(✰) message posté Mer 13 Aoû 2014 - 18:24 par Invité
Abygaëlle Vénus Thomas
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Thomas. PRÉNOM(S) : Abygaëlle, Vénus. ÂGE : 23 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 20 mai 1991 à Londres. NATIONALITÉ : Anglaise. STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER : Pâtissière. TRAITS DE CARACTÈRE : Enjouée, souriante, enthousiaste, intelligente, réfléchie, timide, complexée. Malade. GROUPE : On my bicycle.
My style, my life, my name
Abygaëlle a été répertoriée à l'âge de deux ans comme porteuse de la maladie de la fibrose kystique, plus connue sous le nom de mucoviscidose. Elle est donc contrainte à une avenir incertain, cette maladie n'étant pas curable. Ceci dit, elle devait mourir dans ses plus jeunes années, mais elle a aujourd'hui vingt-trois ans. ✿ Depuis son plus jeune âge, Abygaëlle a toujours été une grande amatrice de littérature. Petite, elle avait dans sa chambre une bibliothèque si grande qu'elle devait monter sur un escabeau pour attraper les livres les plus hauts. Aujourd'hui, c'est un vrai rat de bibliothèque, elle lit environ un livre par semaine, c'est une vrai passion. ✿ A cause de sa maladie, elle n'a jamais vrai pu pratiquer de sport avec ses problèmes respiratoires. Mais son plus grand rêve a toujours été de danser comme une vraie danseuse étoile. On lui a toujours dit qu'elle était fine et élégante, donc elle se dit que si un jour un remède vient à paraître, elle se lancera dans une carrière de danseuse. ✿ Elle a vécu avec ses parents pendant quatre ans à Tauranga, dans le Nord de la Nouvelle Zélande pour suivre un traitement expérimental qui n'a fait que rallonger son espérance de vie au final, mais qui n'a, comme tout le reste, pas supprimer sa maladie. ✿ Aby aime aussi beaucoup la musique. Elle a d'ailleurs appris en autodidacte comment jouer du piano. Elle adore la mélodie que cet instrument procure et quand elle est énervée, elle s'apaise en jouant du piano. ✿ Elle n'est pas rousse à l'origine. Elle est brune. Mais quand elle a eu dix-huit ans, elle a eu une subite envie de changement, comme ça lui arrive souvent, et donc, elle s'est dit que devenir rousse, ça pouvait être pas mal, et c'est une couleur de cheveux qu'elle a adopté depuis. ✿ ✿ Une de ses particularités également, c'est son tatouage. Quand elle a rompu avec Jonah à cause de leur séparation, elle s'est dit qu'il lui fallait un électro-choque, et donc en arrivant à Tauranga, elle s'est fait tatoué "Hope and live" dans le haut du dos, au niveau de l'omoplate. Ce n'est pas du tout son genre, les tatouages, piercings et autre, mais c'est une de ses grandes fiertés. ✿ Aby n'a jamais touché à l'alcool ni au tabac. C'est rare pour une jeune femme de son âge de pouvoir dire ça, mais c'est le cas. De part sa maladie, elle préfère éviter les excès, même si rien ne lui interdit de consommer un peu d'alcool, toujours avec modération. ✿ Le seul et unique amour de sa vie, c'est Jonah, ça a été Jonah et ça sera toujours Jonah, même si elle refuse de l'admettre car elle ne veut pas avoir à lui imposer sa perte, en sachant qu'elle ne vivra peut être plus très longtemps.
PSEUDO : noemiesue. PRÉNOM : Noémie. ÂGE : 19 ans. PERSONNAGE : scénario de Jonah . AVATAR : Olivia Cooke CRÉDITS : Tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : sur Obsession
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(✰) message posté Mer 13 Aoû 2014 - 18:24 par Invité
At the beginning
Je suis née il y à 23 ans ici-même, à Londres. Je suis fille unique, et mes parents étaient à l’époque boulangers. Ils avaient leur propre boulangerie et j’ai donc été élevée dans cette ambiance de cuisine et de rythme de vie très soutenu. À l’âge de deux ans, on m’a diagnostiqué une mucoviscidose qui progressait à un rythme très élevé. Mon espérance de vie a tout de suite était fixée à quinze ans tout au plus, même en suivant un traitement. Pourtant, normalement, on peut survivre jusqu’à une quarantaine d’années, mais les médecins étaient assez inquiets en ce qui pouvait concerner mon cas.
J’ai eu une éducation faite à moitié par ma mère et à moitié par mon père, mais je les voyais très rarement en même temps, sauf exception genre Noël ou anniversaire. C’était un peu spéciale, mais à me voir aujourd’hui, je pense que je m’en suis pas trop mal sortie, au final. J’ai appris beaucoup de chose par moi-même, car avec ma maladie, je ne pouvais pas vraiment sortir, et je n’allais à l’école que de temps en temps. J’ai appris le piano, par exemple par moi-même, et les livres sont devenus mes seuls amis, car évidemment, je ne rencontrais absolument personne. J’étais toute seule dans ma bulle en quelques sortes. Bien sûr, j’avais quelques connaissances, mais ça s’arrêtait là, je n’étais proche de personne. Et puis de toute façon, je sais que je vais bientôt mourir, donc je ne vois pas vraiment l’utilité de me faire de vrais amis…
En grandissant, j’ai commencé à sortir un peu plus. A quinze ans, j’ai commencé à travailler avec mes parents dans leur boulangerie. Je faisais pas mal de pâtisserie, et je livrais aussi. Avec ma maladie, ça m’était déconseillé de prendre le vélo, mais je trouvais le temps trop long à rester enfermée chez moi, donc ça me faisait du bien. Et du coup, j’ai demandé à mes parents d’intégrer un lycée. Au début, ils n’étaient pas vraiment pour. Je veux dire, de voir une fille se trimbaler toute la journée avec sa bombonne d’air parce qu’elle était comme une bombe qui pouvait exploser à n’importe quel moment, ça ne les enchantaient pas vraiment. Mais finalement, ils ont compris, et ont accepté.
J’ai donc rapidement intégré un lycée londonien. Tout le monde me regardait vraiment comme un monstre de foire. Au début, je m’en fichais, il y avait quand même quelques personnes qui venaient vers moi, mais plus les années passaient, et plus ces regards me faisaient mal, car des mots s’y joignaient. J’étais le monstre du lycée. Du coup, pour ma dernière année de lycée, j’ai décidé de changer de lycée, car non, je ne voulais pas abandonner. Et j’ai bien fait. J’ai donc atterri dans un tout nouveau milieu. Et c’est là que je l’ai vu. Il était dans ma classe, il était bien plus grand que moi en taille, et dès le premier regard, j’ai ressenti ce que je n’avais jamais ressenti avant. Jonah. On s’est tout de suite bien entendu et très vite, on est devenu un couple. C’était mon premier amour, et je le pense encore aujourd’hui mon dernier. Mais avec ma maladie, je me refusais de me laisser totalement aller, car je savais que je n’en avais plus pour longtemps.
Deux ans plus tard, alors que j’avais dix-neuf ans, un soi-disant remède venait d’être mis en expérimentation en Nouvelle-Zélande. Ni une ni deux, mes parents ont sauté sur Internet pour nous trouver une maison là-bas, et je n’ai pas eu d’autres choix que de les suivre. Bien sûr, j’avais envie de suivre ce traitement, mais je savais pertinemment que tout ce qu’il ferait, ça allait être de repousser ma date finale. J’ai dû le quitter, et je sais que je n’aurais jamais dû. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas être séparé de lui. Il était tout pour moi. Je n’avais jamais autant pleuré de ma vie que le jour où j’ai dû partir. Jonah me manquait, jour et nuit.
J’ai donc commencé ce traitement, qui ne changeait vraiment pas grand-chose. Je restais en contact avec Jonah, mais ça se dégradait, et on a arrêté de se parler au bout d’un moment. Je me sentais mal. Je savais que c’était de ma faute, que jamais je n’aurais dû le quitter, que j’aurais dû rester avec lui, mais j’étais loin, bien trop loin. Au bout de deux ans, j’ai commencé à reprendre goût à la vie, alors que j’avais presque fini ce foutu traitement qui ne faisait rien, et un an plus tard, je rencontrai Dylan. Il était gentil, et on a commencé à sortir ensemble. Je ne suis jamais tombée amoureuse de lui, car quoi qu’on fasse, je ne pensais qu’à Jonah, et je n’arrivais pas à me l’enlever de la tête. Et un jour il en a eu marre et on a rompu. J’ai réalisé qu’il fallait absolument que je rentre à Londres, et avec l’accord de mes parents, on est rentré.
Et je suis de retour. Je sais que je n’ai plus beaucoup d’années à vivre, mais c’est une raison supplémentaire pour ne pas laisser partir Jonah. Il a toujours été là pour moi, et je sais que s’il apprend que je suis là, il le sera encore une fois, car il ne peut pas avoir changé. J’ai juste peur de sa réaction si il apprend que j’ai vu un autre gars, avec qui j’ai partagé des choses aussi. Mais maintenant, je sais que je ne veux n’être qu’avec lui.
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(✰) message posté Mer 13 Aoû 2014 - 18:27 par Invité
bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche :heart;
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(✰) message posté Mer 13 Aoû 2014 - 18:28 par Invité