| ( ✰) message posté Mer 20 Mar 2019 - 17:07 par Invité
Lou Brown London calling to the faraway towns NOM(S) : Brown. PRÉNOM(S) : Lou ÂGE : 27 printemps DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 24 Juillet 1991 à Londres NATIONALITÉ : Anglaise STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER : Enfant star/Actrice à succès et chanteuse (sous la douche car je n'ose pas me lancer). TRAITS DE CARACTÈRE : Altruiste, Douce, Sauvage, Attentionnée, Philanthrope, Utopiste, Têtue, Spontanée, Pétillante, Bienveillante, Courageuse, Rancunière, Torturée, Acharnée, Audacieuse GROUPE : Black cabs.
| My style, my life, my name
J'aime les couleurs qui s'accordent avec douceur sans écorcher l’œil. J'aime les tissus qui glisse sur la peau, le cachemire en pull, la soie en nuisette, le coton pour le reste. J'aime être tendance sans être outrancière. J'aime le retro des salopettes, le bohème des bandeaux qu'on patine dans les cheveux, l'élégance des robes de créateurs. J'aime la hauteur des talons onéreux. J'aime le rouge que j'utilise de façon excessivement sanguine, J'aime les sacs à main qui se cristallise entre mes mains.
Je lave mes cheveux tous les matins avec un shampoing Dove à l'amande douce. Mon gel douche est à la pêche. L'assemblage des deux me donne un goût fruité et délicat que j'affectionne. C'est passionnant hein ? J'ai une brosse à dent Star Wars électrique et mon dentifrice est conçu spécialement pour les gencives sensibles.
Je crois aux esprits, au spiritisme des tables qui tournent dans la nuit. Et le paradoxe réside dans le fait que je ne crois pas en Dieu. C'est assez illogique je vous l'accorde, mais je ne parviens pas à digérer le fait qu'un Dieu ai pu être le témoin silencieux d'autant de déversement de violence. Je ne crois pas en la création du monde en sept jours. Je n'y arrive pas. Pourtant, je le voudrais. De toutes mes forces, de tout mon être. Croire en Dieu, c'est être invincible, c'est ne pas craindre la mort, avoir la certitude que tout recommence.
Je crois aux nuances qui teintent le monde de gris. La perfection n'existe pas, chacun à ses démons, chacun possède des ambiguïtés. Et par des jeux de reflets, je suis persuadée que chacun possède aussi une part de bonté. Cette utopie, cette idéalisation du genre humain m'a bien souvent joué des tours, mais je persiste. L'homme ne naît pas mauvais, il le devient.
Je pratique l'équitation. Je fais de la danse classique depuis mon enfance. J'ai toujours voulu un chien loup tchèque mais j'hésite encore. Je mets toujours trois sucres dans mon café.
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PSEUDO : So' PRÉNOM : So' ÂGE : 27 ans. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : Barbara Palvin CRÉDITS : Obsession COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Sur un top CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ? : Première fois .
At the beginning
Chapitre 1 – Premier amour qui s’évapore (…)
Nathan : Tu ne devrais pas. Lou : Je sais. Nathan : Dans ce cas, pourquoi tu fais ta fille de riche sans cervelle ? Lou : Par habitude. Nathan : Bouscule-les. Lou : Quoi ? Nathan : Bouscule tes habitudes.
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Ses jambes sont pliées sous la chaise, elles sont dirigées vers moi. Tout comme ses bras. Tout comme le reste de son corps. Je cherche de l'oxygène quelque part à proximité. Avide, doucement je pose mes yeux sur son visage. Les premières fois où je rencontrais ce profil sont passées depuis fort longtemps, pourtant sa beauté m'éblouit toujours. Elle m'éblouit autant que si en m'éveillant je fixais le soleil en son zénith. Mes pupilles piquent, mes sentiments aussi. Ses traits sont contractés, sa bouche se referme sur sa mâchoire admirablement sculptée dans sa peau crayeuse. Brutalement ses dents se serrent et laissent sur ses lèvres exquises quelques plis. De là émane un grognement. Sous son regard chaud et sous ses longs cils noirs se creusent des cernes au teint mauve.
Je jurerais qu'il endure. Qu'il se débat, qu’il implose. La sonnerie du lycée retentit, ça vrille, ça vibre.
*** N : Lou ? Dis oui, s'il te plait. C'est pas comme si je te demandai la lune, si ? L : Ne cesseras-tu donc jamais ? N : Tout ce que je veux c'est passer cette soirée de fin de lycée avec toi, tu t'amuseras tu verras ! C'est toujours mieux que cette bande de populaire que tu t’obstines à fréquenter ? L : Tu n'as pas idée.
Me voici devant lui, j'aspire une grande bouffée d'air. Je la supplie de m'être salvatrice. Je me penche vers son corps assis, pendant qu'il ne daigne pas même relever la tête. Il ne m'adresse pas le moindre regard. Mon mal se creuse dans ma poitrine. Il a gagné, je suis la devant lui, il m'a eu, je reviens toujours. Il est le loup quand je suis l'agneau. J'attends qu'il me blâme de ma soudaine distance, j'attends qu'il me hurle sa colère. Je suis riche, c’est vrai. Je suis populaire c’est vrai. Il croit que je l’esquive pour nos différents sociaux mais en vérité c’est sa folie que je fuis, c’est le vertige qui me fait ressentir. Nathan ne décroche pas son regard du sol, il susurre de sa voix velouté de miel et de cendres.
Nathan : « Cette nuit là, tu m’avais demandé comment on faisait pour ne pas abandonner. Comment on faisait pour continuer à vivre. Pour se battre. La seule solution que j’ai trouvé, Lou, c’est de faire du mal aux autres jusqu’à ce que je me sente mieux. »
Je refuse d’écouter de telles inepties. Je m'y refuse catégoriquement. C'est pour cela que lorsqu'il prononce ces dernières paroles, à une distance suffisamment proche de mon visage pour que je puisse sentir la chaleur de son souffle réveiller en moi toute cette affection insensé que je lui porte. Ce désir de l’aider, de panser ses plaies. J’ai voulu le sauver de ses démons, mais je réalise à l’instant – trop tard peut être - qu’il est possible qu’il ne veuille pas être sauvé. Il porte ses doigts autours de mon cou, il s’y accroche sans serrer. Alors, je récite Shakespeare.
Lou : « Tu ne pries pas bien. Ôte tes doigts de ma gorge, je te prie. Car bien que je sois ni hargneux ni violent, J’ai cependant en moi quelque chose de dangereux Que tu feras sagement de craindre. Ôte ta main ! »
Nathan : « Reprendre Hamlet est ridicule. Aussi ridicule que cette futile souffrance dont tu t’éprends continuellement. »
Jeune fille bafouée à l'allure morne et interdite, Lou demeure. Pauvre Lou n'ayant su chercher une ration suffisante de raison, pour sortir son héros de son éternelle adynamie. Candide Lou qui du plus profond de ses racines bourgeoises, n'a pas su se servir de la noblesse de ses traits pour en tirer des propos éloquents face à l'homme le plus insatisfait de tous. Pure Lou aux sentiments les meilleurs que l'univers eut portés, étant incapable de contenir sa tendresse jusqu'à la faire exterminer sous de viles mains. Jusqu'à l'accorder à un être indigne de sa grâce imperceptible, être dont la turpitude fait chavirer son cœur. Misérable chose qu'était ce bout de femme, un soupçon de rage sur une étendue de peine et de douceur. Misérable chose, qu'étais-je.
*** L : Qu’essayais-tu de me dire ? A la fontaine ? N : Rien de spécial. Je te sentais glisser, je ne voulais pas que tu tombes. L : Menteur. N : Je sais. L : Pourquoi ne parles-tu jamais avec ton cœur ? N : L’exercice est trop difficile. L : Pourquoi l’orgueil ? N : Il m’a sauvé.
J'aurais du être étonnée. Je ne le suis manifestement pas. Toutefois j'attends, je scrute dans l'ensemble de mon être la stupéfaction qui aurait du étirer mes paupières et faire bondir mon cœur au creux de mes lèvres. Mais elle ne vient pas. Alors je me retourne vers son amie, la haine. J'attends patiemment que celle ci vienne gonfler mes poumons d'assez de rage pour que je sache enfin rendre la monnaie de la pièce à ce vandale. Ô combien je désire ressentir l'hébétude à ce moment là.
Nathan : « Ma Lou, mon amie, mon amour, mon âme, je pars. Loin de la grande Bretagne, loin de toi, loin de la vie. Je n’ai plus envie de te faire pleurer, je n’en ai plus la force désormais. »
Ainsi, il finit. Il se lève et je l'imite. Sa respiration diminue et je peux voir son pouls battre au creux de sa tempe tellement le moment est fort. Tellement il devine que je sais tout. Qu'il vient de déverser un flot de sottises sans utilité, à part celle de témoigner qu'il est cruel. Il l'est, envers lui, envers moi. Envers tous, et envers l'univers entier. Il est ce diamant à qui le soleil refuse d'accorder ses rayons, ce diamant continuellement dans l'ombre, qui jamais n'a brillé. Vulgaire petit caillou.
Lou : « En as-tu jamais eu la force, Nathan ? »
Chapitre 2 – Intoxiquée jusqu’aux racines (…)
J’étais une enfant star, jouant pour les plus grands réalisateurs ayant à peine finit d’être biberonnée. Après le départ de Nathan, ma carrière à décollé, mon addiction avec. Mon père est producteur de cinéma, ma mère galeriste d’art. Ils sont constamment absents tandis que je baigne dans la luxure, les paillettes et les premières classes. Ce qui fait de moi, une héritière. Millionnaire. Fière.
Ça sent la marijuana à plein nez, et sans doute le cuir des sièges empestait-il déjà de la sorte il y a longtemps. Il doit être deux heures du matin, la nuit est encore noire, la musique encore tonitruante, les visages encore souriants. Les réverbères inondent les rues de leur lumière orangée, et c’est rassurant en quelque sorte. Ils ne sont pas là pour leur côté fonctionnel, mais bel et bien parce que nous avons tous peur du noir. Je pressens les crissements hystériques des pneus contre le bitume. Il tire sur le levier de vitesse, je dodeline, il le tourne, le pousse, se crispe sur le volant, le tacot oscille.
Canapé de boite de nuit. J’essuie d’un geste brusque le sang séché au dessus de mes lèvres et ma langue se réveille sous ce goût amer et de fer. Un goût acide remonte dans ma gorge, bloquant mon œsophage. La démarche prompte et vannée, je me dirige vers les toilettes, montant les escaliers avec lassitude et disgrâce. Je m’observe quelques secondes dans la glace. Violente antipathie de moi même, aversion complète et inextinguible, mon poing alla s’écraser avec force sur le verre qui se brisa avec élégance. Dix-huit ans et déjà droguée.
La codéine, elle, ne vous déçois jamais. La cocaïne est encore plus fidèle.
Je voudrais me vomir moi-même.
Chapitre 3 – L’harmonie retrouvée
L’avion décolle pour l’Oklahoma, région reconnue pour ses tornades violentes rythmant le printemps des habitants. Trombes de vent, véhémence affolante. Mes mains glissent sur le scénario. Je détaille mes collègues en esquissant un sourire sans me dérober. Je viens de décrocher un nouveau rôle pour le cinéma et c’est une habitude dont je ne me lasserais sans doute jamais. Et puis, je suis sobre depuis sept ans maintenant et c’est sans doute ma plus grande victoire. Les hélices brassent l’air, l’engin mécanique se pose, le fer s’essouffle.
Oh bien sur, je vais toujours aux soirées branchées, j’ai cinq cartes bancaires et des privilèges bien prononcés. Mais il y a autre chose dans ma vie, il y a un but, un objectif. Il y a une vague de maturité et un nuage de plénitude. La floraison secrète d’un arbre qui s’étend.
Vous savez, je suis brillante quand il s’agit de se mentir à soi-même.
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Olivia Andrews we push and pull like magnets do » Date d'inscription : 11/07/2015
» Pseudo : marine / tearsflight
» Schizophrénie : Jake & Alexander
| ( ✰) message posté Mer 20 Mar 2019 - 17:14 par Olivia Andrews barbara, excellent choix bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche n'hésite pas si tu as des questions |
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Jamie E. Jones-Collins these violent delights, have violent ends » Date d'inscription : 05/03/2016
» Pseudo : margaux ; stardust
» Schizophrénie : alycia & gabrielle
| ( ✰) message posté Mer 20 Mar 2019 - 17:57 par Jamie E. Jones-Collins Bienvenue en cas de besoin n'hésite pas |
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» Date d'inscription : 13/11/2018
» Avatar : Tom Hiddleston
» Absence : 29/04 au 29/05
| ( ✰) message posté Mer 20 Mar 2019 - 18:08 par Tristan Proinsias Je sais pas si la citation de titre de ta fiche est voulue mais si c'est du SOAD je valide à 200% Sinon, bienvenue! Tristan est acteur, ça pourrait nous faire un lien :) ! Hésite pas à passer en mp ^^ |
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Abigail E. Reynolds no one knows what tomorrow holds, all we got is here and now. » Date d'inscription : 02/08/2016
» Avatar : Keira Knightley
| ( ✰) message posté Mer 20 Mar 2019 - 19:19 par Abigail E. Reynolds |
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Ethan I. Hemsworth Guyliner. » Date d'inscription : 13/10/2016
» Avatar : Colin O'Donoghue.
» Âge : 37 ans (19/02/82).
» Schizophrénie : Le quadra.
| ( ✰) message posté Mer 20 Mar 2019 - 20:08 par Ethan I. Hemsworth bienvenue par ici & courage pour ta fiche |
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Lola Barnett she has the moon in her mind that’s why stars spill off her lips. » Date d'inscription : 08/05/2016
» Avatar : alycia debnam-carey.
» Schizophrénie : rioja, nova & teodora.
| ( ✰) message posté Mer 20 Mar 2019 - 21:30 par Lola Barnett Bienvenue parmi nous. |
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» Date d'inscription : 05/01/2018
| ( ✰) message posté Jeu 21 Mar 2019 - 2:52 par Javadd Amara |
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Rhiannon O'Connor membre de la version » Date d'inscription : 15/06/2015
» Avatar : Emily Bett Rickards
| ( ✰) message posté Jeu 21 Mar 2019 - 4:55 par Rhiannon O'Connor Bienvenue Amuse-toi bien par ici :chou: |
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