(✰) message posté Ven 1 Aoû 2014 - 15:56 par Invité
❝ Gimme more ❞
Austin & Valentine
Cette soirée était non seulement épuisante, mais aussi ennuyante à mourir. Cela faisait déjà un bon moment que Valentine se faisait violence pour ne pas quitter la soirée. Elle avait déjà parlé à trop de personnes dont les propos l’indifféraient au plus haut point, et elle craignait de finir par devenir folle. Et le buffet, bien que délicieux, n’était que d’un mince réconfort : autant dans le but de préserver sa ligne que de faire bonne figure, elle avait malgré l’ennui qui la rongeait résisté à s’y rendre trop souvent. Plus la soirée avançait, plus ses pensées vagabondaient. Son esprit avait complètement quitté le moment présent : elle pensait à ces beaux escarpins qu’elle avait vus cet après-midi dans une boutique du centre de Londres. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu un tel coup de cœur pour des chaussures : c’était certainement le signe qu’elle devait les acheter ! Une voix légèrement chevrotante la sortit de ses pensées. Mme. Hudson, bourgeoise à l’âge visiblement bien avancé, lui parlait en lui souriant. Valentine n’écouta qu’à moitié ce qu’elle lui dit, se contentant d’enregistrer certains mots afin de savoir de quoi elle lui parlait. En fait, Mme.Hudson n’était venue que pour la féliciter à propos de son dernier défilé : le mannequin lui sourit en retour, et attendit patiemment qu’elle ait fini de se répandre en compliments. Même si la jeune femme était au bord de la crise de nerfs, elle n’en perdait pas moins son savoir-vivre : il était impensable pour elle de laisser paraître le profond ennui auquel elle était en proie. Et puis, tout faux-pas qu’elle pourrait faire ne manquerait pas d’être relaté dans les journaux du lendemain. Et si cela arrivait, elle se ferait sermonner par Austin. Cette perspective était suffisante pour lui donner vraiment envie de bien se tenir : il se donnait tellement de mal pour lui assurer une bonne image et présence médiatiques, elle n’avait pas le droit de tout gâcher en se laissant aller…
Finalement, Valentine céda à l’agacement et à l’ennui. Une fois sûre d’avoir passé suffisamment de temps à la soirée et après avoir dit au revoir aux organisateurs de la soirée, elle s’était éclipsée discrètement, et avait aussitôt hélé un taxi. Elle n’avait qu’une envie : rentrer, et se reposer. Mais alors que le taxi la ramenait chez elle, elle se rappela qu’elle avait prévu de retrouver son attaché de presse après la soirée. Elle n’avait vraiment pas l’énergie à parler boulot, et elle fut tentée l’espace d’un instant d’appeler Austin pour annuler, peut-être en prétextant une maladie fulgurante qui la clouait au lit. Elle se raisonna en se disant que cette entrevue était essentielle : ils étaient censés fixer ensemble le plan média des semaines à venir : qui il devrait contacter, ce qu’il dirait, etc… Autant dire que Valentine ne pouvait pas passer à côté de ce rendez-vous. Et retarder l’entrevue ne servirait à rien : il faudrait bien qu’elle y passe un jour ou l’autre. Heureusement qu’Austin et elle s’entendaient bien, sinon la perspective du rendez-vous l’aurait mise de très mauvaise humeur… Elle le connaissait, et savait qu’il la ménagerait en voyant combien elle était fatiguée. Elle espérait qu’il ne chercherait pas à savoir pourquoi elle était aussi épuisée, car elle n’avait aucune envie de lui parler de ses insomnies : cela la forcerait à lui en expliquer les causes. Dont la principale était que son métier commençait à la rendre vraiment malade. En fait, ce dégoût était né il y avait déjà un certain temps, mais elle ne lui en avait pas encore parlé. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète, car évidemment si elle mettait fin à sa carrière il perdrait son emploi…
Une fois chez elle, elle n’eut pas le courage de se changer. Elle garda donc sa longue robe rouge qu’elle avait enfilée pour la soirée. De toute façon, son attaché de presse savait qu’elle était allée à une soirée ce soir… Elle regarda sa montre : il allait bientôt arriver. En l’attendant, Valentine se servit un verre de vin rouge. Il lui fallait bien un peu de détente pour tenir jusqu’au bout de la soirée. Comme elle n'avait que peu mangé durant la soirée, la tête commença vite à lui tourner. Cela ne la dérangea pas, bien au contraire : ce vague qui la prenait rendait sa fatigue plus supportable. Elle se laissa tomber dans son fauteuil, et ferma les yeux. Plus vite Austin arriverait, plus vite elle pourrait se reposer.
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(✰) message posté Sam 9 Aoû 2014 - 17:08 par Invité
J'avais l'impression de faire la navette entre mon bureau et la résidence de mes clients sans même pouvoir poser mes fesses sur mon propre canapé. Chaque fois que je finissais mes heures syndicales de boulot, je jetais un oeil à ma montre imaginant déja le plateau télé que j'allais pouvoir me faire avec une bière à la main devant un bon match de football US. Pourtant, dès que cette image apparaissait dans mon esprit je me rappelait soudain que tel ou tel client avait une soirée sous peu et que nous devions mettre en place sa façon de s'habiller, ce qu'il ou elle répondrait aux questions des journalistes et évidemment le temps que le client en question devrait passer à la soirée car bien souvent ils ne faisaient que acte de présence avant de s'évanouir dans la nature pour rejoindre une autre soirée trash en boite ou bien seulement rentrer chez eux pour se reposer. Aujourd'hui je devais rencontrer Valentine, une cliente mannequin qui était vraiment une de mes chouchou, car en plus d'être jolie elle était amusante et on pouvait discuter avec elle normalement sans s'embarrasser des codes que l'on doit normalement suivre dans une relation client/employé.
Lorsque j'arrivais près de chez elle, je me doutais déja de l'état dans lequel elle devait être. Elle m'avait dit récemment qu'elle était lessivée à force de d'enchaîner les défilés, les galas, les soirées mondaines. Je ne voulais pas non plus la surcharger de travail mais pourtant il fallait qu'elle soit là où les grands couturiers ont l'habitude d'être si elle voulait se faire remarquer et faire définitivement décoller sa carrière. Je ne voulais que le meilleur pour elle, elle le méritait vraiment, et c'était rare que je sois aussi impliqué personnellement dans mon travail. D'habitude cette barrière entre le travail et ma vie privée était bel et bien présente. J'évitais de coucher avec mes clientes et surtout de trop être disponible pour eux, ils étaient comme des bébés vous savez, à la moindre petite faiblesse ils comprennent comment les choses marchent et finissent par vous appeler à trois heures du matin parce que leur copain vient de les larguer comme si vous étiez leur psy alors que vous n'étiez que leur attaché de presse. Bien sur avec les années une relation d'amitié peut tout à fait se former mais pas après un mois ou trois semaines. Si je commençais à dire oui à ce genre de caprice, c'est que j'étais un bien piètre prestataire de service.
Frappant à la porte, je lui évitait de se lever pour ouvrir, elle m'avait déja envoyé un texto me disant d'entrer après avoir frappé 3 fois pour être certaine que c'était bien moi et non pas un espèce de maniaque qui voudrait la violer. Je fis un petit sourire en poussant la porte avant de la refermer derrière moi. J'avais moi aussi un air fatigué après une longue journée de boulot. Je passais la tête par l'entrée du salon pour la trouver allongée sur le canapé. Alors mademoiselle on s'accorde une petite pause ? Si tu veux je nous ai pris des sushis sur la route, comme je me doute que tu n'as pas du avaler grand chose à cette soirée, ça t'aidera peut être à garder les yeux ouvert le temps qu'on discute des prochaines semaines. Je ne voudrais pas trop t'embêter alors je vais essayer de faire au plus vite. La robe qu'elle portait était magnifique sur elle, elle donnait à son corps une toute autre dimension et j'avais presque envie d'être un de ces couturier qui aurait l'honneur de la retoucher sur elle rien que pour pouvoir effleurer de mes doigts ses courbes parfaites. Je m'enlevait assez vite ces idées de la tête pour éviter d'être déconcentré. Certes je la trouvais magnifique mais je ne pouvais même pas la draguer, quelle chienne de vie ! J'espérais par contre qu'elle comprendrait et qu'elle ne la jouerais pas trop aguicheuse même si dans le fond j'espérais l'inverse
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(✰) message posté Dim 24 Aoû 2014 - 10:59 par Invité
Perdue dans ses pensées, Valentine ne vit pas le temps avant qu’Austin n’arrive passer. Etendue lascivement dans son canapé, elle sirotait lentement son verre de vin. C’était un excellent cru, et elle avait envie de savourer le breuvage. L’argent avait par moments vraiment du bon, il offrait par exemple la possibilité d’acheter des bouteilles au prix astronomique. Enfin, Valentine avait désormais tellement d’argent qu’elle ne savait même plus quoi en faire. Beaucoup de gens auraient sûrement choisi, à ce stade, d’arrêter de travailler et de vivre sur leurs économies, mais il n’en était pas question pour le mannequin. Rien ne l’effrayait davantage que la perspective de journées à ne rien faire, car elles l’obligeraient à ressasser toutes les douleurs qu’elle avait encaissées depuis quelques temps. Il était vraiment temps qu’elle se penche sérieusement sur son projet de créer sa propre ligne de vêtements ! C’était la suite la plus envisageable : ayant de nombreux contacts dans le monde de la mode, il ne serait pas trop difficile pour elle de faire décoller sa carrière de styliste.
La jeune femme sursauta en entendant quelqu’un frapper trois fois à la porte. Un instant, elle se demanda si ce n’était pas un paparazzi importun, puis elle se rappela qu’elle avait donné pour consigne à Austin de donner trois coups afin qu’elle sache que c’était lui. Soulagée, Valentine se redressa légèrement afin d’avoir un minimum de tenue devant son attaché de presse. Etant donnée leur proximité, celui-ci n’hésita pas à rentrer de lui-même. Lorsqu’il entra dans la pièce, Valentine tourna légèrement la tête vers lui, son verre dans la main. Elle lui sourit, et se redressa.
« Bonsoir Austin. Il le faut bien, j’ai eu une longue journée : j’ai encore du aller à une de ces soirées d’un ennui mortel, ça m’a vidée de toute mon énergie ! Et toi, comment s'est passée la tienne? »
Il serait peut-être déçu d'entendre que cette soirée avait été un calvaire pour elle : bien qu'elle fasse de son mieux pour bien se tenir, elle était de moins en moins enthousiaste vis-à-vis des soirées et un jour quelqu'un s'apercevrait qu'elles n'étaient pour elle qu'une épreuve à se farcir. Et qui devrait alors faire en sorte que son image n'en prenne pas un coup? Austin. Elle lui devait énormément : il ne l'avait jamais lâchée, même quand elle ne faisait aucun effort pour maintenir sa carrière à flots. Valentine se dit une fois de plus, bien qu'elle sache qu'elle ne tiendrai pas cette promesse, qu'elle allait faire des efforts pour ne pas rendre la tâche trop difficile à son attaché de presse. Lorsqu’Austin lui dit qu’il avait pris des sushis, le mannequin fut ravie : elle avait très faim, et en aucun cas le courage de se faire quelque chose à manger !
« Merci, c’est une très bonne idée ! Je te sers un verre ? Tu devrais vraiment goûter ce vin, il est excellent ! »
Comme à son habitude, le jeune homme était élégant. Valentine aimait les hommes qui prenaient soin d’eux en toute circonstance, même en cas de réunion professionnelle nocturne. Elle releva ses cheveux pour en faire un chignon légèrement décoiffé. Elle n’avait vraiment pas la tête à parler travail, surtout avec un homme aussi sexy près d’elle… Ils n’avaient jamais fait d’écart, mais à vrai dire Valentine y avait pensé plus d’une fois. Se disant que de telles pensées étaient complètement déplacées, elle les chassa et essaya de se concentrer.
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(✰) message posté Sam 30 Aoû 2014 - 23:32 par Invité
La jeune femme semblait complètement lessivée, j'avais un peu de peine d'être venu la déranger à une heure aussi tardive. Je savais bien que pour elle ces mondanités étaient un calvaire, mais si elle voulait continuer sa carrière de mannequin elle devrait s'y plier. Le seul moyen de dégoter un contrat viable sur plusieurs années était de taper dans l'oeil d'un créateur ou d'un chasseur de tête, et quelle meilleur manière de les rencontrer que de profiter d'un soir où ils s'enivrent. Elle s’attendait à ma visite de toute façon, ce n’était pas une surprise, mais bon je détestais jouer les trouble-fêtes, elle allait certainement penser que je cherchais à la surmener et à la surprotéger parce que je voulais me faire bien voir de mon patron. D’un côté c’était vrai mais je devais avouer qu’elle m’était vraiment sympathique, et pour ne rien gâcher elle avait cette grâce que l’on ne connaît qu’aux mannequins. Ecoute ma journée a été plutôt chaotique, j’avoue que je pensais pouvoir rentrer tranquillement chez moi, me mettre dans mon canapé, enfiler un vieux short et un débardeur sans penser au boulot pour une fois. Mais au lieu de ça mon patron m’a retenu jusque très tard ce soir, voilà pourquoi je suis arrivé sans vraiment penser à l’heure, tu dois être crevée je me doute bien. j’étais agréablement surpris de sa question, elle s’intéressait vraiment à moi autrement que comme une simple cliente. J’avais déjà pu remarquer à plusieurs reprises que nous entrions dans un jeu de séduction presque trop évident. Pourtant nous n’avions jamais rien fait, sans doute elle avait peur de mélanger travail et boulot et je devais avouer que pour moi aussi c’était une des raisons principales de ma retenue. Lorsqu’elle me proposa un verre de vin je ne pus qu’accepter, moi qui étais un grand fan de l’alcool par le passé, je profitais simplement des grands crus aujourd’hui. Merci, je serais ravi de partager un bon verre de vin avec toi, ce sera sans doute plus agréable de travailler ainsi que de simplement s’asseoir et remplir la paperasse. Je t’ai fait un emploi du temps pour la semaine prochaine pour que tu n’oublies rien, je te le laisse tout au-dessus, le reste il s’agit de contrats que je t’ai trouvé, tu peux les examiner à tête reposée et passer au bureau pour me dire lesquels t’intéressent, ils te veulent tous en priorité donc pas de pression. Je lui fis un petit sourire, mais en me penchant un peu trop je fis tomber une bonne partie de mon verre sur ma chemise bleue. L’essuyant comme je pouvais je me résolus à l’idée de devoir la donner au pressing le lendemain, décidément j’avais la poisse. Je suis vraiment idiot, je vais essayer de mettre du sel dessus, c’est un truc que j’ai appris de la femme de ménage que nous avions à la maison. Tu aurais ça par hasard ? Je lui fis un grand sourire, tout en gardant un regard interrogateur planté sur mon visage désolé. J’entrepris ensuite de retirer les boutons de ma chemise et de la retirer complètement, me retrouvant face à elle torse nu. Il commençait vraiment à faire chaud dans cette pièce et des gouttes de sueur froide perlaient sur mon torse musclé. Je fis demi-tour pour me retrouver face à la cuisine et attendit qu’elle me sorte ce dont j’avais besoin. J’avais amené une barquette de sushis avec moi que je dévorais ardemment tant j’avais une faim de loup. Je la posais sur le comptoir pour qu’elle puisse en profiter également, après tout nous n’étions plus dans l’enceinte du travail, nous pouvions manger sans faire attention à nos manières. Malgré tout je tenais à garder de la crédibilité auprès d’elle. Je ne pouvais m’empêcher d’admirer son corps dans cette robe qu’elle portait encore, un corps qui me donnait envie plus que de raison. Impassible, j’attendais les yeux dans le vide espérant qu’elle n’ait rien remarqué.
Ainsi donc, ce rendez-vous n’était certainement pas une partie de plaisir pour lui non-plus. A vrai dire, Valentine était soulagée d’entendre qu’il n’avait pas eu une journée facile : cela permettrait sûrement que la réunion ne soit pas trop longue. Elle pensait déjà à ce délicieux moment où elle se glisserait sous ses draps pour accéder à un repos bien mérité...
« On va donc essayer de faire au plus vite afin de pouvoir aller se reposer le plus tôt possible. »
Elle lui lança un grand sourire. Se reposer ? Ou peut-être donner un tournant plus intéressant à la soirée… Et vue la manière dont il la regardait, il ne risquait pas d’être contre. Ils n’avaient jamais cédé jusqu’à présent, mais dès le début elle avait senti qu’il éprouvait de l’attirance pour elle, car son regard en disait long. Pour sa part, il en était de même : Austin était très sexy, c’était incontestable. Lorsqu’il reprit la parole, Valentine se força de nouveau à se concentrer, et lui sourit une nouvelle fois. Tout en l’écoutant parler, elle remplit un verre de l’excellent vin et le lui tendit. Elle s’assit de nouveau sur le canapé à côté de lui, posa le bras sur le dossier et planta son regard dans celui de son attaché de presse.
« Comme d’habitude, tu m’as l’air d’avoir fait un excellent travail. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, vraiment… Je regarderai tout ça demain matin, et dès que j’aurai fini je passerai te voir. Y a-t-il quelque chose dont tu dois me parler ? »
Lorsqu’Austin renversa son vin sur sa chemise, Valentine se leva immédiatement afin d’aller chercher de quoi éponger la tâche qui s’agrandissait à vitesse grand V. L’astuce du sel, elle la connaissait, mais elle n’y avait pas pensé. Elle claqua des doigts.
« Tu as raison, je vais te chercher ça tout de suite. »
Valentine resta quelques instants interdite en le voyant déboutonner sa chemise, dévoilant son torse parfaitement musclé. Elle sentait ses sens s’affoler peu à peu… Avant de perdre la tête, elle lui tourna le dos pour chercher du sel dans un placard. Tandis qu’il mangeait, la jeune femme appliqua une bonne dose de sel sur la tâche de vin. Une fois cela fini, elle se tourna de nouveau vers son attaché de presse qui était en train de manger, et le contempla. Elle admira plus particulièrement les muscles qui se dessinaient nettement sous la peau du jeune homme... Elle se sentait sur le point de céder au désir grandissant qu’elle ressentait… Afin d’éviter ça, elle prit elle-aussi un sushi, et le mangea. Il était délicieux, mais pas assez pour lui changer les idées. Être persuadée qu’il ne la rejetterait pas si elle tentait quelque chose n’arrangeait rien. Alors, ne résistant plus, elle baissa la fermeture de sa robe et celle-ci tomba sur ses chevilles. Elle se retrouva ainsi en sous-vêtements (par chance, elle avait choisi un ensemble noir particulièrement sexy) et talons, un sourire aguicheur aux lèvres. Ce serait bien plus intéressant que de parler boulot, et cela faisait déjà un moment qu'elle y pensait... Et Valentine aimait avoir ce qu'elle voulait.
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(✰) message posté Ven 12 Sep 2014 - 21:43 par Invité
Je n'avais rien de plus à ajouter, j’étais un peu trop fatigué pour réfléchir et le fait de me déplacer chez Valentine avait été un effort surhumain. Je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer chez moi, de me mater un bon match ou une série avant d’aller dormir. Oui je pouvais être très sérieux dans la journée mais dès lors que je posais un pied en dehors du bureau je pouvais troquer mon costard cravate contre une tenue beaucoup plus à l’aise. La jeune femme était vraiment très jolie, je ne pouvais pas nier le fait que j’avais déjà pensé à elle bien plus de fois que je ne le voudrais. J’avais envie d’elle, je n’y pouvais rien. Elle devait sans doute me prendre pour un ami maintenant, mieux qu’un collègue mais moins bien qu’un amant. Malgré tout, je n’étais pas le genre de type à mettre en péril son boulot pour une simple histoire de fesses. Tu sais ce qu’il y a de cool avec toi ? Tu ne me contredis jamais. Je sais que c’est mon boulot de promouvoir ta carrière mais je ne me permettrais jamais de te faire faire quelque chose qui ne te plais pas simplement pour me remplir les poches. Je suis un enfoiré mais pas que… dis-je simplement en riant.
Ce vin que je portais à mes lèvres avait une douce odeur d’interdit. Je sentais que nos inhibitions commençaient à disparaître. Nous étions dans une position assez cocasse. Moi qui me retrouvais torse nu tandis que je nettoyais une chemise qui était sans doute fichue. D’ailleurs je m’en fichais dans le fond, je voulais seulement vérifier si je lui faisais autant d’effet qu’elle m’en faisait. Lorsque je vis son regard se balader sur mon corps parfaitement musclé avec envie, un sourire se dessina sur mon visage. Comment ne pas succomber à la tentation de lui sauter dessus dans la seconde… telle était la question que je retournais dans tous les sens dans ma tête depuis une bonne demi-heure. Lorsqu’enfin elle me donna le sel que je lui avais demandé, je commençais à frotter énergiquement essayant de me recentrer sur le pourquoi de ma présence ici. Euh… tu sais, une fois qu’on aura mangé on pourrait peut-être parler de la prochaine tenue que tu vas devoir… Je fus interrompu dans mon élan lorsque je détournais les yeux de l’évier pour tomber nez à nez avec une Valentine à moitié nue. Elle avait retiré sa robe et se trouvait désormais en sous-vêtement devant moi. Je déglutis difficilement devant la vue de ce corps parfait. Je ne pouvais ni parler, ni penser. Je pouvais uniquement contempler ce que j’avais devant moi. Je m’approchais doucement laissant ma chemise de côté. Ce petit problème était désormais presque devenu une broutille en comparaison avec ce qui m’attendait. Je la regardais dans les yeux et vint poser mes mains sur ses hanches, les faisant doucement glisser tout le long jusqu’à atteindre ses fesses bien fermes. Je pris une profonde inspiration avant d’enfin prendre la parole. Est-ce que c’est bien raisonnable de faire ça ? Je veux dire je travaille pour toi, je ne veux pas tout gâcher simplement parce que nous n’avons pas su refouler nos envies… je déposais un doux baiser dans le cou de la jeune femme, mon dieu que sa peau avait un goût exquis. Je voulais simplement l’embrasser, embrasser chaque centimètre carré de cette femme qui s’offrait à moi. Attention, je pourrais porter plainte pour harcèlement sexuel, mademoiselle. Je me mis à rire légèrement après lui avoir murmuré cette plaisanterie à l’oreille de la façon la plus sensuelle qui soit. Il était maintenant trop tard, nous savions tous les deux comment tout cela allait finir.
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(✰) message posté Jeu 18 Sep 2014 - 13:40 par Invité
Parfois, le désir est si fort qu'il est non seulement impossible de le refouler lorsque c'est nous qui l'éprouvons, mais aussi impossible de passer à côté lorsque c'est quelqu'un d'autre qui le ressent. C'était exactement le cas en ce moment-même. Ils parlaient, et Valentine se sentait à deux doigts de craquer. Elle ne savait pas exactement si elle avait vraiment envie de lui ou si elle avait juste envie de s'amuser, mais peu importait. Austin, quant à lui, avait beau n'avoir (encore) eu aucun geste déplacé, il était tout bonnement impossible de ne pas se rendre compte qu'il la désirait. Son envie se sentait dans sa voix, dans son attitude, il respirait le désir. Fallait-il se résister ou céder? Visiblement, ils n'avaient ni l'un ni l'autre tranché sur cette question.
« Toi, un enfoiré? Mon oeil! » le taquina t-elle.
Valentine n'avait jamais compris pourquoi autant d'hommes désiraient être considérés comme étant des enfoirés. Bon, il était vrai que pas mal de filles étaient attirées par des bad boy, mais aux yeux de la jeune femme cela n'était valable que pour les adolescentes ou les femmes pas très intelligentes! Et puis, Austin ne lui avait jamais rien fait qui aurait pu faire penser qu'il était un enfoiré, alors elle avait du mal à le croire... Mais bon, s'il y tenait, après tout!
Ce soudain blocage qu'il eut en se rendant compte qu'elle s'était dévêtue lui fit intensément plaisir. Elle aimait sentir qu'elle faisait de l'effet aux hommes plus que tout. Parfaitement à l'aise, Valentine garda aux lèvres son sourire aguicheur, encourageant Austin à s'approcher d'elle... Celui-ci ne se fit pas prier : il la rejoignit, et une fois près d'elle, essaya de la (ou de se) raisonner. Mais d'un autre côté, ses mains se firent baladeuses et se posèrent sur les hanches de la belle brune. Ses mots manquaient cruellement de conviction, à tel point que c'en était risible! Lorsqu'elle sentit sa bouche se poser sur son cou, Valentine ferma les yeux, continuant à sourire. Elle ne prit pas la peine de répondre, elle savait que lui-même n'avait aucune envie d'arrêter. Ce qu'il dit ensuite lui arracha un sourire amusé. La jeune femme effleura de sa main l'entrejambe de son attaché presse.
« Un harcèlement très agréable visiblement... » dit-elle avec un sourire coquin.
Puis, sa bouche chercha la sienne. Une fois qu'elle l'eut trouvée, Valentine entrouvrit les lèvres et sa langue se fraya un chemin entre celles du jeune homme. Posant les mains sur ses fesses, elle l'attira vers elle afin de coller leurs deux corps. Sentir son torse musclé collé à elle était tellement agréable... Elle était ravie qu'ils en arrivent là, et savait que cette nuit serait mémorable.
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(✰) message posté Ven 3 Oct 2014 - 9:43 par Invité
Cette situation était des plus inconfortable mais je ne pouvais rien faire face à ses yeux gourmands qui ne voulaient que moi. Je me sentais tellement désiré qu'il était impossible d'agir de façon professionnel et de la repousser. D'ailleurs moi aussi j'avais envie d'elle, je ne pouvais pas le nier. Cette fille était géniale, bien qu'elle soit ma cliente si je l'avais rencontré dans un autre contexte je serais directement allé vers elle afin de la draguer dans le but de la ramener chez moi. Cependant ce soir j'avais la chance qu'elle s'offre à moi sur un plateau d'argent. Elle venait de retirer une bonne partie de ses vêtements, et comme attiré par son corps, j'étais venu naturellement l'embrasser, embrasser doucement son cou, descendant mes mains sur ses hanches. Elle était prête à tout pour que cette soirée soit inoubliable et je ne pouvais pas m'en plaindre. Je t'avoue que même si je le voulais, je ne pourrais pas cacher ce que je ressens la tout de suite. Je me ms à rire doucement tout en pointant le fait que mon pantalon devenait presque trop étroit pour moi. Sans plus de cérémonie, j'entrepris de venir prendre ses lèvres avec les miennes, laissant ma langue entrer dans un ballet rythmé avec la sienne. Clairement il ne s'agissait pas de sentiments, non, nous étions deux personnes irrésistiblement attirées l'une par l'autre et bien que j'essayais de nier le fait que j'étais un homme à femme, une fois de plus cette histoire venait me le rappeler gentiment.
Mes mains descendant sur ses fesses je ne tardais pas à la porter dans dans mes bras jusqu'à la chambre, une fois sur les lieux de la débauche, j'entrepris de la jeter sur le lit pour venir me placer directement au dessus d'elle. Mon pantalon et tout le reste avaient déja disparu et en un instant ce fut le cas pour elle aussi. Tout se passait très vite, la passion nous emportait et j'avais envie d'elle plus que tout. Nos corps collés l'un contre l'autre avaient pris le goût de ce contact divin. Quelques baisers déposés sur sa poitrine, au creux de ses hanches... ses petits gémissements me suppliant presque de lui faire l'amour me rendaient dingue. Il ne tarda pas à se passer ce qui devait se passer. Valentine était en sueur, je pouvais sentir le goût délicieux de sa peau sous mes lèvres avides de plaisir. Mon coeur battait la chamade, j'avais presque l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine comme on pouvait le voir dans les dessins animés. Me reposant quelques minutes sur le dos, les yeux fixés au plafond, je ne pouvais imaginer m'arrêter en si bon chemin. J'avais perdu la notion du temps mais je savais une chose, je voulais à nouveau lui faire goûter à mon côté bestial, une chose que je faisais rarement, car oui lorsqu'il n y avait pas d'enjeu je préférais coucher avec une fille une fois et ensuite m'endormir pour éviter les conversations gênantes. Seulement avec elle c'était différent, nous nous connaissions un minimum et je pouvais me permettre de performer à nouveau sans me faire juger, et sans doute qu'elle n'attendait que ça d'ailleurs.
Après avoir réitéré ce petit manège une fois, puis deux fois... nous ne pouvions tout simplement plus tenir debout, le soleil commençait à pointer le bout de son nez à la fenêtre et mes yeux se fermaient presque tout seul. J'avais encore des images en tête de la nuit incroyable que nous venions de passer, mais y penser ne faisait que me redonner du poil de la bête. Me tournant pour me rapprocher un peu d'elle je déposais un baiser sur son front à la fois brûlant et refroidi par la transpiration qui baignait celui-ci. Si j'avais su que ce serait aussi génial je n'aurais pas attendu aussi longtemps avant de te le proposer. Ça te dérange si je reste ici jusqu'à demain ? Je t'avoue que tu m'as complètement vidé de toute énergie, je ne sais même pas si je pourrais me lever du lit sans tomber dans les pommes. Je me mis a rire avant de venir l'embrasser, caressant doucement sa joue avant de retomber et de m'endormir comme un bébé.
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(✰) message posté Mar 14 Oct 2014 - 18:22 par Invité
Cette nuit avec lui fut tout bonnement exquise. Leurs ébats duraient, s'éternisaient, et pourtant Valentine ne sentit à aucun moment la fatigue s'emparer d'elle. Elle adorait cette frénésie, cette façon qu'avait Austin de ne jamais lâcher l'affaire et de repartir bien vite à l'assaut. Elle était un peu soulagée en fait. Effectivement, en tant que grande dame elle n'ouvrait son lit qu'à peu d'hommes. Alors les fois où elle en arrivait là, il était mieux que ce soit mémorable ! Et c'était le cas ce soir. La belle brune avait pu constater à plusieurs reprises que lorsqu'elle couchait avec un homme qu'elle connaissait assez bien, il avait davantage de mal à se lâcher, car il s'attardait trop à ne pas la brusquer, à la respecter. Enfin, plus exactement, dans ce genre de situation l'homme semblait trop réfléchir. Et au final, c'étaient leurs ébats qui en pâtissaient. Cette nuit, heureusement, elle était tombée sur un homme qu'elle rendait visiblement complètement fou. Soit Austin se déchaînait ce soir, soit il était exceptionnellement doué. Le mieux serait que la deuxième option soit la bonne, bien que Valentine n'ait pas encore envisagé la possibilité de remettre ça. Elle se laissa peu à peu complètement aller, savourant les sensations indescriptibles que son amant d'un soir lui faisait ressentir. Elle gémissait, haletait, arquait même parfois son corps lorsque le plaisir devenait trop intense. Lui, de son côté, était en sueur et laissait régulièrement échapper des sortes de grognements de plaisir, incroyablement virils. Son attitude attisait ses sens, et le désir qu'elle avait pour lui semblait ne jamais pouvoir se tarir...
Après trois séances riches en émotions, Austin commença à fatiguer et s'écroula auprès d'elle. Valentine n'aurait pas était contre un petit tour de lui, mais comme à son habitude elle refusait d'exprimer une quelconque dépendance envers un homme. Et réclamer une autre partie de jambes en l'air serait lui dire qu'elle avait, en quelques sortes, besoin de lui. La jeune femme s'attela ainsi à faire retomber son envie, les yeux mi-clos. Le baiser un brin tendre que son attaché de presse déposa sur son front ne la dérangea pas, elle trouva même cela plutôt agréable. En revanche, la suite le fut beaucoup moins. Il lui demanda en effet s'il pouvait rester dormir chez elle, car il était trop fatigué pour rentrer. Valentine émit un léger hoquet, qu'il ne remarqua pas car sitôt sa demande exprimée il se rendormit. Tendue, mal à l'aise, le mannequin resta assis sur le lit, adossé au mur. Qu'est-ce qu'il lui faisait, là ? Avait-elle laissé entendre qu'ils avaient franchi un cap dans leur relation ? L'idée la tracassait tellement qu'elle n'avait plus du tout envie de dormir. Elle tourna la tête vers Austin, songeant un instant à mettre les choses au clair avec lui. Mais il semblait dormir si paisiblement qu'elle n'eut pas le cœur de le réveiller. Elle n'était pas ingrate, tout de même ! Avec un soupir, Valentine se leva. Elle n'arrivait pas à se faire à l'idée de dormir aux côtés d'un homme... Elle se fit une tasse de café, la but à moitié, puis s'assit sur le canapé. La brune resta ainsi un long moment, et finalement le sommeil s'empara d'elle malgré la caféine. Elle glissa peu à peu dans les bras de Morphée, et s'endormit sur le canapé.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle était toujours seule dans son salon. Jetant un coup d’œil par la fenêtre, elle vit que le soleil brillait intensément. La journée devait déjà être bien entamée, elle estimait qu'il devait être plus de midi. Avec un peu de chance, Austin serait parti. Valentine n'aurait plus qu'à lui envoyer un sms qu'elle tournerait de façon à lui faire comprendre qu'il ne pouvait rien espérer entre eux. Ragaillardie, elle se dirigea vers sa chambre. Son cœur lui sembla tomber à l'intérieur d'elle-même. Le jeune homme était toujours là, et dormait encore. Le malaise refit surface. Il lui arrivait quelque chose de très, très rare : elle ne savait pas quoi faire. Se mordillant nerveusement la lèvre, elle observa son attaché de presse dormir, espérant qu'il se réveillerait au plus vite pour que cette situation horriblement gênante prenne fin.