(✰) message posté Jeu 28 Aoû 2014 - 18:29 par Invité
Scarlet and Bartholomew Lancaster + L’appartement lui semblait incroyablement vide, lorsqu’Eugenia n’était pas là. Cela arrivait rarement mais cela arrivait tout de même. C’était presque toujours pour des tests de routine à l’hôpital, pour lesquels elle était obligée de passer la nuit là-bas. Contrairement à son habitude, Scarlet avait trouvé un appartement vide en rentrant, douloureusement silencieux. Elle savait qu’elle n’avait pas vraiment à s’inquiéter mais elle ne pouvait réellement s’en empêcher. S’inquiéter pour sa jumelle était devenue une seconde nature dont elle ne pouvait se défaire et ce, depuis l’accident. Avant cela, elle avait toujours pensé qu’Eugenia était assez indépendante pour s’occuper d’elle-même et maintenir sa sécurité. Cependant, à présent, elle savait que ce n’était plus le cas et que quelqu’un devait le faire à sa place. Il n’y avait pas réellement de règle sur qui cette personne aurait du être, pas de mode d’emploi sur comment vivre avec une handicapée mais Scarlet avait accepté le rôle sans même y penser réellement, sans le dire clairement. C’était au final un accord tacite qu’elle avait passé avec elle-même et qu’Eugenia acceptait parce qu’elle n’avait pas d’autre choix. Cette fois-ci, ce n’était pas pour une nuit mais pour deux nuit que l’autre Lancaster été partie, si bien que Scarlet s’était installée devant la télé en pensant qu’elle ne la reverrait pas avant le lundi soir, lorsqu’elle rentrerait du travail. Ce n’était pas Game of Thrones ou America’s Next Top Model qu’elle regarderait mais un énième documentaire animalier, comme ceux qu’elle regardait au milieu de ses nuits sans sommeil. Regardant son portable, la brune laissa échapper un soupir, réalisant qu’il ne servait à rien de guetter un message d’Eugenia puisqu’elle ne pourrait pas en envoyer. Pourtant, lorsqu’elle entendit une clef tourner dans la serrure de la porte d’entrée, son cœur se serra un peu, comme si elle espérait que ce soit déjà elle. Evidemment, ce n’était que son demi-frère, qui s’était approprié un trousseau et qui avait décrété seul qu’il vivrait à présent avec elles. Il n’avait pas de travail, laissait un bazar partout, embêtait Eugenia avec son fauteuil mais avait une qualité indéniable : depuis qu’il était arrivé, la qualité de leurs repas s’était nettement améliorée. Ils n’avaient jamais été proches, tous les deux, puisque Bartholomew avait grandit avec sa mère, qui n’était pas celle des jumelles et qu’ils ne s’étaient vu qu’à de rares occasions, pour des vacances. Ce n’était que depuis que Scarlet et sa sœur avaient déménagé à leur tour à Londres qu’ils se voyaient plus souvent puis que, progressivement, le jeune homme finisse par s’installer chez elles. Comme à son habitude, il fit une entrée bruyante, ce qui fit rouler des yeux à la brune mais elle ne prit pas la peine de se retourner vers lui. « Bonsoir à toi aussi, » dit-elle simplement, les yeux toujours fixés sur l’écran. Cependant, elle dut détourner le regard en sentant qu’il s’installait à ses côtés, sur le canapé. Ils n’étaient pas du genre à passer du temps ensemble, même s’ils leur arrivait de se retrouver devant le téléviseur en même temps. Pourtant, Scarlet n’arrivait pas à imaginer pourquoi il était rentré de ce qu’il faisait simplement pour se poser dans le salon avec elle. Doucement, elle changea de position, se décalant un petit peu pour lui laisser de la place, bien qu’elle ne sache pas d’où lui venait cette soudaine courtoisie. Un silence s’installa, alors qu’aucun d’eux deux ne fit un geste vers la télécommande pour changer de chaine, Bart apparemment fasciné par le règne animal du lion. Au bout d’un moment, Scarlet finit par rouvrir la bouche. « Eugenia est à l’hôpital, pour un check-up. Je sais pas si t’étais au courant, elle rentre lundi, » annonça-t-elle misérablement. Elle lui jeta un coup d’œil puis finit par secouer la tête, soudainement mal à l’aise par le sujet de conversation qu’elle avait lancé. « Bref, t’as diné, sinon ? » Elle ne savait pas ce qui la poussait à être aussi amicale avec lui mais elle se doutait que cela avait à voir avec le fait qu’elle n’était simplement pas d’humeur à se chamailler, ce soir. Elle espérait sincèrement qu’il en soit de même pour son demi-frère, et elle en vint à être soulagée qu’il ait décidé de rentrer pour lui tenir compagnie, que ce soit véritablement pour cela ou non.
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(✰) message posté Dim 7 Sep 2014 - 23:30 par Invité
But I'm holding on for dear life, won't look down, won't open my eyes. Keep my glass full until morning light, 'cause I'm just holding on for tonight. ✻✻✻ Je me balade dans Londres depuis plus de deux heures, les mains dans les poches, et les yeux plus fixés sur mes pieds que sur les gens autour de moi. Je n’ai aucune envie de les voir de toute façon, et la seule raison pour laquelle je ne suis pas dans l’appartement de mes sœurs est pour une simple est bonne raison : Eugénia est à l’hôpital et Scarlett est à l’appartement. Et je n’avais pas envie de la rejoindre. Normalement c’est tout le contraire, Scar bosse donc n’est pas à l’appart et Eugénia et moi sommes écroulés dans le canapé. Et là, elle est à l’hôpital. Je sais qu’il ne s’agit que d’une visite de routine, mais ce n’est pas pour un bras cassé, mais bien suite à son accident de voiture. Et cela me met dans une humeur assez sombre. Je me passe une main dans ma tignasse brune au sommet de mon crâne, hésitant à l’idée de rentrer à Hammersmith. Je ne voulais pas me montrer à ma petite sœur sous une humeur autre que de la joie, et comme je sais qu’elle risque être triste également ce soir, j’ai préféré attendre que ma propre mauvaise humeur passe. Même si nous nous sommes rapprochés ces derniers temps, mon entente avec Scarlet a le plus souvent été tremblante, et je ne suis pas particulièrement doué pour offrir aux autres les mots dont ils ont besoin et encore moins pour dire ce qu’ils veulent entendre. Je soupire légèrement et je baisse mon regard marron-vert en direction des sacs de courses que je tiens à la main, les différents ingrédients me donnant un peu plus d’assurance. En me promenant je suis allé acheter quelques trucs pour le repas de ce soir, et je crois même avoir acheter assez pour trois. Je n’ai pas l’habitude de cuisiner seulement pour deux le soir… Et je n’ai même pas envie de faire un gâteau en plus. Ouais, ça va être l’éclate ce soir. Heureusement que j’ai acheté une bonne bouteille de vin rouge pour aller avec la viande, ça mettra un peu d’ambiance. Le seul point positif est le fait que j’ai retrouvé une carte bleue que je pensais avoir perdu il y a deux ans en Italie. Je ne sais même pas pourquoi je me souviens du code. Ah oui, c’est vrai, c’était le mois et l’année de naissance de ma mère… D’ailleurs, il serait pas mal que j’aille la voir dans pas longtemps, ainsi que mes deux autres demies sœurs. Pourquoi est-ce que mes vieux ont décidés de me donner que des sœurs ?! J’aurais bien aimé avoir un frère. Je lève les yeux pour voir que je suis devant le métro, et je souris légèrement. J’imagine que cela doit être le signe qu’il faut que je rentre. Arrivé devant l’appart de mes demi-sœurs, je sors de ma poche la clé que je me suis procuré et ouvre la porte. « Scarlet, c’est moi ! » Je me dirige tout droit vers la cuisine, mettant mes courses directement dans le frigo. S’il y a une pièce que je laisse hors de mon bazar c’est bien la cuisine qui est toujours complétement impeccable. Sortant de la cuisine je regarde Scar qui est assise sur le canapé. Au début, en la voyant installée là, je vois Ginny, mais vu qu’elle n’est ni avachie, ni même souriante, je sais très bien à qui j’ai affaire. Et il y aussi le fait qu’elle doive se déplacer pour le laisser la place. Je pense que ce canapé possède deux enfoncements qui correspondent au magnifique postérieur d’Eugénia et Bartholomew Lancaster. Du coup je m’installe, me perdant sans vraiment avoir de l’intérêt dans National Geographic. Cela me rappelle les après midis alors que j’étais plus jeune quand j’habitais avec ma mère à Paris. Cette chaine sur les lions doit être aussi passionnante qu’Arte à quatorze heures. « Eugenia est à l’hôpital, pour un check-up. Je sais pas si t’étais au courant, elle rentre lundi, » J’acquiesce de la tête. « Oui je sais. » Pendant un moment, ma voix est plus timide que d’habitude. « Bref, t’as diné, sinon ? » Je me tourne vers ma demie sœur, un pauvre sourire sur les lèvres. « Non, je suis allé faire quelques courses au Borough Market pour ce soir. Je vais préparer le diner ? » Je me lève pour me diriger dans la cuisine, sortant par la même occasion la bouteille de vin. J’ai bien besoin d’un verre. Je lance un regard vers Scarlett qui m’a suivi. « Tu veux un verre ? Il ira super bien avec le steak de ce soir… Tout pièce de viande mérite d’être accompagnée par un bon vin. » En attendant sa réponse, je sors les poivrons et les aubergines, que je découpe, comptant les faires griller à la poêle pour accompagner la viande. Mon couteau découpe les légumes tranquillement, tandis que j’apprécie le fait de cuisiner, ce qui me permet de penser à autre chose que ma demie sœur dans une chambre d’hôpital, toute seule.
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Scarlet and Bartholomew Lancaster + L’appartement lui semblait incroyablement vide, lorsqu’Eugenia n’était pas là. Cela arrivait rarement mais cela arrivait tout de même. C’était presque toujours pour des tests de routine à l’hôpital, pour lesquels elle était obligée de passer la nuit là-bas. Contrairement à son habitude, Scarlet avait trouvé un appartement vide en rentrant, douloureusement silencieux. Elle savait qu’elle n’avait pas vraiment à s’inquiéter mais elle ne pouvait réellement s’en empêcher. S’inquiéter pour sa jumelle était devenue une seconde nature dont elle ne pouvait se défaire et ce, depuis l’accident. Avant cela, elle avait toujours pensé qu’Eugenia était assez indépendante pour s’occuper d’elle-même et maintenir sa sécurité. Cependant, à présent, elle savait que ce n’était plus le cas et que quelqu’un devait le faire à sa place. Il n’y avait pas réellement de règle sur qui cette personne aurait du être, pas de mode d’emploi sur comment vivre avec une handicapée mais Scarlet avait accepté le rôle sans même y penser réellement, sans le dire clairement. C’était au final un accord tacite qu’elle avait passé avec elle-même et qu’Eugenia acceptait parce qu’elle n’avait pas d’autre choix. Cette fois-ci, ce n’était pas pour une nuit mais pour deux nuit que l’autre Lancaster été partie, si bien que Scarlet s’était installée devant la télé en pensant qu’elle ne la reverrait pas avant le lundi soir, lorsqu’elle rentrerait du travail. Ce n’était pas Game of Thrones ou America’s Next Top Model qu’elle regarderait mais un énième documentaire animalier, comme ceux qu’elle regardait au milieu de ses nuits sans sommeil. Regardant son portable, la brune laissa échapper un soupir, réalisant qu’il ne servait à rien de guetter un message d’Eugenia puisqu’elle ne pourrait pas en envoyer. Pourtant, lorsqu’elle entendit une clef tourner dans la serrure de la porte d’entrée, son cœur se serra un peu, comme si elle espérait que ce soit déjà elle. Evidemment, ce n’était que son demi-frère, qui s’était approprié un trousseau et qui avait décrété seul qu’il vivrait à présent avec elles. Il n’avait pas de travail, laissait un bazar partout, embêtait Eugenia avec son fauteuil mais avait une qualité indéniable : depuis qu’il était arrivé, la qualité de leurs repas s’était nettement améliorée. Ils n’avaient jamais été proches, tous les deux, puisque Bartholomew avait grandit avec sa mère, qui n’était pas celle des jumelles et qu’ils ne s’étaient vu qu’à de rares occasions, pour des vacances. Ce n’était que depuis que Scarlet et sa sœur avaient déménagé à leur tour à Londres qu’ils se voyaient plus souvent puis que, progressivement, le jeune homme finisse par s’installer chez elles. Comme à son habitude, il fit une entrée bruyante, ce qui fit rouler des yeux à la brune mais elle ne prit pas la peine de se retourner vers lui.
But I'm holding on for dear life, won't look down, won't open my eyes. Keep my glass full until morning light, 'cause I'm just holding on for tonight. ✻✻✻ Je me balade dans Londres depuis plus de deux heures, les mains dans les poches, et les yeux plus fixés sur mes pieds que sur les gens autour de moi. Je n’ai aucune envie de les voir de toute façon, et la seule raison pour laquelle je ne suis pas dans l’appartement de mes sœurs est pour une simple est bonne raison : Eugénia est à l’hôpital et Scarlett est à l’appartement. Et je n’avais pas envie de la rejoindre. Normalement c’est tout le contraire, Scar bosse donc n’est pas à l’appart et Eugénia et moi sommes écroulés dans le canapé. Et là, elle est à l’hôpital. Je sais qu’il ne s’agit que d’une visite de routine, mais ce n’est pas pour un bras cassé, mais bien suite à son accident de voiture. Et cela me met dans une humeur assez sombre. Je me passe une main dans ma tignasse brune au sommet de mon crâne, hésitant à l’idée de rentrer à Hammersmith. Je ne voulais pas me montrer à ma petite sœur sous une humeur autre que de la joie, et comme je sais qu’elle risque être triste également ce soir, j’ai préféré attendre que ma propre mauvaise humeur passe. Même si nous nous sommes rapprochés ces derniers temps, mon entente avec Scarlet a le plus souvent été tremblante, et je ne suis pas particulièrement doué pour offrir aux autres les mots dont ils ont besoin et encore moins pour dire ce qu’ils veulent entendre. Je soupire légèrement et je baisse mon regard marron-vert en direction des sacs de courses que je tiens à la main, les différents ingrédients me donnant un peu plus d’assurance. En me promenant je suis allé acheter quelques trucs pour le repas de ce soir, et je crois même avoir acheter assez pour trois. Je n’ai pas l’habitude de cuisiner seulement pour deux le soir… Et je n’ai même pas envie de faire un gâteau en plus. Ouais, ça va être l’éclate ce soir. Heureusement que j’ai acheté une bonne bouteille de vin rouge pour aller avec la viande, ça mettra un peu d’ambiance. Le seul point positif est le fait que j’ai retrouvé une carte bleue que je pensais avoir perdu il y a deux ans en Italie. Je ne sais même pas pourquoi je me souviens du code. Ah oui, c’est vrai, c’était le mois et l’année de naissance de ma mère… D’ailleurs, il serait pas mal que j’aille la voir dans pas longtemps, ainsi que mes deux autres demies sœurs. Pourquoi est-ce que mes vieux ont décidés de me donner que des sœurs ?! J’aurais bien aimé avoir un frère. Je lève les yeux pour voir que je suis devant le métro, et je souris légèrement. J’imagine que cela doit être le signe qu’il faut que je rentre. Arrivé devant l’appart de mes demi-sœurs, je sors de ma poche la clé que je me suis procuré et ouvre la porte. « Scarlet, c’est moi ! » Je me dirige tout droit vers la cuisine, mettant mes courses directement dans le frigo. S’il y a une pièce que je laisse hors de mon bazar c’est bien la cuisine qui est toujours complétement impeccable. Sortant de la cuisine je regarde Scar qui est assise sur le canapé. Au début, en la voyant installée là, je vois Ginny, mais vu qu’elle n’est ni avachie, ni même souriante, je sais très bien à qui j’ai affaire. Et il y aussi le fait qu’elle doive se déplacer pour le laisser la place. Je pense que ce canapé possède deux enfoncements qui correspondent au magnifique postérieur d’Eugénia et Bartholomew Lancaster. Du coup je m’installe, me perdant sans vraiment avoir de l’intérêt dans National Geographic. Cela me rappelle les après midis alors que j’étais plus jeune quand j’habitais avec ma mère à Paris. Cette chaine sur les lions doit être aussi passionnante qu’Arte à quatorze heures. « Eugenia est à l’hôpital, pour un check-up. Je sais pas si t’étais au courant, elle rentre lundi, » J’acquiesce de la tête. « Oui je sais. » Pendant un moment, ma voix est plus timide que d’habitude. « Bref, t’as diné, sinon ? » Je me tourne vers ma demie sœur, un pauvre sourire sur les lèvres. « Non, je suis allé faire quelques courses au Borough Market pour ce soir. Je vais préparer le diner ? » Je me lève pour me diriger dans la cuisine, sortant par la même occasion la bouteille de vin. J’ai bien besoin d’un verre. Je lance un regard vers Scarlett qui m’a suivi. « Tu veux un verre ? Il ira super bien avec le steak de ce soir… Tout pièce de viande mérite d’être accompagnée par un bon vin. » En attendant sa réponse, je sors les poivrons et les aubergines, que je découpe, comptant les faires griller à la poêle pour accompagner la viande. Mon couteau découpe les légumes tranquillement, tandis que j’apprécie le fait de cuisiner, ce qui me permet de penser à autre chose que ma demie sœur dans une chambre d’hôpital, toute seule.