"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici with great cake comes great poop [ft Milka ♥] - Page 2 2979874845 with great cake comes great poop [ft Milka ♥] - Page 2 1973890357
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €


with great cake comes great poop [ft Milka ♥]

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 20 Sep 2014 - 19:16 par Invité
Voilà, c'était fait. J'avais présenté mes excuses et en prime, je lui avais expliqué ce qu'il s'était passé. Je ne m'attendais pas à me faire pardonner facilement car le fait d'être parti sans rien dire, "comme un voleur" comme elle le disait n'était pas excusable. Je ne connaissais pas l'étendue de ses sentiments pour moi à l'époque et même s'il y en avait pas, ou alors très peu, sans doute s'était-elle inquiété à mon sujet. A l'époque, j'avais été tellement désespéré que je n'avais plus pensé à rien. Pour moi, je ne comptais plus pour personne, et j'avais eu ma grosse période de blues. Ce genre de moment où vous vous disiez que si vous mourriez, personne ne viendrait à votre enterrement. Personne ne versera de larme pour vous et vous seriez complètement seuls.

Mais mourir n'avait jamais été dans mes principes. Ma mère m'avait offert la vie, je ne pouvais pas me la supprimer aussi facilement. J'avais encore beaucoup de temps devant moi et je pouvais changer mon destin à tout moment, il fallait juste attendre l'instant propice. J'avais seulement attendu que l'orage passe et que tout allait rentrer dans l'ordre petit à petit. Aujourd'hui, je me retrouvais de bien meilleure humeur dans la pâtisserie d'Abygaëlle, à manger de bons gâteau, boire une tasse de café et me retrouver face à la seule copine que je n'avais jamais eu dans ma vie. Je ne savais pas vraiment si on pouvait parler de "relation", pour ce qu'on avait traversé tous les deux. J'avais échangé mon premier baiser, nous nous en étions fait d'autres mais ça s'était arrêté là. Pas de caresses, pas de gestes tendres, rien d'autre. Je n'avais pas été prêt pour être le copain de quiconque et je m'étais pas rendu compte des responsabilités que cela impliquait. Quand on était dans une relation, il fallait que cela marche des deux côtés, que chacun fasse un effort et surtout, que les deux montrent qu'ils en ont envie. Ça n'avait pas été notre cas.

J'avais baissé les yeux comme un petit enfant qui venait de se faire gronder dessus, parce que j'avais honte et que je me rendais compte du "mal" que j'avais fait en partant sans donner de nouvelle. Je ne l'avais même pas sentie s'approcher, en revanche, ses bras se nouant autour de ma taille, ça, je le ressentais parfaitement! J'avais tressailli dans un premier temps, surpris par cette initiative et mon cœur s'était remis à battre très fort. Finalement, je parvins peu à peu à me détendre, en nouant mes propres bras autour d'elle afin d'améliorer le câlin créé.

« Je suis désolée pour tout ce qui s’est passé… Après ta grand mère… Mais, c’est égoïste hein, j’aurai juste voulu que tu dises adieu, ou que tu ne voulais plus me voir, peu importe… Juste n’importe quoi au lieu de disparaître. »

Je fermai les yeux et hochai la tête.

"Oui je sais. J'aurais du. Peut être pas adieu, c'est un peu violent, mais j'aurais du te dire que c'était... fini. Au moins ça."

Je relevai la tête uniquement pour voir arriver le nouveau client arriver... ou plutôt débouler comme une furie. Je me rendis très vite compte qu'il ne s'agissait en fait pas d'un client mais d'un braqueur, à voir sa tête cagoulée et son arme au bout de la main. Il la braqua aussitôt en notre directement et réclama sa requête sur le champs.

"La caisse! De suite!" aboya-t-il à mon intention.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 27 Sep 2014 - 22:35 par Invité
J’étais partie un peu comme une voleuse, oui, mais bon… Je me voyais mal rester là entre les deux. Je ne savais pas ce qu’il y avait entre eux, mais ils se connaissaient, ça c’était sûr. Je ne connaissais pas cette fille, mais lâcher comme ça un sac au beau milieu d’une pâtisserie, c’était un peu bizarre. Donc je préférais m’éclipser, et je savais que Kaspar allait m’en vouloir un minimum probablement, mais c’était probablement mieux pour eux deux. Je retournais donc en cuisine, voir où en était mon père. Il avait passé la journée à bosser, ne pouvait pas vraiment prendre de pose, puisque ma mère ne pouvait pas prendre le relais. J’avançais dans la cuisine en trainant ma bonbonne. Je savais que mon père allait faire une de ses têtes en me voyant, se disant que j’avais laissé la boutique, mais j’avais entièrement confiance en Kaspar à ce niveau là. Même si, bon, il devait avoir la tête un peu ailleurs, là maintenant tout de suite, mais il n’y avait pas foule, alors je ne pouvais pas lui en vouloir.

J’avançais donc dans la cuisine. Et en effet, ça n’avait pas loupé, mon père releva la tête, hébété. « Aby ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? Et la caisse ? Et les clients ? » Je souriais en arrêtant ma bonbonne et en m’asseyant sur une des tables. « Papa, pas de panique, j’ai un ami qui gère. Je venais juste voir comment tu allais. » Je le voyais soulager. Non, s’il me connaissait bien, il savait que ce n’était pas mon genre de laisser la boutique comme ça. Et puis de toute façon, on entendrait la sonnette de l’entrée au cas où quelqu’un entre dans la pâtisserie. Et pour l’instant, ce n’était pas le cas. « Eh bien, ça va. Mais je commence à fatiguer… » me dit-il en s’essuyant le front. Il était debout depuis l’aube. Je comprenais qu’il commençait à être épuiser. « Et toi, tu tiens le coup ? » Il s’inquiétait toujours pour moi, même s’il savait que quoi qu’il arrive, j’allais lui dire que j’allais bien. « Oui ça va, t’inquiète pas. Ca fait du bien de se poser un peu. Tu veux monter voir maman ? » Je voyais bien qu’il hésitait, mais ça se voyait dans ses yeux qu’il en mourrait d’envie. J’avais la chance d’avoir des parents fous amoureux l’un de l’autre. Et du coup, le fait que ma mère ne soit pas là, avec lui, je voyais bien que ça l’inquiétait. Mais il n’osait apparemment pas me le demander. « Non mais tu peux y aller. Je vais retourner dans la boutique, il y a pleins de gâteaux faits et Kaspar pourra m’aider à les amener. » Je voyais un sourire s’affichait sur le visage de mon père, comme sur le visage d’un gamin à qui on aurait autorisé de sortir avec ses copains pendant une heure de plus. Il retirait son tablier, s’avançait vers moi, m’embrassait sur la joue. « J’en ai pour tout juste une heure, je reviens vite. » Je n’avais même pas le temps de lui dire qu’il n’avait pas besoin de se presser qu’il était déjà parti.

Et presque aussi tôt, la sonnette de l’entrée se faisait entendre dans l’arrière-boutique. Je me relevais, j’avais un peu la flemme d’y retourner, mais laisser seul Kaspar avec cette jeune fille, c’était une chose, mais le laisser gérer toute la boutique, il ne fallait pas non plus abuser. Je me relevais et commençais à me diriger vers la boutique. Il y avait un grand silence. C’était si bizarre que ça la tension entre Kaspar et cette fille ? Je ne savais pas, mais j’avançais et rentrais derrière la caisse. Je regardais à tour de rôle Kaspar, la jolie jeune fille, et mon regard se posa sur cet individu. Un homme vêtu de noir, encagoulé, et pointant une arme vers Kaspar. Je lâchais ma bonbonne. Qu’est-ce qu’il se passait ? Je restais tétanisée face à ce qui se passait devant mes yeux. « La caisse ! Grouille toi ! » Je sentais mon souffle se saccader. Je sentais mes poumons se resserraient. Je sentais mon vision qui se troublait. Je sautais sur la caisse, oubliant ma bonbonne qui tombait par terre. Ma canule tombait un peu, mais effrayée, je ne parvenais pas à la remettre convenablement. Je respirais le moins possible. J’essayais d’ouvrir la caisse, mais je ne voyais pas ce que je faisais. Je posais mes mains de chaque côté de la caisse pour m’y adosser. Puis je portais une main à mon visage et essayais de remettre ma canule, essoufflée. J’en oubliais la présence de Kaspar et de la jeune femme, qui semblaient aussi peu aptes à bouger que je ne l’étais. Mon dieu. Qu’est-ce qui allait arriver…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 2 Oct 2014 - 18:24 par Invité
La jeune femme est sur le point de lui « pardonner » ou plutôt de tourner enfin la page pour passer à autre chose, payer pour un de ces minis ovnis bleus comestibles et quitter le magasin. Mais non. Il faut croire que cette journée se passe exactement comme dans la fiction.
Cri de surprise.
C’est allé trop vite. Tellement vite qu’elle a cru de nouveau être dans un rêve. Un type, une capuche, une arme braquée dans leur direction, enfin directement sur Kaspar pour être plus précis. Elle se pince discrètement l’avant bras au cas où tout ceci soit le fruit de son imagination.
Pendant ces quelques secondes, Ivana a littéralement changé de couleur. Ses pommettes encore cramoisies il y a peu, son teint animé, ses yeux embués de larmes. Le trop plein d’émotions de la scène précédente. Elle est devenue livide entre temps. Carrément terrorisée par ce nouveau spectacle qui s’offre à ses yeux. Stoïque aussi. Comme Kaspar. Comme la vendeuse aussi qui semble être revenue sans qu’elle s’en aperçoive.

« La caisse ! Grouille toi ! »

La jeune femme jette un coup d’œil autour d’elle quelqu’un peu désespérée. Mais aucun d’entre eux ne semble savoir comme réagir. Normal en quelque sorte. Ce genre d’événement ne devrait pas faire parti du quotidien. Ça ne devrait arriver à personne. Elle ne le souhaite même pas aux personnes qu’elle est loin de porter dans son cœur.
Contrairement à l’amie de Kaspar, Ivana ne bouge pas.
Elle n’a pas l’âme d’une warrior prête à se jeter sur le danger (elle n’en a pas le physique non plus soit dit en passant).
Elle n’a personne derrière qui se cacher.
Elle n’a personne pour la rassurer.
Quatre personnes dans la pâtisserie et le sentiment d’être seule au monde avec ses propres peurs.
Elle a des remords aussi. Parce qu’elle ne bouge pas alors qu’elle n’a ni canule, ni bonbonne à traîner, ni maladie l’affaiblissant. Et en parlant de ça, l’amie de Kaspar ne semble pas bien en point. Il ne manquerait plus qu’elle fasse un malaise ou quelque chose dans ce genre. Ce n’est pas pour autant qu’Ivana ose prendre l’initiative de jouer les inconscientes du jour. Et puis, il ne faut pas qu’elle cède à ce type. Il ne faut pas qu’elle lui donne la caisse.
Pas particulièrement croyante ou superstitieuse, la jeune femme ferme les yeux, croise les doigts dans son dos. Elle se jure de ne plus en vouloir à Kaspar pour de bon – quitte à ce que l’issue de la situation ne soit pas joyeuse, autant que ce ne soit pas avec des regrets – et espère tout de même qu’ils sortiront tous les trois indemnes de là. Elle prend également une profonde inspiration pour se calmer et ne pas céder finalement à la panique. Si seulement quelqu’un pouvait débarquer là, maintenant, tout de suite.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 7 Oct 2014 - 22:30 par Invité
    Dilemme, cet énorme ourson qui lui faisait des yeux de biche ou ce délicieux cupcake format XXL ? Cette boutique recelait de véritables trésors, l’amour qu’elle portait aux peluches ne pouvait que s’épanouir dans cet endroit. Néanmoins, son coeur était divisé entre ces deux-là, impossible de se décider ! Si cela n’avait tenu qu’à elle, le gérant aurait du fermer son commerce pour cause de rupture de stock. C’était le genre de folie qu’elle était capable de faire pour le bonheur de tenir des boules de poils. Le choix était compliqué.

    La porte la laissait sortir avec difficulté, c’était trop étroit. Les deux peluches lui occupaient les bras et son champs de vision se résumait au noeud de l’ourson et à une magnifique fausse crème du cupcake. Plus elle les regardait et plus elle était satisfaite, ces cadeaux allaient sans doute lui faire plaisir, surtout la peluche gâteau. Abygaëlle partageait sa deuxième folie, les pâtisseries. D’ailleurs, c’était bien grâce à elles que les deux jeunes femmes s’étaient rencontrées. Aby’ lui en livrait régulièrement. Il n’y avait pourtant aucun évènement spécial pour ces cadeaux, simplement, l’héritière était de passage dans le quartier, il lui fallait absolument lui passer un bonjour dans sa fameuse pâtisserie et les peluches ne pouvaient que la réjouir !

    Les trottoirs étaient, à leur habitude, bondées à cette heure-ci de la journée. Il lui fallu s’excuser plusieurs fois pour avoir heurté quelques passants, les autres, plus intelligents, s’étaient écartés sur son passage. Peu importe qu’on la dévisageait, personne n’était en mesure de voir son visage. Quelques rues plus tard et elle pouvait apercevoir la boutique de son amie. Un sentiment de sécurité la traversa pour y avoir passé un nombre incalculable de petit-déjeuner.

    Toute joyeuse, elle poussa la porte et après quelques efforts, entra à bon port. Tout était calme, anormalement calme. Se pouvait-il qu’il n’y est personne ? Impossible, il y avait toujours au moins une personne ! Ou peut-être que les clients étaient trop ébahis devant ces énormes peluches, après tout, on ne distinguait que la moitié de son corps. Sans se démonter, elle fonça directement vers le comptoir, mais se cogna violemment contre une personne.

    “Oh pardon !” s’exclama-t-elle.

    Une voix rauque et énervée lui répondit quelques insultes avant de lui ordonner de verrouiller la porte et de se mettre au fond. Outrée par l’exagération de ce comportement, elle écarta légèrement les peluches pour lui assener un regard noir. Elle s’était excusée tout de même ! Cependant, son coeur ne fit d’un bond. Le silence venait de prendre tout son sens. La pâtisserie était en train de se faire braquer !

    “Oh mon Dieu !” pensa-t-elle en lâchant les peluches.

    A son grand désarroi, aucune personne présente n’était capable de tenter quoi que soit, et par dessus-tout, Aby’. Elle semblait suffoquer, proie à la panique au dessus de la caisse. A sa seule vision, son pouls s'accéléra, elle connaissait ses problèmes de santé, il lui fallait faire quelque chose ! Doucement, elle leva les mains en l’air tout en gardant un oeil sur l’homme. Il était question de ne pas l’énerver plus - déjà qu’elle lui avait foncé dedans - et de ne pas le faire paniquer. D’une voix claire et intelligible, elle lui lança :

    “Mon amie, là-bas, est malade, laissez-moi aller la rejoindre.”

    Il ne semblait pas convaincue mais l’idée d’avoir une mort sur la conscience le traversa sûrement car il ne répondit pas tout de suite, faisant les cents pas devant la porte.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : Précédent  1, 2
» Cherry on the cake (ft. Cassandra)
» pink poop ☆ swoira
» if i receive criticism, i will digest it and poop it out. (jinhyun)
» emma + if I was made of cake I'd eat myself before somebody else could.
» What a great evening ! ... 'joking.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-