(✰) message posté Dim 12 Oct 2014 - 6:46 par Invité
Et le destin me mis sur ta route.
Victor & DImitri
Le vol, c'est mal.
« Où l'as tu volé ? Ta fierté ne va pas t'aider à t'en sortir... »
L'histoire de Vivien n'est pas très belle à entendre : jeune homme d'une vingtaine d'année, il s'est enfermé dans un cercle vicieux dans lequel il ne peut s'échapper. Dettes de jeux, obligé de voler pour pouvoir rembourser ne serait-ce que 40% de la somme totale. Je peux comprendre, même, dans une situation différente j'aurais pu, je l'aurais sûrement fait, aider ce jeune homme, en lui donnant un travail important à faire pour moi, avec une récompense importante à la clé. Mais, j'ai tout de même quelques règles. Cet appareil photo que ce cher Vivien à voler dépasse ce que je peux accepter en tant que vol. Voler des œuvres d'arts est en effet quelque chose que je peux accepter... mais pas de voler le matériel d'un artiste, ou même d'un simple amateur. Pour certains, leur art est une passion et perdre cet objet est une chose qu'on ne peut vraiment accepter, même moi. Alors oui, je me suis intéressé à cet appareil puis, après avoir attiré le jeune homme avec des mots, des gestes, je l'ai assommé. Et maintenant, nous parlons, dans l'appartement de ce voleur.
Un appartement... commun, dans lequel ma présence semble même être une tâche sombre sur une toile blanche. Oui, pour beaucoup, je n'aurais rien à faire dans cet endroit plutôt sombre, sans rien de valeur aux murs, sans rien d'intéressant, d'intérêt. Moi et ce trench sombre recouvrant mes habits de marque, n'avons rien à faire ici... Mais, quelle importance ? Il n'y a que les snobes et les abrutis qui s'occupent vraiment de la place de quelqu'un dans un lieu précis. Puis, je ne suis pas en pingouin tout de même... Jean sombre, chemise grise et veste sombre, ce genre de chose... Ce n'est pas comme si je revenais d'une soirée au palais de la Reine. Je décide de marcher un peu autour de ce jeune homme attaché sur une chaise, dans son propre salon. Ah si ce gamin n'avait pas volé cet appareil, tout aurait été parfait pour lui. Il se serait levé le matin, aurait fait son job sans intérêt, puis aurait rencontré un homme ou une femme à baiser dans son appartement pendant toute la nuit et le matin ce serait senti spécial, ou ravi. Je lui tire alors les cheveux, basculant sa tête en arrière. Mais non, cette nuit n'est pas délicieuse, et elle ne le sera que quand il aura lâché les mots que je souhaite entendre... Je reste donc en compagnie de ce jeune homme, pendant de longues minutes, puis je me décide enfin à partir de cet appartement, laissant juste un message pour le service d'urgence à domicile de Londres pour qu'ils aillent chercher cet oiseau aux ailes brisées. Je ne vais pas perdre mon temps...
Camden Town, il m'arrive par moment de m'y promener, de rencontrer quelques artistes de rues, écouter les compositions personnelles de musiciens sans le sous, ou d'accepter que mon visage soit immortalisé sur le papier d'un de ses dessinateurs imitant les artistes du Montmartre Parisien. L'appareil photo se trouve dans ma main gauche, la droite plongée dans ma poche. Je cherche la rue que Vivien a accepté de me nommer suite à un mauvais coup... Je lui ai demandé de bien me décrire l'endroit, de me faire limite une description complète des environs du lieu de son larcin. Quand je suis dans cette rue, je commence à reconnaître... Puis je rejoins la porte de l'appartement, je grimpe les marches deux par deux avants d'arriver face à la porte, regardant l'heure sur ma montre. 23h... Assez tard pour sonner à une porte, mais sachant que le larcin date de la veille, le retour de l'appareil sera peut-être satisfaction... Ce serait par contre terriblement con que je me pointe pour quelque chose qui n'a pas d'importance mais, vu l'appareil, j'en doute un peu. Je frissonne légèrement, le vent commence un peu à se lever, puis je sonne. Il y a du mouvement dans l'appartement, j'arrive à l'entendre... La porte ne s'ouvre pas très rapidement, mais qu'importe, je ne vais pas non plus être impatient... ce serait le comble. La porte s'ouvre, je lève légèrement l'appareil photo pour le montrer, sans me douter de ce que j'ai exactement face à moi.
« Bonsoir. Désolé pour l'heure tardive, mais je rapporte votre appareil photo. Désolé que vous ayez été victime de ce... larcin. »
Je regarde alors le jeune homme face à moi, le manque de luminosité n'aide pas vraiment à avoir tous les détails... Mais je peux déjà affirmer une chose, son fin et agréable visage pourrait ne pas me laisser indifférent...
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(✰) message posté Dim 12 Oct 2014 - 18:49 par Invité
Assis sur ton lit, tu rumines encore ta colère. Tu comprends pas. Tu comprends pas pourquoi ils ont pris ton appareil photo. Il est même pas récent. Même pas numérique. C’est pas comme si ça valait des milliers ! Y’a que pour toi que ça vaut quelque chose. Parce que t’as pris des milliers de photos avec. Parce que tu l’as emmené partout. Et puis, cet appareil, il représente ton toi d’avant. Celui qui rêvait de capter ces moments un peu magiques sur un morceau de papier. T’as l’impression qu’ils t’ont volé ton passé. Tu t’en fou du reste. Même de l’ordinateur. Même de la machine à café. Mais y’avait dans cet appareil plus qu’une simple machine à prendre des photos. Y’avait des morceaux de ton âme. Des morceaux de toi. Alors t’es là, le cœur au bord du gouffre. En plus, tu sais même pas comment vous allez vous en sortir niveau fric. Tu travaillais un peu avant. A coté. Pour ramener de l’argent. Mais maintenant c’est foutu. Et t’as besoin d’un ordinateur pour travailler. Heureusement, ils ont laissé la machine qui te permet de transcrire ce qui passe à l’écran en braille. Un soupire s’échappe de tes lèvres. Tu sais pas quoi faire. Tu t’ennuies tellement.
On sonne à la porte. Toi, tu fronces un peu les sourcils, attrapant ton téléphone pour qu’il t’annonce l’heure. 23h08. Bordel. Qui vient sonner à 23h ? Evidemment, y’a personne à la maison. Y’a jamais personne de toute façon. Ils sont venus. Ils ont vérifié ce que les voleurs ont pris. Ils ont gueulé. Ils ont grogné. Puis ils se sont barrés. Connards. Alors tu grognes un peu tout seul et tu te lèves, faisant passer tes doigts sur les murs de ta chambre puis de l’appartement pour avancer jusqu’à la porte d’entrée.
Alors tu ouvres la porte. D’ailleurs, tu détestes ça. Ouvrir la porte d’entrée. Parce que tu sais pas ce qu’il y a derrière. Et que les personnes ne pensent pas souvent à se présenter. Alors souvent, t’es là, planté comme un con. « Bonsoir. Désolé pour l'heure tardive, mais je rapporte votre appareil photo. Désolé que vous ayez été victime de ce... larcin. » Tu fronces les sourcils. C’est quoi s’bordel ?! Tu comprends pas vraiment la situation là. Est ce qu’il se fout de toi ? « … Comment ça vous rapportez mon appareil photo.. ? Vous vous foutez d’moi ? Vous êtes un voleur de merde ou quoi ?! Et les autres choses que vous avez prises, vous allez les rapporter aussi ? » Tu sers un peu le poing, en colère que quelqu’un vienne te jouer un mauvais tour « Vous voulez quoi au juste ?! Vous croyez que c’est marrant ? »
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(✰) message posté Ven 17 Oct 2014 - 3:35 par Invité
Et le destin me mis sur ta route.
Victor & DImitri
Le vol, c'est mal.
Quelle... réaction, ouais, ce n'est pas vraiment ce que je pensais recevoir comme remerciement. Bon, quand je suis sorti de l'appartement de Vivien, je n'ai pas non plus fanfaronner en m'imaginant comme le sauveur de la veuve et de l'orphelin... Après tout, ce n'est qu'un larcin, pas un meurtre. Enfin, j'écoute alors, silencieux, ce jeune homme dont la colère et la frustration se lisent sur son visage et s'entendent dans sa voix. Les autres choses... Ordinateur, téléphone portable peut-être, toutes ces choses qu'un parasite à l'image de Vivien pourrait prendre... Ah c'est tout moi, je ne développe véritablement ma réflexion que pour créer les stratégies les plus compliquées pour réaliser un but. Ce qui se déroule en ce moment est... une bonne action, oui l'un des seuls types de bonne action que je peux faire dans cette courte vie. Pourtant, malgré que je peux entendre et comprendre les mots qu'il m'envoie à la figure, je me concentre sur un léger détail, qui m'apparais tandis que mes yeux s'habituent à la faible lumière du couloir de son appartement, que je crois capter à son sujet... Pas certain de mon fait, je préfère mettre ça de côté, sans toutefois, l'oublier. Enfin, il termine ses remarques cinglantes. Sur le coup, je dois avouer que je ne sais quoi répondre... Mais dans mon souvenir, l'appareil ne se trouvait pas avec un lot d'objets, ouais... Tout a déjà dû être vendu... Je soupire alors, il serait peut-être temps de me présenter, juste pour dissiper le doute au sujet de ce larcin...
« Premier problème... Franchement, vous pensez que si j'avais volé votre appareil je serais revenu, genre en disant : le vol, c'est mal, je suis désolé ? Je m'appelle Dimitri, Dimitri Wheeler et si je rapporte seulement votre appareil photo c'est que le type à qui je l'ai repris n'avait plus que ça. Alors je pourrais aussi courir à travers Londres pour chercher le reste de vos affaires, mais, j'avoue que je doute pouvoir tout trouver... »
Quoique, en y réfléchissant, je pourrais de nouveau me diriger vers Vivien et passer quelques instants avec lui pour qu'il me donne quelques informations en plus. Je pense qu'il sera plus coopératif... De plus, si j'arrive à lui glisser dans l'oreille qu'un genou est quand même assez fragile et très utile pour voler, comme un poignet d'ailleurs, il collaborerait plus facilement. Mais sincèrement, il faudrait que j'ai une bonne raison de le faire, je ne vais pas non plus aider toutes les personnes dans le besoin, je ne suis pas hypocrite à ce point. J'aide les artistes à continuer dans cette voie là. Posant mes yeux sur l'appareil, j'ai déjà pris un peu de temps pour l'observer tout à l'heure.. Ce n'est pas un appareil numérique, et pourtant je ne doute pas en laissant parcourir mes doigts sur la matière sombre qui le compose, qu'il possède un vrai potentiel pour faire de bonnes photographies... Pour qu'une œuvre soit belle, l'artiste mais aussi son matériel sont à prendre en compte. Mais d'un côté, quand on tient un appareil dans les mains, ce que l'on veut c'est immortalisé un souvenir, une vue... Je souris doucement, avant de tendre légèrement l'appareil.
« Quand j'ai vue cet appareil, je me suis dit qu'il pourrait être important pour quelqu'un, peut-être plus que certains objets... On a tous nos souvenirs, la photographie est un bon moyen de les immortaliser... Enfin, je ne voulais pas vous énerver avec vos autres pertes, je vous rends donc ça... »
Je le tends légèrement plus, tout en gardant une certaine distance. J'évite tout de même d'énerver ou de stresser un peu plus ce mignon jeune homme en m'approchant trop prêt... Surtout si il vien t à vouloir m'en coller une !
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 10:05 par Invité
T’es de mauvaise humeur. En colère. En colère contre tout le monde. Contre le monde entier. C’est vrai quoi. Pourquoi on vient te voler toi ? C’est pas comme si t’avais un appartement génial avec plein de frics à l’intérieur. Nan, tu vis dans un appartement de merde. Et les seules choses de valeurs que t’as, t’y tiens foutrement. T’en as vraiment besoin. Et tu t’énerves. Tu t’énerves contre ce mec alors qu’il y est clairement pour rien. C’est vrai quoi, comme si un voleur allait ramener ce qu’il a volé. « Premier problème... Franchement, vous pensez que si j'avais volé votre appareil je serais revenu, genre en disant : le vol, c'est mal, je suis désolé ? Je m'appelle Dimitri, Dimitri Wheeler et si je rapporte seulement votre appareil photo c'est que le type à qui je l'ai repris n'avait plus que ça. Alors je pourrais aussi courir à travers Londres pour chercher le reste de vos affaires, mais, j'avoue que je doute pouvoir tout trouver... » Tu fais une petite moue en entendant son discours, passant ta main dans tes cheveux, un peu gêné. Ouais. C’était stupide. Carrément stupide. Tu te mords un instant la lèvre avant de soupirer « …C’est vrai, c’était stupide. Pardon… »
« Quand j'ai vue cet appareil, je me suis dit qu'il pourrait être important pour quelqu'un, peut-être plus que certains objets... On a tous nos souvenirs, la photographie est un bon moyen de les immortaliser... Enfin, je ne voulais pas vous énerver avec vos autres pertes, je vous rends donc ça... » T’as le cœur qui se serre un peu en entendant ça. T’as l’impression qu’il lit en toi. Qu’il te comprend. Rien que par cette phrase. Tu sais pas vraiment pourquoi. C’est simplement un sentiment un peu confus. Mais ouais, il est tellement important cet appareil pour toi. Tellement plus que tout le reste. C’est ton passé. C’est ce que tu ne retrouveras jamais vraiment. C’est ta vue et ta passion disparue. « Je… Merci… C’est … Ouais il est important. » Doucement, tu tends la main. T’attrapes pas l’appareil. Tu peux pas. Tu sais pas où il est. Puis tu réalises qu’il ne sait pas cet homme. Il ne peut pas deviner que tu l’vois pas. Que cet appareil à beau être à toi, tu peux plus vraiment l’utiliser. Tu sens son hésitation. Ce ‘pourquoi il le prend pas lui même’. Alors tu dégluties. T’as pas envie de le dire. T’as pas envie qu’il te voit différemment. « … Vous voulez entrer ? Je sais pas quoi faire pour vous remercier … » Tu montres l’intérieur de l’appartement lorsque tu parles, les yeux toujours dans le vide. « … J’ai pas grand chose à vous offrir … Mais … heu… Fin.. C’est comme vous voulez hein. Vous êtes déjà assez sympa de l’avoir ramener, j’veux pas vous embêter … » T’as l’air un peu con. Un peu paumé. Tu sais pas bien comment réagir à tout ça. C’est vrai quoi, c’est pas normal ! Y’a personne pour faire ça. Personne d’assez sympa pour ça. Pourtant, tu te pousses un peu de l’entrée pour le laisser passer. « … Jm’appelle Victor au fait … Désolé pour … mmh… la mauvaise impression. C’est juste que … je comprends pas bien pourquoi on nous a volé nous … » Tu sais même pas pourquoi tu racontes tout ça à cet inconnu. C’est un peu comme si t’avais besoin de parler mais qu’il y avait jamais personne pour écouter.
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