(✰) message posté Mer 24 Oct 2018 - 20:45 par Rush A. Marvel
Nightmare in the tube.
Je ne me considère pas comme claustrophobe, mais plutôt agoraphobe. Et c’est plus pour cela que j’évite tous types de transports en communs, que ce soit métro ou bus. Je préfère largement prendre un uber ou taxi, là où je suis certain d’être seul avec le chauffeur. Mais cela fonctionne aussi pour les lieux publics. J’aime beaucoup ma ville, mais je déteste qu’elle soit si touristique… Des fois je rêve de vivre à la campagne, là où les touristes n’osent pas s’aventurer. « J’aurais plutôt dit agoraphobe. » Evidemment, le soir, il y a beaucoup moins de monde dans les transports : je n’ai pas de réelles excuses. A moins celle-ci : je déteste les gens qui cherchent les problèmes. Ces personnes ne s’attaquent pas seulement aux femmes, mais peuvent aussi le faire envers les hommes. Dès qu’ils sont en groupes, ils se sentent tellement puissants. En même temps, quelle personne pourrait faire face à tout un groupe ? Cela arrive dans les films, mais en réalité c’est impossible. Un seul homme ne me fait pas peur, voire maxi deux. Mais au-delà, oui, je ne me sens pas en sécurité. J’esquissais un léger sourire à la jeune femme lorsqu’elle m’avoua qu’elle était aussi contente d’être sortie du métro. Au moins, nous étions déjà tous les deux d’accord à ce sujet. « J’occupe mon lit. Je le garde chaud toute la journée, c’est cool aussi. » Répondis-je sur le ton de l’humour. Je savais déjà ce qu’elle allait penser ou même dire. Comme tous les autres. Beaucoup ne savent pas quoi dire lorsque je dis que je suis au chômage et heureux comme ça. Ils disent que je suis fainéant et j’approuve totalement cela. Je n’essaie pas de me donner des excuses. Je suis ce que je suis. « Si tu veux je peux aussi te ramener en dessous et te donner à ces mecs. » Je ne le ferais pas, évidemment. « Là c’est sûr que je trouverais ma journée moins monotone. Ça lui donnera cette petite touche d’action. » Je ne m’essaie pas toujours à l’humour. Ça passe ou ça casse. « Non vraiment, c’était gentil. » Et si je le lui disais directement c’est que c’était la vérité. Elle était la première que je « sauvais » et peut-être que c’était un signe. Je ne sais pas quel genre de signe, mais cela devait bien dire qu’elle était spéciale pour moi. Je le saurais peut-être plus tard. « Les femmes peuvent se défendre toutes seules, tout comme les hommes. Mais des fois, elles ont besoin d’aide, tout comme les hommes aussi. Tu peux mettre un seul homme contre plus de cinq hommes, ne t’inquiète pas qu’il sera content de voir qu’on lui vient en aide. » Je ne prône pas le féminisme, mais au moins sur ce sujet-là, j’étais d’accord avec toutes les femmes qui prônent leur indépendance. « Et ne t’en fais pas, je ne t’aurais pas sauvé si j’avais vu que tu te débrouillais seule. » Oui, pour de vrai. Je suis très souvent le mec qui voit des choses, mais qui se cache sous sa capuche, faisant mine de n’avoir rien vu. Combien de personnes sont-elles blessées après avoir essayé d’aider quelqu’un ? Je ne vois pas l’intérêt. On ne me cherche pas les problèmes, alors je ne vais pas les chercher. Du moins pas de ce genre-là. « Justement, je suis loin le meilleur gars pour avoir une conversation normale. Désolé. » Là je mentais déjà. Quoique… Oui je parle aux femmes, mais seulement dans le but de passer un bon moment avec elles. Je ne sais pas si je suis vraiment capable d’avoir une conversation normale. Je ne sais même pas si j’en ai envie. « Ah non du tout. C’était pour voir si j’allais devoir traverser toute la ville par la suite. » Je m’étais proposé pour l’accompagner, sans même savoir à l’avance vers quel quartier on allait. « Mais ça va, on n’est pas très loin. »
» Schizophrénie : Hazel J. Chase et Amanda E. Hemsworth
» Absence : jusqu'au 28.05
(✰) message posté Lun 12 Nov 2018 - 21:41 par Kyle A. Rowena
Nightmare in the tube.
La demoiselle n'appréciait pas particulièrement le métro, pas plus qu'elle ne le détestait réellement non plus. Cela s'avérait juste pratique et nécessaire. Si j'avais roulais sur l'or, j'aurais sans doute pu m'interroger sur la question. Pour ou contre les transports en commun ? Néanmoins, comme ce n'était pas le cas, la jeune femme ne pouvait que se résignait à les prendre. Bien sur, Kyle aurait sans doute pu se déplacer avec son propre véhicule, mais cela relevait d'une tout autre problématique. Bref, elle continua donc sa conversation avec son nouveau camarade tout en marchant. « J’aurais plutôt dit agoraphobe. » avait-il finit par répondre à sa question. Elle haussa un sourcil, intriguée, ne s'attendant pas vraiment à cette réponse. "Ah c'est vrai ?"déclara-t-elle simplement et un peu trop bêtement à son goût. "Tu n'as pas l'air pourtant" ajouta-t-elle ensuite. "On sent une certaine pas de réserve, mais pas d'angoisse particulière." La jeune femme avoua par la suite ne pas être mécontente d'être sortie du métro. Prendre un peu l'air en cette fin de journée et après la scène avec ces types, aussi surréaliste que mouvementée, n'était pas du luxe. « J’occupe mon lit. Je le garde chaud toute la journée, c’est cool aussi. » continua-t-il répondant à une autre de ses questions. "Je vois..." dit-elle seulement, sans rien rajouter. Bien qu'ayant un avis et une vision de choses personnelle, elle n'en évoqua rien. Elle ne voulait pas le juger. Ce serait mal venu d'autant plus qu'il viens un peu de nous sauver, commenta sa conscience. C'est pas faux. Pourtant, elle ne pu s'empêcher de faire quelques commentaires. A dire vrai, la britannique était assez curieuse de savoir à quoi l'on pouvait bien occuper ses journées lorsque aucune contrainte de travail et d'argent ne se faisait ressentir. « Si tu veux je peux aussi te ramener en dessous et te donner à ces mecs. Là c’est sûr que je trouverais ma journée moins monotone. Ça lui donnera cette petite touche d’action. »"Désolée" reprit-elle alors." Je ne voulais pas te froisser. C'est juste...Je ne connais pas énormément de gens dans ton cas, alors ça...me laisse perplexe. Mais, chacun mène sa barque comme il le souhaite ou... à défaut comme il peut". En effet, tout le monde ne pouvait pas se permettre de choisir de ne pas travailler. « Non vraiment, c’était gentil. » Elle hocha légèrement la tête. "Très bien, je te crois." Plus les minutes passées, plus elle devait avouer être d'avantage intrigué par ce drôle d'individu qui lui faisait un peu l'effet d'un ovni. « Les femmes peuvent se défendre toutes seules, tout comme les hommes. Mais des fois, elles ont besoin d’aide, tout comme les hommes aussi. Tu peux mettre un seul homme contre plus de cinq hommes, ne t’inquiète pas qu’il sera content de voir qu’on lui vient en aide. » Souriante, elle replaça une nouvelle mèche de cheveux qui se rebellait. "Je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est...tout de même drôle. Peu de mecs de ma connaissance, on ce genre de point de vu. C'est complètement anti-machiste comme discours, tu en as bien conscience ?" plaisanta-t-elle. « Et ne t’en fais pas, je ne t’aurais pas sauvé si j’avais vu que tu te débrouillais seule. » "Je n'en attendais pas moins" confirma-t-elle. Toute femme de ménage qu'elle était, elle tenait expressément à son indépendance et à la possibilité de faire les choses toute seule. Et la discussion se poursuivit : « Justement, je suis loin le meilleur gars pour avoir une conversation normale. Désolé. » Elle haussa les épaules. "C'est pas grave, ça me change un peu. Le dépaysement n'est pas forcément mauvais." Tandis qu'ils traçaient toujours leur bout de chemin ensemble, le jeune homme lui avait demandé où est-ce qu'elle résidait. "Pressé de te débarrassé de moi ? " avait-elle demandée amusée après lui avoir donnée l'indication. « Ah non du tout. C’était pour voir si j’allais devoir traverser toute la ville par la suite. Mais ça va, on n’est pas très loin. » "D'accord. Quoi qu'il en soit, je te remercie encore de m'avoir aider" déclara-t-elle dans un nouveau sourire. Finalement peut-être cette longue journée ne terminerait pas aussi morosement que prévu.
(✰) message posté Mar 13 Nov 2018 - 17:43 par Rush A. Marvel
Nightmare in the tube.
Lorsque je dis que j’étais agoraphobe, j’exagérais peut-être un peu. Je ne vais pas faire une crise de panique au milieu d’une file. Disons, que je n’aime tout simplement pas ça et je fais tout pour éviter de me retrouver entouré de monde. Mais en même temps comment pourrais-je savoir si je suis réellement agoraphobe étant donné que j’évite toute foule ? « Merci. C’est que je cache bien mon jeu alors. » Je ne souhaitais pas plus me livrer à la jeune fille. Comme je lui dirais un peu plus tard, je ne suis pas la meilleure personne pour entamer une conversation.
Je vis bien que la demoiselle avait sa propre opinion sur ce que je venais de lui dire. Sur le fait que je restais au lit toute la journée. Je ne le prenais pas plus mal que cela, disons que j’ai l’habitude. « J’aime être unique et ne pas faire comme les autres. » Ou plutôt faire tout pour énerver mes parents. Mais ça j’évitais de le dire. Elle me verrait encore plus mal. Bien qu’avec ce que je dis par la suite, elle devait vraiment se demander quel genre d’homme je suis. Je reste dans mon lit toute la journée, et je suis anti-machiste comme elle venait de le dire. J’esquissais un petit sourire à ce qu’elle me dit. « Je sais… c’est bien pour ça que je vais te demander de garder le secret… Sinon je serais contraint de te réduire au silence. » C’est bien ce que je pense, mais il est vrai que je ne vais pas forcément l’assumer devant tout le monde. Je venais même de regretter de le lui avoir dit, maintenant qu’elle avait fait la remarque. Sans le vouloir, je disais pas mal de choses à la jeune femme tout de même. Alors je décidais de me rattraper par la suite.
Enfin après avoir marché pas mal de temps, je lui demandais où est ce que je l’emmenais. Heureusement pour moi, elle n’habitait pas très loin de chez moi. J’avais aidé une voisine. « Je t’en prie. Tu me le revaudras. » Répondis-je tout en lui envoyant un petit clin d’œil. C’est toujours bon d’avoir des personnes qui nous doivent des choses. Sait- on jamais. On continua à marcher. Je me laissais guider par la jeune femme. Un silence s’imposa entre nous. Comme je lui avais dit : je ne suis pas la bonne personne pour avoir une conversation. Mais c’est vrai que silence me parut un peu étrange. Alors je cherchais quelque chose à lui dire, ou demander. Il y a tellement de choses à dire ou demander, mais ça ne me parait pas du tout naturel… Alors c’est compliqué pour moi. Jusqu’au moment où je me rendis compte que je ne connaissais pas encore son prénom. « Tu t’appelles comment ? » Lui demandais-je en brisant ce fameux silence entre nous deux.
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(✰) message posté Dim 25 Nov 2018 - 15:36 par Kyle A. Rowena
Nightmare in the tube.
« Merci. C’est que je cache bien mon jeu alors. » Elle hocha légèrement la tête en souriant. Plus la conversation avançait plus elle s'avouait intriguée par ce jeune homme. Lorsque que celui répondant à ses questions, avoua ne pas travailler et ne pas faire grand chose de ses journées, la demoiselle essaya au maximum de ne pas le juger. Elle ne savait que trop bien ce que le jugement d'autrui, généralement négatif, avait comme effets. Néanmoins, elle ne pu s'empêcher malgré tout d'émettre son avis ou tout du moins sa conception personnel concernant ce point en particulier.« J’aime être unique et ne pas faire comme les autres. » Elle acquiesça une fois de plus mais pinça toutefois les lèvres. "Cela dit, pour moi ça n'as rien d'enviable ou de particulièrement agréable de passer sa journée cloîtré dans son lit." Elle haussa les épaules. "Mais c'est une question de point de vu et d'expérience j'imagine." En effet, pour Kyle, ne pas quitter son lit signifiait être trop faible pour le faire ou être à l’hôpital et ne pas en avoir nécessairement le droit. Dans les deux cas, rien de très glorieux. Les souvenirs associés à aux images qu'elle venait de faire remonter, s'avérant particulièrement pénible, elle s'efforça de penser à autre chose et se concentra d'avantage sur la discussion avec son compagnon. Après avoir fait dévié le sujet sur son sauvetage, qualifié son camarade d'anti-machiste et annoncée, qu'elle n'attendait pas moins, qu'il l'eu laissée se débrouiller seule si elle l'avait pu, ce fut lui qui enchaîna : « Je sais… c’est bien pour ça que je vais te demander de garder le secret… Sinon je serais contraint de te réduire au silence. ». Ouvrant vaguement la bouche, surprise, la demoiselle se mit ensuite à rire. "Ce ne sera pas utile" le rassura-t-elle. "Je suis pas du genre à balancer quoi que soit, encore moins s'il s'agit d'un secret. " Elle marqua une pause avant d'ajouter : "En vérité, je crois que je connais beaucoup plus de secrets qu'une personne moyenne. Je suis femme de ménage je te rappel". Et en tant que telle, il arrivait souvent qu'en exerçant son activité, elle tomba inopinément sur quelques petites choses ou entendit une partie de conversation qui ne lui était pas destinée et ainsi de suite. Mais comme je ne souhaite pas avoir de problèmes, ni même en créer, je garde la bouche fermée, songea-t-elle. Après avoir marché un certaine temps, il lui demanda jusqu'où ils allaient ainsi. Par chance, ce n'était apparemment pas loin de lui. Elle en profita alors pour le remercier. « Je t’en prie. Tu me le revaudras. »"Quand tu veux "promis-t-elle sincèrement. Comme elle avait beaucoup parlée, le silence qui s'installa ensuite, parut d'autant plus étrange et peu naturel, si bien que son sauveur se décida lui-même à relancer le dialogue. « Tu t’appelles comment ? ». La britannique leva un sourcil, étonnée. "Je te l'ai pas dis ? Je manque à mes devoirs de courtoisie on dirait. Je m'appel Kyle. Et toi ?" l'interrogea-t-elle à son tour, car elle non plus ne connaissait pas son nom.
(✰) message posté Ven 30 Nov 2018 - 15:15 par Rush A. Marvel
Nightmare in the tube.
Sans même savoir réellement les raisons, il semblait que je me confiais pas mal à la jeune femme. Chose qui ne me ressemble pas du tout. J’aurais plutôt été du genre à la sauver, pour ensuite la laisser là, dans la rue et partir de mon côté. Mais non, ça ne s’était pas passé comme ça : je lui avais alors proposé de la raccompagner. Comme si je voulais être certain qu’elle rentre saine et sauve chez elle. Et me voilà qui discutait avec elle. « Oh mais je ne t’ai pas dit ? Je suis rarement seul dans mon lit… » Oui, j’insinuais que j’étais très souvent avec des femmes. Et là-dessus je ne mentais pas. Ce n’est pas difficile pour moi de trouver une femme avec qui passer la nuit. Puis, j’arrive souvent à leur donner envie de passer toute la matinée en ma compagnie. Jusqu’au moment où elles partent pour me laisser en trouver une autre. Alors oui ce n’est pas forcément enviable, mais j’aime ma vie telle qu’elle. « Mais je comprends que je puisse être le seul à aimer une telle vie ? » Rajoutais-je pour qu’elle ne se sente pas mal à l’aise de me juger, sans même le vouloir. Après tout, elle n’est pas la première à le faire. Et ne sera pas la dernière non plus.
Lorsque je lui dis, sur le ton de l’humour évidemment, qu’elle allait devoir garder mon secret, je fus heureux de voir qu’elle me suivit dans ma petite blague. Parce qu’au fond, je ne lui ferais rien. Mais c’était risqué de ma part étant donné qu’elle ne me connaissait pas encore très bien. J’aurais pu lui faire peur. Heureusement pour moi, ce n’était pas le cas. « Je vois. Tu dois être comme une petite souris. Tu es là, mais on ne te voit pas, ou du moins on ne fait pas attention à toi. » Je pensais alors aux domestiques de mes parents. Oui en effet, ils ne font jamais attention à eux. Ils discutent sans même faire attention de leur de présence. « Ça te permet d’entendre de nombreuses choses. C’est cool ! » Oui, je trouvais ça plutôt cool : de connaitre pleins de petits secrets. Ainsi, elle est supérieure à ses patrons, sans même qu’ils le sachent. Si ça se trouve, les domestiques de mes parents sont exactement pareils… Et merde, et ils savaient pour moi et mon passé ? A creuser…
« Ce n’est pas un nom de mec ça ? » Encore une fois, je ne faisais pas attention à ce que je disais. Je ne me rendais pas compte que ça pouvait blesser. Des fois, on peut se demander comment je fais pour charmer aussi facilement les femmes. « Moi c’est Rush. » Cela faisait déjà pas mal de temps que l’on marchait et on ne connaissait nos prénoms que maintenant. Etrange. Un silence s’imposa encore. Heureusement, on arrivait bientôt dans le quartier que m’avait indiqué Kyle.
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(✰) message posté Sam 12 Jan 2019 - 15:47 par Kyle A. Rowena
Nightmare in the tube.
A bien y réfléchir, Kyle pouvait sans doute considérer que la journée s'achevait bien mieux qu'elle n'avait réellement commencée. Ce qui n'était pas une mauvaise chose en soit. Je préfère ça que l'inverse, songea-t-elle. Finalement, à force de faire la discussion à son sauveur, qui ne paraissait pas naturellement enclin à se dévoiler, elle réussit tout de même à en apprendre un peu plus sur lui. Ce qui ne le rendait pas moins intriguant pour autant.« Oh mais je ne t’ai pas dit ? Je suis rarement seul dans mon lit… » avait-il presque du tac au tac à son précédent propos. Haussant d'abord un sourcil, elle avait ensuite secouée la tête en souriant. « Eh bien tant mieux pour toi. J'avoue que c'est plus réjouissant que ce à quoi je pensais. » En effet, rester immobile dans le fond de son lit lui évoquait d'avantage les hôpitaux et la maladie que tout autre chose. Ce qui n'avait rien de très enthousiasmant, au contraire de partager un moment intime avec une tierce personne. Mais c'était encore un autre problème. Car si elle parvenait à se maintenant relativement bien actuellement, la jeune femme était déjà passée par des phases maigreur extrême, qui en avaient découragé plus d'un. Qui voudrait prendre le risque de l'a casser comme une brindille en l'a serrant dans ses bras ? Personne. « Mais je comprends que je puisse être le seul à aimer une telle vie. »« Non, j'imagine qu'il y en a d'autre » déclara-t-elle. « Tous les être humains ne sont pas des bourreaux de travail, loin de là. » La discussion se poursuivit ainsi, d'une demie blague à l'autre, l'atmosphère continua de se détendre. « Je vois. Tu dois être comme une petite souris. Tu es là, mais on ne te voit pas, ou du moins on ne fait pas attention à toi. Ça te permet d’entendre de nombreuses choses. C’est cool ! » Replaçant une vague mèche de cheveux, la demoiselle hocha la tête. « Oui voila, c'est à peu près ça. Je me fond relativement bien dans le décor...quand je ne casse rien » ne put-elle s'empêcher de rajouter. Malheureusement, il arrivait que la britannique commit quelques petits impaires, notamment lorsqu'elle s'avérait préoccupée ou distraite par quoi que ce fut. « J'avoue que c'est souvent drôle ou satisfaisant pour la curiosité. Mais ça arrive quelques fois que ce soit un peu gênant. » Elle marqua une pause et ajouta : « On se passerait bien d'apprendre par l'intermédiaire d'une conversation entre sa patronne et une de ses amie, que le mari vous reluque grassement dès que vous avez le dos tourné... » Enfin, se rapprochant de leur destination, ils en vinrent après tout ce temps et s'en y avoir pensé avant, à échanger leurs noms. « Ce n’est pas un nom de mec ça ? »« Il paraît que c'est mixte en réalité » Elle haussa les épaules. « C'est ce qu'on m'a dit. Ca occasionne parfois des situations un peu particulières, mais rien de bien méchant». Elle aimée bien son prénom, ça lui correspondait bien et peu importait qu'il plut aux autres ou non. « Moi c’est Rush. »Se retenant un car de seconde au moins, elle annonça : « Ah ba tu peux parler ! C'est un prénom tout court ça ? » Se mordant ensuite la lèvre, elle se tut, vaguement inquiète d'avoir fait montre de trop de spontanéité.
(✰) message posté Dim 13 Jan 2019 - 20:00 par Rush A. Marvel
Nightmare in the tube.
C’est vraiment rare que je parle autant de moi à une personne. Même si je reste tout de même très évasif, je me dévoilais à la jeune fille, plus que ce que je ne pouvais le faire avec d’autres personnes que je connais bien plus longtemps en plus. Je la connaissais depuis seulement quelques minutes et elle m’inspirait confiance. Vraiment. Alors, je me décidais à parler un peu plus. Elle pouvait se sentir telle une petite privilégiée. « Serais-tu une petite maladroite ? » Ce qui serait un peu embêtant au vu de son métier. Un peu compliqué d’être maladroite lorsqu’on est femme de ménage. Le but est de ranger et nettoyer et non pas de nettoyer ses bêtises. Je la regardais, tout en souriant. « Je peux comprendre. Mais en même temps une jolie jeune fille comme toi, on ne peut que vouloir la regarder… » Ah ce que ça doit être ennuyant d’être une jolie fille de nos jours.
Une très jolie fille avec un nom de mec. J’aimais l’idée. Je souriais lorsqu’elle me dit qu’apparemment c’était mixte. Oui, c’est ce qu’on aime dire. A tous les coups, ses parents souhaitaient avoir un mec et l’avait renommé ainsi, peu importe si elle était une fille. Je la regardais tout en haussant les épaules. Je n’étais pas convaincu, mais après tout, cela ne semble pas plus la déranger que cela. Et c’est le plus important. Ce fut à mon tour de lui dire comment je m’appelais et sa réaction me fit exploser de rire. Et bien il faut croire qu’elle est comme moi : à dire ce qu’elle pense avant même de réfléchir. « Au moins c’est masculin ! » Lui répondis-je en la poussant légèrement du coude, pour lui montrer que je la taquinais. Nous arrivions bientôt dans notre quartier. Et repensant à cette petite marche en sa compagnie, je me rendis compte que j’avais plutôt bien apprécié. On passait devant mon immeuble. Tant pis, je reviendrais sur mes pas. Je lui avais dit que j’allais l’accompagner jusque chez elle. Et seulement quelques mètres après, je vis qu’elle se stoppait. « Je vois qu’on est vraiment voisins… » Je mis mes mains dans les poches, ne sachant pas trop quoi dire ou faire. Je ne savais pas si je devais lui taper la bise, si je devais lui dire que j’avais apprécié cette petite marche ou même si je devais lui avouer que ça me ferait plaisir de la revoir … Je ne savais même pas si elle, elle avait apprécié. « Bon… Ben salut. » Je sortis une main de ma poche, pour la lui tendre.
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» Absence : jusqu'au 28.05
(✰) message posté Sam 23 Fév 2019 - 18:42 par Kyle A. Rowena
Nightmare in the tube.
« Serais-tu une petite maladroite ? »Lui demanda-t-il, possiblement amusé. Ce à quoi elle se contenta de hausser vaguement les épaules. « Non pas vraiment... » commença-t-elle. Disons surtout que ça dépends des moments, se moqua sa conscience. « J'ai parfois la tête ailleurs et ça ne m'aide pas ». En effet, préoccupée par d'autres problèmes, il arrivait qu'elle eue de la peine à rester concentrée sur les tâches à effectuer. La discussion se poursuivit et la jeune femme avoua par la suite que ce n'était pas toujours évident de faire son travail, lorsqu'elle créait des conflits au sein d'un couple sans le vouloir, en se faisant reluquer avec un peu trop d'insistance par le mari de sa patronne.« Je peux comprendre. Mais en même temps une jolie jeune fille comme toi, on ne peut que vouloir la regarder… »« J'imagine que je dois prendre ça comme un compliment. » Elle sourit légèrement tout en replaçant une mèche de ses cheveux. Lorsqu'on ne l'a connaissait pas, on ne pouvait pas savoir, mais Kyle se demandait régulièrement pourquoi on l'a regardait. Que ce soit dans la rue ou ailleurs, elle se sentait rapidement mal à l'aise quant une paire d'yeux curieux se faisait trop présente. Avait-elle une tâche sur le visage ? Un trou dans sa veste ? L'a trouvait-on belle ou...trop maigre ? Bien sur, tous n'exprimaient pas la même chose. Ce qui ne l'empêchait pas tout confondre. Continuant de marcher, ils se rapprochèrent progressivement de chez eux et finirent par se rendre compte, qu'aucun des deux ne connaissait le prénom de l'autre. La demoiselle annonça donc le sien, dont son camarade ne manqua pas de se moquer. Elle lui rendit la pareille. Si elle s'en était aussitôt voulue de trop de spontanéité, elle fut rassurée de voir que cela faisait rire son compagnon. « Au moins c’est masculin ! » répondit-il avant de lui donner un léger coup de coude. Elle oscilla alors la tête de droit à gauche, la mine peu convaincue. « Ça c'est toi qui le dit, il n'y a rien qui me le prouve. » répliqua-t-elle en lui rendant sa tape. Continuant sur quelques mètres, elle finit par s'arrêter, à présent à deux pas de son immeuble. « Je vois qu’on est vraiment voisins… »« C'est drôle. Combien il y avait-il de pourcents de chance que ça arrive ? ». A nouveau silencieuse, elle attendit tandis que Rush semblait en faire autant. « Bon… Ben salut. » La femme de ménage regarda alors sa main tendue avant de se mettre à nouveau à rire. Elle la sienne à son tour et ajouta : « Eh bien merci beaucoup. Avec toute ma cordialité et mes sincères salutations distinguées ». C'était une curieuse façon de sa quitter. Cela dit, leur rencontre ayant été aussi peu orthodoxe, finalement on s'y retrouvait.