(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 1:03 par Invité
Teddy Nora Prescott
London calling to the faraway towns
NOM(S) : prescott. PRÉNOM(S) : teddy, nora. ÂGE : vingt-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : dix-sept juin à san francisco. NATIONALITÉ : anglo-américaine STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER : blogueuse (mode, musique, lifestyle...). TRAITS DE CARACTÈRE : rancunière, audacieuse, joviale, attentionnée, fidèle, extravertie, fourbe, impulsive, malicieuse, têtue. GROUPE : walk on a line.
My style, my life, my name
Si vous demandez sa nationalité à Teddy, elle ne répondra pas américaine, encore moins anglaise, mais bien californienne – elle est énormément attachée à la région dans laquelle elle a grandi – pour autant, elle adore Londres (excepté son climat plus rigoureux) – arrivée en Angleterre à cause du mannequinat, elle a décidé de rester vivre ici même si elle n’est plus du tout dans ce domaine – elle n’a pas supporté toutes les fausses promesses du milieu, ainsi que la compétition – aujourd’hui, elle tient un blog très en vogue – si cela lui convient pour le moment, elle aspire à de plus grandes choses pour la suite – pleine de vie, Teddy est généralement appréciée de la plupart des gens – c’est une vraie petite boule d’énergie qui a toujours le sourire aux lèvres – elle ne se prend pas du tout au sérieux et déconne 90% du temps – l’autodérision est une de ses principales qualités - extrêmement rancunière elle ne supporte par contre pas du tout la trahison ou l’hypocrisie – elle a beau prendre soin d’elle et être sportive, cela ne l’empêche pas d’être une grande fêtarde, vivant un peu trop à travers ses excès – elle déteste la manière anglo-saxonne de séduire, un premier rendez-vous en tête à tête dans un restaurant avec quelqu’un qu’elle ne connait à peine, à se regarder dans le blanc des yeux pendant une heure, ce n’est définitivement pas sa définition de ce qu’elle attend d’un potentiel petit ami – le dating n’est pas pour elle, elle préfère la spontanéité – elle n’est pas pour autant fan des conquêtes d’un soir à la sortie d’une boîte de nuit – bien qu’il lui est déjà arrivé de temps à autres de terminer la soirée avec un garçon, elle se respecte trop pour tomber dans les bras du premier venu chaque fois qu’elle sort, les garçons oui, mais avec modération – complètement impatiente, elle veut toujours tout, tout de suite – elle a un besoin de reconnaissance important, ne voulant pas terminer comme sa sœur aînée – indépendante, s’il a bien quelque chose qu’elle ne supporte pas, c’est bien que l’on lui dicte sa conduite.
PSEUDO : open wound. PRÉNOM : c. ÂGE : vingt-trois ans. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : caitlin stasey. CRÉDITS : alaska & gentle heart. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : connaissance.
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 1:03 par Invité
At the beginning
Aujourd’hui j’écris ces quelques mots pour me libérer. Je n’ai pas envie d’écrire sur mon blog, tout cela est bien trop personnel pour l’exposer à toutes les personnes qui me lisent. Il parait que j’ai une belle plume, il parait. Mais je m’en fou, ce que j’écris aujourd’hui ne viendra pas de mon intellect, ne sera pas influencé par la dextérité avec laquelle je joue avec les mots, non, cela viendra du cœur, tout simplement. Je n’ai pas vraiment de quoi me plaindre, je vis une vie qui me plait. Je suis rémunérée à publier des billets d’humeur de la manière dont je l’entends, à faire partager mes goûts à mes lecteurs, il y a bien pire que cela. Je commence même à très bien gagner ma vie, ce qui au départ n’était qu’un passe temps, un petit plaisir que je prenais de temps en temps s’est vite transformé en gagne-pain, et le plaisir lui, est toujours là. Alors oui, mes débuts dans la capitale londonienne n’ont pas été les meilleurs possibles. L’agence de mannequinat qui m’a fait venir en Europe me promettait monts et merveilles, disait de moi que j’allais être la prochaine Kate Moss, bullshit. J’ai été bien trop naïve d’y croire, trop naïve de croire que tout allait fonctionner parfaitement juste à cause d’un joli visage. Je ne m’étais jamais prédestiné au mannequinat, mais n’ayant jamais vraiment su ce que je voulais faire dans la vie, j’avais saisi l’occasion quand elle s’était présentée, et c’est ainsi que j’avais déménagé de San Francisco à Londres, ainsi que j’avais quitté ma Californie adorée, à l’âge de dix-huit ans. Les premiers mois en tant que mannequin ne s’étaient pas si mal déroulés que cela, j’enchainais les shoots et les rendez-vous, c’était plutôt agréable, je m’étais rapidement fait quelques amies aussi, rien d’alarmant à signaler. Mais petit à petit, j’avais fini par découvrir l’envers du décor. Dans ce monde là, les gens n’étaient pas vos amis, ils étaient vos rivaux, en face, ils vous souriaient et vous appelaient ma chérie, mais dans le dos, ils n’hésitaient pas à vous marcher dessus si cela leur permettait de décrocher ne serait-ce qu’un quart d’heure de gloire. Les belles promesses de l’agence n’étaient également que des paroles en l’air, des poignées de mots que l’on balançait comme cela pour pouvoir se faire de l’argent sur le dos de jeunes filles crédules, de ces filles qui rêvent d’être des princesses mais que l’on retrouve quelques semaines plus tard complètement dépravées, pieds nus, du vomis sur la robe dans les clubs branchés de Londres. Loin du strass et des paillettes que l’on promettait, telle était la vérité sur le quotidien des mannequins. Un monde qui n’était définitivement pas fait pour moi, un monde dans lequel je serai clairement incapable de m’épanouir, et fort heureusement, je me suis rendu compte assez rapidement, avant qu’il m’engloutisse. Une fois mon contrat rompu, j’ai fortement hésité à retourner en Californie, revoir mes proches me tentaient réellement, mais je ne voulais pas partir de Londres sur un échec, je voulais réussir ici, réussir pour prouver que j’en voulais, réussir pour prouver que j’étais capable de me démerder seule, malgré les merdes qui me tombaient dessus. C’est à ce moment là que j’ai décidé d’écrire, un premier billet sur le monde du mannequinat vu de l’intérieur qui a fait un tabac. Et puis j’ai continué, j’ai écrit, encore et encore, jusqu’à aujourd’hui. Mais malgré cet épanouissement personnel, je ne peux m’empêcher de penser à ma famille, penser à quel point elle me manque, à quel point j’aimerai les avoir ici près de moi, même ma sœur Cassie. Elle est ma sœur aînée, quand j’étais petite, on s’entendait bien, c’était une vraie princesse, mais elle n’a jamais juré que par sa beauté et par la popularité. Au lycée, elle a enchaîné les relations avec les mauvaises personnes, ses amies n’étaient pas de bonnes personnes et l’ont emporté dans un cycle infernal dans lequel elle est toujours plongée aujourd’hui, prisonnière de cette vie misérable qu’elle s’est elle-même construite. Un poste à mi-temps dans un restaurant en tant que serveuse, un enfant dont elle ne se souvient même pas du père, des amants qui changent tous les mois, voilà sa vie, elle qui était prédestinée à de choses bien plus grandes que cela. Le pire dans tout cela ? Elle refuse d’admettre que sa situation est préoccupante, elle refuse toute aide prétextant qu’elle n’a besoin de personne, qu’elle va très bien. Elle me fait pitié, mais j’ai décidé de la laisser de côté, de l’oublier, de la rayer de ma vie depuis ce jour où elle m’a giflé après m’avoir lancé un déferlement d’insultes au visage. Fort heureusement, les relations que j’entretiens avec le reste de ma famille sont bien plus chaleureuses. Je m’entends à merveille avec mon frère et ma sœur – deux jumeaux – qui sont déjà venus me voir à Londres à de maintes reprises. Ils sont la définition même du mot famille, toujours là pour me soutenir dans les bons comme dans les mauvais moments, même à des milliers de kilomètres, je sais que je pourrai toujours compter sur eux. Quant à mes parents, même si je ne les vois qu’une fois par an, à Noël, nos relations n’ont pas bougé d’un poil. Je ne comprends pas pourquoi, mais à leurs yeux, je suis toujours une de leur plus grande fierté. Je me rappelle encore de l’émotion dans les yeux de ma mère quand elle avait appris que j’allais être mannequin à Londres. Un métier où il suffisait d’être belle, aujourd’hui, je ne comprends pas ce qu’il y a de réellement valorisant, mais à ce moment là, ma mère était extrêmement fière de moi et je pense que je m’en souviendrai à jamais. Mon père lui, plus réservé m’avait surpris à cacher quelques sanglots au téléphone lorsque que je lui avais parlé du succès de mon blog. Ils sont ma famille et je les aime plus que tout, ils m’ont toujours soutenu, quoique je fasse et à l’heure actuelle, ils me manquent énormément. C’est à eux que j’aimerai écrire, avec eux que j’aimerai correspondre chaque jour plutôt qu’à mes lecteurs, mais ils sont loin et je dois me contenter de ce que j’ai pour le moment. Blogeuse connue et reconnue, gagnant bien sa vie et vivant dans l’une des plus belles villes du monde, qui suis-je donc pour me plaindre de ma situation ?
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 1:10 par Invité
Bienvenue Teddy A très bientôt sur le forum j'espère ! Bon courage pour ta fiche
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 1:14 par Invité
(Re)bienvenue parmi nous. Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter.
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 1:19 par Invité
Re-Bienvenue & Bon courage pour ta fiche
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 2:06 par Invité
Bienvenue
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 4:22 par Invité
Elle est magnifique ta célébrité! Bienvenue
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(✰) message posté Mar 21 Oct 2014 - 4:29 par Invité
Re-bienvenue. J'adore le titre de ton sujet. Super tip !
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.