"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici My heart never stopped beating for you. 2979874845 My heart never stopped beating for you. 1973890357
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My heart never stopped beating for you.

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() message posté Lun 4 Aoû 2014 - 15:41 par Invité

JACK & CALYPSO
No one's gonna love you more than i do

Je peux encore revoir cet instant clairement dans ma tête, cette peine qui avait formé un trou béant dans mon coeur et son visage, son magnifique visage meurtri par la confusion, l'amour et les regrets. Et à chaque fois que cela me revenait en tête, je ne pouvais m'empêcher de sentir un manque horrible. L'oublier n'avait pas été possible, comment aurais-je pu ? Il était l'une des personnes les plus chers à mon coeur, le seul homme qui avait réussi à me faire sentir en sécurité et surtout qui avait fait fuir certains traumatismes du passé. Oui, avec Jack, il n'y avait pas eu un instant où les souvenirs de la secte m'étaient revenus en plein visage. Et durant notre première fois ensemble, c'était son visage que je voyais et pas celui de l'homme qui avait foutu en l'air ma vie amoureuse et mon enfance. Je me sentais normal au côté de Jack, un sentiment que j'avais connu que très rarement. Je m'étais demandé ce qu'il était devenu, si sa carrière était au top, s'il était heureux, mais surtout, si Jack pensait encore à moi. J'aimais penser que oui, qu'il gardait que les bons souvenirs en tête et non pas notre rupture, après tout, nous avions eu bien plus de meilleurs moments que de mauvais.

Je ne m'attendais pas à le voir ici, à Londres, mais pouvoir poser mon regard sur son magnifique visage et sa silhouette me fit un bien fou. En deux ans, il n'avait pas changé, restant toujours le même Jack que j'avais connu et quitté. La complicité que nous avions, était toujours là, elle s'était réveillée en nous, sans attendre, comme si elle avait attendue ses retrouvailles. Une partie de moi était rassurée de voir que rien n'avait changé en lui et moi, que nous avions toujours ce lien spécial même après quelques années. Je n'étais pas surprise, après tout, nous nous aimions à la folie et cet amour faisait toujours partie de chacun d'entre nous. Nous avions parlé, encore et encore, sans remarquer que le temps filait. Il était tard, j'aurais dû rentrer à la maison depuis un moment, mais il n'était pas question de quitter l'autre maintenant, alors que nous venions tout juste de nous retrouver. Il y avait tellement de choses à dire, d'histoire à raconter, mais alors que nous nous retrouvions seuls dans son appartement, que le silence nous entourait, l'atmosphère monta d'un cran enfin, plutôt sept. Goûter à nouveau ses lèvres, sentir ses mains ma peau, son corps pressé contre le mien et son parfum. Cela avait ravivé en moi tellement de sentiments forts et ce besoin de se sentir aimé, mais aussi désiré par l'homme qu'on n'a jamais cessé de chérir.

J'étais allongée tout contre lui, ma tête posée sur son torse, alors que nos jambes étaient entremêlées. Mes yeux étaient fermés, mais je n'étais pas pour autant endormie. J'appréciais chaque seconde de cet instant, ressentant à nouveau ce doux sentiment rassurant que je n'avais plus vécue depuis deux ans. « Tu es toujours là Caly » J'ouvris les yeux alors qu'il finissait sa phrase, remarquant alors que sa main se posait son buste, juste là où se trouvait son cœur. Je ne savais pas quoi dire, quoi penser. Certes, nous nous aimions, mais la raison de notre rupture était toujours là et inchangée. Je savais que j'étais celle qui ruinerait cet instant, qui ferait éclater la bulle dans laquelle nous étions. Je voulais tout faire pour ralentir ce moment délicat. Je posais ma main contre la sienne, glissant doucement mes doigts entre les siens. Je relevais ma tête pour le regarder droit dans les yeux, un sourire tendre mais nerveux sur les lèvres. « Tout comme tu es dans le mien, Jack. » Soufflais-je contre ses lèvres avant d'y déposer doucement les miennes pour l'embrasser. C'était ce genre d'affection qui me faisait sentir aimer d'un amour fort et grand. Je reposais ma tête contre son torse, me serrant un peu plus contre lui. « Parle-moi, pourquoi Londres est tellement mieux que Bristol ? Pourquoi tu es revenu ? » Demandais-je d'un ton léger. J'adorais l'écouter, surtout quand nous étions dans les bras de l'autre.
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() message posté Mar 5 Aoû 2014 - 12:51 par Invité

My heart never stopped beating for you
calyspo & jack
Quand il l’avait revu ce soir, elle était dos à lui regardant une de ses œuvres comme le premier jour de leur rencontre. Il n’avait pu s’empêcher de se repasser toute la scène où leurs yeux se s’étaient croisés pour la première fois. Il avait ressenti un pincement au cœur, une douleur insoutenable. Il n’avait pas eu cette sensation depuis deux ans, depuis le jour où elle l’avait quitté et où il avait décidé de partir de Londres. Il avait mal supporté de s’éloigner de cette ville, de savoir qu’il ne pourrait plus la croiser, par hasard. Elle lui avait brisé le cœur quand elle le regarda et passa la porte les yeux pleins de larmes. La revoir ce soir avait fait remonter tous les souvenirs avec elle, les bons comme les mauvais. Il y avait plus de bons mais malheureusement celui qui restait à jamais gravé dans sa mémoire était le pire moment. C’est celui qui fait le plus mal et qui fait s’effacer tout le reste. Il avait été plus qu’heureux avec Caly, il voyait son avenir avec elle. C’était elle, il en avait été sûr. Quand c’est la bonne personne, tout est fluide. Il c’était plusieurs fois imaginé avoir une belle et grande maison aux abords de Londres avec un grand jardin, un chien car elle aimait les animaux. Elle en avait fait son métier donc tout était écrit dans son rêve, des animaux mais aussi des enfants.

Il n’avait jamais cessé de penser à elle-même à plusieurs kilomètres d’elle. Jack c’était noyé dans le travail à Bristol, il était chez sa sœur et évitait le plus possible de parler de sa vie à New-York. Kate avait bien vu que son frère allait mal mais elle avait su garder la distance, parler de Calyspo était ce qu’il y avait de moins bien à faire. Elle l’avait entendu plusieurs soirs pleurer, oui ce grand gaillard plein de muscles pleure. Il parait fort, invincible, tout semble lui résister mais cet amour perdu l’avait littéralement fait sombrer. Il n’était pas rare de le voir seul dans un bar entrain de siroter plusieurs bourbon, son pêché mignon. Malheureusement il ne profitait même plus de la délicieuse saveur que pouvait dégager ce whisky, il les buvait aussi vite qu’il pouvait. Pour oublier. Les mois s’étaient écoulés assez vite, la douleur estompée. Le souvenir était resté, douloureux souvenir qu’il s’efforçait d’oublier. Chaque jour il essayait mais à chaque fois elle revenait dans ses pensées. Il savait que tout était fini pour de bon, ils n’étaient plus sur la même longueur d’ondes. Ce tout petit détail était bien plus gros que ce que certaines personnes pouvaient penser. Ils auraient pu continuer ensemble et vivre d’autres moments de bonheur mais c’était trop dur pour lui de savoir qu’il n’y aurait jamais de lui plus elle dans ce bas monde.

Il avait passé de longues minutes merveilleuses, il lui avait tout donné ce soir sans exception. L’osmose avait été parfaite comme s’il ne c’était jamais quittés une seule seconde et pourtant. Il la serrait dans ses bras, il était très heureux d’être avec elle dans ce lit où ils avaient déjà passé de nombreuses nuits auparavant. Il lui avoua qu’elle était toujours présente dans son cœur. Quand elle lui indiqua qu’elle aussi ne l’avait jamais oublié, il ressentit une douleur dans son estomac et ferma les yeux quelques instants. Toutes ces petites attentions qu’elle pouvait avoir, lui prendre la main, l’embrasser délicatement lui faisait du bien mais aussi beaucoup de mal. Il savait que cet instant magique de durerait pas éternellement. Il avait du mal à s’évader maintenant que l’intense moment était passé. « Bristol est loin d’être mieux que Londres c’est pour ça que je suis revenu. J’ai voulu m’éloigner de Londres, oublier Londres et tout ce qui avait un rapport avec cette ville mais je n’ai pas pu. La preuve en est que je suis de retour. J’ai eu quelques opportunités à Bristol mais ici j’en ai aujourd’hui de meilleurs. Cela dit je dois redoubler d’effort et de travail mais c’est le jeu. Et toi qu’a tu fais pendant ces deux années qui se sont écoulées ? » Il ne pouvait s’empêcher de la serrer très fort dans ses bras, une peur de la perdre de nouveau l’envahit.

electric bird.
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() message posté Mar 5 Aoû 2014 - 22:55 par Invité

JACK & CALYPSO
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Par quoi devais-je commencer ? Quelles phrases dire ? Nous venions de passer un moment fort, une belle nuit dans les bras de l'autre, corps à corps, revivant ce passé que Jack et moi avions. Certes, nous avions beaucoup parlé et la discussion était d'ailleurs en train de continuer, mais le sujet de notre rupture, de notre couple n'avait pas encore fait surface. Il était là dans nos têtes, sur le bout de nos langues, mais il ne dépassait pas encore nos lèvres. Pourquoi ? Peut-être parce qu'on était bien là et qu'aucun d'entre nous voulait briser la bulle qui nous gardait au chaud dans notre monde. Ou alors, peut-être que cela faisait trop mal d'en parler et de sentir le souvenir amer de notre rupture. J'avais tout de même peur, peur qu'il me blâme même s'il avait toutes les raisons pour. J'avais peur qu'il me repousse, mais d'un côté, que pouvait-il faire d'autre pour se protéger ? Jack et moi n'étions plus un couple et le mot ami, quant à lui, était bien trop faible pour expliquer ce que nous étions. Tout cela était compliqué, tellement compliqué et pourtant dans ce chaos, nous nous retrouvions tout de même et c'était cela le plus surprenant.

Après notre rupture, je n'avais plus été la même pendant une longue période. Ce jour-là, j'avais perdu une chose qui m'était chère à mon cœur, un amour vrai et fort. Mais j'étais celle qui avait causé ce bazar, dans cette histoire et de ce fait, si je devais en vouloir à quelqu'un, c'était moi et moi seule. C'était durant le même mois de notre séparation, que Thor est venu dans ma vie, j'avais ce trop-plein d'amour à donner et c'était tombé sur cette boule de poil. Je m'étais donc retrouvé avec deux chiens à la maison, Circé n'avait osé rien dire, les chiens n'étaient pas vraiment sa tasse de thé, mais elle savait que je passais par une période difficile de ma vie. Vivre avec elle avait été l'une des meilleures décisions de ma vie, enfin, il faut dire que l'idée de vivre séparer de l'autre ne nous était jamais venu en tête. On était ainsi là pour l'autre, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Cela m'avait beaucoup aidé d'avoir Thor à mes côtés, il fallait l'avouer. Et puis, j'avais plongé ma tête dans le boulot, c'était un petit remède efficace qui m'avait permis de penser à autre chose qu'à Jack pendant plusieurs heures d'affilées, mais une fois rentrée à la maison, celles-ci me revenaient en pleine face. Deux ans plus tard, j'avais accepté l'idée que Jack et moi s'était terminé, mais je n'avais jamais pu l'oublier et passer à autre chose. Cela n'avait pas été possible, même si j'avais essayé en laissant mes amies me planifier des blind dates. Cela n'avait juste pas marché, mon cœur et mon esprit refusant de laisser quelqu'un d'autre détrôner Jack de la première place. Au fur et à mesure, j'avais appris à ne rien espérer, pensant que cela ne me servait à rien de pousser le destin. Et celui-ci semblait avoir décidé de faire revenir Jack sur mon chemin, à quel but ? Je n'en savais encore rien.

Je ne pouvais tout simplement pas donner à Jack ce qu'il voulait, une vraie famille avec des enfants. Je m'étais interdit de devenir mère pour tellement de raisons, la première étant de peur de devenir comme ma mère et faire les mêmes mauvais choix qu'elle avait fait avec ses propres filles. Je ne voulais pas les faire souffrir, tout comme je ne voulais pas devenir folle. Et puis, je ne voulais en aucun cas que mon passé se reflète sur eux. Faire ce choix n'avait pas été une tâche facile, bien au contraire. J'avais peut-être les qualités qui vont avec ce statut, mais je préférais me retenir et poser mon attention sur ma famille.

Je fuyais donc le sujet, posant d'autres questions qui n'avaient rien à voir avec cette discussion douloureuse. Je posais doucement ma tête contre son torse, fermant à nouveau les yeux pour me concentrer sur sa voix et le battement de son cœur. Ce rythme était une douce mélodie à mes oreilles, un rythme qui m'avait beaucoup manqué. « Rien ne semble battre Londres, même l'idée d'en partir met impensable. » Rétorquais-je d'une voix douce. J'avais aimé cette ville dès que j'y avais posé les pieds. Cet endroit était rempli de possibilités, mais aussi d'espoir pour moi. Londres avait apporté tellement de choses à Circé et moi. « La vérité ? Pas grand-chose. J'ai toujours mon cabinet dans le quartier et j'y travaille comme une acharnée. Circé et moi, on vit toujours ensemble. La seule nouveauté, c'est que je suis passée d'un seul chien à trois. » Je finis ma phrase sur une pointe d'amusement, pensant à mes trois compagnons qui devaient m'attendre sagement à la maison. « Tu les adorerais, surtout la petite dernière, c'est encore un bébé. » Mes yeux s'ouvrir grand, alors que je venais de prononcer le mot interdit. J'avais envie de me claquer. Je fermais à nouveau les yeux soupirant lentement en pensant à ma connerie. Bravo Calypso, bravo. J'attendais la réaction de Jack, espérant qu'il n'est pas eu lui aussi le déclic.
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() message posté Ven 8 Aoû 2014 - 17:19 par Invité

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calyspo & jack
Les pensées n’avaient de cesses que de s’emmêler dans la tête de Jack. Il tenait à elle s’était certain, l’aimait-il encore ? Il ne savait pas. Qu’allait-il se passer quand ce moment magique allait se terminer ? Il se posait de multiples questions. Au final il était sûr d’une réponse, ils n’avaient pas la même vision de l’avenir. Il ne pouvait considérer sa vie sans avoir d’enfants, il avait toujours rêvé d’en avoir au moins trois. Faisant partis d’une famille de quatre enfants, il ne savait que trop bien le bonheur qu’était cette union. Il voulait reproduire ce bonheur, avoir sa propre famille, sa femme et ses enfants. Il avait 33 ans et ne se voyait pas encore attendre de trop longues années avant de devenir père. Il n’avait certes rencontré personne d’autre de sérieux depuis sa séparation avec Calypso. Il n’était pas prêt, il ne s’en était pas complètement remis.

Juste avant leur rupture il avait pensé lui parler d’enfants. Il ne c’était pas lancé, il avait eu peur de sa réaction, il avait eu peur qu’elle pense que cela soit trop tôt. Finalement il n’eut pas besoin de le faire, par les paroles de sa mère elle se livra seule. Elle ne voulait pas d’enfants. Comment pouvait-elle ne pas en vouloir, il ne comprenait pas. Il était tellement prit dans une optique de vie familiale, tout un avenir reposait sur les enfants. Il ne pouvait admettre que les gens ne voulaient pas avoir de descendant. Il imaginait ce bonheur de voir naître la chair de chair, son sang. Quel moment magique cela devait être pour un père. A priori tout le monde ne pensait pas comme lui, ce qui en soi était légitime chacun a le droit d’avoir ses opinions. La vie avec Calypso était plus qu’impossible, il ne pouvait pas se mettre à genoux et la supplier d’avoir des enfants avec lui. On ne pouvait pas forcer quelqu’un à avoir des enfants. Il lui fallait trouver une femme qui aurait la même vision des choses que lui. Cela allé s’avérer plus difficile que prévu.

Pourquoi s’étaient-ils recroisés ? A réfléchir ils n’auraient jamais dû faire ça. Le moment avait été plus que magique. Tout c’était passé comme si rien n’avait changé en deux ans. Pas grand-chose n’avait changé à vrai dire. Seulement les raisons de la séparation étaient toujours présente. Jack se refusait à replonger dans cette souffrance qu’a été cette séparation. Il en venait presque à regretter cette nuit. Non, il ne regrettait pas enfin il ne savait pas tout se chamboulait dans sa tête. « Trois chiens ? Ton amour pour les animaux est vraiment débordant. » Non il ne pourrait pas remplacer ses futurs enfants par des chiens. C’était très mignons mais surtout très poilus. Il n’en revenait pas de se mettre à parler de chiens. Il ne pouvait pas parler de chien, c’était du grand n’importe quoi. Il se redressa vivement se passant la main sur le visage et les cheveux. Il sortit du lit, se mit debout et regarda Calypso. « Caly, où on va ? Ça veut dire quoi se qui vient de se passer ? Franchement à quoi ça rime ? Non je ne t’ai pas oublié et toi non plus mais tu es partie, tu as franchi cette porte sans aucunes hésitations. Pourquoi ? » Il voulait des réponses, il avait compris qu’elle ne voulait pas d’enfants mais elle était partie si rapidement sans explications.


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() message posté Lun 11 Aoû 2014 - 21:43 par Invité

JACK & CALYPSO
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Est-ce que je m'étais déjà imaginée mère d'un ou plusieurs enfants ? Dire non serait mentir. Qu'elle femme n'avait jamais rêvée d'avoir un petit être dans ses bras, à aimer et à protéger pour le reste de sa vie ? Du temps ou ma vie ressemblait encore à quelques choses de normal, j'avais déjà des idées de prénoms en tête et je savais ce que je voulais. Un garçon, puis une fille et le troisième ça serait au choix. Trois petites têtes brunes riant aux éclats alors que leur mère leur court après dans le jardin, mais cette image, je l'avais effacée, tout comme les autres. Je connaissais les répercutions, ce à quoi je devais m'attendre dans une vie sans enfants. Je savais que j'allais avoir pas mal de moments de solitude, il allait surement m'arriver de m'en vouloir d'avoir fait ce choix-là, de n'avoir jamais fait marche arrière. Je verrais ma sœur jumelle créer sa propre famille, voir mes neveux ou nièces grandir avec un pincement au cœur à l'idée de la ressemblance qu'ils ou elles auraient eu avec mes propres bambins. Mais au moins, je ne vivrais pas avec la peur de faire du mal à mes enfants et encore moins avec la hantise de devenir comme ma mère. Jamais je n'aurais pu me pardonner, jamais. Je me disais que c'était pour le mieux, je m'agrippais sur cette simple phrase, y déposant tous mes espoirs. Tant que je ne me sentais pas seule, alors tout se passerait bien, du moins je l'espérais, redoutant le moment où la solitude me guetterait. Je finirais peut-être vieille avec une dizaine de chiens. Bien que cela ne me réjouisse pas vraiment. Je ne voulais pas être mère, mais je pouvais continuer à être moi et tous les autres mots qui pouvaient me déterminer.

Qu'est-ce qui nous avait pris ? Pourquoi nous étions-nous replongés dans cette histoire ? Je crois que cette nuit, au moment où nous nous étions retrouvés dans le hall de son appartement, Jack et moi voulions remonter dans le temps et ainsi gouter à nouveau aux émotions et sentiments du passé. C'était tellement présent et fort que nous n'avions même pas pris un instant pour y réfléchir, pour savoir si cela était une bonne idée. À vrai dire, au moment où nous nous étions embrassés, je n'en avais plus rien à faire du reste, rien à faire de la culpabilité du lendemain. Peut-être qu'on aurait dû empêché que cela arrive, peut-être que j'aurais dû rentrer chez moi au lieu de suivre Jack jusqu'à son appartement pour un dernier verre. Tellement de peut-être, tellement de questions, tout cela me rendais tellement confuse, au point de ne pas avoir les moyens de mettre mes idées en place. Je savais bien qu'on allait devoir retourner à la dure réalité, que cette bulle dans laquelle je me trouvais avec Jack allait devoir se briser. Et alors que je croyais être celle qui s'en chargerait, Jack prit les devant.

Je m'étais moi aussi redressée, tirant le drap du lit contre ma poitrine, en me demande ce qu'il allait dire, par quelle phrase cette dure discussion allait commencer. Jack quitta le lit, je pouvais bien voir la confusion sur son visage, il semblait encore plus perdu que je ne l'étais. Je pense qu'il y avait de quoi, après tout, j'étais celle qui avait rompue. Je le regardais, la bouche entre ouverte alors qu'il me posait toutes les questions qui tournaient dans sa tête. Et puis, il posa cette question que j'avais tellement redoutée dans le passé et qui m'était toujours autant impossible de répondre. Je restais silencieuse pendant un instant, baissant la tête gênée. Je ne voulais pas repasser par là, tout comme je ne pouvais pas, c'était bien trop dur. « Je ne sais pas non plus ce que tout cela veut dire, Jack. Et si je suis partie, c'est parce que toi et moi, on ne veut pas la même chose. Je ne voulais pas t'imposer cela et c'est toujours le cas aujourd'hui. » Je me mis à chercher mes habits du regarde, la plupart étaient éparpillés sur le sol de la chambre, mais certains se trouvaient au bout du lit et je me penchais pour les attraper. « Je...je ne peux pas. » Cette phrase, je me souviens l'avoir répétée encore et encore le jour de notre rupture et je me retrouvais à la dire encore une fois. Je me dépêchais de passer mes sous-vêtements, il fallait que je sorte d'ici, car je savais que Jack allait me demander encore une fois, de lui expliquer pourquoi, pourquoi j'étais partie sans lui donner une explication sur cette histoire. « Il faut que je parte. » Expliquais-je dans un souffle, tout en me levant du lit.
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() message posté Jeu 21 Aoû 2014 - 14:08 par Invité

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calyspo & jack
Sa tête était en ébullition, tout à l’intérieur de lui était en train d’exploser tel un volcan en éruption. Il avait l’impression de revivre la même scène, deux ans auparavant. Il lui était impossible que cela se reproduire, il avait tellement souffert en la laissant partir. Il était hors du lit, en boxer la regardant rassembler ses affaires. Le sujet de discorde semblait être le même. C’était le même. Comment cela pouvait-il se reproduire ? Il bouillonnait il était en colère. D’habitude plus serein et posé, il n’arrivait plus à contenir ce qu’il y avait à l’intérieur. C’était plus fort que lui, il essayait de se retenir car il pourrait dire des choses qu’il regretterait la seconde suivante. Il voulait tellement qu’elle lui explique le fond de sa pensée. Elle ne voulait pas d’enfants certes, mais qu’elle en était la raison ? Un tas de sentiments tous aussi contradictoires les uns des autres se mélangeaient en lui. Il était fou amoureux d’elle, rien n’avait changé en deux ans. Il venait de le réaliser en la voyant partir. Il avait cru pouvoir échapper à cet amour mais il était bien ancré. Elle faisait partie de lui, elle était dans son cœur, sa bouffé d’oxygène quand il la regardait. Seulement il avait le souffle coupé. Elle voulait partir, encore une fois. Non il ne la laissera pas faire une seconde fois. Il ne la regarderait pas franchir cette porte sans rien faire. « Non Calypso cette fois tu ne partiras pas, tu vas m’expliquer… » Il essayait tant bien que mal de ne pas lui balancer tout ce qu’il pensait au visage.

Il fit le tour du lit pour se retrouver face à elle, il posa sa main sur son épaule. Après lui avoir arraché ses vêtements des mains il les balança à travers la pièce. Peut-être un peu agressif, mais il ne lui ferait jamais de mal et elle le savait. Il ne pouvait pas rester le gentil petit Jack qui laisse faire, qui la laisse s’en aller sans aucunes explications. Il la regardait droit dans les yeux, le regard dur mais à la fois tellement amoureux. Il ne voulait pas qu’elle lui échappe il voulait repartir à zéro. Malgré tout son bon vouloir il savait très bien que ça ne se passerait pas comme il l’espérait. Elle était bien trop têtue pour lui parler. Il ferait tout ce qu’il peut pour lui arracher les mots de la bouche. « Tu ne peux pas recommencer une deuxième fois, c’est trop facile de partir. Tu sais comment on appelle ça ? De la lâcheté. Tu n’as pas le droit d’être lâche avec moi, je t’ai tout donné. La moindre des choses c’est que tu m’explique. Tu es bien trop bouleversée de me dire que tu ne veux pas d’enfants. Si c’était simplement ça tu ne partirais pas comme une voleuse. » Il y avait peut-être été un peu fort en lui disant qu’elle était lâche mais il ne supportait pas cette solution de facilité. Il n’espérait pas non plus la récupéré comme ça. Il ne se voyait pas faire sa vie sans enfant, ni sans elle. Seulement il devait choisir entre avoir des enfants et Calypso. Un choix des plus difficiles. Il aurait tellement voulu avoir les deux, il espérait pouvoir la faire changer d’avis. Seulement pour ça il voulait avoir le fond de sa pensée.

Elle avait été égoïste sans l’être finalement, elle lui avait laissé le choix de voir une autre femme pour qu’il puisse avoir la vie de famille dont il rêvait. D’un autre côté elle l’avait laissé seul, sans aucunes explications, sans nouvelles, sans remords, presque. « Je veux savoir Calypso et après je te laisserais partir. Tu seras libre de mener ta vie comme tu l’entends. » Ce n’était pas tout à fait ce qu’il pensait en-faite. Ses idées étaient brouillées mais il voulait trouver une solution pour qu’elle s’explique. Il la regardait toujours fixement dans les yeux et ne la lâchait pas. Son amour pour elle était très fort mais son amour de la famille l’était-il encore plus ? Il ne savais pas répondre à cette question pour l’instant.



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() message posté Dim 24 Aoû 2014 - 16:30 par Invité

JACK & CALYPSO
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J'avais envie de revenir en arrière, de me retrouver à nouveau dans ses bras et de profiter de l'instant que nous venions de passer. Mais cette envie s'estompait au fur et à mesure de cette discussion. Je voulais la jouer lâche, prendre cette porte que je regardais depuis une minute et fuir loin. En fait, je voulais faire la même chose que la dernière fois, avec cette même pensée, celle qui disait que je faisais tout cela pour lui, pour lui éviter une vie qu'il ne souhaiterait pas. Sauf que je savais qu'il y avait une autre partie cachée, si j'avais fichu le camp de son appartement ce jour-là, c'était aussi pour ne pas avoir à dire à haute voix cet unique secret qui plongeait mon monde dans le noir et qui -en plus de cela, me rendait tellement honteuse. Oui, j'avais honte de ce que j'avais pu être en Amérique, au point de n'avoir jamais divulgué mon passé à qui que ce soit de mon entourage. Même ma propre soeur ne voulait plus parler de cette histoire, répétant encore et encore que c'était du passé et que l'avoir vécue, c'était assez pour ne plus avoir à en parler. Fuis, prend la porte, ne te retourne pas, c'est mieux comme ça. Sauf que Jack avait une autre idée en tête. Il voulait tout savoir et je comprenais qu'il ait besoin de comprendre, car après tout, j'aurais fait la même chose à sa place, mais...je ne pouvais pas. Rien que l'idée de lui raconter, faisait monter en moi la honte. Je secouais à nouveau la tête, avant de répéter encore une fois la même chose « Je ne peux pas. » Une fois mes sous-vêtements passés, je me levais du lit d'un bon, passant une main dans mes cheveux pour les remettre en place. Je devais avoir une de ces têtes, mais j'allais devoir faire avec.

Je me stoppais net en voyant Jack venir à moi, mes yeux figés sur son visage alors qu'il jeta à l'autre bout du lit ma robe que je venais tout juste de retrouver au sol. Il était furieux, mais la colère n'était pas le seul sentiment que je pouvais lire dans son regard. Je restais immobile, me demandant ce qu'il allait faire ou dire, alors qu'un sentiment de peur s'éveillait en moi. Je savais que Jack n'oserait jamais lever la main sur moi, mais j'avais toujours cette phobie depuis la secte. « S'il te plait, Jack... » Soufflais-je avant qu'il ne se mette à parler, dévoilant dans un flot ce besoin de comprendre ce qui s'était passé et pourquoi je refusais d'avoir des enfants. Mes larmes, je les sentais couler sur mes joues, alors que j'essayais de trouver les bons mots. Tout ce qui me venait, c'était cette même rengaine, "je ne peux pas". J'étais tellement confuse, frustrée et dans un sens, je me sentais incomprise. « Parce que je ne t'ai rien donné ? » Rétorquais-je en haussant le ton. « Les choses allaient dans les deux sens dans notre relation, Jack ! » Je détestais me disputer, surtout avec lui. Des disputes, nous en avions eus que rarement, mais celle-ci était la plus sérieuse. J'enlevais sa main de mon épaule, m'écartant légèrement de lui, sans pour autant le quitter des yeux. « Je l'ai fait pour toi, pour t'éviter une vie dans laquelle tu n'aurais jamais été à cent pour-cent heureux. » Est-ce qu'il l'avait compris le jour de notre dispute ? Et si cela n'était pas le cas, est-ce qu'il le comprenait, maintenant ? J'en avais tellement marre, j'étais tellement épuisée de tout cela, de cette dispute, de ce secret et même de moi-même. Je passais ma main dans ma chevelure à nouveau, tout en priant que tout cela s'arrête. Si j'avais le droit à un souhait à ce moment-là, ça serait d'appuyer sur pause. Je commençais même à avoir mal au crâne.

Je soupirais alors qu'il me posait à nouveau la question, proposant en même temps un certain échange. Je passais mes doigts sous mes yeux, essuyant mes larmes, tout en pensant, que j'en avais assez, plus qu'assez. Je voulais juste fuir, à présent. « D'accord, tu veux tout savoir, parfait ! » Rétorquais d'un ton énervé, sans le quitter du regard. Je me surpris à faire comme ma soeur, jouant sur l'ironie et le sarcasme, alors que je détestais cela. « Par où commencer, hein ? Parlons d'abord de mon père, ce grand homme qui a préféré jouer les héros pour sauver sa voiture et qui en échange s'est pris une balle et en est mort sur le coup ! J'avais six ans à ce moment-là ! » Ma langue se déliait sans que je me force, la colère était tellement prenante qu'elle me faisait tout dire. Je n'avais même pas conscience de mes mots, je parlais comme cela me venait, vidant mon cœur et mon esprit. Mes larmes continuaient de couler, mais ce n'était plus vraiment des pleures de tristesse, mais des larmes de colères. « Mais ce n'est pas encore le meilleur, c'est presque rien comparé au reste ! » Lançais-je, tout en faisant des signes rapides en l'air avec mes mains. « Ma mère, ma très chère mère. Elle est devenue tellement folle par la suite qu'elle gobait toutes les conneries qu'on pouvait lui dire ! Au point -attention-là, tu vas en avoir pour tes oreilles, de faire rentrer toute la petite famille dans une communauté !» J'avais dit ce dernier mot en faisant des guillemets imaginaires avec mes doigts et puis, je repris de plus belle. « Bien entendu, c'était juste un joli mot pour dire secte. J'ai grandi dans cet enfer pendant plus de dix ans de ma vie, entourée de gens paumés et fous qui croyaient tout ce que leur chef pouvait dire. Toutes ses paroles étaient d'or pour eux et surtout pour ma mère qui avait été tellement heureuse et émerveillée à l'idée que cet homme épouse ses deux filles jumelles, âgées seulement de quatorze ans, à ce moment-là ! » Les souvenirs me revenaient au fur et à mesure de mes dires, j'avais la rage contre cet homme, mais surtout contre ma mère qui nous a poussée à vivre dans ce cauchemar. Ma mâchoire était serrée, mes doigts recourbés pour former deux points. Je ne voyais plus grand-chose, ma vision était devenue flou à cause de mes larmes, mais j'avais bien remarqué que le visage de Jack avait changé. « Tout le monde pensait que c'était tout à fait normal...alors je pensais que c'était ma sœur et moi les folles dans l'histoire... » Avouais-je entre deux sanglots. La tête baissée, j'essuyais à nouveau mes joues. Je haïssais tellement ce long chapitre de ma vie, mais je trouvais une certaine libération à tout lui dire, même si la honte était toujours présente. Je trouvais le courage de le regarder à nouveau dans les yeux et repris mon discours après un petit silence, car les mots qui allaient suivre n'avaient jamais passé mes lèvres auparavant. « Il m'a violé la nuit des noces et les nuits d'après. Il me battait quand je résistais, m'attachais au lit, quand il en avait marre de ma résistance. Et il a fait la même chose à ma sœur. Pendant deux ans, j'ai vécue de cette façon. » C'était tout, tout ce qu'il devait savoir pour me laisser partir. Il avait le plus important, je me gardais alors de lui raconter la fin de cette histoire et le second chapitre. « Tu voulais savoir, pourquoi je ne veux pas d'enfant et bien, maintenant, tu l'as ta réponse. Je ne veux pas finir comme ma mère, tout comme je ne veux pas que le poids de mon passé se pose sur eux. Je ne peux pas... » Je posais mes mains sur mes bras, les croisant devant ma poitrine. La pression était redescendue maintenant que tout était dévoilé. Oui, Jack avait maintenant tout ce dont il avait besoin pour comprendre mon point de vue sur les enfants. C'était assez, bien assez. « Tu sais tout maintenant, alors laisse-moi partir. Un marché est un marché. » Lançais-je d'un ton bas.
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