"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (Julian&Damian) Room on the 3rd floor 2979874845 (Julian&Damian) Room on the 3rd floor 1973890357
-25%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 Go /512 Go
749.99 € 999.99 €
Voir le deal


(Julian&Damian) Room on the 3rd floor

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Destiny Tynged
Destiny Tynged
MEMBRE
(Julian&Damian) Room on the 3rd floor Tumblr_navs97ZQ1Y1s7kmhpo4_250
» Date d'inscription : 29/05/2014
» Messages : 242
» Avatar : Beyoncé Knowles.
» Âge : beauté éternelle.
() message posté Jeu 5 Juin 2014 - 23:27 par Destiny Tynged
Room on the 3rd floor

Julian Fitzgerald & Damian Thissen


Vous (Julian) n'aviez pas prévu de venir au festival, mais un ami vous y a traîné, et vous a offert une place à la dernière minute. Tous vos amis font du camping directement sur le lieu du festival, mais ce n'était pas votre tasse de thé. Vous avez décidé de prendre une chambre à l'hôtel du village qui est à proximité. Il n'y a pas beaucoup d'hôtel dans cette petite ville et ils étaient tous complet. Vous avez eu de la chance d'avoir pu réserver une chambre avec un lit double. Vous arrivez à la réception et l'hôtesse d'accueil vous donne votre clé sans encombre, vous êtes content de ces quelques jours loin de la ville. Sauf qu'une fois la porte de « votre » chambre ouverte, vous tombez nez à nez avec un homme (Damian), et à moitié nu qui plus est. Et oui, il y a eu des erreurs dans les réservations. On dirait bien que vous allez devoir co-habiter et partager le même lit pendant quelques jours.

Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle"


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 6 Juin 2014 - 16:27 par Invité

Le festival, j'en entends parler depuis des semaines, voire même des mois. J'ai pour venir deux jours seulement, parce qu'un de mes groupes de musique favoris en ce moment jouent. Je connais quelqu'un qui a pu m'avoir des tickets gratuit, alors que ce n'est pas forcément donné ces billets. Je suis venu, j'ai pris une chambre dans ce petit motel, je ne sais pas si on peut appeler ça un hôtel, il doit y avoir 20 chambres en tout. Je suis venu en train jusqu'à la grande ville à côté et puis ensuite en bus jusqu'ici. Pas de clim dans le bus et un soleil qui tape contre les vitres. Je suis complètement en sueur. Il me faut une douche avant d'aller explorer les environs et retrouver mes potes. J'ai tout le temps de toute façon, personne ne m'a donné d'heure précise. J'aime pouvoir prendre le temps sans me presser. On est juste en milieu d'après midi et l'heure officielle où je suis sensé retrouver mes amis c'est que ce soir pour dîner en ville. C'est donc parfait.

Je récupère la clé de ma chambre à la réception de l'hôtel et je monte jusqu'à la chambre. Pas d'ascenseur bien sûr, il n'y a pas assez d'étages pour ça. Je suis au deuxième ça va, ce n'est pas grand chose. Je monte les marches trois par trois limite, vu ma grande taille, et j'arrive à ma chambre rapidement. J'ouvre et je regarde un peu l'intérieur. C'est pas mal du tout. Très propre. Je m'assois sur le lit deux places, ça m'a l'air bien confortable. Je vais jusqu'à la fenêtre et j'ouvre un peu pour aéré en même temps. Je regarde la vue, on ne peut pas apercevoir le festival de là. Il faut encore prendre une navette pour y arriver.

Je m'étire un peu, puis j'explore la salle de bain, je sors ma trousse de toilette et pose mes affaires sur le lavabo. Tout est propre. C'est pas très grand mais pour moi tout seul ça fera l'affaire. Je retourne dans la pièce principal de la chambre et je commence à m'enlever mon t-shirt car je compte bien me prendre une bonne douche pour me rafraîchir. Une fois torse nu je passe à la ceinture de mon jeans et c'est à ce moment que la porte de la chambre s'ouvre. Je sursaute pas mal, pensant que c'est le room service qui s'est permis d'ouvrir la porte comme ça sans même toquer. Mais non, il s'agit d'un type avec un sac, et il a la clé.

« Hem... Je crois que y'a une erreur... Ils vous ont donné la mauvais clé, parce que... c'est ma chambre ici. »

Je suis intrigué, comment ont-ils pu faire une erreur pareil. Je suis assez déçu alors que je venais d'avoir quelques bonnes surprises quant à cet hôtel. Je reste torse nu, et mon jeans est presque ouvert, je ne me presse pas pour me rhabiller, pensant que de toute façon il allait sûrement retourner à l'accueil pour prendre la bonne clé pour sa vraie chambre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 7 Juin 2014 - 18:31 par Invité
Je n’étais pas un grand fan de musique en free-lance, il fallait se l’avouer. L’idée de me retrouver au milieu d’inconnus en sueur, braillant plus fort les uns que les autres, c’était moyen ! Spécialement quand la majorité des musiciens que j’aimais bien était déjà morts. La vérité c’est que j’étais mal dans ma peau à chaque fois qu’il y avait trop de monde autour de moi. Je ne savais pas me comporter en société, tout simplement. Et ça n’avait rien à voir avec un sentiment de mal être causé par un choc psychosomatique que j’aurais subi à l’âge de 3 ans … Je pense que ma seule préoccupation en ce temps, c’était de faire dans le pot.

Je souris en regardant l’invitation que m’avait donnée mon collègue de travail. Il avait posé le bout de carton sur mon bureau en s’esclaffant de rire : « Ce serait pas mal qu’on apprenne enfin à te connaitre dehors ». Je suppose qu’au point où j’en étais, prendre un peu l’air, ne pouvait pas me faire plus de mal. J’avais acquiescé en râlant qu’il était hors de question que je dorme dehors !

Voilà comment je m'étais retrouvé sur la route. Le trajet jusqu’au festival m’avait paru interminable, j’avais roulé pendant des heures, pas à cause la distance mais parce que j’avais eu la magnifique idée de prendre un raccourci. Le genre de raccourci qui vous enfonce dans les bois … Sympa! J’étais dans un tel état de nerfs qu’à peine stationné, je sorti mon paquet de cigarettes. Je devais me libérer l’esprit avant de profiter de mon weekend improvisé avec mes pseudo-amis. J’inspirai profondément en regardant la fumée tournoyer dans le vide avant de disparaitre, emportée par le vent.

« Bon à la guerre, comme à la guerre. » Soupirai-je en écrasant mon mégot.

Je m’avançais à pas lents vers la réception de l’hôtel/motel, ou peu importe ce que c'était. L’endroit petit mais très cosy, me charma de suite, surtout que la réceptionniste était tout à fait à mon gout. Elle me donna la clé de ma chambre, toute sourire. Je pris mon sac dans mon dos en montant les marches une à une. Je n’étais pas spécialement pressé de me retrouver dans la chambre, je crois que j’appréhendais un peu son état. Il est vrai que j’avais l’habitude des endroits confinés, poussiéreux et sombres, mais c’est justement que j’en avais eu trop l’habitude à cause des soucis financiers de mon père. Je soupirai avant d’ouvrir la porte. Mon premier réflexe fut de regarder le lit, et là à ma plus grande surprise : il y avait déjà quelqu’un. Je dévisageai le jeune homme perplexe, il faut dire qu’il était à moitié nu en face de moi, et bien que je sois un homme moi-même, cette vision m’avait un peu brusqué.

Je posai mon sac sur le sol tout en restant sur le pas de la porte.

« Hem... Je crois que y'a une erreur... Ils vous ont donné la mauvais clé, parce que... c'est ma chambre ici. » Me dit-il poliment.

Je pouvais voire à son visage étonné, qu'il n'avait pas trop apprécié la surprise. J'haussais les épaules perplexe.

« Non non, c’est bien la bonne clé. » Répondis-je en regardant le numéro de la chambre. « Je pense que c’est ma chambre ici. »

Y’avait-il une erreur ? J’étais pourtant sûr que c’était la bonne chambre. Perfectionniste comme je suis, j’avais vérifié auprès de la réceptionniste plus d’une fois. Petit hic: l'hôtel était complet, un peu prêt comme tous les lieux d’hébergements potables du coin. Foutu festival : Ça commençait bien ! Moi qui étais un handicapé social, voilà, que je me retrouvais coincé avec un homme trop sexy pour être inoffensif. Quitte à cohabiter, la seule chose qui me préoccupait réellement c’était si la cigarette le dérangeait.

« Écoutez, on peut soit descendre à la réception pour commencer un débat sans fin, soit on peut rester là, se reposer. Je suis prêt à rebrousser chemin dès demain si c'est vraiment necessaire. J’ai juste besoin de passer la nuit. » Lançai-je perplexe. « Je suis désolé. » Ajoutai-je juste pour la forme.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 15 Juin 2014 - 16:38 par Invité
Cette situation me fait penser à un mauvais scénario de film prono gay. Moi à moitié habillé et un inconnu qui entre dans ma chambre d’hôtel. C’est limite si je pensais à une blague mais le type en question - plutôt mignon d’ailleurs - me montre sa clé qui a en effet le même numéro que la mienne. Je suis en train de réfléchir à comment ils auraient pu faire une erreur de la sorte. Ca avait l’air d’être un endroit sérieux, bien que petit et avec peu de chambre. Ils ne doivent certainement pas être habitué à avoir autant de monde d’un seul coup. Le festival leur ramène du monde, ils devraient mettre les bouchées double pour satisfaire les gens qui viennent de toute part du pays. J’ai fait de la route pour arriver jusqu’ici, et ce n’est pas pour me retrouver à la rue alors que j’avais fait les réservations adéquats en avance.

Devant mon mutisme le jeune homme propose quelques options et je sais d’avance que descendre à la réception ne sera pas ce qui va nous arranger. L’hôtel est complet, c’est écrit dès qu’on franchi la porte d’entrée pour dissuader les gens qui n’ont pas de réservation de venir faire une demande de chambre.

« Vous restez qu’une nuit ? »

Je reste pour trois nuits de mon côté et j’avais prévu d’éventuellement ramener des beaux jeunes hommes avec qui j’aurai fait connaissance pendant le festival. Oui j’ai des potes à voir sur place, mais eux aussi vont chercher à passer du bon temps. Je sais comment ces réunions avec eux se passent. On se voit, on boit une bière ou deux et puis généralement on se perd tous de vu dans la folie de la soirée, pour ensuite se retrouver au petit matin et se raconter tout ce qu’on a fait la nuit dernière.

« Si ça vous dérange pas qu’on dorme ensemble pour une nuit, ça me va aussi. »

Après tout, peut être qu’il était gay lui aussi et qu’on allait pouvoir bien s’amuser cette nuit. Mais quelque chose me dit - mon gaydar - qu’il n’est pas du même bord que moi. Je me dis qu’il y a d’autre solution de toute façon et j’ajoute très rapidement la phrase suivante :

« Enfin, on peut s’arranger et un de nous deux dort par terre si vous voulez pas qu’on dorme ensemble. »

Je suis toujours torse nu avec mon jeans et ma ceinture défaite. Je commence à refermer mon jeans, je n’ai pas envie qu’il pense que je suis un exhibitionniste à rester de la sorte sous ses yeux. Je me remets juste doucement de cette surprise. Moi qui pensait que j’allais pouvoir me prendre ma douche tranquille, me préparer avant de ressortir, c’est rapé. Je crois qu’il faudrait peut être qu’on détermine quelques points importants pour la suite avec monsieur… Tiens je ne sais pas son nom d’ailleurs.

« Moi c’est Damian. »

Je me rapproche de lui, ma main tendu pour lui faire une poignée de main.

« Faudra quand même qu’on en parle à la réception. Ils devraient faire un geste envers nous pour cette erreur. »

Il faut savoir être commercial dans ces cas là. J’espère que ça va être le cas venant du personnel de l’hôtel. C’est quand même un sacré inconvénient de partager sa chambre avec un parfait inconnu. Il faut avoir confiance en un étranger pour ne rien nous dérober de nos affaires. Il pourrait avoir des amis mal intentionné qui viennent faire un tour par ici pour le voir et qui en profiterait pour se servir dans ma valise. J’espère que je ne fais que divaguer tout seul et que rien de tout ça ne se passera.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 27 Juin 2014 - 0:36 par Invité
Plus je le regardais, plus je me surprenais à le trouver beau. Ce qui était vraiment étrange étant donné mon orientation sexuelle : J’étais quasi sûr d’être hétéro ! Je plissai les yeux, tentant une grimace amorphe dans le but de masquer l’intérêt que le jeune blond m’inspirait. J’étais complètement troublé par son physique, et ça me faisait profondément chier de penser qu’il avait une emprise sur moi aussi petite soit-elle ! Le rejet d’Eugenia, l’animosité de Sam … Toutes ces choses m’avaient brisé quelque part, mais pas au point de me faire changer de bord. Je retins ma respiration. Comment allais-je survivre à ces quelques jours avec lui ? Il devait sûrement me prendre pour un timbré. Chose que j'étais sûrement. Pour l’instant, nous avions d’autres chats à fouetter : L'erreur de cette fichue direction ! Le jeune blond examinait la situation en prenant un air mystérieux, qui ne faisait que le rendre encore plus troublant à mes  yeux.

« J’étais censé rester tout le weekend à vrai dire, mais étant donné la situation, je préfère ne pas trop vous importuner. Je suis quasi sûr que vous êtes plus intéressé par le festival que moi. » Lançai-je d’un ton bien trop solennel pour être naturel.

Ma main plongea dans ma chevelure dorée, ébouriffant les mèches rebelles de ma frange. Un geste simple, et qui cachait pourtant mon appréhension vis-à-vis de lui. Je poussai mon sac de voyage d’un coup de pied, faisant ainsi un pas de plus dans la pièce. Je ne voyais pas l’intérêt de rester sur le pas de la porte, étant donné que c’était ma chambre aussi.

« Ça ne me dérange pas de dormir avec vous une nuit … Enfin ensemble … Partager le lit ? » M’enquis-je tout à coup soucieux.

Il fallait dire que le jeune homme était toujours torse nu en face de moi. La ceinture de son pantalon pondait dans les airs, menaçant de tomber sur le sol d’un instant à l’autre. J’osais à peine imaginer la couleur de son caleçon, ou pire encore. Je serrai les dents face à ma bêtise : Je n’avais pas à me sentir gêner bordel ! Il s’approcha de moi, tout sourire, la main tendu pour une poignée de main.

« Julian. Mes amis m’appellent Lip. » Répondis-je en serrant sa prise de mon air le plus macho. « Un geste en vers nous ? Comme de jolies filles ? » Blaguai-je.

Je n’avais trouvé aucun autre moyen afin de détendre l’atmosphère que de nous plonger dans la perversion : Bravo moi ! Bravo ! Je déglutis tout en continuant de le regarder : Il avait fermé son jeans, j’osais espérer qu’il ne comptait pas traîner torse nu toute la nuit, surtout pas avec moi dans le même lit ! Ce n’était en aucun cas une insulte envers lui, j’avais juste peur … Peur des réactions que pouvait avoir mon corps. Tout me paraissait hors contrôle. Je ne savais plus ou j’en étais. Mon appel au gay téléphone rose, me hantait encore. Je n’arrivais toujours pas à croire que je m’étais mis en tête d’explorer les divagations de mon esprit. Tous les hommes du monde me troublaient, m’attiraient d’une façon que je ne pouvais expliquer. Je me demandais si cela n’aurait pas été plus facile de me retrouver coincé avec une femme.

Je sortis mon paquet de cigarette de ma poche.

« Je peux fumer ? » Demandai-je.

J’avais besoin de fumer ! J’avais besoin de laisser aller mes frustrations …
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 28 Juin 2014 - 16:02 par Invité
Il me dit qu’il reste qu’une nuit, mais c’est seulement parce qu’il n’est pas très intéressé par le festival et qu’il préfère me laisser en profiter. Profiter de cette chambre tout seul. J’avoue que c’est tentant comme proposition, mais ça ne serait pas juste. Il y a juste un groupe qui m’intéresse. J’ai préféré voir large et venir un jour avant pour ne pas être dans le rush. Je n’aime pas devoir me dépêcher. Voir du pays ça fait du bien aussi, je ne suis jamais venu dans ce coin de l’Angleterre. Je n’ai pas été dans beaucoup d’endroits en fait maintenant que j’y pense. Je me suis contenté de Londres où la plupart de mes contrats de mannequin ont toujours eu lieux. Il m’annonce qu’il n’est pas dérangé de dormir avec moi une nuit. Il n’a pas l’air à l’aise avec toute cette situation, je le remarque à son langage corporel. On se présente l’un à l’autre, je ne comprends pas trop pourquoi son surnom est « Lip » ça n’a rien à voir avec son prénom. Je lui demanderai plus tard si j’y pense. Je dis que l’hôtel devrait faire un geste envers nous et il plaisante en disant qu’ils pourraient peut être nous donner des jolies filles. Je ris un peu.

« Ca risquerait de finir en orgie. »

Je ne suis pas du tout bi, ni hétéro, mais la façon dont il a dit ça, sonnait comme un appel à la luxure. Deux hommes et des filles dans une chambre d’hôtel, avec un seul lit, on ne peut en déduire que ça. Il me demande s’il peut fumer, je fronce un peu le nez.

« J’aime pas trop ça, mais si vous ouvrez la fenêtre ça devrait aller. »

Je suis qu’à moitié chiant, je sais bien qu’il a tout autant payé cette chambre que moi, je n’ai pas vraiment le monopole sur ce qui se fait ou non en ces lieux.

« Combien de nuits aviez vous prévu de rester ? Je ne comptais pas rester plus de deux nuits personnellement. Je pense qu’on peut survivre à deux juste pour deux nuits. Il n’y a qu’un groupe que je veux vraiment voir, ils jouent demain soir. »

Je suis sûr que ça va bien se passer, on est des êtres civilisé quand même.

« De toute façon, du moment que vous n’aviez pas prévu de ramener des filles, ou des mecs. »

Je laisse un temps passer après cette remarque, je le regarde dans les yeux. Je ne le sens pas gay, mais je le sens mal à l’aise, peut être que cette petite remarque innocente en soit va pouvoir briser la glace. Je termine ma phrase avant que ce silence ne devienne trop long. J’ai un sourire amusé aux lèvres.

« Il ne devrait pas y avoir de problèmes. »

Je n’aime pas trop vouvoyer les gens, ça mets une distance entre nous, et là il y a de très grandes chances qu’on dorme ensemble cette nuit, et peut être la nuit prochaine. Il n’y aura pas beaucoup de distance entre nous, alors autant qu’on s’y habitue.

« On peut se tutoyer ? »

Je reste torse nu, je ne pense pas que ça peut le déranger, et puis j'ai toujours prévu de me prendre une douche dans les minutes qui arrivent, donc à quoi bon me rhabiller complètement.



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 1 Juil 2014 - 17:34 par Invité
Mon appréhension n’allait pas en s’arrangeant. Je déglutis lentement sans le quitter des yeux. Il n’aimait pas l’odeur de la fumée, et je n’aimais pas me montrer discourtois. Après tout, nous étions coincés ici tous les deux. La moindre des choses étaient de se respecter mutuellement. Je me raccrochais au paquet de cigarettes qui se trouvait dans ma poche, le serrant comme mon dernier espoir de salut. J’espérais que mes petites pressions sur le tissu de mon jeans m’aideraient à faire passer le manque. Le sentiment de privation rampait sur ma peau, comme une sale vermine, jouant avec ma volonté. Je retins mon souffle pour m'éclaircir les idées.

« C’est bon. Je peux me passer de cigarettes pendant quelques … » Répondis-je en réfléchissant. «Quelques heures. » Cette dernière phrase, bien que courte, m’avait écorchée la bouche, mais je retins mes pulsions. Après tout nous n’étions pas des animaux. Malgré mes années d’addiction à la nicotine, je m’étais toujours laisser croire que j’avais le contrôle. Après tout, il m’arrivait de ne pas y toucher pendant des jours avant de reprendre sur un coup de tête. J’affirmais avec assurance que je ne fumais que par ennui, frustration, et parce que c’était agréable d’avoir quelque chose en bouche. J’avais omis que tous ces symptômes, étaient l’essence même de la dépendance ! Je fis la moue en réalisant l’ampleur de ma bêtise : J’étais un fumeur invétéré, chiottes !

« Je n’avais rien planifié à dire vrai. C’est pour cette raison que je m’incline aussi facilement, d’habitude je suis une vraie teigne ! » Raillai-je avant de reprendre. « Je me suis laissé entrainer par quelques connaissances du boulot, vous voyez, je suis en quelque sorte nouveau en ville et ils avaient vu là une bonne façon de m’intégrer à l’équipe. »

Je souris poliment.

« Cela ne me dérange pas de rebrousser chemin… J’appréhende un peu de me retrouver parmi tout ce beau monde.»

C’était lâche, mais l’avouer me permettait d’assumer mes actes, ce qui n’était pas aussi lâche en soit ! Pas vrai ? Je me dirigeais vers le lit afin de toucher le matelas. Ce n’était pas un king size, mais j’osais espérer qu’il y aurait assez de place pour deux. Tout du moins, pour une nuit.

« Néanmoins, il y a ce groupe … Bastille il me semble. Je crois qu’ils jouent demain soir aussi. » Avouai-je les yeux rivés sur le couvre lit. « Cela ne vous/ te dérange pas … que je dorme du côté de la fenêtre ? » Demandai-je sans trop attarder mon regard sur lui. « Et je ne comptais ramener quelqu’un, je ne suis même plus sûr si ce serait une fille ou un garçon … » Avouai-je dans le ton de la blague.

J’étais content qu’il propose qu’on se tutoie. Cela me permettait de me sentir plus à l’aise, et d’éviter de donner à cette conversation banale une allure trop pompeuse. Je me retournais doucement vers lui. Mon regard s’attarda sur son torse musclé et ses tablettes de chocolats. Je ne sentis pas de désir en particulier, mais je l’enviais d’être en aussi bonne forme.

« Tu dois beaucoup t’entrainer… » Relançai-je pour éviter de trop le regarder. « Je peine un peu à tenir le rythme à cause de mes petites vices. » Lançai-je en faisant référence à mon paquet de cigarette. « En tout cas, je suis content d’être tombé sur toi. »

Il m’avait l’air correct. Quitte à subir une telle erreur, autant que ce soit avec quelqu’un qui m’inspirait confiance, et qui de toute évidence, ne le nions pas, était joli à regarder. Je déglutis. Mais ou cela allait-il me mener ? A ma perte, tiens donc !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 8 Juil 2014 - 20:34 par Invité
J'apprécie quand il se ravise de fumer, ça va éviter d'empester toute la chambre. J'ai déjà passé des nuits chez des fumeurs et je dois avouer que ce n'est pas ce que je préfère. Surtout quand je me rends compte qu'il y a un cendrier bien rempli sous le lit. C'était donc ça l'odeur pendant toute la nuit... Ça ne m'avait pas très enchanté. Quand il dit "quelques heures" je me demande combien de temps il pense qu'on va rester là tous les deux. Il y a le temps de faire plein de choses en quelques heures. Même quelques minutes soit dit en passant. J'essaie de ne pas commencer à me faire des scénario en tête mais c'est plus fort que moi. Il n'est pas moche et il a l'air un peu, comment dire, comme intimidé. Je le vois me regarder et j'ai presque l'impression que mon torse nu le dérange. À part à un gay, je ne vois pas en quoi ça dérangerait un autre homme. Bien que je ne sente pas de vibe spécialement gays venant de mon camarade, il a l'air très ouvert d'esprit ou bien juste pris au dépourvu. Allez savoir.

Il explique que sa venue au festival n'était pas vraiment prévu. Je trouve sympa que ses collègues l'aient conviés pour l'intégrer. Ce n'est pas tout le monde qui aurait une telle attention. Visiblement ce soucis de chambre lui plait presque pour rebrousser chemin sur Londres car il appréhende de rencontrer ses collègues. Il continue son laïus tout en inspectant le lit. Je vois qu'il n'a pas vraiment envie de partir et ses paroles me le confirment. Il veut voir Bastille. Je souris quand je l'entends parce que c'est aussi un des groupes que j'aurai bien envie de voir si je trouve la scène à temps et que je ne suis pas occupé avec mes potes. Je suis sûr que ces deux trois jours que j'ai prévu de passer ici ne vont pas du tout se passer comme je l'imagine. Mais bon, en même temps c'est plus drôle comme ça. C'est toujours quand rien n'est prévu qu'on a les meilleurs souvenirs.

Julian a l'air de s'être décider à rester car il me demande s'il peut dormir du côté de la fenêtre.

« Si tu veux. Pas de problème. »

Il ajoute ensuite qu'il ne saurait pas s'il ramènerait un gars ou une fille, phrase qui me fait sourire. Serait-il en train de me faire des avances ? Ça m'en a tout l'air en tout cas. Même s'il plaisante, il y a toujours une part de vérité dans les blagues. Je réfléchis à quoi lui répondre quand il a déjà repris la parole parlant de mon physique avantageux. Il continue de me faire des avances on dirait.

« Ouais je vais beaucoup à la salle de sport. Surtout que j'adore manger alors il faut bien ça pour garder ce corps. »

Je lui fais un clin d'œil rapide qui est plus un tic qu'autre chose. Il ajoute qu'il est content d'être tombé sur moi.

« Ouais je peux te dire la même chose. Et qui sait, avec un peu de chance on aura pas besoin de ramener qui que ce soit ce soir, et on se contentera l'un de l’autre. »

C'était peut être un peu trop, mais mes paroles sont sortis avant que je ne puisse les filtrer. Au moins j'ai mis cartes sur table, il sait que s'il veut goûter à mon corps d'athlète, la porte est ouverte de mon côté.

« Et on se croisera peut-être pour Bastille si j'ai le temps d'aller les voir. »

Je lui montre l'unique porte qui est dans la chambre.

« J'allais prendre une douche et sortir rejoindre des potes après. »

Je ne sais pas pourquoi je fais cette précision, mais j'ai trouvé ça naturel sur le coup.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 13 Juil 2014 - 16:23 par Invité
Ma main nerveuse restait crispée sur le tissu de mon jeans, sûrement avide de nicotine et des autres poisons que pouvaient bien contenir mon paquet de cigarettes. Plus je regardais Damian, plus je me sentais reconnaissant d’être tombé sur lui. Après tout il me semblait bien plus équilibré que moi. Un rictus déforma le contour de ma bouche fine. Je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine appréhension malgré tout, comme si j’étais pris au piège. J’étais mitigé, tiraillé entre l’envie irrépressible de rebrousser chemin, et ma folle passion pour le feu. Mon corps se ploya sur le lit, avant de se redresser en direction de la fenêtre. Je restai silencieux durant quelques instants, laissant libre cours à mon imagination : Cette virée avait des allures de mauvaise farce. Je retins mon souffle.

Mes paroles étaient maladroites, mes tournures de phrases échappaient au sens que je voulais leur donner. Je me surpris à m’enfoncer dans les abîmes de mon âme solitaire. Je me mordis l’intérieur des joues. Je n’avais besoin que de respirer, mais voilà que ma gorge serrée empêchait toute entrée d’air. Je fis la moue, une expression à mi chemin entre la gêne et l’incompréhension. Je sentais ma sueur glisser le long de mon dos avant de sécher au creux de mes reins. Je voulais tellement fumer. Je perdais l’esprit. Je fis volte face, croisant le regard de mon colocataire improvisé.

« Merci. » Soufflai-je en réponse à son approbation. « Je suis désolé de t’imposer ça, mais il m’arrive d’avoir des palpitations la nuit. Et là, comme je ne fumerais pas. J’ai besoin de la fenêtre. »

Je ne voulais pas l’effrayer, mais je jugeais que c’était important de le prévenir. Après tout nous allions passer la nuit côte à côte. Je n’avais pas vécu ce genre d’expérience depuis l’université, lorsque j’étais livré à moi-même dans les rues sombres de Liverpool. A l’époque aussi je ne connaissais personne. Un sourire nostalgique se traça sur mon visage. C’était agréable de retomber dans l’insouciance de ma jeunesse, même si ce n’était qu’éphémère. Je me redressai, avant de m’avancer vers la table de chevet.

« Salle de sport … » Répétais-je après lui, en vidant mes poches dans un tiroir. « J’y vais souvent aussi. Je ne suis pas aussi bien gaulé que toi, c’est vrai ! J’y vais surtout pour me battre. » Je souris. « Ça va peut-être te choquer mais j’adore les sports violents. »

Mon cœur se mit à battre la chamade, excitée par la perspective d’un combat de coq interminable.
Moi, et les coups c’était tout de même une longue histoire : Mon père avait commencé à me tabasser, quelques temps après la mort de ma mère, vers l’âge de 13 ou 14 ans. Il n’avait jamais pu aller outre sa disparition. Je suppose qu’il avait trouvé dans la violence et l’alcool, une manière de faire son deuil. Sa dépendance à la boisson, et son animosité à mon égard, avaient détruit toutes mes chances d’équilibre et de normalité. Je me souvenais de chaque crise nocturne, de chaque nuit passée aux urgences : Fracture de la clavicule gauche, fêlure des deux dernières côtes, luxation de l’épaule, rupture du ligament croisé … Mon corps regorgeait de séquelles, palmarès glorieux de mon enfance joyeuse. Mon regard se fit malveillant, j’eus une absence de quelques secondes avant de réaliser que je risquais de faire flipper le jeune homme.

Il me fixait d’un air sympathique avant de me lancer une perche que j’avais du mal à saisir. Pas besoin de ramener qui que ce soit ? Etait-il gay, ou juste aussi pervers et tourmenté que moi ? J’eus un doute. Je déglutis. Je ne voulais pas avoir l’air d’une sainte-nitouche, après tout flirter avec un mec ne devait pas être très différent. La stupidité étant humaine, j’osais espérer que les mêmes combines marchaient sur les deux sexes. Mes yeux furent traversés par un éclair malsain. Ma langue humecta mes lèvres sèches et je ris doucement, désinvolte à souhaits.

« Qui sait … Tout dépend de si tu es sage. » Souriais-je. « Ce serait une option de choix. »

Je n’étais pas sûr d’aller jusqu’au bout. Je n’étais pas non plus sûr de pouvoir assumer mes paroles. Les mots affluaient sans que je ne puisse trop contrôler mes divagations. Je plissai les yeux, déconcerté par ma bêtise intergalactique.

« On pourrait carrément aller à Bastille ensemble. Le hasard a déjà fait croiser nos chemins une fois, pourquoi ne pas prendre un peu d’avance cette fois ? » Proposai-je dans un élan naturel.

Je suivais ses gestes du regard. Il désigna la porte de la salle de bain, d’un air dégagé. Etais-ce une sorte d’invitation perverse ? Ou mon esprit dépassait-il encore les limites de la débauche ? Je souris.

« Ok. » Murmurai-je. « Je promets de ne pas te rejoindre. Enfin je vais essayer … » Lançai-je en lui faisant un clin d’œil. « Je vais me changer … »

Je déboutonnai ma chemise, dévoilant un torse parsemé de cicatrices et d’escarres. Voilà que cet inconnu, risquait d'en savoir plus sur moi que la grande majorité de mes ''amis''. J'haussai les épaules.

« J’ai eu quelques accidents de parcours. » Raillai-je torse nu.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 20 Juil 2014 - 17:45 par Invité
Il m’explique pourquoi il veut dormir du côté fenêtre et sa raison me paraît tout à fait raisonnable. Il n’y a aucun soucis pour moi. Je n’ai pas envie qu’il me fasse un malaise au milieu de la nuit. Il ne manquerait plus que ça. Ce serait la cerise sur le gâteau. Je le vois qui commence à se mettre à l’aise, à vider ses poches et autres. Il me confie qu’il aime les sports violents. Il va commencer à me faire peur si ça continue, mais non il a l’air inoffensif. Enfin, je crois. J’espère.

« Je ne vais pas essayer de te provoquer. »

J’essaie d’en rire un peu mais ça ne me rassure pas vraiment de savoir qu’il aime la violence. Je déteste ça. J’ai pris des cours de boxes après m’être fait agressé étant plus jeune, mais j’essaie le plus possible de m’éloigner de toute sorte de violence. Je ne supporte pas ça. Il m’est déjà arrivé de tourner de l’oeil à la vue du sang. Heureusement le sujet devient plus légé de nouveau et cette appréhension que j’avais s’en va doucement. Il ne dit pas non à ma proposition carrément direct de passer la nuit avec lui. Et pas seulement pour dormir j’entends. J’espère juste qu’il est pas dans les trip sado maso vu qu’il aime la violence. Ca n’est vraiment pas mon truc de mon côté. En tout cas je souris à sa réponse qui est plus que claire. Ca devient intéressant malgré la situation.

On se rend compte qu’on veut voir le même groupe tous les deux, mais rien n’est moins sûr de mon côté.

« Je préfère rien te promettre pour le concert. Je suis là avec des potes qui sont du genre imprévisible. »

Je ris un peu en lui disant ça. Il faut avouer que les soirée où rien n’est prévu c’est toujours les plus mémorable. Le temps passe et je dois d’ailleurs rejoindre mes potes, il faut que je me prépare pour sortir. Je vais dans la douche et ce que Julian me dit me fait rire de nouveau. Il ne me fait plus peur du tout, il a l’air même trop adorable avec son air. Comme s’il disait des choses qu’il n’assumait pas. Un gay refoulé sûrement. Bizarrement je m’arrête dans mon élan quand il ouvre sa chemise et que je vois de nombreuses cicatrices. Il me dit qu’il a eu des accidents de parcours mais je suis intrigué. En même temps je suis pressé de rejoindre mes amis et aussi je ne connais pas ce Julian plus que ça, mais l’appréhension que j’avais auparavant vient de refaire surface. Il doit être quelqu’un qui se bat souvent pour avoir ce genre de cicatrices. Non peut être qu’il y a des explications à tout ça, mais c’est vrai que sur le coup, toutes ces pièces mise ensemble les unes aux autres, ça peut faire peur.

« Ah ouais pas mal d’accident on dirait même… »

Je ne demande pas d’information supplémentaire, ce ne sont pas mes affaires, mais il est vrai que ça me trotte dans la tête maintenant. Je file dans la salle de bain, prenant soin de prendre mon sac avec moi. Je regarde ma montre au passage et mes amis doivent déjà être en ville. Je ne sais pas dans quel hôtel ils sont mais je leur passerai un coup de fil dès que je suis prêt afin de les retrouver quelque part.

Je sors de la salle de bain vingt minutes plus tard, lavé, habillé, coiffé. Je suis prêt à sortir. Je regarde Julian et je sors une de mes cartes de visite de mon portefeuille.

« Y’a mon numéro de téléphone si jamais on se perd de vue d’ici que tu repartes. Comme je t’ai dit, mes amis sont imprévisible et faire une nuit blanche est tout à fait probable avec eux. »

J’ai peut être envie de le revoir. Je ne sais pas vraiment, mais ce Julian m’intrigue. Il a l’air doux comme un agneaux mais aussi féroce qu’un pit bull en même temps. Il doit avoir une sacré histoire derrière lui.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» Maniac on the floor ♐ Shayton
» (Elsa&Julia) Slippery floor
» Pack yourself a toothbrush we're going to sleep on the floor (rince)
» when the person you hate falls: omg is the floor ok? (w/logan).
» (car) + Damian et Tom + (4/02)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-