"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici <hot> FB - Teenage dream 2979874845 <hot> FB - Teenage dream 1973890357
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 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 5 Déc 2014 - 19:14 par Invité

    Les rayons du soleil filtraient à travers les grandes fenêtres de la chambre la sortant doucement de sa nuit de sommeil. Les rideaux n’étaient jamais fermés pour laisser entrer un maximum de lumière, à cette période de l’année, la nuit tombait tôt et les matins étaient souvent grisés. L’obscurité était un ennemi fatal contre son humeur fragile, l’automne la rendait lunatique même s’il était vrai que ce séjour chez elle, en France avec Julian était un remède miracle. Encore endormie, elle papillonna légèrement des paupières avant de pouvoir constater qu’il faisait un temps magnifique à l’extérieur, l’un des derniers de l’année probablement. A ses côtés, Julian dormait encore. En se redressant, elle l’observa durant quelques minutes. Le sommeil lui rendait ses traits paisibles, il ressemblait à un enfant inoffensif d’où le surnom qu’elle lui avait donné.Sans bruit, elle se leva du lit et fit un brin de toilette pour se rafraîchir le visage. Le but de leur venue dans ce château secondaire était la rééducation de Julian et surtout son repos alors en général, ils ne s’aventuraient pas jusqu’au centre de la capitale, ça ne la dérangeait pas, être seule avec lui dans un endroit isolé lui plaisait. Mais le soleil l’appelait au dehors, elle était convaincue que c’était une occasion idéale pour sortir. Rester enfermé n’était pas forcément bon pour sa forme, même si elle savait qu’il s’aventurait sur le terrain immense de la propriété à l’extérieur.Sur la pointe des pieds, elle revint près du lit et grimpa dessus en position féline avant d’arriver à sa hauteur. Du bout du doigt, elle traça une ligne invisible sur son bras avant de murmurer :“Mon bébé, il est l’heure de se réveiller…” Elle accompagna ses mots par de légers baisers sur son visage mais il ne semblait pas décidé à se lever. “Oh, tu es trop mignon, on dirait vraiment un bébé. Il faut beau aujourd’hui, on va sortir alors réveille-toi.” dit-elle tout en lui caressant les cheveux.Elle devait se douter qu’il n’aimait pas qu’on y touche mais il n’avait jamais bronché lorsqu’elle le faisait alors elle avait prit cette habitude d’y passer toujours ses mains. Elle était amoureuse de ses cheveux en bataille, toujours ayant l’air de montrer leur révolte au monde. Et tous les jours, c’était un combat pour le sortir des bras de Morphée. Il fallait qu’elle fasse sans cesse preuve d’ingéniosité, elle n’avait aucune envie qu’il se lève de mauvais poil. Doucement, elle se faufila sous la couverture et se mit presque à califourchon sur lui, elle ne touchait pas encore. S’appuyant sur ses coudes, elle rapprocha son corps du sien. Un sourire apparu sur son visage, le même sourire que lorsqu’elle s’apprêtait à faire des bêtises. Avec sensualité, elle colla sa poitrine contre son torse, sa nuisette en soie était assez fine pour qu’il ressente ce qu’elle désirait, et s’amusa à glisser de cette manière, le long de son buste. Il commençait à bouger légèrement."Réveille-toi mon bébé.” répéta-t-elle en plongeant son visage dans son cou afin de lui suçoter la peau. “Sinon je vais finir par mourir de faim et te manger.”
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() message posté Ven 5 Déc 2014 - 21:07 par Invité
  "Being deeply loved by someone gives you strength, while loving someone deeply gives you courage."  Je papillonnai des yeux en sentant les premières lueurs du soleil agresser mes paupières closes. Je gémis comme un enfant avant de plaquer mes bras sur mon visage. Je n’aimais pas les matins. Je n’aimais pas me lever. Et je n’aimais surtout pas l’état de semi-conscience dans lequel me plongeaient mes médicaments. Les anti-anxiolytiques étaient un vrai poison pour l’esprit. Je déglutis lentement en me léchant le bout des lèvres avant de me retourner de côté, laissant le drap en satin blanc glisser tout le long mon torse nu. Mes pensées cheminaient autour de ma tête avec une harmonie déconcertante, je me surprenais à rédiger les lignes romantiques, ou les chapitres complémentaires de mon roman en cours d’édition. Les personnages chahutaient, riaient, et dansaient, animés par l’essence de mon âme littéraire. J’avais toujours un calepin à portée de main, mais les jets de mon ingéniosité fragmentés me filaient entre les doigts dès que je tentais de les capturer. L’innovation était ainsi faite – c’était une étendue de couleurs insaisissables. Les meilleures poésies germaient au loin, hors de portée, mais j'étais heureux de pouvoir créer à nouveau. Athénaïs était une nymphe musicale, qui m'insufflaient la passion nécessaire pour exister.

Je frémis en sentant la brise hivernale s’immiscer en moi. Ma jeune compagne se tortilla à ma droite avant de se tenir au-dessus de mon visage. Tout à coup, mon cœur devint brûlant. Je sentais mes muscles se contracter dans une violence déroutante. Jamais encore je n’avais été aussi faible face à ses charmes. Ses lèvres pulpeuses traçaient des sillons de douceurs sur mes joues creuses. Je fronçai les sourcils avant d’ouvrir les yeux. Son expression malicieuse se brouillait dans le décor. Je frôlai son cou en soupirant. Elle était trop belle pour être vrai. Mes rêves se confondaient avec la réalité, et je lui souris d'un air idiot.

“Mon bébé, il est l’heure de se réveiller … Oh, tu es trop mignon, on dirait vraiment un bébé. Il faut beau aujourd’hui, on va sortir alors réveille-toi.” Chuchota-t-elle en me caressant les cheveux. Je fis une moue craquante en refermant les yeux. Je laissai ses doigts se balader tout le long de mon corps, sans émettre d’objection. Il fallait avouer que c’était plaisant de me laisser dorloter de la sorte. Mais la chipie n'était pas de cet avis, elle devenait de plus en plus dangereuse. Ma respiration devenait laborieuse au fur et à mesure que ses cuisses suspendues au-dessus de mon bassin s’approchaient.

« Pourquoi?» Couinai-je d’une petite voix.

Mes mains tombèrent ballantes sur le matelas. Je n’étais pas complètement en mesure de résister à ses caresses. Elle avait le don de me subjuguer. J’étais le pantin pour un corps qui ne vibrait que par son souffle. L’odeur de la luxure chatouillait mes narines. Je m’éveillais lentement de mon ensorcellement. Athénaïs se frottait suavement contre ma poitrine. Je sentais la délicatesse de la soie se déverser sur moi comme une douce morsure.

"Réveille-toi mon bébé. Sinon je vais finir par mourir de faim et te manger.” Souffla-t-elle en suçotant mon cou.

Je gémis  en raffermissant ma prise sur elle. Mes doigts se posèrent sur son visage, avant de descendre le long de sa gorge. Je sentais sa respiration s’estomper en râles contre ma paume ouverte. Les vibrations de sa peau me guidaient jusqu’aux profondeurs cachées des ténèbres.

« Tu te rend bien compte que si je me réveille, c’est moi qui vais te manger?» Grinçai-je en touchant la raie de ses fesses. « Encore 5 minutes comme ça, et je suis ton esclave pour la journée.» Boudai-je en l'immobilisant contre moi.

Ses cheveux parfumaient voilaient mon visage fermé Je sentais son parfum boisé à plein poumons. Athénaïs était l'incarnation de la beauté et du romantisme humain. Je me perdais inévitablement dans les tourbillons de mes sentiments. Et s'en m'en rendre compte, je finissais par me rendormir à ses côtés.
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() message posté Ven 5 Déc 2014 - 23:27 par Invité
    Son visage endormi, ses cheveux en bataille le rendaient si craquant, si adorable. Elle fondait devant son innocence. Son coeur s’embrasait d’un amour provoqué par cette simple scène. Il ressemblait tant à un enfant, à son bébé. Elle du se retenir pour ne pas l’enlacer de toutes ses forces et peut-être le réveiller en l’étouffant. A ce moment-là, il aurait pu lui demander ce qu’il voulait, elle n’aurait pas eu la force de refuser. Il était juste trop mignon. Elle se sentait privilégiée de connaître cette facette cachée et se sentait capable de l’observer dormir pendant des heures, elle l’avait déjà fait. L’obliger à se lever était presque cruel. En voyant sa moue, elle eu presque envie de le laisser continuer à dormir.

    « Pourquoi? » demanda-t-il d’une petite voix.

    “Parce que…” commença-t-elle en faisant comme si elle s’adressait réellement à un enfant. “Ce n’est pas bien de dormir tout le temps et qu’il fait beau, alors on doit profiter et sortir.” Du bout de son index, elle effleura son nez. “Allez mon bébé, courage.”

    Oh elle adorait l’appeler comme ça, il n’avait jamais bronché et puis, c’était vrai, il était son bébé à elle. A deux, loin de tout, elle se sentait incroyablement complice avec lui mais lorsqu’ils étaient en public, adieu tous ces moments de tendresse. Elle ne pouvait pas le lui reprocher, peut-être qu’avec le temps ? Elle devait agrandir l’emprise qu’elle avait sur lui, le rendre un peu plus sien. Mais elle avait conscience qu’ils avaient déjà parcouru un long chemin, que doucement mais sûrement, elle avait gagné du terrain dans son coeur. Dans le sens inverse, il continuait toujours et inlassablement à creuser encore plus profondément dans les débris de ses sentiments. Plus ils passaient du temps ensemble, et plus il l’obligeait à dépendre de lui.

    Son corps n’avait pas de secret pour elle, il semblait réceptif au léger tissu glissant sur son torse. Elle se sentait presque vilaine d’agir de la sorte, pour une fois qu’il était innocent. Mais elle savait pertinemment que jouer sur l’appel de la chair, allait réveiller son côté obscur. C’était comme ça entre eux, leur soif ne voulait jamais s’apaiser et c’était peut-être grâce à ça que tout allait si bien. Goûter à sa peau était un délice, elle ne s’en lassait jamais. Un gémissement lui échappa, preuve qu’il se réveillait doucement. Sa main se posa sur sa joue avant de descendre sur son cou. Ses doux effleurements ravivaient la flamme dans sa poitrine, de cette manière, elle pouvait faire de lui ce qu’elle désirait et elle en était bien tenté.

    « Tu te rend bien compte que si je me réveille, c’est moi qui vais te manger?Encore 5 minutes comme ça, et je suis ton esclave pour la journée.»

    Elle sourit, charmée par sa réponse. “C’est peut-être ce que j’attends…” lui chuchota-t-elle à l’oreille avant de guider ses mains le long de ses cuisses afin de remonter sous sa nuisette. “Pour la journée ?” répéta-t-elle en laissant échapper un petit rire. “Pour toujours plutôt et j’ai de bons arguments…” Elle stoppa ses mains sur ses fesses et se pencha à nouveau vers lui pour goûter à sa peau du bout de la langue.

    Il luttait contre le sommeil, sa fatigue semblait insurmontable. Les paupières closes, il avait sombré. Elle fit une moue boudeuse et gémit :

    “Mon bébé ! Ne te rendors pas !”

    Voyant à nouveau son visage endormi, elle ne broncha pas et se faufila sous son bras et cala sa tête contre son torse. Elle était aussi bien de cette façon, il était une source de chaleur. Cependant, il avait bien intérêt à se plier à toutes ses volontés aujourd'hui ! Elle entrelaça ses doigts avec les siens et sombra à son tour.
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() message posté Sam 6 Déc 2014 - 1:18 par Invité
"Being deeply loved by someone gives you strength, while loving someone deeply gives you courage." Elle me capturait avec douceur. Je ressentais son étreinte familière m’envelopper de chaleur. Il me semblait que la nuit était éternelle à ses côtés, je voulais inonder mon âme dans la tristesse à tout jamais- et me soigner en son sein. Les visages défilaient derrières mes paupières, mais elle était la seule à pouvoir me retenir. Je sentais le tissu léger de sa nuisette narguer mes instincts endormis. C’était apaisant de rêver en éveil. Sa bouche sucrée extirpait l’air au-dessus de ma peau. Je visionnais les filets de vapeur s’échapper d’entre ses lèvres pulpeuses, et mon cœur s’exaltait fou de joie. Pourtant les émotions étaient un tourbillon sauvage que je me refusais de ressentir. Athéna me rendait humain. Je faiblissais face à sa splendeur. L’amour coulait dans mes veines comme un poison incurable. Je crispai le visage en la regardant à nouveau. Je feignais un grognement avant de me retourner, la faisant basculer à mes côtés. J’apprenais à aimer sans attendre, et ceci malgré mes réticences premières et les déplaisantes que j'appréhendais.

Je la voyais déployer ses ailes comme un ange solitaire. Elle avait les plumes aux couleurs de la nuit, et la tête ornée d’un bijou étincelant. Je lui souris d’un air innocent, tandis qu’elle touchait mon nez d’un geste de la main : “ Parce que … Ce n’est pas bien de dormir tout le temps et qu’il fait beau, alors on doit profiter et sortir. Allez mon bébé, courage.” Argumenta-t-elle avec légèreté. Je caressais sa joue en tremblant. Ma poitrine était lourde de sensations, comme avant, lorsque je ne connaissais de la vie que ses plaisirs et ses libertés. J’étais suspendu à son souffle enflammé. Au-dessus de moi rien n’était plus beau à contempler que l’azur qui coulait à flot dans son regard.

Je glissais les mains sur ses cuisses avec malice avant de remonter le long de son dos. Je me débattais pour ne pas succomber à la tentation, mais son charme était désarçonnant.

" C’est peut-être ce que j’attends…Pour la journée ? Pour toujours plutôt et j’ai de bons arguments” Souffla-t-elle en passant sa langue sur mon cou. Ses gestes sensuels me berçaient comme une mélodie. Je perdais peu à peu connaissance afin de tomber dans l’indolence. Je serrais sa prise quelques secondes avant de mâchouiller dans le vide. « Mais qu’est-ce qu’elle veut faire ?» Questionnai-je dans mon sommeil.

" Mon bébé ! Ne te rendors pas !” Couina-t-elle au loin, mais il me semblait rêver. Je n’avais pas la force d’assimiler ses demandes. L’absence était une séparation, mais à aucun moment je ne me détachais d’Athénaïs. Je sentais sa respiration bourdonner contre ma poitrine. Notre lien était une puissance symphonie qui tourbillonnait autour de moi. Je ne pouvais pas imaginer une quiétude plus profonde que celle qu’elle m’inspirait.

Je bougeais délicatement afin de regarder l’heure sur mon téléphone. Je croyais m’être assoupi quelques minutes, mais il était déjà 10h. Je fronçais les sourcils avant de regarder la jeune blonde à mes côtés. Elle était aussi voluptueuse qu’une créature vénale. J’embrassai sa main fermée en poing avant de lécher son oreille.

« Réveille-toi. Vite.» Soufflai-je. « Aujourd’hui j’ai promis à ma chérie, d’être son esclave. On perd du temps.» Je souris en me détachant de sa prise. Je me dirigeais vers la commode en titubant, afin de prendre un T-shirt. « Je vais prendre une douche, en attendant que tu fasses ton programme. Maître.»

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() message posté Sam 6 Déc 2014 - 2:51 par Invité
    La chaleur que son corps lui procurait, la plongeait dans un état léthargique. Ses songes étaient ponctués par son souffle régulier dans ses cheveux. Sa seule présence lui offrait un sentiment de réconfort, de sécurité. Entourée de son bras musclée, elle ne désirait plus se réveiller ou sortir, rester à ses côtés était un bien meilleur aboutissement. Elle ne s’en lassait pas. Envieuse de plus de chaleur, elle enroula dans son sommeil une jambe sur lui. C’était si bon d’avoir son radiateur personnel. Elle avait hâte qu’il se remette entièrement de son opération pour être accrochée sans cesse à son cou comme un parfait koala. Le mois d’octobre était déjà bien entamé et la température chutait, ce n’était pas bon pour elle, frileuse qu’elle était. Soudain, Julian semblait se mouvoir à côté d’elle.

    « Réveille-toi. Vite. Aujourd’hui j’ai promis à ma chérie, d’être son esclave. On perd du temps.»

    Elle lui répondit par un gémissement qui voulait bien dire, parle toujours tu m’intéresses accompagné d’un froncement de sourcils. Elle était si bien calée dans ses bras, elle ne voulait pas bouger, ni se réveiller ! Elle s’interdisait de réfléchir à la signification de ses mots pour ne pas faire marcher son cerveau, c’était perdu sinon. Sans pouvoir faire quoi que ce soit, elle sentit sa source de chaleur s’en aller et la laisser retomber sur les énormes coussins du lit. Aussitôt, elle plongea une main sous l’oreiller, l’autre restant au-dessus tout en enfouissant profondément son visage à l’intérieur. Dormir possédait de bons côtés, elle aimait faire des grasses matinées.

    « Je vais prendre une douche, en attendant que tu fasses ton programme. Maître.»

    Ce n’était qu’un vague bruit tandis qu’elle se rendormait pour de bon. Elle avait voulu profiter de la journée plus tôt mais c’était trop tard maintenant ! Elle était si bien dans son lit et au chaud sous sa couverture qu’elle ne voulait plus que se lever dans l’après-midi. Tant pis le soleil, dormir était trop bon.


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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 2:05 par Invité
"Being deeply loved by someone gives you strength, while loving someone deeply gives you courage." Je m’étirais doucement sur l’énorme lit en soie et en dentelle. La qualité du tissu rendait mes absences encore plus difficiles à surmonter. Les parfums exquis d’Athénaïs m’enveloppaient à la manière d’une étreinte chaleureuse. Malgré nos débuts peu orthodoxes, et mon sale caractère, je me raccrochais à elle de toutes mes forces. Cette relation était la concrétisation d’un rêve lointain et inavoué. Elle m’offrait la promesse d’une stabilité qui m’avait cruellement manqué durant des années. Je caressai son visage du bout des doigts, avant de bisouter sa joue délicate. Son sommeil était paisible sur son visage fermé. Elle ne répondait pas à mes lamentations. Je couinai à son oreille avant de me relever d’un air somnolent. Je trainai des pieds jusqu’à la salle de bain attenante à la chambre. Les jets d’eaux chaudes s’abattaient sur mes muscles crispés afin de m’extirper de ma torpeur. Je fis la moue avant d’enrouler une serviette autour de ma taille. L’air humide était porteur d’allégresse. Je fis le tour du couloir, laissant mon regard se balader dans l’immense demeure et son architecture singulière. Il y’ avait de cela quelques semaines que je logeais dans ces lieux de romantisme et de raffinement, et pourtant, je ne pouvais retenir ma fascination. Tout était beau en France ; les plafonds hauts ornés de dessins de divinités, les tableaux authentiques d’artistes anonymes, les roseraies fleuris en toute saison, et l’argenterie luisante en toute circonstance. Je souris en me postant en face de l’énorme baie vitrée. Mes cils battaient, captivés par les jardins du domaine, et l’application de ses ouvriers. Thomas, l’un des maraîchers m’adressa un signe de la main auquel je répondis d’un geste noble et courtois. Il m’arrivait d’échanger quelques mots avec le personnel de la demeure après mes exercices journaliers, ou lorsqu’Athénaïs était de sortie en ville. J’étais parfaitement conscient que ma compagnie était éprouvante pour une jeune femme de ce monde. J’étais tout le temps alité, ou de mauvaise humeur. Mes cachets ne faisaient que m’engourdir quelques instants, avant que la douleur et la colère ne viennent me coller à la peau. Foutaise !

Je soupirai en retrouvant la quiétude de la chambre à coucher.

« Tu es toujours endormie.» Remarquai-je avec douceur avant de m’assoir à ses côtés. Ma main glissa subtilement sur sa cuisse nue, et je ne pu m’empêcher, dans un excès de zèle, de frôler son intimité. Un rire mesquin m’échappa tandis que je me penchais afin de mordiller le bout de son épaule. « Tu sais bien que je préfère visiter d’autres parties de ta patrie ...» Haletai-je. « J’encourage une autre forme de tourisme. J’aime tes petites culottes, et tes formes, encore plus que la Tour Eiffel, et l’arc de triomphe.» Mes cheveux gouttaient sur sa peau brûlante. Je me mordis la lèvre inférieure, assaillit par les flammes d’un désir ardent. Ce n’était certainement courtois, mais j’avais envie d’elle de si bon matin. « S’il te plait. Réveille-toi...» Me lamentai-je comme un enfant impatient d’ouvrir ses cadeaux le jour de Noel.

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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 1:07 par Invité
    Son sommeil était paisible, le moelleux des coussins et la douceur des draps étaient de puissants alliés mais la chaleur de son bien-aimé manquait pour compléter le tableau parfait. Elle affectionnait les nuits où elle se collait à lui, semblable à un koala, c’était comme si elle n’était jamais assez proche de lui, comme si sa présence était essentielle pour son propre bien. Son amour fleurissait à vue d’oeil sans qu’elle ne puisse lutter, elle ne désirait plus se battre contre une force invisible et trop puissante, elle savourait chaque moment passé à ses côtés, enfermée dans cette bulle que le château leur créait.

    Ses sens s'éveillèrent à son approche, il la rendait vivante. Son coeur frémissait à chaque fois qu’elle le sentait près d’elle, quel sortilège lui avait-il donc lancé ? Était-il conscient de l’emprise qu’il exerçait sur elle, de la façon dont il la possédait corps et âme ? Sa loyauté pour lui ne connaissait pas de limite, si elle avait à choisir entre avoir le monde à ses côtés ou être à deux contre la terre entière, le choix n’aurait pas été difficile. Julian était l’unique direction vers laquelle elle souhaitait regarder. Il était impossible qu’une autre personne puisse égaler l’amour qu’elle lui portait, elle en était persuadée. « Tu es toujours endormie.» Sa voix sonnait comme une formule magique, son système se réveillait sans pour autant qu’elle ne fasse le moindre geste. Sa curiosité la poussait à attendre, quelle technique allait-il user pour l’arracher du lit ? Elle voulait bien faire la morte pour la seule raison qu’il s’était complètement endormi alors qu’elle lui avait révélé de charmants atouts. Il n’y avait que lui pour répondre de cette manière à de pareilles avances mais ses bouderies étaient sans cesse balayées au loin, incapables de résister à son charme envoûtant. Ses doigts glissèrent le long de sa cuisse avec une sensualité désarmante, remontant avec légèreté jusqu’à son intimité. Elle réprima un mouvement de surprise, son audace lui plaisait atrocement. Non seulement il ravivait ses sens mais il réveillait un désir jusqu’ici inépuisable, elle n’avait jamais assez de lui, de ses caresses, de ses baisers. Il en était sans doute conscient et prenait un malin plaisir à la torturer. Le contact de ses lèvres contre sa peau diffusait une chaleur incandescente au creux de son bassin, elle ne pouvait pas lutter davantage, elle désirait goûter sa chair une nouvelle fois, le sentir tout entier contre elle, rien qu’à elle. « Tu sais bien que je préfère visiter d’autres parties de ta patrie ...» Elle était suspendue à ses mots, le souffle court.  « J’encourage une autre forme de tourisme. J’aime tes petites culottes, et tes formes, encore plus que la Tour Eiffel, et l’arc de triomphe.» Comment pouvait-elle faire face à ça ? Il continuait à la surprendre un peu plus chaque jour, elle était même ravie de se laisser envoûtée par les paroles malfaisantes de cet être qui la poussait sans cesse à commettre des pêchés inavouables. Des gouttes d’eau tombaient sur sa peau, affolant un peu plus les battements de son coeur. « S’il te plait. Réveille-toi...»  Son ton suppliant eu raison d’elle. Elle ouvrit les yeux sur ses cheveux mouillés, avant de se laisser complètement hypnotisée par son visage si proche du sien. “Tu n’as pas le droit d’être aussi craquant.” se plaignit-elle avant de capturer sa nuque et l’attirer contre elle de tel manière qu’il était quasiment sur elle..Sa bouche emprisonna ses lèvres avec ferveur, son désir grandissait à une vitesse alarmante. Sa main glissa dans son dos pour le pousser à se coller à elle. “Est-ce que tu as conscience que je ne vais pas te laisser quitter ce lit avant d’avoir étanché ma soif ?” Une lueur presque malsaine allumait son regard, il réveillait ses démons.
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 16:07 par Invité
"Being deeply loved by someone gives you strength, while loving someone deeply gives you courage." Son petit air d’indifférence me plongeait dans une transe délicieuse. Je me perdais dans la contemplation de sa bouche voluptueuse, et de son visage endormi. Le silence se fermait subtilement autour de moi, tandis que je me penchais vers sa joue cramoisie. J’étais parfaitement conscient du grotesque de notre relation ; je n’étais pas au niveau de sa prestance, ou de son rang – mais je connaissais ses regards au coin, et les divagations de sa solitude. Moi seul, pouvait combler l’étroitesse de ses rêves. Mon cœur s’exaltait à la simple évocation de son prénom. Athénaïs était l’incarnation d’un conte de fée imaginé, une pulsion qui était passée inaperçue la première fois, mais qui avait fini par s’ancrer sur ma peau. Je me glissais lentement sous sa nuisette avant de pianoter sa peau délicate. Je serrais dans ma main les courbes de sa hanche découverte. La jeune femme me portait sur ses épaules comme un fardeau, et malgré la fatigue apparente elle ne ployait jamais. Elle croyait que ses inondations d’amour pouvaient guérir mes plaies les plus cachées. Je souris en bisoutant son cou. J’étais le fruit d’une enfance brisée. Je n’étais jamais moi-même, probablement parce qu’il y’ avait trop de silences en moi. J’avais bafoué mon identité pour le plaisir de vivre dans la décadence. Mon arrogance était mon unique allier contre le destin. Mes doigts traçaient de longs sillons sur son ventre plat, avant de s’accrocher aux limites de son intimité. Je sentais l’électricité grouiller dans mon système au fur et à mesure que je m’aventurer dans les abysses du charnel.

“Tu n’as pas le droit d’être aussi craquant.” Minauda-t-elle en capturant sauvagement mes lèvres. Son désir imbibait le mien. J’avais la gorge serrée, elle n’avait aucune idée de l’étendue de mon émoi. “Est-ce que tu as conscience que je ne vais pas te laisser quitter ce lit avant d’avoir étanché ma soif ?”

Un rire malsain m’échappa, tandis que je raffermissais ma prise sur son bassin. Mon regard se voilà de malices. « Mais j’y compte bien.» Soufflai-je, en harpant sa bouche avec passion. Je lâchais prise afin de m’abandonner aux instincts primitifs de l’animal. Mon entre-jambe se contractait sous le tissu de mon caleçon afin de dévoiler mon érection proéminente. Je me mordis la lèvre inférieure d’un air aguicheur avant de saisir les poignets de mon amante. Je les immobilisai au-dessus de sa tête, d’un air narquois. « Alors comme ça, Mlle dort ? Je n’aime pas quand on ignore mes lamentations …» Je passai un doigt sur ses clavicules avant de titiller sa poitrine. J’haletais au-dessus de son visage angélique, pris au piège entre les flammes de mon désir impudent. Le regard scintillant d’Athéna m’invitait à sombrer dans les délices mesquins de la chair. Il m’était impossible de résister à la tentation d’une sculpture aussi parfaite. Je soufflai sur sa mâchoire avant de mordiller le bout de son menton. « Je pense qu’on devra reporter tes plans romantiques … J’ai mal de toi.» Implorai-je sur un ton théâtrale avant de descendre le long de son torse ; ma langue perverse se colla sur ses cuisses humides avant de s’appliquer contre ses zones érogènes. Sa respiration saccadée rythmait mes mouvements effrénés, j’étais tantôt doux, tantôt vorace, en fonction des irrégularités de sa voix. Je me crispai en sentant mon cœur s'affoler au gré de ses symphonies.

Je me redressai subitement afin de croiser son regard bleuté. Je la retenais de bouger, lui promettant des frissons exotiques et quelques punitions légères. Je faufilai contre son corps, afin de me frotter sensuellement à sa peau parfumée. J’humais discrètement ses senteurs naturelles avant m’attarder sur sa chevelure d’orge.

« Je pense que ma soif est encore plus grevant que la tienne.» Avouai-je en léchant le lobe de son oreille.

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