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<div class="NML2">Harley <NL>Mina</NL> Stafford</div><div class="LFP">
<div style="background-image:url(http://image.noelshack.com/fichiers/2016/25/1466711010-sc11.png);" class="FGP2"></div><div class="ST">London calling to the faraway towns</div><div class="ITC"><IC>NOM(S)</IC> : [u]stafford[/u], le nom qu'elle signe, qu'elle partage, qu'elle porte fièrement malgré tout. <ID>PRÉNOM(S)</ID> : [u]harley[/u], ça râpe le palais et serre la gorge, on ne lui associe aucune anecdote, pas d'histoire ni d'héritage, et ça lui convient. [u]mina[/u], le prénom qu'on ne prononce jamais, la douceur qu'on a oublié.  <IC>ÂGE</IC> : [u]vingt-huit ans[/u], les rides aux coins des yeux et le sentiment de n'avoir rien accompli [i]encore[/i]. <ID>DATE ET LIEU DE NAISSANCE</ID> : un [u]seize mai[/u], à [u]bristol[/u], ville qu'elle a quitté pour la capitale alors qu'elle n'avait que deux ans. <IC>NATIONALITÉ</IC> : anglaise. <ID>STATUT CIVIL</ID> : célibataire. <IC>MÉTIER</IC> : journaliste au times uk, récemment promue responsable de la section finances et politiques. <ID>TRAITS DE CARACTÈRE</ID> : perfectionniste, déterminée, exigeante, ambitieuse, arrogante, sarcastique, sensible, hautaine, indépendante, charismatique, attentive, méfiante, défaitiste, énergique, organisée, autoritaire, souriante, impulsive, polie, sociable, battante, intelligente, rancunière, impatiente, loyale, attentionnée, compétitive. <IC>GROUPE</IC> : the tube. </div>
<table><tr><td><img src="https://68.media.tumblr.com/c1600cefbb3074582a5fb6243ac8df63/tumblr_o6zlcvD8aX1uji0uwo2_250.png" class="LGF">

<img src="https://68.media.tumblr.com/7ea31143c89713fff874ba5f90557bcc/tumblr_o6zlcvD8aX1uji0uwo5_250.png" class="LGF2"></td><td><div class="TYP">My style, my life, my name</div>
<div class="IDP">[b]one.[/b] Harley, c'est le menton relevé et la marche assurée, les yeux qui roulent et la voix qui porte, la répartie inégalée et l'attitude <i>bossy</i> d'une Meryl Streep. Parce qu'elle a toujours eu ce complexe d'infériorité qui lui bouffe l'estomac mais qu'elle planque sous les répliques cinglantes, les sourcils froncés dans une mimique inquiète lorsqu'elle ne faisait pas <i>assez bien,</i> et surtout <i>pas aussi bien.</i> C'est les cocktails impossibles et les vins hors de prix, dans un effort inutile pour paraître <i>mieux,</i> la pression constante et le regard rivé sur son aînée, depuis toujours.

[b]two.[/b] Petite dernière, la royale, elle n'a jamais su se contenter de son statut de petite princesse. Parce qu'il y avait les jumeaux, et leurs regards échangés, suffisants pour se comprendre quand elle peinait à se faire écouter; les jumeaux et les rires qui brisaient le silence des nuits qu'elle passait à s'imaginer <i>jumelle.</i> Harley, elle avait cette lueur dans le regard, jamais malsaine mais toujours trop malicieuse, lorsqu'elle entendait les disputes qu'elle avait intentionnellement causées, parce qu'elle réussissait à briser temporairement ce lien auquel elle n'aurait jamais droit. Pourtant, elle aime profondément sa famille.

[b]three.[/b] Si ses doigts sont aujourd'hui occupés à claquer sur le bois de son bureau, il fut un temps où ils s'activaient sur le piano du salon de la maison familiale. Elle a pratiqué pendant des années, et renoue de temps à autre avec cet amour d'enfance dont elle oublie parfois la saveur. Elle ne sera jamais aussi douée et passionnée que Vince, mais elle se complaît dans l'idée qu'ils partagent quelque chose de <i>spécial.</i>

[b]four.[/b] Première de la classe sans merci, de l'école primaire à l'école de journalisme, elle écrasait ses adversaires sans scrupules lorsqu'il le fallait. Elle avance, seule, l'âme et le cœur usés par ce besoin constant d'être <i>la meilleure,</i> en tout, pour tout. Elle le regrette souvent, lorsque ses pensées vagabondes jusqu'à ces jours où elle ne reculait devant rien pour ce sentiment éphémère d'avoir réussi. Elle n'est pas méchante, Harley, elle a juste ce besoin constant d'attirer l'attention et la fierté de ceux <i>de son sang.</i> Les autres importent peu. La pression est interne, imposée par l'enfant qu'elle a été et qu'elle n'arrive pas à abandonner.

[b]five.[/b] Harley, elle ne parle pas. Elle regarde, se tait et espère naïvement qu'on entendra son cri silencieux. Ses yeux supplient quand ses lèvres achèvent, elle n'a jamais su exprimer ses émotions autrement qu'en les ignorant. Elle n'a besoin de personne, affirmera-t-elle d'une moue outrée. En vérité, elle n'a juste jamais su s'ouvrir réellement aux autres. Elle balaie la vague qui menace d'un mouvement las de la main, <i>ça ira,</i> mais ça n'est pas toujours vrai.

[b]six.[/b] Le journalisme a été une évidence dès le moment où on lui a posé un stylo entre les doigts. L'encre a tâché sa peau diaphane tant elle a passé des nuits à se briser les phalanges sur le papier. Elle est critique et curieuse, passionnée et adroite, sa plume en a séduit plus d'un, l'ascension vertigineuse d'une jeune étudiante, assise aujourd'hui dans le fauteuil du responsable de la section finances et politiques du <i>Times</i> britannique. Elle a depuis longtemps troqué l'encre pour le clavier, mais l'ardeur est restée la même.

[i]elle fait du kick-boxing et du yoga – elle ne mange pas de viande – elle se ronge les ongles, mauvaise habitude qu'elle n'a jamais réussi à abandonner – elle ne va jamais se coucher sans une tasse de thé et un roman – elle se rend tous les dimanches chez ses parents – elle mange ses émotions, parfois s'en rend malade, il y a un moment où c'est trop, mais elle n'a jamais su faire autrement – elle chante sous la douche, fredonne en cuisinant, siffle en travaillant – souvent, elle regarde des émissions de télé-réalité en avalant des pots de Ben & Jerry's, enroulée dans un plaid en fausse-fourrure – elle s'endort presque toujours sur le canapé, s'oblige à se traîner jusqu'à son lit lorsqu'elle s'y réveille à trois heures du matin – elle porte des lentilles de contact – elle possède une collection impressionnante de livres de cuisine, elle n'a testé qu'un quart des recettes, mais ça a un côté satisfaisant qu'elle n'essaie jamais de nier – elle dort peu, mais lorsqu'elle est endormie, il est quasi-impossible de la réveiller sans user de la manière forte – elle a une vilaine cicatrice sur le genou d'un accident de vélo lorsqu'elle avait sept ans – il lui arrive souvent de sortir la nuit, errer dans les rues de Londres jusqu'à ce que ses jambes n'en puissent plus[/i]
</div></td></tr></table><div class="ITC2"><IC>PSEUDO :</IC> captain. <ID>PRÉNOM :</ID> cécile. <IC>ÂGE :</IC> vingt ans. <ID> PERSONNAGE :</ID> pré-lien.  <IC>AVATAR :</IC> sophie cookson. <ID>CRÉDITS :</ID> ultraviolences + tumblr. <IC>COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? :</IC> on m'a forcée  :triste:. <ID>CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?</ID>: nope.</div>

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<center><div class="THS">At the beginning</div>
<div class="HST"><blockquote>Elle est belle.
Elle n'a jamais été aussi belle.
Ou peut-être que si. Et les regards sont rivés sur sa chevelure rousse, sa peau diaphane qu'on pourrait confondre avec le blanc de sa robe. Elle sourit, les yeux brillants et les mains moites, et ça fait sourire Harley. Elle a essayé de leur dire. <i>Maman, sois fière.</i> Mais ça n'était pas <i>son jour.</i> Alors elle reste là, les doigts serrés autour du petit bouquet de fleurs, les mots coincés dans la gorge, au bord des lèvres. Elle se taira aujourd'hui, hier, et demain. Elle a essayé. <i>J'ai une nouvelle, une très très bonne nouvelle.</i> Le sourire qui fait mal, tant il est grand, et brillant, et fier. Et tout s'écroule, les mains de sa mère sur ses épaules. <i>Oui, plus tard, ma chérie.</i> Et elle s'évapore dans la foule, celle venue acclamer Hanna, agitant les mains, riant comme jamais. Le sourire qui fane, les épaules qui se courbent, les yeux qui se baissent. La lettre est là, fraîchement ouverte, elle a l'encre encore imprimée sur la rétine. <i>Suis-je égoïste, Papa ? J'envie les regards qu'on lui porte, j'envie l'attention qu'on lui offre.</i> Elle a vingt ans, un monde qui s'ouvre, tenu entre ses doigts tremblants. Mais personne avec qui le partager. Et elle se tient là, et tout est parfait, les visages et les âmes, et elle suffoque, elle suffoque et on l'étouffe, <i>Hanna a tellement de chance, elle a vraiment tout pour elle</i>, et on l'achève mais elle ne dit rien, elle se tait et on ne la voit pas. Parce qu'on ne l'a jamais vue.

Il y a les rires des enfants et le vacarme des adultes, on crie et on crie plus fort, pour se faire entendre, pour se faire écouter. Trop de voix et trop de conversations, le monde va trop vite, son attention est volatile, s'envole de mots à d'autres, elle fronce les sourcils. Il semble qu'en un instant, tout bascule, et les voix sont plus fortes, les gestes plus vifs, les regards plus sérieux. <i>Mais Vince, putain tu fais vraiment chier.</i> Les yeux se tournent, l'attention portée à deux qui l'ont toujours attirée. Il réplique, on soupire, et elle n'existe plus. Elle a toujours aimé Noël, Harley. Mais tout est trop incertain, les humeurs changeantes et les mots insouciants. Elle dépose sa fourchette, le dos droit, d'une lenteur infinie, quand tout s'agite autour d'elle, les tons sont durs, les patiences mises à l'épreuve, les rires des enfants deviennent trop aigus. Elle essuie les paumes de ses mains sur sa robe, immobile un instant. Elle hésite, puis se lève, personne ne remarque, personne ne fait attention. Silencieuse, légère, elle s'assoit sur le petit banc, dont le coussin a été usé par les heures passées à pratiquer. Elle laisse ses doigts glisser sur les touches, une seconde, peut-être vingt, se redresse, souffle. Et tout s'arrête lorsqu'elle touche la première note. Ou peut-être que c'est seulement une impression, peut-être que c'est seulement <i>son</i> monde qui se stoppe, d'abord, et <i>l'autre</i> ensuite. Elle entend les voix qui se calment, et les mouvements qui ralentissent, elle sent les regards qui s'appuient sur ses épaules frêles, elle y porte le monde pendant un instant, juste un instant.
Juste assez pour qu'elle respire.
Et elle ferme les yeux.</blockquote>
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