NOM(S) : vogel, le nom de mon père, j'ai d'ailleurs horreur que l'on m'appel ainsi. PRÉNOM(S) : lorelei sybille ou attirante prophétesse étymologiquement parlant. ÂGE : vingt-deux années de vie au compteur. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : treize juin mille neuf cent quatre vingt douze à Munich en Allemagne. NATIONALITÉ : américaine. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER : commis de cuisine dans un petit restaurant de la ville. TRAITS DE CARACTÈRE : il paraît que je suis une fille forte de caractère, qui ne met pas facilement un genoux à terre. Bien que très clame et joviale, j'ai horreur que l'on se mêle de ma vie. De ce fait, je peut très vite changer de visage s'il on vient à se mêler, un peu trop à mon goût, de ce qui ne regarde que moi. En dehors de ça, je suis une fille qui sait faire la part des chose entre le travail et l'amusement. Même si j'ai horreur de parler de moi et de mon passé, je me plaît à prendre soin de moi : maquillage, mode, j'aime prêter attention sans avoir envie d'en faire trop. Je terminerais par dire que mon plus gros défaut est probablement la rancune. GROUPE : the tube.
My style, my life, my name
je suis native d’Allemagne, j’ai quitté mon pays natale il y a quatre ans pour se rendre à Londres en Grande-Bretagne ♣ mon père est allemand tandis que ma mère, elle est suisse-allemande ♣ ma relation avec mes parents n’a jamais été des plus agréables ♣ j’ai un frère qui, malgré certains désaccords, était, d’après moi le seul a vraiment en valoir la peine dans ma famille ♣ j’en ai un second qui est mon jumeau et dont j’ignore jusqu’à l’existence ♣ je suis la maman d’une petite fille « Leoni » de quatre ans que ma mère m’a « enlevée » si je puis dire ♣ je n’ai plu aucun contact avec les gens de ma famille, pas même mon frère ♣ le père de ma fille est parti avec une autre après que je lui est annoncé ma grossesse ♣ je n’ai jamais parlé de mon passé à qui que ce soit ici ♣ je partage un appartement avec le même colocataire depuis quatre ans ♣ je suis allergique à la vanille et accessoirement diabétique de type 1 depuis mon plus jeune âge ♣ je souffre d’astraphobie autrement dit : j’ai la peur bleu du tonnerre ou plus précisément des éclaires ♣ je connais le dessin animé « Nemo » de Walt Disney par cœur ♣ D’ailleurs, les chansons Disney n’ont aucun secret pour moi ♣ je suis un grande fan de l’acteur Johnny Depp dont j’ai vu et revu tout les films ♣ j’ai un tatouage dans le bas de mon dos représentant une plume se désintégrant en pleins d’oiseaux écrivant le prénom de ma fille ♣ malgré toute la peine de mon passé je fais en sorte de rester positive en réfléchissant à chaque instant à toute solution plausible pour récupérer ma fille ♣ sous mes aires de fille sage, je me suis déjà battu avec un garçon qui avait parler un peu trop vite et beaucoup trop mal de moi et de ma sexualité. ça m’a coûté un œil au beurre noir et un pied dans le plâtre ♣ je suis passionnée par la mode, la décoration et accessoirement la cuisine ♣ j’apprécie le sport : roller, course à pied, cyclisme, … ♣ j’ai horreur de la fête de noël ♣ il m’arrive de pleurer quand je me retrouve seule ♣ j’ai toujours une photo de ma fille âgée de quelques jours à peine sur moi ♣ je ne suis pas très habille avec la nouvelle technologie ♣ j'ai horreur des hôpitaux et des aiguilles, moi qui suis diabétique autant vuos dire que ça tombe mal ♣ ...
« Je te présente tes enfants mon chéri. Voici Rafael et Lorelei. », les poches sous les yeux de ma mère et son front perlé de sueur montrait l’effort qu’elle venait de fournir pour nous mettre, moi et mon frère au monde. Nos cris résonnaient en cœur devant le visage déconfit de mon ignoble père. « Non ! C’est hors de question. Il était prévu qu’on est un enfant, on aura un enfant ! », la voix ferme et grave de mon père couvrait nos cris de nouveau-né. Ce dernier vint s’emparé de l’un de nous, « Ca, c’est notre enfant ! », dit-il en me tenant dans ces bras, ma mère, craintive des représailles, ne pu que se défaire de Rafael, mon jumeaux, prétextant un manque de moyen pour élever trois enfants. Oui trois, car il y avait déjà Wolfgang, mon aîné. Inutile de vous dire que le prénom avait été choisit par mon père, qui avait été déclaré mon frère complètement ivre mort. Un choix artistique ou culturel ? Laissez-moi rire, la seule culture qu’il pouvait avoir dans cette famille c’était celle concernant la bière et l’art de battre sa femme. Je pense que vous l’aurez bien compris la phrase « on ne choisit pas sa famille » tombait à pique dans mon cas. Comment je savais toute ces choses sur ma naissance ? A vrai dire, je l’ignorais mais tôt ou tard je finirais bien par le savoir, les secrets finissent toujours pas remonter à la surface… Très jeune, ma mère à commencer à me prendre en grippe, me tenant pour responsable du choix de mon père concernant mon frère. J’étais la rescapée, celle qui avait eu la « chance » de gagner une place dans la famille. J’ai beaucoup souffert de ce manque d’affection durant mon enfance. Ajoutons à cela une sensation de vide lié à l’absence d’une frère jumeau et le spectacle quasi quotidien qu’était celui de voir mon père rentrer ivre et taper sur ma mère. Malgré toute la peine que la non affection de ma mère m’apportait, je ne pouvais m’empêcher de m’approcher d’elle à chaque fois qu’elle pleurait. « Maman, pourquoi tu pleures ? », demandais-je du haut de mes six petites années. Et la réponse fût la même à chaque fois : une bousculade pour me faire sortir de la pièce, un claquement de porte et des sanglots encore plus forts. Wolfgang, mon frère, en avait prit l’habitude et se contentait de se renfermer sur lui-même, de s’effacer en quelque sorte. Inutile de vous dire qu’avec un cadre pareil, j’ai été envoyé chez le psychologue scolaire dès le plus jeune âge. Non pas parce que j’avais des bleus ou des rougeurs sur le corps non. Mais parce que je m’étais, pour palier au manque affectif ainsi qu’au vide laissé par mon jumeau, créer un ami imaginaire qui me tenait très à cœur avec lequel je me confinais dans une solitude liée à la détresse. « Lorelei, qui est Max ? », je penchais la tête sur le côté, comme si je ne comprenais pas sa question. « Max est comme moi. C’est mon ami, mon vrai ami. Il me comprend. », affirmais-je sous son regard insistant. « Et que fais Max avec toi ? », « On joue, on discute et puis il sait des secrets qui faut pas dire. », répondis-je de ma petite voix d’enfant. Même si mon père ne me touchait pas ou pas assez pour laisser des traces, je souffrais énormément au fond de moi. Le vide que provoquait en moi l’absence de mon frère, celui que laissait mon frère isolé et le manque d’affection de mes parents jouaient un rôle crucial dans le mal être qu’était le mien. Mais quand on est jeune on ne comprend pas ces choses là, les choses de grands. Et puis surtout, on est loin de se douter que le pire reste à venir …
Season 02 ep.01 : the adolescence - Munich, Allemagne.
« Mademoiselle Franziska ? Je peux allez au toilette s’il vous plaît ? », je ne pouvais plus me retenir trois minutes de plus et ma vessie allait explosée. « Mais enfin Lorelei, tu en viens. », « Je vous assure que je dois vraiment y aller. ». Finalement, elle m’avait laissé allez au toilette ce jour-là. Et c’est accessoirement ce jour-là que j’ai appris que j’étais atteinte d’un diabète de type 1. Oui parce qu’au moment précis où je suis sortie des toilettes j’ai été prise d’une sensation de vertige suivit de sueur froide. J’ai donc été conduite chez l’infirmière qui, après un test de glycémie à été très claire : « Du diabète vous êtes sérieuse ? Ce n’est pas possible je me sens déjà mieux. », normal me direz vous je venais de faire une crise d’hypoglycémie et l’infirmière m’avait donner du sucre diluer dans de l’eau, un mélange assez dégoutant en vérité. C’est donc au début de la puberté que j’ai appris cela. Inutile de vous dire que mes parents ne sont même pas au courant encore à l’heure actuelle. Mes rapports avec eux étaient inchangés, enfin .. ils n’avaient pas évolués dans le bon sens si je puis dire. Ma mère continuait à m’avoir en horreur et mon père lui continuait à se conduire comme un parfait crétin. Seul mon frère savait pour mon problème de santé et il savait quoi faire et où se trouvait le matériel, pour moi c’était le seul qui avait vraiment un bon fond dans cette famille de fou. Je me répète mais, durant mon adolescence, le mal être que j’avais vécu enfant était toujours présent, seulement je le manifestais différemment. Oh il m’arrivait encore de parler à « Max » hein, seulement s’ajoutait à cela les joies de la crise d’adolescence … « Tu te fou de ma gueule ou quoi ? T’as aucun problème avec moi ? Depuis toute petite tu ne peux pas me voir en peinture mais tu n’as aucun problème avec moi ? Tu veux que je te dise, t’es qu’une mère indigne, tu n’aimes pas tes enfants ! Parce que si tu les aimais tu verrais qu’ils souffrent tes gosses ! Et si t’avais un minimum de respect pour toi tu quitterais cet ivrogne qui te sert de mari ! », j’hurlais à travers toute la maison, si bien que la réaction de mon père ne se fit pas attendre, la gifle qui vint frapper ma joue me fit lui adresser un regard noir de haine qui m’en coûtait une deuxième. Je vous passe les détails sur la façon dont j’ai finis à la porte ce soir là … « Salut Ulrich. », me contentais-je d’adresser à mon meilleur ami qui m’ouvrait la porte sans me poser la moindre question. Trempée de la tête au pied et les joues rouge vives, mon ami avait très vite comprit ce qui m’était arrivé. Il s’empressait de me donner une serviette et de me servir un bon chocolat chaud. « Il t’as encore frappé .. », « C’est pas important. », dis-je avant de reprendre une gorgée de chocolat. « Et je suppose qu’Oskar n’était à nouveau pas là pour t’accueillir. », Oskar, c’était mon petit ami, ça faisait quelques mois que nous étions ensemble et c’est vrai qu’il n’étais jamais là pour moi mais je restais persuader que c’était l’homme de ma vie, mon premier amour. « Si tu veux je peux m’en aller, tu sais je ne veux pas te déranger. », « Soit pas ridicule, tu sais très bien que tu peux rester ici autant que tu veux. ». Ulrich état un amour et à quelque part, lui et moi ça aurait sans doute pu coller mais je ne voulais pas risquer de mettre ma seule amitié en danger avec des histoires de sentiments. « Max, il est où Max ? », dis-je affolée. « Lorelei, Max n’existe que dans ta tête. Tu devrais allez te reposer. Je vais rester avec toi le temps que tu t’endormes. ». Combien de fois les choses s’étaient-elles passer de la sorte. Je passais encore un bon quart d’heure à chercher Max partout sous la fatigue et le choc de tout ce qui se passait dans ma vie. Ulrich restait là sans arrêt pour moi, il était mon seul ami. La seule personne sur qui je pouvais compter … Deux ans plus tard, les choses n’étaient pas réellement différente, seulement, à dix-sept ans presque dix-huit, je débarquais chez mon meilleur ami en pleure, épuisée et paniquée. Non, je n’avais pas été frappé, il n’y avait pas eut de mots plus hauts que d’autres avec ma mère, je venais simplement d’apprendre que j’étais enceinte. Le père : Oskar, mon petit ami depuis quelques temps maintenant. Evidemment Ulrich et sa mère furent de bon conseil. Seulement mes parents n’eurent pas la même réaction. « Espèce de trainée ! », furent les seuls mots que mon imbécile de père su utiliser en parlant de moi. Ma mère quand à elle restait silencieuse, pas un mot, pas un regard pas un sourire. Le visage froid et endurcis. Quand à Oskar, il ne trouva pas mieux à répondre que, « Cool, c’est qui le père ? », autant vous dire que ma réaction ne fût pas des plus positive. Ma main partie toute seule pour s’écraser contre son visage. Je serais alors le point mais Ulrich, qui m’avait accompagné, posa sa main sur la mienne en me glissant quelques mots à l’oreille pour me calmer. Je tournais alors les talons, avant de partir en courant me réfugier en pleine forêt… Après neuf mois de grossesse, ma fille Loeni vit le jour à Munich, en Allemagne …
Season 02 ep.02 : the adolescence - Londres, Grande-Bretagne.
Plus le temps passait et plus je nourrissais une haine sans égal à l’égard de mes parents. J’avais quitté Munich et Allemagne. Et ce peu de temps après la naissance de Leoni. Ma mère avait obtenue la garde de ma fille en avançant devant les services sociaux que je n’étais pas dans une situation suffisamment stable pour élever un enfant. Dégoûtée face à la décision des tribunaux, j’avais pris mes affaires et j’étais monté dans le premier train. Pour ma mère c’était une façon de récupérer l’enfant qu’on lui avait enlevé et pour moi ce n’était qu’une façon de me rendre encore plus malheureuse. Je laissais tout derrière moi, ma fille, mon frère, Ulrich, tout. Mes ressources me permirent d’aller jusqu’en Grande-Bretagne, à Londres pour êtres exacte. Malgré cette décision de fuite, je refusais d’abandonné ma fille et j’avais la ferme intention de la récupérer très prochainement. D’ailleurs ce fût l’une des premières choses que fit une fois installer, me renseigner sur « comment contre attaquer ». Mais les résultats ne furent que très peu concluant, pour une jeune adolescente, sans revenus et avec un petit appartement miteux, ce n’était pas vraiment facile de prouver la stabilité de sa situation. Cela dit, je ne perdais pas espoir. J’avais pris une décision en m’installant ici : recommencer à vivre. Je prenais donc mon mal en patience, persuadée que je pourrais, tôt ou tard récupérer ma fille Leoni … Après quelques jours à peine, j’eus la chance de trouver un emploi dans un fast-food, un métier peu reconnu et sans grand revenu mais c’était toujours ça de pris. J’y ai d’ailleurs rencontré celui qui était et est toujours mon colocataire, c’est lui qui m’a proposer de quitter mon appat’ miteux pou m’installer avec lui et commencer à payer ma part du loyer quand j’en aurais les moyens. Un garçon adorable qui me faisait un peu penser à Ulrich : un cœur immense et un petit côté rassurant. Je ne lui avais rien dit sur ma fille, ni sur mon passé et il ne posait pas de question, il se contentait de vivre au jour le jour et ça me plaisait bien. Avec le temps, j’apprenais assez rapidement à masquer ma souffrance sous un sourire des plus convainquant. Car oui, je souriais mais je ne pouvais être heureuse sans ma fille… Une colocation, un boulot que les gens ne respecte pas c’est ainsi que je démarrais ma nouvelle vie à Londres, en Grande-Bretagne … Cela dit, je n’oubliais en rien mon objectif principale : récupérer ma fille. Si bien que contrairement à mon colocataire, je ne ramenais jamais personne à la maison, ni amie ni garçon. Mais là encore il n’était pas curieux et j’appréciais réellement sa compagnie pour cela. Pas de justification, pas de jugement, pas de douleur, comme si je n’avais aucun passée. Peut-être avais-je été lâche, mais j’avais besoin de partir le plus loin possible pour me battre face à mes parents, près d’eux j’aurais été trop affecter par le cadre qui me rongeais de l’intérieur, je ne serais arriver à rien et il en était hors de question, Leoni était ma fille et c’était à moi de l’élever …
Season 03 : now - Londres, Grande-Bretagne.
« Debout gros naze ! C’est l’heure. », dis-je en jetant un oreiller au visage de celui qui partageait mon logement. Ma situation a bien évolué, je vis toujours avec le même colocataire mais les choses se sont améliorer. J’ai appris à profiter de chaque instant, j’ai appris à me montrer plus forte que jamais et à ne rien laisser paraître. Plus déterminée que jamais, je sais que je récupèrerais bientôt Leoni qui doit avoir quatre ans maintenant. Evidemment j’ai déjà tenté beaucoup de chose mais rien n’allait jamais comme il le fallait. A présent j’ai tout ce qu’il faut, je suis commis de cuisine dans un restaurant de Londres où je suis plutôt bien payer, j’ai un logement, un revenue et j’ai même quelqu’un qui « partage ma vie » si je puis dire. En quatre ans, j’avais énormément évolué, énormément appris et ce changement d’air m’avait fait énormément de bien. A l’heure actuelle je n’ai toujours personne dans ma vie, je ne me consacre qu’à stabilisé ma situation autant que possible. Mais j’ai réussit à m’intégrer, à me faire des amis et on n’entend presque plu mon accent horrible venu de mon pays natal. En dehors de ça je dois toujours effectuer mes perpétuelles contrôle dans l’hôpital du coin concernant mon diabète, je continue de bosser d’arrache pied au travail tout en trouvant le temps de m’amuser et de penser à moi. Une vie presque parfaite. Presque, car sans Leoni, ma vie ne peut pas l’être …