I am addictive like cocaine

Ce qui fait plus mal que la violence, les coups et les cris, c’est l’indifférence. La seule pensée que vous n’êtes pas dans cet univers parce que quelqu’un la bien voulu, mais parce que quelqu’un a fait l’effort surhumain de ne pas vous abandonner. L’indifférence est un poison vicieux, car il ne laisse pas de marque. Heureusement, je n’étais pas seule. Il y avait bien maman, mais il nous faisait subir le même sort. Cette indifférence froide qui montrait sans gêne sa préférence pour son travail aux gens qu’ils étaient supposés aimé. Un effort trop lourd pour cette homme au regard glacial. Si seulement sa famille avait été parfaite…Alors, peut-être aurait-il pu les aimer, mais elles étaient pleines de défauts et de vices. Des êtres faibles qui étaient inintéressante et nécessitaient peu de considération. Mon père nous voyait-il comme un fardeau, le lourd poids de sa propre conscience ? Je ne sais pas, mas jamais il n’a voulu quitter maman ou moi, même si il ne semblait pas nous aimer. Comme si nous étions sa punition pour des erreurs d’un passé obscur. Maman était trop fragile, trop faible pour refuser d’être traité de la sorte et acceptait avec résignation sa vie. Il n’y avait rien à faire et elle n’était pas si malheureuse que ça…Elle aurait pu retourner d’où elle venait. D’une famille ou la pauvreté avec transformées ses parents en bêtes assoiffées de violence et d’alcool.

Alors que mon père venait d’une famille très riche de Londres. Une vieille fortune qui s’était accumulé sur des générations entières et qui avait permis à la famille de racheter plusieurs entreprises afin d’augmenter la cagnotte familial qui ne faisait que grossir d’année en année. Mon père venait d’un milieu stable, mais froid. Un milieu où l’amour n’était pas dans les priorités et où les apparences primaient sur le reste. Surpris ?? Pas moi.

J’ai ainsi vécue une enfance heureuse dans la limite où ma mère, lorsqu’elle ne passait pas des journées entières à pleurer dans son lit, me considérait comme son centre du monde et je n’ai en l’occurrence, jamais manquée de quoi que ce soit. Ne serait-ce que d’un regard approbateur paternelle que je rechercher probablement encore aujourd’hui.

Une enfance qui révéla chez moi des traits qui d’emblée, ne plurent pas à un certain membre du clan Hastings. J’étais une enfant survoltés, têtue et extrêmement intelligente. Je ne pouvais pas rester dans mon coin comme les petites filles des amis de mes parents qui jouaient tranquillement à la poupée dans le jardin. (Se pratiquant probablement à une vie futur de soumission et de faux sourire) Je n’étais pas comme ça. Je devais courir, me salir, poser mille et une question et surtout rêver. Rêver qu’il y avait autre chose que le manoir de mes parents dans le monde et qu’un jour je le découvrirais. Ce jour là, je ne dirais jamais non…Non à aucune expérience, aucune aventure….On m’avait tellement souvent dit non.