(✰) message posté Mar 1 Jan 2019 - 22:47 par Sharona K. García-Brown
Je suis pas sereine quand je pars de chez Frank, et je le suis, à l'évidence pas beaucoup plus en revenant pour le dîner. Le message reçu dans la matinée m'a fait sourire, pourtant. Rien que le fait qu'il pense à me l'envoyerme fait un bien fou ! Et je suis pas fâchée de pas terminer trop tard, d'ailleurs, parceque j'aurais jamais pu être à 19h chez lui sinon. Je suis pas fâchée non plus de le voir ouvrir la porte, pas très certaine de parvenir à rester neutre devant Rachel. Ce qu'elle a vécu est atroce, et même si ça n'a rien de comparable avec mon histoire, il n'empêche que son traumatisme réveille ce que je tente d'enfouir tout au fond de moi depuis plus de dix ans. Sans véritable succès, à l'évidence, et malgré l'aide indéniable d'Ethan, le meilleur ami de Frank, et accessoirement mon psy.
« - Heureusement que j'ai oublié de commander un dessert ! Entre ! »
L'accueil chaleureux de celui qui fait office de père de substitution pour moi me fait sourire mais la mention humoristique du trop plein de douceurs que j'ai apportées me met mal à l'aise.
« - J'ai commandé Japonais, je n'ai pas osé me risquer à préparer quoique ce soit. Tu connais mes talents pour la cuisine ! Rachel ne devrait plus tarder ! Tu veux boire quelque chose ? On a de l'Arizona à la pêche, du soda, du Perrier ou de l'eau ! Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? - Ca aurait pu être pire : j'aurais pu essayer de cuisiner. Je suis sûre que je fais pire que toi. Mais un perrier, ça ira très bien. »
Le temps que Rachel arrive, donc. Et nerveusement, je m'entends faire craquer mes phalanges à peine installée sur le canapé. Une seconde, deux, de silence, le regard fuyant, et puis je cherche ses prunelles claires.
« - Frank...? Tu... Tu crois que tu peux me promettre que tu partiras jamais sans rien dire ? Je veux pas... Je veux pas me réveiller un matin et plus rien retrouver... je veux pas... »
Il doit pas savoir d'où ça sort. Ou penser que c'est lié à son silence... en réalité il y a peut-être un peu de ça mais c'est surtout la disparition subite de Derek et la crainte de voir cette figure paternelle disparaître elle aussi qui parle. Et je veux pas l'induire en erreur non plus, alors je reprends vite, et avec un phrasé un peu trop précipité sans doute.
« - Il y avait un collègue avec qui je m'entendais bien. Même très bien. Je viens d'apprendre qu'il est plus là, il m'a même pas dit au revoir et... et... »
Et ça me bouffe, littéralement. Mais rien qu'à voir mon état nerveux, c'est peut-être pas tellement la peine de le préciser, n'est-ce pas ?
Frank Turner
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(✰) message posté Jeu 3 Jan 2019 - 21:28 par Frank Turner
La journée passa à une telle vitesse que Frank, au moment venu, fut surprit de voir qu'il était désormais l'heure pour lui de quitter son bureau. Au préalable, il avait mis à jour ses papiers et dressé une petite note à l'inspecteur en charge de l'affaire de la jeune adolescente placée en centre. Il avait de ce fait, prévenu son subalterne, qu'il s'était lui-même rendu chez l'assistante sociale pour mettre les choses au clair et éviter à la victime de subir à nouveau la maltraitance. Il avait aussi précisé qu'il avait dû ouvrir sa gueule pour la bonne cause. Et puis au vu de son grade, il pouvait se le permettre alors pourquoi donc s'en priver si en plus ça permet de protéger une adolescente. Mais pour l'heure, il devait comme toujours se préparer à cloisonner. Il y tenait, sauf quand il avait besoin de l'aide de Rachel sur une affaire exigent le diagnostic d'un pédiatre. Hormis ça, il tentait de ne pas mêler le travail et la vie personnelle pour ne pas refaire les erreurs qui lui avait coûté son mariage. C'est donc délesté de ses responsabilités, qu'il retrouva la caserne qu'il avait presque entièrement rénovée de ses mains. Le silence qui y régnait laissé présager qu'il était seul à présent. Il en profita donc pour passer commande auprès du resto japonais dans lequel lui et Rachel avaient leurs petites habitudes. Il opta pour des basiques et de ce fait tout un tas de petites choses avec lesquelles il espérait contenter tout le monde ce soir. Car c'était sa seule préoccupation pour l'instant, faire plaisir et voir sur le visage des personnes qui lui sont chères, paraître ce doux sourire qui aussi éphémère soit-il, fait oublier le pire pour ne garder que le meilleur.
Et le voilà à remettre le flyer sous l'aimant du frigo pour ne pas perdre l'écrit précieux, car tel qu'il se connaît Frank sait qu'une fois perdu, il sera tout bonnement incapable de remettre la main dessus et comme le site internet du restaurant plante constamment, il voit mal comment s'y retrouver par la suite. La sonnerie retentit alors le délestant de ses anecdotiques considérations pour jouer les hôtes auprès de Sharona dont le sourire trahissait la joie d'être ici. Frank se décala pour qu'elle puisse entrer à son tour, il lui fit savoir au passage qu'il ne s'était pas risqué à cuisiner et qu'il avait de ce fait opté pour la facilité. « - C'est bien ma veine ça. La plupart de mes amis ne savent pas cuisiner. » lança-t-il gaiement en sortant une bouteille de Perrier du frigo ainsi que deux verres qu'il remplit avant d'en tendre un à Sharona. Ils retrouvèrent ensuite le salon avant que le silence ne les assaille. Malgré la bonne humeur apparente, Frank sentait qu'il y avait quelque chose qui atteignait le moral de la jeune femme qui ne mit pas longtemps à relancer la discussion en se livrant sans concession à un inspecteur surprit par l'intensité des paroles qu'il n'avait pas vu venir. « - Hey, je n'ai pas l'intention de partir, je t'assure. Ma vie est ici, ça, c'est une certitude. Sha, qu'est-ce qui se passe ? Je sens qu'il y a quelque chose qui te tracasse. » Et alors qu'il achève sa réplique, le souvenir de son silence radio lui revint à la face tel un boomerang. Il s'apprêtait d'ailleurs à s'excuser à nouveau de ne pas avoir su être la hauteur, cependant la jeune femme lui dama le pion, le délestant par ses mots de la culpabilité qu'il était en train de s'infliger. « - Il est parti sans un mot et tu as peur que du jour au lendemain, je fasse la même chose c'est ça ? » L'état de la demoiselle semblait s'être vite aggravé alors qu'elle souriait encore quelques minutes auparavant. « - Sha, je n'ai pas étais exemplaire récemment, mais je te le promets, jamais je ne partirais sans te prévenir au préalable. J'ai appris de mes erreurs et je m'en voudrais de te faire de la peine. Ce type qui t'as lâché est un abrutit, il ne se rend pas compte de la chance qu'il a de t'avoir comme amie. Bon maintenant est-ce qu'on peut juste sourire et penser à la super soirée qu'on va se faire?! »
Sharona K. García-Brown
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(✰) message posté Ven 1 Mar 2019 - 0:06 par Sharona K. García-Brown
« - C'est bien ma veine ça. La plupart de mes amis ne savent pas cuisiner. - C'est parce que je t'ai jamais présenté Nate. Ou Rika. Eux, ils savent faire. Bon, Nate, il est veggie, et Rika, faut aimer les épices, il est... Je sais plus trop, espagnol, et indien, et d'autres trucs, un vrai melting pot, pire que moi ! Mais bref. Ils cuisinent comme des chefs. La prochaine fois, je nous fais inviter ! »
Je suis sûre qu'ils accepteraient en plus. Mais en vrai, je le ferais sans doute pas, de m'imposer et d'imposer d'autres personnes en prime. Rika, il est toujours là pour me préparer le roscon, même si j'ai plus vraiment de contact avec Tyler. Ou du turon. Ou n'importe quelle douceur des fêtes espagnoles. Et Nate... Bordel, Nate je compte plus tout ce qu'il a fait en fait. Alors non, je vais pas lui réclamer un truc en plus, je lui dois déjà tellement !
« - Hey, je n'ai pas l'intention de partir, je t'assure. Ma vie est ici, ça, c'est une certitude. Sha, qu'est-ce qui se passe ? Je sens qu'il y a quelque chose qui te tracasse. »
Je baisse le nez sur mon verre. C'est vrai que quelque chose me tracasse, mais je ne sais pas comment le dire. Je ne sais même pas ce que j'ai envie d'expliciter, d'ailleurs, pas sûre d'avoir envie de parler de ce sentiment d'abandon permanent qui me colle aux tripes depuis des années. Depuis que Kassie est partie. Je me contente des faits, donc. Du départ de Derek, comme ça, subitement. J'ai pas tous les détails, et peut-être que je comprendrais si je savais. Mais c'est pas le cas, et j'ai juste l'impression, à nouveau, qu'on me laisse dans un coin comme une vieille babiole cassée et inutile.
« - Il est parti sans un mot et tu as peur que du jour au lendemain, je fasse la même chose c'est ça ? »
Une part de moi a envie de se récrier et de minimiser la chose mais... Mais je me retrouve à simplement hocher la tête, le nez dans mon verre. Oui j'ai peur, terriblement peur. Je veux pas le voir disparaître, comme quand l'ex de Rachel a tout fait pour qu'il soit forcé de quitter le pays. Je veux plus jamais ressentir ce vide. Comme quand Nate, le tatoué, a plus ou moins coupé les ponts. Comme quand mon seul pilier d'enfance n'a plus donné signe de vie.
« - Sha, je n'ai pas étais exemplaire récemment, mais je te le promets, jamais je ne partirais sans te prévenir au préalable. J'ai appris de mes erreurs et je m'en voudrais de te faire de la peine. Ce type qui t'a lâché est un abruti, il ne se rend pas compte de la chance qu'il a de t'avoir comme amie. Bon maintenant est-ce qu'on peut juste sourire et penser à la super soirée qu'on va se faire?! - Bah ça en fait un paquet d'abrutis... »
Du tac au tac, cri du coeur. Parce que Derek n'est pas le seul. Parce que tout le monde s'en va, à un moment ou à un autre. Tout le monde m'abandonne. Et ça me détruit un peu plus à chaque fois. Mais je veux pas être trop rabat-joie, je veux pas faire fuir Frank. Alors je hoche simplement la tête, tente un sourire un peu forcé pourtant, comme pour montrer ma bonne volonté de penser à notre super soirée.
« - Je suis contente d'être là, tu sais ?... »
Comme si on pouvait vraiment en douter...
Frank Turner
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(✰) message posté Dim 3 Mar 2019 - 18:44 par Frank Turner
C’est marrant de voir à quel point l’on peut, en l’espace d’un instant, passer d’un sujet somme toute empli de légèreté à quelque chose d’un peu plus profond, peut-être trop même. Mais n’ayant pas pour habitude de mettre les pieds dans le plat au contact des adultes, L’inspecteur Turner ne pouvait se résoudre à continuer à polluer l’échange avec des futilités en tout genre. Out dans la cuisine et bonjour l’inquiétude. D’abord pour Sharona, qui au vu de son silence radio, avait indubitablement commencé à se faire des films. Et elle n’avait pas tort. Frank le savait au vu de son passif et de celui de la jeune femme. Mais il était tellement englué dans ses problèmes, qu’il avait, bien malgré lui, fait montre d’égoïsme, éloignant de ce fait, toutes les personnes qui avaient un tant soit peu d’importance à ses yeux.
Le regard fuyant ne pouvait, de toute façon, tromper personne. Et il comprenait bien malgré lui, que le flic, l’espace d’un instant, s’était substitué à l’ami. À l’école de police, on leur apprenait à observer, à interpréter le moindre détail pour cerner l’auditoire, mais aussi et surtout pour mettre en confiance leur interlocuteur (trice) qu’il/qu’elle soit coupable ou innocent(e) Mais cette fois cela semblait différent. Et voilà qu’à présent Frank se sentait coupable de scruter Sharona de la sorte et de cherchait à tout prix à comprendre, ce qui semblait pourtant évident.
L’abandon ! S’il fallait un mot nul doute que celui-là serait adéquat. Et comment ne pas le voir, ne pas le comprendre lorsque nous-même nous avons était victime de ce mal par le passé. Il se risqua donc à tenter de comprendre, de mettre des mots sur les maux de la jeune femme tout en lui laissant entendre que malgré ses erreurs, il ne la laisserait pas, contrairement aux autres personnes qui peuplaient son existence.
« - Bien sûr que ça fait beaucoup d’abrutis, il n’y en a jamais assez hein ? Ne va pas croire que tout le monde t’abandonne parce que certains abrutis ont prit les mauvaises décisions. Je ne te lâche pas ma grande, n’en doute jamais. Aller, sur se maintenant, on arrête de se lamenter et on passe un super moment. Et bien sûr que je sais que tu es contente d’être là, sinon je ne verrais pas poindre ce léger sourire sur ton visage » Dès lors, Frank semblait bien décidé à faire en sorte que tout se passe bien, mais plus encore à faire oublier toutes ces pensées négatives à la jeune demoiselle qu’il avait pris sous son aille pour une durée illimitée
Sharona K. García-Brown
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(✰) message posté Sam 16 Mar 2019 - 9:16 par Sharona K. García-Brown
Je supporte pas la distance des gens que j'aime - et qui se comptent sur les doigts de la main - je supporte pas cette impression qu'ils m'abandonnent encore. Evidemment que Frank le sait, il est bien placé pour. Et sans doute que c'est pour ça que ça me bouffe autant. J'ai pas bien encaissé sa distance, comme j'ai pas encaissé la disparition subite de Derek. Et je flippe, à mort, à l'idée de voir une des personnes qui peuple un peu mon existence disparaître.
« - Bien sûr que ça fait beaucoup d’abrutis, il n’y en a jamais assez hein ? Ne va pas croire que tout le monde t’abandonne parce que certains abrutis ont prit les mauvaises décisions. Je ne te lâche pas ma grande, n’en doute jamais. »
Est-ce que tu sais à quel point ça me fait du bien d'entendre ça ? Bon, pas qu'il y ait un paquet d'abrutis, ça... Ca c'est la partie moins drôle, mais la confirmation qu'il ne me lâchera pas me fait chaud au coeur. Je sais pas s'il s'en rend compte ou peut-être que le sourire qui paraît sur mon visage le démontre suffisamment ?
« - Allez, sur se maintenant, on arrête de se lamenter et on passe un super moment. Et bien sûr que je sais que tu es contente d’être là, sinon je ne verrais pas poindre ce léger sourire sur ton visage. »
Sourire qui s'élargit comme il en fait mention. Je suis pas tactile, je suis pas souvent à l'aise avec le contact avec les autres en général. Mais Frank est Frank, et lui... Lui j'ai envie de me lover dans ses bras et d'être, une minute encore, une petite fille dans les bras de son papa, presque. Un truc que j'ai jamais vraiment connu avec mon père biologique, et que je ne ressens qu'avec lui. Et je me fais pas prier sur le moment, peut-être parce que ce genre de contact m'est assez rare et qu'à cet instant, j'en ai terriblement besoin. Je pose mon verre et vient me caler dans les bras musclés du flic, un petit instant, le temps qu'il passe la seconde de surprise parce que ça reste un geste que je ne m'autorise pas souvent.
« - Bowie a énormément de chance, il sait ça ? »
Je pense que oui. Et puis je me détache un peu, pour le laisser respirer, et ne pas laisser un malaise s'installer.
« - Il est là ce soir, d'ailleurs ? Ca fait un petit moment que je ne l'ai pas vu non plus du coup... »
Et je suis pas très douée avec les enfants pourtant, j'ai pas la patience. Mais lui, c'est différent. Sans doute parce que c'est le fils de Frank. N'empêche que lui, je l'aime bien, et je suis contente de le voir quand je viens ici.
Frank Turner
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(✰) message posté Dim 17 Mar 2019 - 14:38 par Frank Turner
Il n'y a rien de pire que l'abandon. C'est à coup sûr une blessure dont l'on se remet difficilement, voir peut-être jamais, mais que l'on essaie toutefois de réprimer pour ne pas paraître faible aux yeux du monde. “La pudeur n'est qu'un artifice qui confère plus de valeur à l'abandon.” Une citation qui résonnait plus que jamais dans la tête de Frank qui prenait conscience de ce que son silence radio avait pu engendrer de crainte. Plus que jamais, il fallait à présent se montrer rassurant au possible auprès de Sharona, quitte à faire tomber l'armure l'espace d'un instant. Il prit donc soin de peser chacun de ses mots pour se monter le plus rassurant possible et amoindrir les craintes de son amie. Et le sourire qui naissait dès lors sur son visage, acheva de convaincre Frank des bienfaits de ses paroles. Sentant la demoiselle à nouveau en confiance et parce qu'il fallait un peu plus de légèreté à présent, le flic proposa de changer de sujet tout en offrant au préalable une douce étreinte à sa petite protégée. Il la savait peu adepte du contact physique, mais ne craignit pas de l'imposer, il savait qu'elle en avait besoin et qu'elle ne lui tiendrait pas rigueur au vu de la confiance dont elle semblait l'affubler.D'elle-même la demoiselle déposa son verre et se rua presque dans les bras de l'inspecteur qui resserra aussitôt son étreinte autour d'elle pour mieux la rassurer. Une seconde silencieuse passa avant que la petite voix de Sharona ne laisse entendre un compliment déguisé en interrogation qui laissa paraître un léger sourire sur le visage du flic. « - Personne n'est parfait, tu sais ! Mais en théorie quand tu es parent, tu fais tout ce que tu peux pour donner le meilleur » Le silence s'empara à nouveau d'eux lorsque le contact fut brisé, un silence fort heureusement rendu éphémère par les questions de Sharona. « - Non, il est avec sa mère. Je ne l'ai qu'un week-end par mois et pendant une semaine quand il est en vacances. Mais ça va peut-être changer. Mon ex-femme serait prête à faire changer les périodes de garde. Elle a beaucoup de travail et peine de plus en plus à s'occuper correctement du petit. » Le simple fait de le dire, rendait la chose moins abstraite. Oui, Frank allait enfin pouvoir mieux profiter de la présence de son fils et le voir beaucoup plus. Il en arrivait même à espérer une garde partagée « - J'espère surtout pouvoir le voir grandir et rattraper le temps perdu. »