"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Destroy first time [Leeloo ☼] 2979874845 Destroy first time [Leeloo ☼] 1973890357
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Destroy first time [Leeloo ☼]

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() message posté Mer 25 Juin 2014 - 21:46 par Invité
Today

Six heures du matin... le réveil sonne, comme tous les jours. C'est instinctivement que je laisse ma main trouver l'appareil pour l'éteindre. Je ne cherche plus à ne pas faire de bruit, de toute façon à quoi bon? Cette horloge de malheur réveillerait n'importe qui. La silhouette à mes côtés bougent lentement, elle doit être épuisée... il faut dire que ses journées doivent la fatiguer. C'est vrai c'est dur de rester assise sur un canapé ou alors à trainer dans la cuisine. Je zieute discrètement dans sa direction, en temps normal j'aurais prit le temps de me pencher pour venir embrasser sa tempe et lui souhaiter une bonne journée. Mais pas aujourd'hui ! J'ai un emploi du temps réglé à la minute près le matin. Ça commence par aller trouver mes affaires, celles que j'ai soigneusement déposé sur le coin de la chambre pour ne pas avoir à les chercher. Méthodique? Je dirais plutôt chiant voyez vous. Parce-que je n'ai jamais été ce genre de garçon, de ceux qui prévoient des choses des centaines de jours à l'avance pour être sur de tout maitrisé. Mais il faut parfois changer, ça a du bon croyez-moi, ainsi je n'ai pas à courir partout et j'évite de me gourer de chaussettes. Ce simple détail m'agace aujourd'hui, comme si mélanger du bleu avec du rouge pouvait avoir une quelconque importance dans ma vie. Je me blase moi-même, pourtant rien ne pourrait me détourner de mon rituel matinal. Les affaires sous le bras, c'est avec mon pas nonchalant que je franchis la porte de la salle de bain. Ni une ni deux, je fais couler l'eau et me glisse dessous. Pas le temps de réfléchir, de toute façon à quoi je pourrais penser de si bonne heure? Pas grand chose, à part peut-être le projet sur lequel je bosse. Ça m'occupe l'esprit juste quelques minutes avant que je ne sorte et me sèche. Je me souviens encore d'un temps où je trainais, je trouvais toujours une excuse pour la faire venir avec moi et lui fiche un tas de mousse sur elle avant que je ne parte au boulot. Cette fois... rien de tout ça n'arrivera, et j'ai presque l'impression d'entendre nos rires s'éloigner dans mes vagues souvenirs. La barbe, j'ai cinq minutes de retard sur mon planning.

Je tique ma langue contre mon palais, chasse mes idées et enfile mes vêtements. Pas la peine de m'imaginer en costard cravate, mon job est assez libre pour me voir débarquer en basket et jeans. Heureusement, je crois que j'aurais étouffé dans ces fringues. Ainsi je suis plus décontracté, je ne m'admire pas pour autant, j'ai encore un tas de choses à faire comme ébouriffer mes cheveux et filer tout droit avaler un morceau. Je ne suis pas repassé par la chambre, autant qu'elle dorme pour affronter cette journée routinière qui s'annonce. J'ai presque envie de rire, d'un air désabusé cependant. Dans le frigo je retrouve les mêmes choses que la veille et mes yaourts préférés à boire. Elle connait mes gouts, un peu trop d'ailleurs et par simple envie de la contredire j'opte pour un verre de lait et attrape des gâteaux dans le placard. C'est ma façon à moi de lui dire que si je veux je peux... que tout n'est pas forcément aussi simple qu'on le croit. Ce à quoi je pense? Rien pour être franc. C'est le vide dans mon cœur et dans ma tête. Je lorgne sur l'appartement, le "notre" en mâchouillant mes biscuits. Il n'a rien d'extraordinaire, après plusieurs mois je le trouve finalement banal et mal décoré. Je n'y ai pas mis du mien cela dit, j'y ai à peine accroché un tableau sur le coin du salon et encore c'est parce qu'elle m'a supplié de le faire. Il manque quelque chose... une couleur, une magie qu'il n'y a plus. J'inspire profondément, ça m'a coupé l'appétit. Je me tourne vers l'évier, boit mon verre et le dépose rapidement dedans. Pour le reste? Je le laisse trainer sur le plan de travail. De toute façon je suis à peu près sur de le retrouver là ce soir quand je rentrerais....

Rentrer... rien que d'y penser j'en ais l'estomac retourné. Comme si cette simple idée pouvait me rendre malade. Je soupire, me frotte l'arrière de la tête et retourne dans la salle de bain pour me laver les dents. Je serre les doigts sur les manches, astiques avec plus de vigueurs qu'il ne faudrait alors que mon regard se perds sur ce gobelet étroit. Je ne sais pas pourquoi, mais subitement l'idée que ma brosse touche la sienne me déplait. Je dirais même que ça me dégoute au point de laisser la mienne sur le rebord du lavabo. Je m'essuie la bouche, étire mon sourire aussi grand qu'il m'est donné de le faire et inspecte mes dents blanches. Parfait ! J'ai l'air d'un de ces ploucs qu'on voit dans les pubs pour dentifrice. Je détourne le regard, observe ma montre et voit sept heure pile. C'est parfait, je suis dans les temps ! Et je me cache derrière une excuse toute trouvée pour ne lui laisser aucun mot dans la cuisine. Avant j'en laissais des tas, une fois je lui avais même fait une devinette, une sorte de chasse au trésor pour l'occuper parce-que je rentrais tard. Stupide vous dîtes? Oui... mais l'amour rends con vous savez. Il faut juste quelques bonnes années pour se prendre le retour de la claque en pleine figure et croyez-moi elle fait mal.

Pas de mot, pas de retour en arrière, et encore moins de baiser. Elle dort et c'est aussi bien que ça. Quant à moi, je file droit vers le métro en direction de mon boulot. J'adore Londres, je me plais vraiment ici et l'endroit que je préfère le plus jusqu'à maintenant est mon bureau. Ma table a dessin est immense, je peux y rester des heures et autant que je veux. J'aimerais pouvoir vous dire que parfois je suis pressé de rentrer chez moi mais c'est faux. Il m'est même arrivé de m'endormir sur mes croquis. Je ne cherche pas à fuir... seulement à m'évader comme je le peux. Mes planches sont mon seul remède à cette chose qui me tord le ventre et m'angoisse...  

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() message posté Mer 25 Juin 2014 - 23:06 par Invité
Today
Le réveille sonne mais il ne me réveille. J’ai les yeux ouverts depuis ce qui me semble être une éternité. Je ne suis pas sûre d’avoir vraiment dormis cette nuit. Le lit pèse lourd à côté de moi. Et si d’habitude je me serais tourné vers lui pour me blottir dans ses bras, aujourd’hui je reste obstinément tourné vers la fenêtre. Je préfère ne pas le voir partir au travail. Il ne m’adresserait aucun regard, il ne remarquerait même pas que je suis réveillée. Il se contenterait de prendre ses vêtements, de sortir de la chambre et de m’oublier pour le reste de la journée. D’habitude on s’envoyait des tonnes des messages quand il allait au travail, je l’aidais à passer le temps dans les transports, on pouvait parler de tout et de rien pendant des heures. Aujourd’hui c’est à peine s’il répond au message que j’envois … J’ai l’impression de déranger, de l’agacer … Et ça fait mal. Parce que je constate toute la différence entre lui et moi. Entre ce qu’on avait et ce qu’on aujourd’hui. On a plus rien, on a à peine le passé pour se raccrocher. Je repousse les draps du lit quand j’entends la porte d’entrée se refermer. Il est 7h pile, il est aussi réglé que du papier à musique. Il a changé. J’ai l’impression qu’il a perdu sa folie, celle la même qui le faisait me réveiller à 3h du matin pour aller à la plage. On s’en fou si on a deux heures de routes, on s’en fou si il pleut et qu’on est en hiver. Pourquoi se contenter d’aller à la plage en été hein, la mer c’est beau aussi l’hiver. Mais il a perdu ce petit piquant qui le rendait unique à mes yeux. Oh il a toujours autant d’importance dans mon cœur, mais tout me parait bien fade. Notre quotidien, nos silences, nos absences. On n’est plus vraiment ce qu’on été avant et ça me détruit de l’admettre. Je me lève, je sors de la chambre. Mes pas sont lourds. Je suis fatiguée mais cette boule au ventre que j’ai ne m’aidera pas pour dormir. Je préfère me perdre avec une bonne tasse de café chaud … Je vois ce qu’il laisse trainer derrière lui, d’ordinaire j’aurais rangé, mais là … Il le fait exprès. Je ne sais pas ce qu’il cherche en faisant ça mais je trouve ça petit. Ça m’énerve presque de le voir agir aussi … futilement. L’arôme du café remplie la pièce mais c’est loin de me faire du bien. Je m’en sers une tasse quand il est chaud, presque trop bouillant et je m’assois à table. Le regard dans le vide je repense à la première fois que je l’ai vu …

Séoul, Il y a 12 ans.

J’ai le cœur qui bat à tout rompre. Mes pas résonnent dans le couloir, je suis cette professeur à l’air sévère qui m’emmène dans la classe où je serais affectée. Je lisse une dernière fois mes cheveux que j’ai peignés avec soin. La première impression est toujours la plus importante. J’inspire doucement quand on s’arrête devant une porte. A l’intérieure un brouhaha ambiant règne, j’ai envie de faire demi tour. On pourrait croire que je suis habituée à être la nouvelle qui débarque en cours d’année mais je déteste toujours autant ça. Tous ces regards qui convergent vers moi. Ces chuchotements et ces messes basses qui me mettent mal à l’aise. Je serre mon cahier et mes livres contre moi et entre dans cette classe pour la première. Je souris poliment mais je fixe le bout de mes chaussures. La professeur me présente et je m’incline en rougissant légèrement. Je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille en relevant alors mon regard. Il est le premier que j’aperçois. Pourtant il est tout au fond de la classe, mais il y a quelque chose dans ses yeux qui m’ont attiré. Je lui souris doucement sans trop savoir pourquoi d’ailleurs. Je le trouve beau. Il a ce charme que mes yeux de petites filles apprécient. Pour moi, on dirait un homme mature, alors qu’il n’est encore qu’un bébé, mais je n’ai pas assez de recule pour m’en apercevoir. Je le trouve cool avec sa cravate qu’il n’a pas totalement remontée tout en haut. Ses cheveux ébène tombent éparse sur son front lui donnant un petit côté rebelle. J’avance vers lui parce que la seule place de disponible est à côté de son pupitre. Je me glisse sur la chaise en bois en laissant tomber mon cahier sur la table. Je baisse mon regard sur son badge et j’ai du mal à lire son prénom, il n’est pas coréen, mais je le trouve jolie. Moi je n’ai pas encore ma broche à accrocher sur mon veston alors au fond de moi j’espère qu’il a entendu la professeur le dire. J’étale mes stylos devant moi, je les range par couleur, du plus clair au plus façon. Il va peut-être trouver ça bizarre moi je trouve ça mignon … J’ai le ventre qui gargouille, j’ai faim, j’étais trop stressée ce matin pour manger, mais maintenant que la pression retombe j’entends mon estomac gargouiller et râler de faim … J’ai honte, je cache mon ventre dune main comme si ça pouvait masquer le bruit. J’espère que Cayden n’a pas entendu … Je fais mine de me concentrer sur le tableau en ne pouvant m’empêcher de zieuter dans sa direction et quand je croise son regard je me mets à rougir bêtement en détournant prestement mon visage. C’était encore si innocent à l’époque …



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() message posté Jeu 26 Juin 2014 - 6:58 par Invité
Im Cayden, douze ans - Séoul, classe élémentaire

Le menton relevé, les yeux dans le vide, je suis à nouveau plongé dans mon petit monde. Je ne suis pas très sérieux, assidu oui mais quand à ce qui est de la concentration en cours je décroche facilement. Ça ne fait pourtant que dix minutes que nous sommes arrivés en classe, il ne m'en a fallut que cinq pour tourner la tête vers la fenêtre et penser. Rêveur, j'ai un tas d'idées en tête, à commencer par ce nouveau scénario auquel j'ai pensé. Mais il me manque un truc, quelque chose qui rendrait le dessin plus intéressant. Je dessine bien oui, mais ça ne suffit pas. Au départ je voulais juste réfléchir à ces détails, mais comme toujours j'ai finis par m'égarer. Il parait qu'aujourd'hui nous avons une nouvelle élève qui arrive. La classe est d'ailleurs très agitée à ce sujet. Je suis curieux, mais pas au point de faire des pronostics idiots. Je verrais bien, pour l'instant mon seul souci se résume à ce nouveau jeu qui sortira le mois prochain. J'aimerais bien l'avoir, mais je connais déjà la réponse de ma mère. Elle me dira que je passe trop de temps sur ma console et pas assez dehors. Ça me fait sourire, surtout quand j'entends mon père lui dire "Tu préfères qu'il traine dans la rue plutôt que de savoir où il est?" il a toujours ce petit regard moqueur qui fait pouffer ma mère. Elle sait qu'il a raison, je n'ai que douze ans mais je pourrais déjà vendre de la drogue dans une ruelle sombre. En parlant ça, j'ai envie que mon héro soit un anti héros. Qu'il n'est rien de gentil à première vue, juste un gamin comme les autres qui s'attirent beaucoup d'ennuis. Je fronce les sourcils, cache ma bouche derrière ma main et penche la tête sur le côté. Les professeurs détestent ma place, ils ont essayés tellement de fois de me mettre devant mais je reviens toujours en arrière à cause des autres élèves plus perturbateurs que moi. Je suis abonné au "Bon élément, mais il devrait passer plus de temps pencher sur son cahier que la tête en l'air." Je n'y peux rien si j'ai l'esprit qui fuse. Ça ne fait pas de moi quelqu'un de mauvais... J'arque un sourcil, mon regard de perd un peu plus dans le vide quand un de mes camarades m'interpelle. Il me faut entendre deux fois mon prénom pour sortir de ma torpeur et me tourner vers lui. Je me penche complètement sur mon pupitre pour l'écouter, il parle du dernier épisode de Gundam qui est passé hier soir. C'est vrai qu'il était génial, et comme toujours je m'enthousiasme un peu trop quand on parle de ce genre de sujet. Si bien que la prof est obligée de me rappeler à l'ordre "Im Cayden ! On se concentre." Comme si je pouvais connaitre ce mot. Je me mets à rire, me redresse sur ma chaise et attrape mon stylo que je transforme vite en arme à feu destructrice. Je vous rassure j'ai passé l'âge de venir faire des bruitages avec ma bouche, mais je reconnais avoir pointé plus d'une fois la pointe contre le premier rang pour leur tirer dessus dans mes pensées.

Je pousse un soupir au même moment où la porte de la classe s'ouvre. Je relève les yeux vers les deux silhouettes qui s'avancent. La première je la connais, c'est celle de notre professeur principale. Quand à la seconde, elle reste quelques minutes cachées par l'imposante numéro un. Je pose mon stylo, tout le monde sait qu'il s'agit de la nouvelle élève. Je ne sais plus si je suis désormais pressé ou excité. Un peu des deux surement, si bien que je me redresse davantage sur ma chaise pour tenter de l'apercevoir. Et... je regrette. Oui je regrette subitement d'avoir eut cette idée car mon cœur rate un battement. C'est si soudain que ça manque de m'étouffer. Je ne comprends pas ce qui se passe, mais mon regard reste fixé sur elle... Elle est jolie, et pas qu'un peu. Croyez-moi quand je vous dis que tous les garçons se sont tus pour l'observer. Tous doivent avoir la même sensation que moi au creux de mon ventre. C'est brusque, perturbant et j'ai l'impression d'avoir froid alors qu'on est en été. J'ai dus mal à avaler ma salive alors que mes yeux ne la quittent pas. Elle n'est pas très grande, un peu plus que la moyenne je dirais et elle a de longues jambes fines qu'on aperçoit sous sa jupe plissée. Elle a bien ajusté son uniforme, sans en faire trop. Les filles doivent la jalouser, et vous n'avez pas idée à quel point je vois juste. Je déglutis, et reste suspendus à elle quand je la vois remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Pourquoi est-ce que j'ai l'air hypnotisé par ce simple geste? Je n'en sais rien, mais mon cœur s'emballe subitement en voyant la place à mes côtés encore vide. Oh non ! Non je ne veux pas qu'elle vienne. Premièrement parce-que je ne pourrais plus parler à Il Kwon, et deuxièmement parce-que... hum je ne suis pas sur d'avoir bien compris son prénom. Comment s'appelle-t-elle? Li...lo je crois. Quelque chose comme ça. Je pense rapidement à ce dessin animé pour les gosses, les Disney j'aime mais ce n'est pas mon univers. Pourtant j'adore Stich, c'est débile pourquoi j'ai ça en tête? Je n'en sais rien, mais je crois qu'avoir tout un tas de bêtises dans mon petit crâne ça m'aide à ne pas m'apercevoir qu'elle avance vers moi. Je détourne les yeux, serre nerveusement mon stylo entre mes mains et décide de le lâcher pour paraitre naturel.

Elle n'a pas son badge, je ne peux pas voir si je me suis trompé sur son prénom mais je sais qu'il est différent des autres. Comme... le mien. Je zieute vers elle, mon regard s'égare sur ce qu'elle fait. Elle est en train de ranger ses stylos par couleur... Hum d'accord, c'est une maniaque mais même si ma remarque me fait rire, je reste silencieux en relevant les yeux vers son visage. Elle a de jolis traits comparés aux miens. Son visage est petit, elle a de long cil et une bouche bien dessinée. Dans une de mes histoires elle serait l'héroïne qu'on doit sauver. Je devrais rester dans mon coin, mais je n'ai jamais été doué pour ça. Comme toujours il faut que je me fasse remarquer. Alors quand elle a finit de tout ranger, je décide de faire l'inverse en lui volant trois stylos. Ça décale tout, et je ne sais pas encore si elle prendra ça mal "C'est mieux comme ça !" Je ne suis pas moqueur, juste un peu fou surement. Elle doit se demander pourquoi je fais ça, mais c'est mon truc. J'aime bien taquiner les gens. Je n'ai pas de voisin à cause de ça pour être franc. Parce-que je suis toujours en train de parler ou faire autre chose. Je lui jette un regard au coin, amusé avant de tourner mon intention sur mon cahier de cours. Il est rempli de dessins, avec ses stylos je rajoute quelques couleurs par si par là sur les détails. Je crois que c'est une manière de me vendre... de lui dire : Hey regarde t'es tombé sur l'artiste de la classe. Ça aurait pu être pire non? Puis j'entends subitement son ventre grogner. Elle a faim et pas qu'un peu. Ça me fait rire, je cache ma bouche derrière ma main et descend mon regard sur son estomac. Elle a l'air gêné, il faut dire que tout le monde doit l'entendre et moi le premier. Alors je me baisse, fouille dans mon sac et lui sort une barre de céréale que j'ai. Ce n'est pas grand chose, mais ça fera l'affaire "Tiens, pour le monstre qui crie famine." Dire à une fille qu'elle  a un monstre n'est surement pas la bonne méthode pour m'en faire une amie. Mais il faut bien commencer par quelque chose pas vrai?
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() message posté Jeu 26 Juin 2014 - 21:40 par Invité
J’ai regardé cette barre de céréales comme le Messi venant m’annoncer le chemin vers la terre salut. Il ne doit pas se douter de ce que ça représente pour moi, de ce que la bouffe représente pour moi. Mais j’ai pris sur moi pour ne pas me jeter dessus comme une vorace. C’est mon premier jour, et ce n’est pas parce que j’ai un joli serre tête en strass et une belle tenue que je me permette de passer pour le glouton de service. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir rester dans cette école, mais essayons de ne pas ruiner ma réputation dès le premier jour. Je le remercie en inclinant poliment la tête et lui sourit en ouvrant discrètement le papier. Il fait du bruit mais les regards qui convergent vers moi ne semblent pas être à cause de ça. J’ai l’habitude d’être celle qu’on épie à son arriver, ce n’est pas forcément méchant, c’est juste de la curiosité, mais si vous saviez comme je déteste la curiosité. J’ai coupé la barre en deux et j’en ai proposé un bout à Cayden avant de me mettre à suivre le cours. Si mes stylos colorés étaient mis devant moi ce n’était pas pour faire jolie mais parce que la marge de mes cahiers étaient pleines de dessins. Ça rends mes cours plus jolies je trouve. Soudain la professeur s’adresse à moi et me demande où j’en suis dans le programme de math. Les maths ? Je dois être situé niveau CP à peu près. Je sais faire une adition c’est déjà pas mal. Je rougis en bégayant. Avec tous ces déménagements j’ai finis par avoir des retards dans certaines matières et avec mes lacunes de bases je me retrouve parfois complètement à côté de mes chaussures. Et ça me gave, faut l’avouer. Je lui sors le blabla habituel, mens un peu parce que c’est toujours mauvais de dire qu’on est en avance sur les autres et de toute façon je serais incapable de leur citer une formule correcte alors bon … Je déteste devoir prendre la parole devant tout le monde. Mais je le fais, parce que plus vite je suis passée et plus vite on me laissera tranquille. Evidemment il faut que j’ai ce morceau de chocolat sous la langue et j’ai l’impression que la terre entière vient de me prendre en flagrant délit de grignotage. Ça commence bien ce premier cours … En espérant que le reste de la journée soit moins stressante. La professeur me regarde par-dessus ses lunettes et je n’arrive pas à savoir si elle me fixe aussi intensément c’est parce qu’elle a du mal à me voir ou si c’est parce que ma tête lui revient pas. Finalement la matinée passe sans encombre et quand arrive le midi je me retrouve à manger seule. Ça ne me dérange pas, j’ai l’habitude. Et j’en profite pour dessiner. J’ai un cahier de croquis sur moi et c’est toujours apaisant de pouvoir donner quelques coups de crayons entre deux. Cayden a finit par me rejoindre, comme tous les midis qui ont précédé d’ailleurs. On s’est mit à parler dessins, à se montrer nos œuvres et à se raconter nos rêves. Parler avec lui c’était comme m’adresser à mon reflet, j’avais pas besoin de chercher mes mots pour qu’ils comprennent … D’ailleurs depuis ce jour, je crois qu’on ne sait plus quitter.

Deux ans plus tard.

J’ai invité Cayden à la maison. Depuis que je vis avec seulement maman, ça nous fait du bien d’avoir une présence masculine. Et puis il est gentil, il aide toujours ma mère. C’est bien pour ça qu’elle l’apprécie d’ailleurs. Elle dit que les garçons de nos jours ne sont plus aussi bien élevés. Moi je crois surtout qu’il veut juste l’impressionner, mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Assise en tailleur sur mon lit je mâchonne mon stylo rose de princesse. On a bientôt nos examens de mi trimestre et je dois avouer que j’ai du mal à me concentrer. Je pousse un râle de fatigue et me laisse tomber en arrière sur mon lit. « Ca me saoule Cay … » gémissais-je en enfouissant mon visage dans le coussin. Je baisse mes jambes pour garder un minimum de décence. Pfff, j’en ai marre de réviser, j’ai envie de m’amuser, de dessiner, de faire chier Cayden … je me redresse d’un coup pour regarder le jeune. Il est sérieux quand il veut. Je me lève et tire une chaise à côté de mon bureau. Je préfère toujours bosser sur mon lit mais je crois que si ma mère avait trouvé Cayden sur mon lit elle aurait péter un câble. Je m’assois donc à côté de lui avant de poser ma tête sur son épaule. Je regarde les maths qu’il révise avec l’impression de lire du chinois. Ça craint quand même, j’ai l’impression que mon cerveau n’est pas fait pour cette matière, je sais pas, ça adhère pas. J’attrape un stylo et me penche sur son cahier pour lui faire un petit dessin. J’ai prit cette habitude et ça n’a pas l’air de le déranger d’avoir des tag et des bonhommes qui se perdent sur ses marges. J’appuie ma joue sur ma droite et finis de colorier le pantalon de mon petit bonhomme de la main gauche. Ca va être jolie fini, et puis il encourage Cayden a rester concentrer. C’est mignon. Je souris amusée d’ailleurs, et glisse ma mèche de cheveux derrière l’oreille. Concentrée, j’ai le visage penché sur mon dessin et je me demande, pendant un instant, si Cayden ne s’ennuie pas avec moi …


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() message posté Ven 27 Juin 2014 - 6:25 par Invité
Quatorze ans, Séoul - lycée

Aujourd'hui c'est jour de révision. Les examens approchent à grand pas, et je ne suis toujours pas au point pour réussir mon année. Je ne suis pas un bon élève, je me débrouille et m'en sors que parce-que je me mets à fond pour les cours à revoir. Cette fois ce sont les maths qui me posent problèmes, comme toujours depuis ma naissance. Mais je ne me suis toujours concentré et donné à fond pour obtenir au dessus de la moyenne. "Lilo" n'aime pas ça. Elle n'a jamais la patience de voir tous ces chiffres défiler sous ses yeux. Elle tente de faire des efforts, mais si elle pouvait se passer de cette torture elle le ferait volontiers. Je suis chez elle, installé tranquillement sur la chaise de son bureau, les yeux rivés sur mon bouquin de cours. Ce n'est pas la première fois que je viens ici, dans sa chambre, je veux dire. Cela fait exactement deux ans.... deux superbes années que je connais ce petit bout en train. Pensez ce que vous voulez, j'adore réellement cette fille. Leeloo de son vrai prénom, parce-que j'ai finis tout de même par le connaitre, est une fille géniale. Je n'en ai jamais douté en la rencontrant mais les mois passés en sa compagnie n'ont fait qu'accentuer l'affection que j'éprouve pour elle. Elle est très drôle, toujours partante pour s'amuser et passer du bon temps, elle est sérieuse aussi, très réfléchie et je me suis rendue compte qu'elle et moi avions les mêmes rêves. Ça ne s'arrête pas qu'à ça, nous partageons aussi les mêmes valeurs, qu'elles soient sur la famille ou sur l'avenir. On a les mêmes opinions politiques qui oui je vous l'accorde nous passe au dessus, mais on s'entend aussi bien sur notre dédain que sur nos centres d'intérêts. J'ai conscience d'avoir trouvé quelqu'un de merveilleux avec qui partager mon temps. Leeloo me comprends, c'est ma petite "Lilo" vous voyez quoi? Une amie comme on en a qu'une fois dans sa vie. J'ai pris l'habitude de ce surnom depuis son premier anniversaire. Il n'avait pas tardé à arriver après la rentrée, et je m'étais retrouvé à être le seul idiot à avoir mal écrit son prénom sur mon paquet. Je me souviens que je lui avais offert un manga que j'adorais. C'était peut-être stupide, mais elle a adoré... c'est exactement ça que j'aime chez elle. Leeloo est ouverte et passionnée, elle ne fait jamais rien à moitié. Cette fois encore, il ne lui a fallut qu'une semaine pour lire les trente tomes déjà sortis. Si quelqu'un disait d'elle que c'est bête, moi je dirais qu'elle m'a impressionnée. Elle voulait me rattraper, qu'on soit au même niveau tous les deux à attendre la suite avec impatience. On allait de bon train à imaginer la suite de l'histoire, et le jour du dernier, je peux vous assurer qu'on était dans un sale état. Alors elle et moi on s'est amusé à écrire une fin plus heureuse, à revoir certains personnages et en faire revenir d'autres. Notre projet n'a duré que le temps d'un petit one-shot, mais je garde cet exemplaire soigneusement dans ma chambre. Comme j'aime à le dire, elle et moi on est doué. Je suis certain que plus tard nos rêves se réaliseront! Du moins c'est ce que j'espère...

J'ai chaud dans cette chambre, je suis bien, comme à ma place et surtout habitué des lieux. Je connais par cœur cette maison, ou du moins les endroits que j'ai eut le droit de visiter. La cuisine, la salle de bain, le salon et l'entre de la "princesse". Ici tout est en ordre, pas de bazar comme dans la mienne. D'ailleurs Leeloo s'amuse toujours à me vanner sur mon manque de rangement. Je lui ai bien proposé de la payer pour qu'elle le fasse, mais elle n'a malheureusement pas accepté mon offre. Oui... cette fille c'est quelque chose. Elle est... juste parfaite. Et si vous pensez que je porte un regard différent sur elle que celui d'un meilleur ami e vous direz que vous... avez raison. La vérité? La vérité c'est que je crève d'amour pour cette fille mais que je suis tout bonnement incapable de lui dire. Un peu de courage, me dit souvent mon meilleur pote, il n'y a pas de raison qu'elle me repousse ou se moque de moi. Mais le problème avec le duo Lilo et Stich qu'on forme tous les deux, c'est que justement nous faisons la paire. On est amis, très proche et presque fusionnels. Comment je pourrais prendre le risque de tout gâcher? En réalité j'ai raté le coche, je suis allé trop loin et j'ai franchis la limite pour espérer un jour la voir devenir plus qu'une amie. Croyez moi c'est frustrant, j'ai bien essayé de me dire que je devais oublier, mais soyons franc... plus je passe de temps avec elle, plus je deviens accro. C'est une torture que j'endure chaque jour silencieusement. Je ne lui dis rien, j'ai tenté de m'éloigner mais je n'ai tenu que deux heures avant de lui envoyer un message en lui proposant qu'on se voie au parc. J'étais même décidé à lui dire ce jour là, mais elle m'a regardé avec ses yeux noirs brillants et j'ai été incapable de prononcer un seul mot. Parce-que la simple idée que ce regard ne se pose plus jamais sur moi m'a déchiré le cœur et broyer l'estomac.

J'ai tout essayé, rien n'a marché... et si cela fait deux ans que nous sommes amis, je le suis tout autant en amoureux transis. Je me trouve pathétique, mais m'intéresser à une autre fille ne me dit rien. Je sais que j'ai trouvé la perle rare, la femme parfaite... mon âme soeur. Seulement... je me demande si ce genre de sentiments peut être un jour réciproque? J'inspire doucement, le visage concentré sur mon cours. Je pense surement pouvoir réviser tranquillement, mais Leeloo lâche prise. Les maths ce n'est vraiment pas pour elle. Alors elle vient me retrouver, pose sa tête contre mon épaule tandis que je tente de calmer les battements de mon coeur. Oui parce-que vous voyez, en plus d'être amoureux d'elle, cette fille ne m'aide en rien à ne plus l'être. On a l'habitude de ce genre de geste, comme j'ai l'habitude de la voir griffonner sur mes cahiers. Mais aujourd'hui c'est différent... cette proximité me brûle, son contact me transperce... Je tente de ne pas faire attention, mais c'est comme demander à un chien affamé de ne pas regarder la nourriture en face de lui. Oh bon sang, est-ce que je viens de me comparer à un chien ?? Rah je me déteste, encore plus lorsque je me rends compte que je n'ai plus les yeux posés sur mon livre mais sur elle... Leeloo... je crois que ça serait mieux si tu t'éloignais... juste un peu.... Je me mordille la lèvre, observe son profil qu'elle dégage au même moment de ses doigts fins. Comme si elle le faisait exprès, comme si elle savait qu'à ce moment là précis j'étais en train de la regarder et de la... désirer. Parce-que c'est ça ce que je ressens non? Cette envie viscérale de l'embrasser.... purée j'en rêve si vous saviez. Je suis peut-être un peu jeune pour certain, moi je crois qu'il n'y a pas d'âge pour être amoureux... J'avale difficilement ma salive alors que mon regard s'échoue lourdement sur sa bouche rose. Je voudrais pouvoir me convaincre de regarder ailleurs mais j'en suis incapable.... avant même que je ne m'en aperçoive mes doigts se sont serrés sur mon stylo. Si fort que j'en ai la pulpe blanchie. Mon cœur bat si vite, j'ai l'impression qu'il va exploser... tout se mélange dans ma tête, elle, moi... ce truc dans le creux de mon ventre. Et.... et je ne réfléchis plus, je perds totalement la tête. Ce n'est qu'une seconde, juste un rien qui me fait me pencher brusquement vers elle pour aller déposer ma lèvre contre la sienne. Notre baiser n'a rien d'extraordinaire, c'est juste humide et je n'ose même pas bouger. Mon geste est furtif, un peu trop peut-être mais je me recule subitement en me rendant compte de ce que je viens de faire. Mon cœur s'emballe, mes yeux la fixe comme si je venais de faire la pire erreur qui soit... Oh je t'en supplie Lilo, ne m'en veut pas de t'avoir volé ton premier baiser...
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() message posté Jeu 10 Juil 2014 - 15:24 par Invité
Je suis penchée vers ses devoirs. J’y comprends rien, pourtant on a eut le même cours, mais je ne sais pas, dessiner dans mon cahier me semblait plus intéressant. En plus, je me suis donnée une mission, celle de faire de le portrait de Cayden. Mais je ne suis jamais satisfaite de moi, alors je finis toujours par froisser ma feuille et la jeter à la poubelle. Je ne voudrais pas lui montrer une caricature de lui peu flatteuse. Alors j’ai décidé qu’il n’aurait le droit de voir mon dessin que le jour où je serais fière de mon travail. Seulement le jour où j’aurais pu dessiner cette lueur malicieuse dans son regard et cet air nonchalant que ses sourcils froncés lui donnent. Il est tellement beau que j’ai peur de gâcher la symétrie de son visage avec un mauvais coup de crayons. Alors je m’applique, mais ça me prends un temps fou. Je réfléchis à tout ça d’ailleurs, au contour de son visage, à ses yeux et sa bouche que je dessine mentalement dans ma tête. Et pendant un quart de seconde je ne saisis pas ce qu’il se passe. Ses lèvres, sur les miennes. Son souffle qui a coupé le mien. Je ne recule pas, trop surprise pour ça, je ne réponds pas non plus d’ailleurs. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque. Quand il se recule je le vois à son expression il a peur, peur que je ne le repousse, peur que je ne me fâche sans doute … Mais je croise son regard et sans attendre plus longtemps je me jette sur lui. Nos dents se cognent l’une contre l’autre et mes lèvres se collent aux siennes maladroitement mais ce baiser, s’il savait combien de temps je l’ai rêvé, espéré … J’allais finir par croire qu’il ne me considérait que comme un pote. Un mec avec qui il jouait aux jeux vidéos et avec qui il pouvait raconter tout ce qu’il voulait … Mais là, dans ses bras, sa bouche contre la mienne, je me sens comme une princesse, comme sa princesse … Mes lèvres bougent naïvement contre les siennes avant de sentir sa langue taquiner la mienne. Ça me surprend, la texture est chaude et nouvelle mais ça me plait. Parce que je me dis que ces lèvres, j’allais finir par les connaitre par cœur. Parce que ces lèvres, ce sont ses lèvres et qu’elles ont le méritent de ravir mon cœur. Notre baiser est doux, lent, parce qu’on apprend ensemble parce qu’on n’est pas franchement sûrs de nous. Mais on essaye. On tente. Et on aime ça, en tout cas moi j’aime ça … Je trouve ça grisant et ça a quelque chose d’enivrant. Je n’aurais jamais pensé ressentir ça pour un premier baiser. C’est … étrange comme sensation mais c’est aussi doux que nouveau. Alors je me laisse aller et je finis par me détacher de lui, à bout de souffle. Je suis aussi surprise que lui je crois bien. Et mes mains maladroitement accrochées à son cou se délits. Je lui souris timidement sans oser plonger mon regard dans le sien. j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure … Et je crois que le sien aussi. Les maths me semblent tout à coup bien fade, et même s’il l’était avant, je ne pense plus au dessin ni à son portrait. Je ne pense qu’à ses lèvres et leur douceur. Il vient de me donner mon premier baiser et je crois que je n’aurais jamais pu rêver mieux … J’ai bougé mes lèvres comme on peut le voir dans les films américains et je crois que ça lui a plu. Mais je suis trop gênée pour lui demander s’il a aimé. Alors, peut-être que c’est ma façon de le rassurer, mais je lui murmure « C’était bien … » en tripotant un pan de son t-shirt du bout de mes doigts. Et me rendant compte que j’étais toujours avachie sur lui, je me redresse en ne sachant pas quoi dire, ou faire. Et c’est bien la première fois avec lui … Soudain ma mère nous appelle depuis le bas de l’escalier. Je sursaute comme prise en flagrant délit et j’éclate de rire en croisant le regard de Cayden. Je crois que la pression redescend d’un coup et je ne peux m’empêcher de rire. Mes éclats de rire n’échappent pas à ma mère qui finit par entrée dans ma chambre en se demandant la raison soudaine de mon hilarité. Elle nous regarde, suspicieuse avant que je ne lui dise en secouant la main dans sa direction « Maman, c’est bon. » Elle sourit en coin amusée et ressort de la chambre en m’adressant un clin d’œil. Je ne sais pas s’il a compris, vous croyez qu’elle a compris ? Le soir, en raccompagnant Cayden au bout de la rue, il m’a pris la main. J’ai sourit comme une idiote en resserrant mon étreinte. Puis, pour lui dire au revoir je me suis hissée sur la pointe des pieds pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Je crois que je ne l’ai jamais vu sourire aussi niaisement … mais si vous saviez combien j’étais fière d’en être la cause. Je lui ai envoyé un sms le soir même pour savoir « On est quoi alors … ? » « Ensemble ? » c’est presque trop simple pour moi. Mais dès le lendemain j’affichais à tout ceux et tout celles qui voulait le voir que j’étais avec Cayden. Certains nous disaient « Je vous l’avais dit » d’autres « Ca ne durera pas » … Comme quoi.

Je me demande si Cayden se souvient de ça, de ce qu’on a ressentit à ce moment là. S’il se souvient du bonheur dans le creux de son ventre et de la fierté qu’on éprouvait à être ensemble … Je baisse mon regard sur le bout de mes doigts noircie par le fusain. J’ai besoin de dessiner pour me détendre. Je me souviens de notre histoire … au fur et à mesure, et elle me tue à petit feu. J’ai l’impression d’avoir tout perdu. Aujourd’hui il ne me reste que les souvenirs et je m’accroche à un tas de poussières … Parfois j’ai l’impression que tout est finit entre nous, et c’est dans ces moments là que je me démène pour tenter de sauver notre couple. Je suis d’ailleurs entrain de bosser sur un projet que je vais présenter à l’agence qui travail avec celle de Cayden. Ils ont un poste intéressant mais ils m’ont demandé de leur créer quelques choses selon des critères bien précis … Alors je donne tout ce que j’ai pour le faire. Je ne l’ai pas dis à Cayden, parce que je ne veux pas le décevoir si j’échoue encore … Je veux lui faire la surprise, je suis sûre qu’il serait tellement heureux d’apprendre la nouvelle … On pourra réaliser notre rêve et bosser ensemble, ou en collaboration tout du moins, pour commencer. J’ai hâte qu’il voit mon travail finis. Ses planches sont un peu de notre histoire, je m’en inspire et je suis certaines qu’elles ne laisseront pas le jury insensible. Avec un léger sourire en coin je me rappelle de notre première fois … Je me demande si dans les couples ca se passent souvent ainsi ?

South Korea Lake. 16 ans.

Je descends du mini bus en regardant autour de moi. Des chalets en bois, une immense forêt à perte de vue et un immense lac auprès du quel on va passer un mois entier. Cayden et moi avions décidé de partir ensemble dans cet endroit en colonie de vacances. Officiellement c’est pour apprendre à vivre en communion avec la nature, officieusement c’est pour passer du temps loin de nos parents, en étant juste tous les deux. Je m’étire en souriant à pleines dents. A 16 ans Cayden et moi sommes les plus jeunes du groupe. Les autres on tous plus ou moins 17 ans, l’écart d’âge n’est pas franchement visible à ce moment là. On a d’ailleurs vite fait connaissance avec deux garçons et une fille lors du trajet. Il fait beau, l’endroit et magnifique et les petits chalets sont simples mes suffisant. Ça me fait du bien de partir de notre ville. Mes parents on décidés de divorcé cette année. Ma mère ne supporte plus l’absence de mon père, mon père a du mal à trouver des excuses pour rentrer … Je ne le vois plus que deux trois fois par an bien qu’il pense toujours à m’envoyer une carte pour mon anniversaire. Je trouve ça presque … douloureux mais je me contente de ça. Cayden sait combien ce divorce m’affecte, alors il est souvent au petit soin avec moi. J’ai de la chance de l’avoir … Je crois que je ne pourrais jamais vivre sans lui, j’en ai la certitude c’est l’homme de ma vie. Je me vois déjà marié et avec des enfants. C’est l’évidence même pour moi. Je me tourne d’ailleurs vers lui pour me pendre à son cou loin des yeux indiscrets et lui murmure en collant ma bouche à la sienne « Tu aimes mon cœur ? » je lui souris malicieusement en lui volant un baiser doux. J’adore ses lèvres, leur forme particulière que je reconnaitrais entre mille, leur petit V qui me rend folle … Je me détache en riant et lui attrape la main pour l’entrainer vers le lac. Cet endroit et paradisiaque et parfait pour ce que j’ai prévu … On passe les premiers jours à pêcher, à fouiller la forêt et à rire ensemble comme si on se connaissait tous depuis des années. Tous les soirs nous les passons réunis autour du feu de camps pour parler de tout et de rien. ce soit ils ont décidés de chanter. Tous ensemble, plus ou moins juste mais j’adore cette ambiance. Le feu me pique le nez et me réchauffe les joues mais, blottit contre le torse de Cayden, je me sens bien et j’en oublie tout le reste. La rentrée qui se profile devant nous, le divorce de mes parents …. Je suis juste … bien. Les mains de Cayden sont croisées sur mon ventre et je les caresse doucement. Je les sens bouger sur mon ventre chaque fois que je rigole, un petit spasme les agite et je resserre ma prise de peur que Cayden ne les retire. Pourtant je le sais, il ne me lâchera jamais.




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() message posté Jeu 17 Juil 2014 - 22:41 par Invité
Seize ans, lac - fin lycée
Mon truc à moi c'est le dessin, je ne suis pas un aventurier, je n'ai rien d'un Robinson ou d'un Indiana Jones. Alors vous pensez quand j'ai vu cette brochure pour aller à la montagne j'ai d'abord cru à une plaisanterie. Lilo et moi nous avions eut l'idée de partir en vacances ensembles cette année. Cela fait maintenant deux ans qu'on est ensembles, et quatre qu'on se connait. C'est la première fois que nous partions tous les deux, rien que tous les deux je veux dire. Evidement nous avons souvent trainé ensembles avec nos familles respectives. Ma mère nous a déjà emmenés plusieurs fois au parc d'attraction, nous sommes même allés à Jéju mais ça n'avait rien de très officiel. Je veux dire... les couples ne partent pas en compagnie de leurs parents. Je sais, ok nous n'avons que seize ans, presque dix sept à la fin de l'année et je crois qu'il était temps que je me décide à faire quelque chose par moi même. Je me souviens encore du visage de mon père quand j'ai annoncé la nouvelle, il a d'abord cru que je plaisantais puis il a comprit au regard de ma mère que cette conversation était sérieuse. Oui, moi Im Cayden du haut de mes seize ans et demi je comptais bien partir seul avec ma petite amie cet été. Que cela leur plaise ou non ! J'ai à peine eut le temps de poser un pied dans ma chambre que mon père se raclait la gorge derrière moi. Ais-je besoin de vous faire un dessin? La fameuse conversation, celle qu'on attend tous une fois dans sa vie allait être abordée. Je me suis senti mal, déstabilisé quand il est venu s'assoir sur mon lit. Oh non... je le sentais, ça puait à plein nez alors j'ai simplement tendu les mains devant moi en lui disant "Pas la peine ! Il est pas question de ça entre elle et moi." Ouais, aussi incroyable que cela puisse être Leeloo et moi n'avons encore rien fait. Ça mon père le savait, comment? Je n'en sais rien, j'appellerais ça l'instinct à moins que ma mère n'est eut l'idée de fouiller dans mes tiroirs pour trouver une boîte de préservatifs pas encore ouverte. Non pas que j'avais dans l'idée de le faire mais... mais... il parait que les garçons doivent tous en avoir dans leur table de nuit. Alors j'ai fais comme tout le monde, sur le bon conseil de mon meilleur ami. D'ailleurs je devais vous parler de lui, pour faire simple il a du mal à croire qu'elle et moi nous contentons de nous regarder dans le blanc des yeux quand on se retrouve tous les deux les week-ends. Ouais c'est impossible à croire et pourtant si vrai ! Si j'en ai envie???!! Sans rire la question ne se pose même pas. Bien sur que j'en crève d'envie, Leeloo est belle, plus le temps passe et plus je la trouve sublime. Je me demande même ce qu'elle peut fabriquer avec un type dans mon genre. Mais outre le fait qu'elle est un physique à damné les dieux, je suis un homme et surtout... très amoureux. C'est peut-être idiot, je n'ai que seize ans et demi mais je peux vous assurer que cette femme c'est LA seule, l'unique que je veux et que je voudrais.
Je nous imagine déjà finir notre vie ensembles et avoir trois enfants. Ouais bon là dessus nous ne sommes pas d'accord, elle en voudrait plus, mais je trouve que trois c'est un bon chiffre. Bref ! C'est évident que cette fille je la désire et que j'aimerais voir notre relation évoluer. Seulement je me contente de ce que j'ai et de ce qu'elle me donne. Je le sais, elle n'est pas prête, nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises, et malgré qu'il m'arrive parfois de trop la toucher, je reste sage, je préfère écouter ma raison plutôt que mon... enfin vous voyez quoi. J'ai l'air d'un plouc ! Voilà ce que je me dis quand je pense à tout ça. Je me sens aussi mal à l'aise que inexpérimenté quand il faut abordé la question avec les autres. Avec Lilo c'est facile... elle sait que j'en ai envie, mais elle sait tout autant que je la respecte. Jamais je ne la forcerais ou l'obligerais à faire quelque chose qu'elle ne veut pas... "On a le temps.. toute la vie pour ça." Parce-que c'est ce que je pense. Notre histoire ne s'arrêtera pas là, elle continuera longtemps après. Alors ou on a le temps, si il lui faut encore quelques années je l'attendrais. Leeloo est la seule femme avec qui je veux franchir le cape. Coucher pour coucher ne m'intéresse pas. Je ne regarde pas de films pornos, je ne me tripote pas à tout bout de champ... Ouais je ne suis pas comme ces connards et tous mes potes. Je suis juste... amoureux. Et croyez-moi ça change beaucoup de chose du point de vu d'un homme.
Finalement après quelques heures de discussions, ma Lilo a finit par me convaincre de venir à cette colonie. La vérité? Elle m'a amadouée, elle m'a eut en me parlant de son anniversaire et en me faisant ses yeux de chats bottés. Bien sur que je n'allais pas résister, même si j'avais espéré des vacances à la mer je n'ai pas eut d'autre choix que de la suivre. Il ne m'en a pas fallut plus pour être satisfait, parce-que je suis avec elle et que je n'ai besoin de rien d'autre. Ce soir c'est feu de camp. J'ai toujours trouvé ça nul, mais bizarrement cette nuit je la trouve agréable. Mon regard se perd sur les flammes tandis que je presse doucement sa silhouette contre moi. Mon visage près du sien, je laisse mes lèvres trouver sa tempe pour venir l'embrasser tendrement "Je suis bien là..." tellement heureux si elle savait. Je trouve qu'elle a eut une bonne idée, la meilleure qui soit... et parce-que ce soir est jour particulier, je ne m'empêche pas de venir lui répéter une nouvelle fois "Joyeux anniversaire ma Lilo..." elle fête ses seize ans. Personne ne le sait, à part les filles de sa chambre. Elles lui ont d'ailleurs fait un énorme gâteau au chocolat et lui on acheté un paquet de chamallows. Après en avoir mangé une bonne dizaine chacun nos estomacs sont comblés. J'ai encore la bouche sucrée... laissant ma main trouver la sienne, je laisse mes doigts caresser sa peau "J'espère que t'es heureuse..." parce-que l'imaginer triste ou insatisfaite ce jour de l'année me terrifie. Et tandis que je la serre un peu plus l'un des autres se lève pour quémander des histoires qui font peur.
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() message posté Jeu 24 Juil 2014 - 17:17 par Invité
J’étais terrifiée à l’idée de ses vacances qui se profilaient sous notre nez. Parce que j’avais tout prévu, tout organisé, tout du moins dans ma tête. J’avais fait une liste de choses qu’il nous faudrait et au final, il n’y avait qu’un tiret qui noircissait ma feuille. Et en lisant le mot j’avais rougies si fort que j’avais finalement rayé ce tiret jusqu’à faire disparaitre les lettres. Préservatif. Mon dieu. Ce mot sonnait comme un gros mot, quelques choses d’interdit et de tabou. Pourtant, c’était quelque chose de responsable pas vrai ? Quelque chose d’adulte … Et si je clamais haut et fort que j’étais une femme à présent, du haut de mes seize ans, je me rendais compte que je n’étais rien de moins qu’un bébé encore … Et pendant des jours je m’étais demandé si j’étais enfin prête à passer ce cap … De toute façon j’étais sûre que Cayden était le bon. Je n’imaginais personne d’autre que lui pour partager ma vie jusqu’à la fin de ma vie. Alors pourquoi attendre ? Je sais qu’il sera doux, je sais déjà qu’il sera parfait … Mais si on le fait … Si on le fait c’est que je suis prête à dire au revoir à mon innocence et notre enfance. Et chaque fois que je croise son regard je me dis que j’en serais capable, que je peux devenir une vraie femme dans ses bras … J’en ai tellement envie et je crois que c’est ça qui m’effraie. C’est ces nouvelles sensations dans mon corps. Me sentir ... excitée. Est-ce que c’est sale ? Je l’imagine me faire l’amour et j’ai du mal à … ne pas rougir en l’imaginant entrer en moi. Est-ce que ça va faire mal ? Je me revois encore à 2h du matin, à chercher sur internet la réponse à mes questions. Cachées sous ma couette je tape ces mots clés qui, j’espère, n’attirons pas l’attention de ma mère. Je tremble rien que d’imaginer que ça peut mal se passer. Pas seulement pour moi, mais pour lui. Et si je fais quelque chose de mal, et si je fais quelque chose qui lui fait mal ?! Je n’ai pas envie de tout gâcher, ni de le décevoir … Je sais qu’il attend ça de moi … Il ne me met aucune pression, il attend patiemment, parfois quand nos baisers deviennent trop enflammé et que je me crispe entre ses bras il me sourit simplement en me serrant contre lui. On a tout notre temps. Et sa voix, son murmure me fait culpabiliser. Parce que lui plus que quiconque mérite que je lui offre ça … Alors pourquoi est-ce que je bloque comme ça ? Ce n’est rien de si … enfin de si … difficile pas vrai ? Ce n’est pas comme si nous allions faire quelque chose de mal et en plus … en plus j’ai acheté ce qu’il faut … Mon dieu, j’ai honte, c’est vrai, je me revois dans les rayons de ce supermarché avec mes lunettes et ma casquette enfoncé sur mon visage. Je m’étais retrouvé dans ce rayon, entre les pansements et le mercurochrome pour acheter des capotes. Et puis c’est quoi tout ce choix ?! Ils ne peuvent pas en faire des simples, avec marqué dessus « parfait pour les premières fois. » Je suis perdue et je finis par prendre une taille standard … parce qu’évidemment je ne connais pas la taille de son … enfin de son … Bref. Arrivée à la caisse j’avais, avec la poisse qui me collait à la peau, le choix entre un ami de Cayden ou la vieille gérante qui ne savait pas tenir sa langue et qui connaissait ma famille. J’étais pourtant persuadée qu’elle serait dans l’arrière-boutique, elle n’est jamais en caisse, mais quand je ne vous dis jamais, c’est jamais.

Instinctivement je pris la caisse de l’ami de Cayden. Je pris une grosse voix et me cacha derrière ma visière en tendant l’argent. Je ne pris même pas le temps de récupérer ma monnaie et file de la supérette alors que le jeune homme me lança « Amusez vous bien … Leeloo ! » Je piquais un fard en partant en courant. Mon larcin en poche je l’avais maudit pendant tout le trajet. En espérant qu’il ne dise rien à Cayden. Mais au vu de son humeur et de son attitude je crois que mon petit ami n’a aucune idée de ce qui se trame pour ce soir. Blottit contre lui je ferme les yeux quand il embrasse ma tempe. Qu’est-ce que je l’aime bon sang … Je vous jure, c’est toute ma vie ce garçon. Je l’aime à la folie. Et je m’en fou si on nous trouve trop jeune pour parler de sentiment, j’ai su que j’étais amoureuse de lui dès l’instant où je l’ai vu dans cette salle de classe. J’aime Cayden, je l’aime comme n’importe quel adulte et même plus encore. Je l’aime plus que ma propre vie. Et parfois ça me fait peur. Je relève mon visage timide vers lui en lui souriant. « Je suis très heureuse Stitch. » Un an de plus … mais je comptais bien commencer ma nouvelle année en faisant quelque chose de fou. Quelque chose qui lui plairait, j’en suis sûre. En voyant que les autres se rassemblent de plus en plus autour du feu je décide que c’est le bon moment pour entraîner Cayden à l’écart. Je me lève et lui murmure à l’oreille discrètement « Suis moi mon cœur … » puis je lui vole un baiser avant de m’éclipser dans le noir du camp. Je me cache derrière un arbre et quand je vois Cayden arriver je l’attrape brusquement par la main et l’attire dans ma cachette avant de me jeter sur ses lèvres lui faisant ravaler toutes ses questions. Je suis nerveuse et mon baiser et maladroit. Dans les films ça commence toujours comme ça. « Il faut que je te montre quelque chose Cay … » murmurais-je contre ses lèvres avant de l’attirer dans la petite chambre que j’occupe. Je le laisse passer et quand il allume la lumière je me précipite sur lui pour tout éteindre. « Dehors … ils vont nous voir ! » c’est vrai, on n’a pas le droit d’être là. On devrait être autour du feu, avec les autres. Assise sur le lit à côté de lui je regarde mes pieds comme s’ils avaient quelques choses de fascinant. Puis je me lève pour me placer devant Cayden. L’ambiance est lourde, tendue, je n’arrive pas à parler, j’ai gardé le silence depuis que j’ai éteins la lumière. Pourtant, avec les lumières de dehors, Cayden peut voir mon expression de panique et de stress. Mais je prends sur moi et me glisse entre ses jambes comme j’ai l’habitude de faire. Sauf que cette fois je suis debout et lui assis sur ce lit une place. Je baisse doucement mon regard vers le sien et lui sourit tendrement. Puis, sans vraiment le prévenir, je retire mon t-shirt pour lui dévoiler un soutient gorge plus sexy qu’à la normal … Oui, ça aussi je l’ai rajouté sur ma liste après coup. Je ne me voyais pas le séduire avec mes sous-vêtements en coton … Je me sentais nerveuse et à la fois impatiente …
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() message posté Dim 27 Juil 2014 - 0:30 par Invité
Quand elle m'a demandé de la suivre, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'elle avait derrière la tête. Leeloo est une fille surprenante, il lui arrive parfois d'agir simplement sans réfléchir à la conséquence de ses actes. Je ne suis pas non plus très réfléchi, à nous deux il nous arrive souvent d'enchainer les catastrophes. Ça me rappelle la fois où nous avions décidé de cuisiner pour sa famille. Quel désastre bon sang, si vous aviez vu l'état de la cuisine après notre passage... pire qu'un assaut de char. Sans oublier qu'à nous deux nous avions réussi à détruire le micro onde. Quelle idée aussi d'inscrire le mot "seconde" en tout petit sur un paquet? Evidement que j'avais lu "minute" à la place et que le résultat n'avait rien à voir avec ce qu'on m'indiquait. Ces traites de publicistes qui ne cessent de nous arnaquer ! Enfin... j'étais loin de penser à ces bêtises quand elle vint m'attraper la main pour me voler un baiser. Cette scène me paraissait presque irréelle, comme tout droit sorti des bds que je lisais. J'avais un tas de questions en tête, comme à savoir ce qu'elle voulait et ce qui semblait si important pour qu'on rate le feu de camp. Mais bizarrement j'oubliais tout ! Je n'avais plus rien qui me venait à l'esprit à part le gout délicieux de ses lèvres sucrées. Est-ce que je vous ai déjà dis à quel point j'aimais leur saveur? Je sais je n'ai aucun autre point de comparaison mais croyez moi cette bouche là en valait surement des milliers. Mon sourire un peu bêta, je l'observais sans rien comprendre à la situation. Tout m'échappe, ses sourires, ses regards qu'elle me lance. Mais à quoi peut-elle bien penser? Esclave de ma princesse, je préfère simplement ne pas la contrarier ni même insister. Je me dis seulement que ça doit être urgent pour qu'on s'éloigne et qu'elle m'attire dans sa tente. Sans comprendre pourquoi je jette un coup d'oeil autour de nous tandis qu'elle se glisse déjà à l'intérieur. Je suis amusé par son comportement. Elle semble... secrète, comme si elle avait préparé un mauvais coup. Alors je pense à tout, au fait qu'elle pourrait avoir emmené un lecteur dvd portable auquel nous n'avions pas le droit, des bds que j'avais oublié, des nouveaux croquis.. oui à tout même au dernier épisode de notre anime préféré que nous rations au début de la semaine... sauf à ce qu'elle se fait. Pourquoi est-ce qu'elle éteint la lumière? Et ce regard qu'elle me lance??? Sans trop comprendre comment je me suis retrouvé assit dans la tente sur ce que je devine être son sac de couchage. J'ai envie de lui demander ce qui se passe, mais je reste silencieux en la voyant avancer vers moi de son air embarrassé...
Elle a l'air gênée oui.... mais pourtant... la lueur que j'aperçois dans ses yeux me fait frissonner. Elle a l'air...déterminée, étrange mais à la fois si audacieuse. Et bon sang... mon cœur s'arrête de battre quand elle laisse son épaule se découvrir. Ce simple geste me parait durer une éternité tandis que le tissu glisse doucement sur sa peau. Et j'ai peur... peur de comprendre ce qu'elle tente de me dire et de ce qui peut se passer. Malgré moi mon regard est rivés sur sa silhouette que j'entrevois. La lueur de l'extérieur me parait à peine filtrée la couche épaisse de la tente. J'aimerais pouvoir la regarder dans les yeux, mais je n'arrive pas à me détacher... Je ne l'ai jamais vu se déshabiller devant moi, je veux dire même après tous les instants que nous avons partagé nous somme toujours resté pudique l'un avec l'autre. Ce n'est pas tant une question d'assurance mais plutôt de respect.... je n'avais peut-être pas envie d'être tenté? Qui sait... je n'en sais rien, à l'heure qu'il ait j'ai l'esprit perdu dans le vague, focalisé sur ce qu'elle tente de me dire... "Leeloo tu...." tu quoi? Je n'en sais rien non plus, j'ai le souffle coupé parce-que je sais... je sais ce qu'elle veut m'offrir et me donner. Soudainement je ne suis pas certain que ça soit une bonne chose. Je ne suis pas... je ne suis pas prêt. Enfin pas comme ça, pas ainsi. Je n'ai pas eut le temps de me préparer, mais au moment où toutes ces interrogations m'assaillent, elle vient attraper ma main pour la poser sur son sein. Si c'était censé m'aider.... c'est raté. Bon sang, j'en perds mes moyens... j'ai l'air de quoi? Et bien d'un puceau... ouais voilà c'est exactement ça, d'un puceau qui ne sait pas comment s'y prendre ni même l'effet que ça fait de toucher une femme. Je me sens défaillir, ma main est tremblante et j'ose à peine la bouger. Mais c'est là, quoique je fasse je ne peux pas ignorer la sensation qui grandit en moi... cette fille... c'est la femme de ma vie. J'ai envie d'elle, bien sur que je le veux et comme si elle voulait m'aider à prendre la décision c'est elle qui vient chercher à nouveau mes lèvres en s'asseyant sur moi. Mon coeur bat à tout rompre je suis certain qu'elle peut le sentir palpiter sur le bord de ma bouche... "Est-ce que... tu es sure?" oui elle l'est.... les mots qu'elle m'a dit à ce moment là resterons gravé dans ma mémoire... je ferme les yeux, vient cueillir ses lèvres tendrement, tandis que ma main apprends à connaitre son corps.
Je prends juste assez d'assurance pour la faire basculer sur le dos. Les sacs de couchage ne me paraissent pas être assez confortable pour porter sa silhouette que je devine parfaitement dessinée... au dessus d'elle, je la regarde, j'attends et je laisse mes doigts aller trouver la lumière pour la rallumer dans une lueur faiblarde. "Je veux te voir..." parce-que je n'ai pas envie que d'imaginer. Je veux pouvoir caresser et dessiner de mémoire son corps... j'hésite un peu, je suis craintif mais je lui retire son sous vêtement avec tendresse. L'émotion me gagne, mais pas seulement... l'excitation aussi. Je suis désemparé face à ces nouvelles sensations que je ne connais pas. Effrayé mais je veux faire les choses bien... je ne suis pas assuré, je n'ai jamais couché avec une fille. Mais Leeloo je l'aime... à en crever. J'ai tout à lui donné, tout à lui offrir... je veux l'aimer comme jamais personne d'autre ne pourra l'aimer. Je veux être le seul... mes lèvres ont retrouvés les siennes, mes mains se sont familiarisées avec ses formes et ses courbes. Je l'ai parcouru, découverte comme je ne l'avais jamais fais. Incertain pour ne faire qu'un, j'ai eut peur que pour elle rien ne soit aussi beau qu'on le prédit. J'ai pris mon temps, je l'ai regardé, je l'ai écouté et j'ai tenté de combler nos manques... mon souffle sur sa peau brûlante, on a finit par en oublier nos noms pour laisser mourir nos soupirs l'un contre l'autre...
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