Maddie ♡ Shine bright like a diamond.

Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).
  Naissance. Mes parents ont souvent dit que j'étais la plus belle chose qui pouvait leurs arrivés. Née d'un amour parfait entre deux personnes aux revenus modetes, je venais embellir un peu plus leur bonheur. Un beau bébé à ce qui se disait. Alors je pense que j'avais pas vraiment de quoi me plaindre. Maddie en prénom, Madeleine pour les méchant. Roseburry pour la généralité. Quoi que, mon père à tendance à m'appeler Roseburry quand j'ai totalement merdé. Ce qui est arrivé bien souvent d'ailleurs. Une teigne, c'est le mot pour me définir. Exaspérante ? Parfois je suppose. Capricieuse ? Tout dépendait la situation. Rebelle ? Sans aucune hésitation. Mettons ça sur le compte de la crise d'adolescence, c'est mieux comme ça. J'pourrais continuer sur des tonnes de chose mais il me semble difficile de trouver un point de départ. Le basique ? J'aime pas ça. J'peux pas non plus dire, j'suis née, j'ai des potes, une famille et un jour, je créverai. Banal et légèrement pessimiste pour la fin. Je suis pas comme ça. Alors au risque de m'éparpiller -ce qui arrive un peu trop souvent- j'vais y aller au gré de mes pensées. Revenir en arrière puis me projetter en avant. De toute façon, c'est bien la première fois qu'on me demande d'écrire un article sur ma vie. J'pense bien qu'on m'en voudra pas du coup si ça ressemble à n'importe quoi.

Jalousie. Accentué avec la venue de mon petit frère. Comprenez par là que.. Je l'ai plus vu comme un fardeau qu'autre chose. Lui qui était si bien, si parfait, qui réussissait tout ce qu'il entreprenait. Et bonjour les remarques pour bien me le faire remarquer, l'ignorance parfois pour se consacrer sur ce petit garçon que j'avais envie de bouffer. (je ne suis pas cannibale, petit précision.) Bref, c'était pas trop la joie. J'crois qu'on pourrait dire sans aucune once d'hésitation que j'étais une vraie emmerdeuse. J'assume, parfois. Mais être reléguée à la deuxième position, c'est pas vraiment ce qu'il y a de plus gratifiant au monde et j'pense pouvoir dire que je l'ai vraiment très mal vécut. Bien sûr, en étant gamine, j'pouvais pas faire grand chose. J'pouvais bien tenter de décapiter mes barbies pour protester mais.. A vrai dire, tout ce que je gagnais, c'était des poupées en moins. Stupide de s'auto punir non ? Du coup, je l'ai juste ignoré. Royalement. Lui, Jonah. Ce petit frère ô combien pas désiré, pour ma part du moins. C'était mon seul moyen de montrer que je n'étais pas d'accord et que je ne voulais absolument pas de lui dans cette maison. Bien malheureusement, j'étais pas en mesure de décider puis, avec son arrivé, mes envies étaient parties à la trappe alors à quoi bon ? Parler aux murs me donnait beaucoup plus de satisfaction. C'est en grandissant que j'ai.. Dérapé ? Abusé ? Emmerdé ? Y a plein de mot pour le catégoriser en fait.

Rébellion. Il me semble que plus ou moins tout le monde passe par là arrivé au dur moment de l'adolescence. J'ai pas échappée à la règle, j'ai peut être été l'une des pires. Je l'assume parfaitement. Je m'en souviens tout comme je me souviens de tout. Je sais ce que j'ai fais, ce que j'ai dis et.. J'sais pas. Y a certaines choses que je regrette et d'autre non. On peut pas non plus dire que je suis allée trop loin. Je suis pas tombée dans la drogue, j'ai pas été non plus alcoolique et j'ai certainement pas couchée avec tout et n'importe quoi en guise de protestation. Non. Alors vous vous demandez ce que j'ai bien pu faire ? Simple. Sécher les cours, rendre des devoirs blancs, répondre encore et toujours, être impoli, rester en total contradiction, râler pour un oui et pour un non, lever les yeux au ciel, pester encore et toujours, m'enfermer dans ma chambre, bouder, hurler, bouder encore, pleurer, bouder toujours, sécher à nouveau les cours, refuser d'obéir, parler mal, me battre quelques fois, gâcher ma scolarité, me faire virer et tout un tas de petite chose comme ça. C'pas si grave, si ? Si ? Tant pis. J'dirais en tout et pour tout, que ça a duré cinq ans. Cinq longues années selon mes parents. En réalité, ça a duré plus longtemps que ça mais, vint le moment de quitter la maison pour faire quelque chose de sa vie alors forcément, ça n'a plus été ressentit de la même façon.

Observation. Au final, je dirais que l'université m'a aidée à prendre conscience de beaucoup de chose. Certes, j'étais pas dans l'endroit le plus renommé du pays -la faute à ma rébellion- mais au moins, j'étais à la fac. Pourquoi ? Juste pour partir de la maison. Pour avoir une chambre d'étudiant et prendre du temps pour moi. Recommencer à zéro en quelque sorte. Les cours ? C'était pas vraiment pour moi. D'ailleurs, ça ne l'avait jamais été mais au moins, j'ai passée quelques années à réfléchir, à essayer. J'avais de l'ambition à revendre mais pas forcément les capacités. Je goûtais aux fêtes, aux soirées, aux garçons aussi de temps en temps. Peut être même aux filles, enfin, rien qu'une fois. En fait, j'avais cette sensation de toucher la liberté et je me suis laisser emporter par un monde de débauche sans pour autant être une débauchée. Puis j'ai réfléchis surtout. J'ai analysé. J'ai pesée le pour et le contre. J'ai revu certaines choses, supprimer d'autre. Je me suis remis en question des centaines de fois. J'ai doutée beaucoup. J'ai abandonnée parfois. Tout ça pour en venir à une seule et unique conclusion. J'avais merdé. J'avais incroyablement merdé. Avec mes parents mais surtout avec lui. Jonah. Je l'avais poussée encore et encore de ma vie. Je ne lui avais laissé aucune chance alors qu'il était comme moi. Il n'avait rien demandé. J'ai hésité, fais un pas avant puis deux en arrière. Hésiter encore et puis j'ai quittée la fac. C'était pas pour moi.

Contrôle. J'étais partie mais je ne voulais pas retourner à la maison. Dur dilemme quand on part de rien. Parce que faut être réaliste, j'avais pas grand chose. Alors j'ai vécut quelque temps chez les uns puis chez les autres sans oser dire que j'avais quittée la fac. Je le gardais pour moi jusqu'à la solution. Je postulais un peu partout, je démarchais autant que je pouvais puis j'ai trouvée. Barmaid. J'avais pas les qualifications, l'expérience encore moins, mais fallait une jolie gueule pour bosser dans une boîte de nuit branchée et je rentrais dans les critères. Alors j'ai tout donnée et au final, je suis toujours là-bas. J'ai pris mon appartement, j'ai ma routine, ma vie, mon indépendance. C'était tout ce que je demandais au final alors à quoi bon me plaindre ? Mon chez moi, mes règles. Y a plus de quoi protester. Je suis bien là. Je suis heureuse et c'est tout ce qui compte. Tout ? Non, pas exactement. J'ai un truc à arranger. Un. Jonah. J'sais pas comment, mais j'essaie. J'essaie de me rapprocher de lui. De réparer les erreurs. Je l'aime, il le sait. Peut être que ça prendra du temps, peut être même qu'il me pardonnera jamais mais j'essaie. C'est l'essentiel non ? Je me suis remis en cause et je tente, j'ai rien à perdre dans tout ça et il est mon sang. Mon petit frère. Mon tout. Try and try again.