuliser alors qu’elle a l’air si fragile entre mes bras ? "Il y a aucun souci. C'est normal." J’acquiesçai d’un signe de la tête en silence. Toute mon attention était tournée vers ma fille et mon incapacité à la gérer en cas de maladie. Je n’avais pas remarqué les ronflements de sa respiration ni la fièvre qui brûlait son front minuscule. Ma poitrine était lourde de sentiments mitigés. La culpabilité renforçait sa prise douloureuse sur ma gorge et pendant un court instant, il me sembla que l’oppression de ce moment ne me quitterait plus jamais. "Ca arrive à tout le monde de douter. Il n'y a rien de dramatique. Et ba oui je veux bien..." Me rassura-t-elle. Je lui adressai un sourire fin. Maya n’était pas une jeune femme ordinaire. Je percevais qu’au-delà de son caractère trempé et de ses répliques sanglantes, il y avait un cœur tendre et chaleureux. Elle se leva afin de se diriger vers la cuisine, tel que je lui avais demandé. "Tu n'as pas peur que je salisse ta cuisine ?" Elle battit des cils en ma direction avant de s’enfoncer dans le couloir. "Quel immense honneur que d'être conviée la-bas. Seule ! " Je me raidis sur place en essayant de saisir l’once de taquinerie dans sa voix, mais au fond de moi, je ne pouvais m’empêcher de la prendre au mot. Je me redressai, Jazz dans les bras, afin de la suivre dans ses gestes mais la jeune femme était déjà de retour. Elle me lança un regard hilare par l’entrebâillement de la porte. "C'est embêtant si j'ai renversée un truc ??" Je tournai la tête afin de scruter la cuisine. « Oui. Ce serait embêtant. » Déclarai-je d’un ton neutre sans la quitter des yeux. "Je plaisantais bien sur " Renchérit-elle. Mon expression se détendit. « Je risque de me sentir trahi. » Soufflai-je tout de même. Je savais que mes réactions étaient peut-être exagérées, mais je ne supportais pas la saleté. La simple pensée de me retrouver dans un endroit désordonné réveillait en moi un sentiment de gêne et de douleur inexprimable.
Maya s’assit à mes côtés, son verre à la main. Une fois la surprise passée, elle semblait être plus apte à accepter l’idée que je puisse avoir un bébé dans les bras. Je la comprenais parfaitement, moi-même, je redoutais mon reflet dans le miroir. Parfois, Jasmine semblait appartenir à une réalité alternative. "C'est bizarre tout ça… Il y de ça quelques années, j'aurais imaginé qu'à l'heure actuelle, je serais entrain de faire des projets de mariage ou de bébé...ou les deux...J'aurais pu même déjà tout avoir...Même si je suis jeune encore...Et... Tu as de la chance." Je suivis le fil de ses réflexions sans broncher. Je n’étais pas sûr que la présence d’un enfant dans ma vie soit réellement une bénédiction. C’était trop compliqué. "Et sinon ? Je suis désolée, c'est un peu perturbant tout ça. J'avoue que je m'attendais pas à trouver avec un bébé. Je ne voulais pas te déranger non plus...Je me suis incrustée...A force, ça va devenir ma spécialité . Débarquer chez les gens ou n'importe ou ailleurs comme un cheveux sur la soupe...C'est...Enfin voilà. " Je plissai les yeux avant de pencher la tête. Elle s’égarait un peu. Sa voix oscillait au gré de ses rires nerveux. Je tentais un sourire afin de l’accompagner dans sa tirade. "Bon ba voilà… " Je la fixai avec application, à la fois touché et abasourdi. Elle cachait en elle une profonde mélancolie que je n’avais jamais réussi à percevoir auparavant. « Tu es toujours la bienvenue Maya. » Commençai-je sur le ton de la confidence. « Mais je ne veux pas te mettre en danger ou exposer ma .. » Je pris tout mon temps afin de bien choisir mes mots. « …Ma fille... » Cela sonnait comme une supercherie dans ma bouche. « Je suis conscient de mes défauts et de mes erreurs. Certains sont même délibérés et ça me va de ne pas être le bon gars. J’ai appris à m’accepter tel que j’étais, mais Jasmine ne correspond en rien au schéma que je me suis tracé. J’ai besoin de m’adapter. Il faut que je me conditionne à nouveau. » Je lui souris tristement. « Alors je ne sais pas si je peux parler de chance, mais je crois au destin – je n’abandonnerais car je suis croyant. » Je me relevai afin de déposer Jazz dans son couffin. Elle commençait à s’endormir à cause des médicaments. C’était certainement la douleur qui l’empêchait de trouver le répit depuis des jours. « Tu auras un enfant jour, ça viendra. » Soufflai-je avec conviction. Je tendis une main vers le visage baissé de ma jeune amie. Mes doigts effleurèrent ses joues tandis que je relevais son menton vers moi. « Ne regarde pas ce verre comme si tu voulais l’épouser. »
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Dim 15 Mar 2015 - 22:04 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Théodore
Il y a comme une étincelle dans le ciel de ce soir...
« O ui. Ce serait embêtant. » Déclara-t-il d’un ton neutre sans l'a quitter des yeux. "Je plaisantais bien sur " Renchérit-elle. Son expression se détendit alors légèrement. « Je risque de me sentir trahi. » Souffla-t-il tout de même. Elle oubliait parfois, à quel point son ami pouvait se montrer coincé sur ce genre de choses. Ça tendance à la maniaquerie conférait presque littéralement au handicape. Comment allait-dont-il faire maintenant ? Avec un bébé ? Elle n'osait pas imaginer l'étendue de l'angoisse qui allait le ronger. Oh non ! Un minuscule micro tâche que personne ne voit a part moi sur le sol ! Horreur !! Malheurs ! Je suis indigne de vivre ! Suicidez- moi ! Ah ba non ! Non non non ! Il y a la bébé maintenant...Elle rit intérieurement de ses vilaines pensées. Ce que tu peux être mauvaise, souffla sa conscience. Ah toi ça va, tu trouvais ça drôle aussi il y a deux secondes...Un peu...Elle haussa les épaules. Théo s'en sortirait comme toujours, elle ne doutait absolument pas de cela. Réinstaller dans le canapé avec son jus d'orange, la demoiselle parla d'elle et déballa à moitié sa médiocre petite vie. Découvrir une adorable petite fille, cela même qu'elle n'aurait jamais, accentuée son cafard. Elle évoqua les projets qui avait sillonnés sa charmante petite tête pendant quelques temps et le fait que son compagnon possédait une chance assez incroyable. "Et sinon ? Je suis désolée, c'est un peu perturbant tout ça. J'avoue que je m'attendais pas à trouver avec un bébé. Je ne voulais pas te déranger non plus...Je me suis incrustée...A force, ça va devenir ma spécialité . Débarquer chez les gens ou n'importe ou ailleurs comme un cheveux sur la soupe...C'est...Enfin voilà. " Son hôte l'a fixant avec une application telle, que cela paraissait louche ne l'a mettait en rien à son aise. Au contraire...Elle mourrait d'envie de lui crier d'arrêter de l'a regarder avec cet air de poisson carpe. Margicarpe fait trempette, rien ne se passe...Elle secoua légèrement la tête. "Bon ba voilà… " conclut-elle ne voyant pas quoi ajouter de plus. « Tu es toujours la bienvenue Maya. » Commença-t-il sur le ton de la confidence.« Mais je ne veux pas te mettre en danger ou exposer ma .. » Il prit son temps afin de bien choisir mes mots. « …Ma fille... ». Elle se contenta d'un haussement de sourcils en retour. En quoi représentait-elle un danger ? Était-ce une façon de parler ? Par ailleurs, le terme de "ma fille" sonnait tellement étrangement de sa bouche.« Je suis conscient de mes défauts et de mes erreurs. Certains sont même délibérés et ça me va de ne pas être le bon gars. J’ai appris à m’accepter tel que j’étais, mais Jasmine ne correspond en rien au schéma que je me suis tracé. J’ai besoin de m’adapter. Il faut que je me conditionne à nouveau. » L'américaine ne disait rien mais, les réflexions se bousculaient dans sa tête. Pourquoi me raconte-t-il autant sa vie ? Peut-être parce que tu viens de baver sur la tienne. Oui d'accord, mais si je parle de moi c'est pour...parler de moi. Non enfin disons avoir une réponse, un avis sur ce que j'expose....Tu vraiment mais vraiment mauvaise aujourd'hui. Hum...Elle se mordit la lèvre, se sentant subitement coupable. "Tout le monde à ses défauts. L'essentiel, c'est de réussir à vivre avec, j'imagine" commenta-t-elle. Il sourit tristement. « Alors je ne sais pas si je peux parler de chance, mais je crois au destin – je n’abandonnerais car je suis croyant. » L’infirmière fit vaguement la moue. "Chacun son truc. Par moment j'avoue que je ne crois plus...En rien." Le constat était dur et malheureusement vrai. « Tu auras un enfant jour, ça viendra. » Cette énième phrase piqua la jeune femme si fort, qu'elle se transforma quasiment en bloque de glace. Elle ne bougea pas d'un millimètre et n'émit aucune espèce de réaction lorsque les doigts de Théodore se posèrent brièvement sur son visage. « Ne regarde pas ce verre comme si tu voulais l’épouser. » Levant les yeux, elle lui lança un regard si dur, qu'il aurait justement du le changer en pierre. "Je ne trouve pas ça très drôle" lâcha-t-elle. " Ou alors, explique moi ce qu'il y a d'amusant, hein ?"s'enquit-elle agressive. Elle se dégagea et posant son verre sur la table basse, partit se réfugier dans la cuisine. Elle s'absorba intensément dans la contemplation du sol. Elle regrettait d'être venue. Finalement , peut-être cela eu été préférable de rester chez elle à se morfondre comme prévu au départ non ? Revenant sur ses pas, elle alla directement attraper son manteau. " Je suis désolée" marmonna-t-elle. "Je ferais mieux de m'en aller." Les mains tremblants légèrement, elle du s'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à mettre son écharpe.
(✰) message posté Mar 17 Mar 2015 - 1:49 par Theodore A. Rottenford
“No one is so brave that he is not disturbed by something unexpected. But one of the greatest gifts I've ever gotten is my daughter. ” ✻ La mafia me guettait au tournant. Malgré ma discrétion et mes efforts, je me sentais tout le temps menacé. Le destin de Jasmine ne tenait qu’à un fil. Elle pouvait grandir et devenir la petite fille parfaite que je voyais en elle, ou se transformer en pantin de la pègre irlandaise, exactement comme moi. Ma bouche était amère. Il y avait tant de mots que j’aurais espéré prononcer afin d’expliquer ma situation à mon amie mais elle ne comprendrait pas. Notre amitié la mettait en danger. Chaque seconde passée à mes côtés, faisait d’elle une cible facile. Je me murais dans le silence en la regardant siroter son jus d’orange. Elle avait l’air si calme et si tourmentée à la fois. Les paroles de Nietzche me venaient souvent en tête lorsqu’elle se mettait à parler. Le chaos indescriptible et immense, tel qu’il le décrivait était un passage obligatoire pour s’élever à la hauteur des étoiles dansantes. Maya semblait figée sur la voie lactée. "Tout le monde à ses défauts. L'essentiel, c'est de réussir à vivre avec, j'imagine." J’acquiesçai d’un signe vague de la tête sans me détacher de son visage. La petite somnolait dans mes bras, comme si les mouvements las de mon torse rythmaient ses songes les plus doux. Je lui inspirais une certaine sécurité. Moi, le policier corrompu de Belfast. Moi, l’homme ignoble et arrogant qui ne se conformait jamais aux lois. Je fronçais légèrement les sourcils. Quelle ironie du sort ! "Chacun son truc. Par moment j'avoue que je ne crois plus...En rien." Répondit-elle avec douceur. On m’avait appris à adorer la religion à un âge précoce. Le chemin de Dieu était imperturbable. Je savais que la lumière divine enlaçait toutes les âmes pécheresses ou non. Je me redressai lentement en réalisant qu’en fin de compte, je ne faisais que correspondre au stéréotype du mafieux irlandais. J’étais très attaché à la religion. J’étais intolérant envers les rapports unisexuels. Je détestais les italiens et je ne pardonnais jamais la trahison. Je poussai un soupir en me mordant la lèvre inférieure.
Le regard de Maya était profond et trouble. Je me relevai afin de poser délicatement ma main sur le son visage. Elle resta silencieuse face à mes paroles avant de se redresser comme une furie. Je ne comprenais pas ce changement soudain de comportement. Pourquoi ? Comment ? Elle avait abordé le sujet en premier. "Je ne trouve pas ça très drôle. Ou alors, explique moi ce qu'il y a d'amusant, hein ?" Je ne lui répondis pas, la laissant s’échapper de ma prise. Elle se dirigea vers la cuisine, mais au lieu de la rejoindre, mon regard sombre était fixé sur la table basse. Elle n’avait pas mis de sous-verre en posant son jus et cette pensée me hantait littéralement. Je pris le verre en essuyant la table du revers de la main. Maya débarqua à nouveau, mais cette fois elle semblait bien résignée à quitter les lieux. " Je suis désolée. Je ferais mieux de m'en aller. " Elle tremblait en remettant correctement son écharpe. Je me postai devant la porte d’un air réprobateur. Elle ne pouvait pas souffler le chaud et le froid avec moi, plus maintenant. Je déglutis en la retenant doucement par le bras. « On avait promis de déjeuner ensemble. » Soufflai-je sur un ton glacial. « Tu ne peux pas partir comme ça, Maya. » Murmurai-je doucement pour ne pas réveiller la petite.
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Lun 1 Juin 2015 - 18:51 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Théodore
Il y a comme une étincelle dans le ciel de ce soir...
Elle c'était perdu dans la contemplation de son verre et pour cause ! Ses pensées s'avéraient loin d'être clairs. Bien au contraire. Elle se sentait perdue et abandonnée à son triste sort. Et même en essayant de se convaincre que s’apitoyer sur son sort ne servait rien, les problèmes demeuraient présents. Ainsi, rien n'allait mieux. Alors le commentaire de Théo sur la mariage...Dans n'importe quel contexte, à n'importe quel autre moment, cette petite remarque serait passée. Mais là...Non. Elle secoua la tête, dégoûtée avant de s'enfuir une minute dans la cuisine. Une grande fête, une belle robe, des amis assistant à la cérémonie puis réunie autour d'une table immense...Elle ne connaîtrait jamais ça, voilà pourquoi elle prenait tout ça si mal. Maya doutait de beaucoup de choses certes, la forte probabilité qu'elle termina ses jours seule, n'en faisait pas partie. Plus qu'une croyance, cela relevait de la pur hantise. Elle se voyait déjà dans une vieille maison, aigrie et fanée. Ses cheveux seraient blancs ou gris, ses traits tirés par la fatigue ne manqueraient pas de vilaines rides. Plus personne ne l'a trouverait jolie. Qui se souviendrait de ce qu'elle était autrefois ? Les photos que la demoiselle conserverait ? Celles de son ébauche de vie avec Tom, lorsqu'elle songeait encore posséder son petit morceau de bonheur personnel. Les larmes montèrent inévitablement à ses yeux alors qu'elle ruminait ça. Aller Aller un peu de courage ! Ce n'est pas le moment de craquer. Tant bien que mal, elle ravala ses pleurs avant de se forcer à une expression impassible. Elle ne voulait pas que son camarade pu l'a voir de cette façon. A nouveau armée, elle retourna dans l'autre pièce. "Je suis désolée. Je ferais mieux de m'en aller. " Les mains tremblantes, elle réussit à enfiler son manteau mais la donne se compliqua au moment de mettre également l'écharpe. Elle du s'y reprendre à plusieurs fois, pour ne pas parvenir à l'a positionner correctement. Elle s'agita exaspérée à mesure des nœuds qu'elle créait. "On avait promis de déjeuner ensemble." souffla-t-il d'un ton glacial. L’infirmière plissa les yeux, mauvaise. "Faudrait savoir, il y a encore peu j'avais presque l'impression de te déranger." Elle n'aimait se montrer méchante. Ce défaut n'appartenait pas à son caractère, du moins lorsque la colère ne l'a conduisait pas à ce genre de débordements. «Tu ne peux pas partir comme ça, Maya. » Pinçant les lèvres, elle du s'avouer qu'il n'avait pas complètement tort. "Tu veux vraiment que je reste ?" l'interrogea-t-elle doucement. Elle baissa un instant les yeux. "Je...J'ai des tendances un peu excessives...plus que d'habitude je veux dire. C'est pas vraiment ta faute...Je sais. " Elle haussa les épaules. "J'ai du mal à envisager quelque chose de positif pour l'avenir." Lentement, elle quitta sa veste et défit cette maudite écharpe pour tout reposer. "Heureusement que tu n'abandonne pas facilement...Sinon, je finirai par ne plus avoir d'amis. " L'américaine se mordit la lèvre. "J'exagère à peine." Tournant la tête vers le canapé, elle fronça les sourcils en observant la table. " Ose me dire que tu n'as pas essayer de nettoyer derrière moi. " Croisant les bras, la jolie brune défia ce cher M. Propre du regard. .
(✰) message posté Dim 26 Juil 2015 - 17:44 par Theodore A. Rottenford
“No one is so brave that he is not disturbed by something unexpected. But one of the greatest gifts I've ever gotten is my daughter. ” ✻ Le comportement de Maya était étrange. Je ne comprenais pas ses impulsions brutales, ses changements d'humeur et cette lueur effrayée qui rongeait les coins de ses yeux sombres. Je me tournai lentement vers elle. Je l'observais en croisant les bras, résigné à garder mes distances face à sa panique soudaine. Je ne voulais pas la brusquer d'avantage. Je la laissai alors s'emparer de son manteau. Je la laissai se cacher derrières ses gestes fébriles et désordonnés, car je ne connaissais pas tous les revers de sa personnalité. Certes, il y avait des rumeurs à l’hôpital à propos d'un petit ami violent mais elle ne m'en avait jamais personnellement parlé. La jeune américaine ne s'était pas confié à moi et je n'avais pas cherché à précipiter les choses. Je respectais ses secrets, tout comme elle acceptait de garder le silence sur les mystères qui entouraient mon quotidien. J'étais un homme flegmatique et autoritaire qui venait de découvrir une petite fille sur le pas de sa porte. J'étais un policier haut placé, mais toutes mes valeurs, toutes mes paroles et toutes mes démarches allaient à l'encontre des moralités conventionnelles et civiles. J'étais une contradiction à moi tout seul. Et, Maya, malgré son apparente force de caractère et ses répliques acérées, n'était pas plus différente qu'un pétale de rose qui se fanait au fil des saisons. Je n'envahissais pas son jardin et elle ne posait pas de questions gênantes sur mon travail. C'était notre accord muet. Une façon de coexister malgré nos différences. Je me redressai lentement. Mes réflexions étaient partagées entre le berceau de Jazz et la silhouette filiforme de mon amie. "Faudrait savoir, il y a encore peu j'avais presque l'impression de te déranger. " J’acquiesçai simplement. Elle savait que je ne pouvais pas me lancer à sa poursuite si elle venait à quitter la pièce. Je n'étais pas prêt à quitter ma fille si tôt, à peine habitué à sa présence. Je ne savais même pas s'il était possible de laisser un nourrisson de quelques mois sans surveillance, le temps de réchauffer le biberon, de ranger le linge ou d'accomplir une simple besogne ménagère. Je soupirai. Elle avait probablement raison. Je n'étais pas poli. J'aurais dû l’accueillir avec plus de convivialité. Après tout, Maya avait fait l'effort de se déplacer jusqu'ici. Toutefois, mon esprit était trop préoccupé par mes pensées pour lui adresser toute l'attention qu'elle méritait. J'haussais les épaules avant d'esquisser un sourire maigre. C'était des excuses muettes. C'était ma seule façon de lui montrer que je me sentais désolé pour elle. J'insistai néanmoins pour qu'elle reste. Je crispai mes doigts autour des manches de ma chemise. Ma bouche se courba et je l'enveloppai d'un regard tranchant. "Tu veux vraiment que je reste ? " J'hochai la tête. Oui. Je voulais qu'elle reste. Il fallait qu'elle reste. Je m'avançai lentement vers elle, les bras tendus, l'invitant à me rejoindre à nouveau. "Je...J'ai des tendances un peu excessives...plus que d'habitude je veux dire. C'est pas vraiment ta faute...Je sais. " Elle avait les yeux baissés et je souris, attendri par sa gêne. " J'ai du mal à envisager quelque chose de positif pour l'avenir. Heureusement que tu n'abandonne pas facilement...Sinon, je finirai par ne plus avoir d'amis. J'exagère à peine. "Je l'aurais certainement prise dans mes bras si les circonstances de notre rencontre avaient été différentes. Si je n'étais que le simple admirateur de sa beauté et qu'elle n'était qu'une jeune séductrice pleine de répondant. Si je ne connaissais pas les vices de la mafia et les troubles affectifs d'une personne qui avait trop perdu. J'effleurai son épaule du bout des doigts. Je la touchai à peine avant d'effectuer un mouvement de recul. Lentement, Maya se retourna vers le canapé. Elle fixa la table basse et je su au moment où ses lèvres se pincèrent quelle remarque allait raisonner dans la pièce. " Ose me dire que tu n'as pas essayer de nettoyer derrière moi. " Elle croisa les bras. Elle me défiait et je retrouvais l'étincelle de sa flamme brûlante. J'arquai un sourcil. « Je n'ai pas essayé. J'ai nettoyé. » Soufflai-je avec lenteur. Je n'avais pas besoin d'affirmer l'évidence. J'aimais la propreté. Je vivais de manière ordonnée et la présence d'un enfant dans les parages ne s'accordait pas du tout avec mes plans. « Toi, oses me dire que tu en doutais. » Elle connaissait mes penchants maniaques. Elle s'amusait à me surnommer M. Propre, ce qui n'était pas très glorifiant étant donné mes réticences à utiliser ce produit dont je n'appréciais pas la qualité de nettoyage.