"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici nah, i hate you (maebh) 2979874845 nah, i hate you (maebh) 1973890357
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nah, i hate you (maebh)

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() message posté Mer 12 Juil 2017 - 17:54 par Invité
« Dégages de mon chemin. » comme d'habitude une voix cassante, sans la moindre preuve de gentillesse sur le visage. Si il se préoccupait réellement de l'intérêt de ses élèves ? Personne ne pouvait le dire. Il leva les yeux au ciel. Tout allait beaucoup trop lentement pour lui, il exerçait dans l'école de danse classique la plus prestigieuse de Londres et il avait l'impression d'avoir face à lui un troupeau d'éléphants dépourvus de grâce et de souplesse. Sa vie parisienne lui manquait, l'école ne comblait pas le vide immense qui s'agrandissait de jour en jour dans sa poitrine et à l'intérieur de son estomac. Il ferma ses paupières quelques secondes avant de reprendre son chemin, pénétrer dans les coulisses. « Je peux savoir à quoi tout cela rime ? » il n'avait pas besoin de hausser le ton pour imposer le respect, pour laisser des frissons parcourir l'échine de ses élèves, son regard perçant suffisait à dissuader ses interlocuteurs de s'opposer à lui « c'est quoi cette tenue de merde ? y'a pas un seul costumier compétent ici ? » Avant il avait été prétentieux, détesté par la plupart de ses camarades danseurs à cause de sa grande - immense - richesse, de son titre de noblesse pourtant disparu, de son visage de porcelaine dépourvu d'imperfection, de ses mouvements souples lorsqu'il étendait ses bras, qu'il se hissait sur la pointe de ses pieds, de ça il était devenu un homme d'autant plus froid et inaccessible, la prétention avait quitté son corps pour laisser place à un sadisme envers ses élèves, parce qu'il avait besoin de se revaloriser lui. Parce qu'il était prêt à passer par tous les moyens pour regagner la confiance perdue. Il glissa ses longs doigts semblables à ceux d'un pianiste autour du rideau rouge, l'orchestre s'installait pour la répétition. Il mourrait d'envie de leur dire le fond de sa pensée, à eux aussi. Il poussa un soupir, glissa sa main dans sa chevelure ébène. La chute l'avait rendu malade, lui avait fait perdre le sens même du bonheur. Il l'avait frôlé du bout des doigts, avant de rencontrer brutalement le parquet froid de la scène, entendre les rires moqueurs de la foule, il s'était retiré des ballets lorsque son nom s'était étalé sur les journaux pour être sali, moqué. Il accrocha son regard sur la silhouette d'une jeune femme. Il ne s'intéressait pas aux femmes, pas plus qu'il ne s'intéressait aux hommes, la seule personne pour qui il portait de l'intérêt c'était lui-même. Il détaillait du regard le corps de la jeune femme sans éprouver le moindre désir parce qu'il était inconnu de ce concept, dans ses yeux brillait une lueur haineuse. « Qu'est-ce que tu fais là, l'handicapée ? » maebh malloy. Mais il était trop fier pour montrer une once de sympathie avec une personne qui n'était pas issue de son univers.  

@maebh n. malloy
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() message posté Sam 2 Sep 2017 - 14:19 par Invité
Maebh est pas de ceux qui s’prennent pour Batman, à avoir un métier l’jour et un moins connu la nuit. Non, Maebh tout le monde la connaît pour ce qu’elle est : une danseuse. Dans un club de strip-tease. Et une prostituée. Peu sont ceux qui la savent bénévole pour aider un orchestre de débutants. Débutants, ils sont pas censé l’être. Vraiment pas. Et pourtant. Et pourtant. Quand Maebh les entend jouer, elle a juste vraiment, vraiment, vraiment envie de les claquer tour à tour. Peut-être que ça les aiderait à avoir un peu d’oreille. Peut-être. Mais Maebh fait rien, elle éternue, pour montrer son mécontentement, leur dit de recommencer avec une voix neutre. Tellement neutre qu’elle fait peur parfois, Maebh, quand elle parle avec cette voix là. Jamais d’envolées lyriques dans la belle voix de Maebh. Juste du plat. De l'unisson en point d’orgue. Recommencez. C’est terrible c’que vous jouez faux. Encore une fois.
Puis, à un moment donné. Un moment de trop. J’me casse, apprenez à jouer juste et revenez vers moi. J’sors prendre l’air.

Le regard coupable de l’orchestre est un plaisir pour les yeux de Maebh. Mais elle sourit pas. Elle leur jette juste un dernier coup d’oeil, et sort de la salle. L’orchestre va accompagner un cours de danse. Et il est pas prêt. Aucune des personnes de l’orchestre ne l’est. C’est bien beau d’être soliste. Mais c’est mieux d’être soliste quand on sait déjà jouer avec les autres. Y’en a un qui s’en sort bien. Un hautboïste. Un mec à qui elle donne des cours de solfège parfois. Un gars qui joue tellement bas qu’on l’entend pas. Sauf que s’ils arrivaient à comprendre, les autres, qu’ils doivent tous jouer au même niveau que lui, l’orchestre serait tellement harmonieux.

Une voix. Un homme. Qui l’interpelle. Elle sait que c’est elle. Elle est la seule dans le couloir, ou elle le pensait du moins. Et puis ce surnom, l’handicapée, y’a une voix qui lui donne, à elle. Brahms. Franchement pas la personne que Maebh voulait voir. Vraiment. Vraiment. Pas.
Elle voulait prendre l’air, se calmer. Pas se sentir agressée, et s’énerver. C’est un peu contraire à l’idée de base. Le fait même qu’il soit là.
Et Maebh fait le rapprochement entre son orchestre et le cours de danse qu’ils vont devoir accompagner, et avant de se retourner, elle ferme les yeux quelques secondes. Non mais merde.

Maebh sourit pas en se retournant. C’est Maebh, elle sourit pas. Et le visage qu’elle rencontre est pas plus souriant que le sien. Elle le regarde, désabusée. Rien ne se montre sur son visage. Maebh, éternelle poupée coincée dans une émotion inexistante. C’est bas, même venant de ta part. Surtout. Venant de ta part. Il est pas mieux qu’elle. Lui non plus, il peut plus réaliser son rêve. Oh. Non. Il veut plus. Ce lâche. Si Maebh pouvait rejouer, elle le ferait. Si elle pouvait remonter sur scène un jour, jamais, jamais elle laisserait la peur l’en empêcher.
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() message posté Dim 3 Sep 2017 - 18:12 par Invité
And those who were seen dancing were thought to be insane by those who could not hear the music. ✻✻✻ L'idée même de savoir qu'un orchestre amateur pouvait jouer pour lui le mettait dans une rage indescriptible, ses élèves ne valaient-ils pas un orchestre de professionnels, le meilleur orchestre de la ville de Londres ? En tout cas, lui, estimait que si. Ses élèves étaient peut-être jeunes mais il refusait catégoriquement de les voir être ridiculisés, non pas par eux-même et leur manque de talent - parce que Brahms estimait que ses élèves n'étaient pas à la hauteur, comme si des jeunes de quatorze ans pouvaient égaler le maître du classique de trente ans - mais ils méritaient tous un véritable orchestres de prodiges de la musique. Ce n'était malheureusement pas la seule chose qui le mettait en rogne. Les costumes le mettait en rogne, parce que ça n'allait pas. Ce n'était pas dans son thème. Les danseurs le mettait aussi en rogne, ils n'étaient pas au point. Rien n'allait. Il déambulait dans les coulisses, danseur sévère et intransigeant. Prêt à donner des ordres, prêt à hurler, prêt à se défouler sur le premier être venu malchanceux. Et il avait manqué de se défouler sur le pauvre éclaireur, mais il avait une bonne étoile l'éclaireur. Et la bonne étoile elle s'appelait Maebh. Parce qu'au delà de tout ce qui pouvait l'énerver au sein de ce spectacle, elle était peut-être celle qui l'énervait au plus haut point. Ou peut-être qu'elle le dégoûtait. Peut-être même que c'était sûrement ça, elle le dégoûtait. L'handicapée. Elle pouvait plus jouer au niveau professionnel alors elle avait rien trouvé de mieux que la danse. Mais ça aurait presque pu réjouir Brahms, si elle s'était lancée dans la seule vraie danse qui mérite d'être vue et applaudie : la classique. Mais non, elle trémoussait ses fesses autour de barres en métal. Il pouvait pas s'empêcher de juger la vie des gens. Pas que la sienne était bien meilleure pourtant ; il croulait sous l'argent, il vivait à demi-temps dans le château de ses parents et son immense appartement au cœur de Londres mais derrière tout ça il était rongé par son amour porté à Maura, par la perte de leur enfant et par son incapacité à remonter sur scène. « C’est bas, même venant de ta part. Surtout. Venant de ta part. » il leva les yeux au ciel, avant de s'approcher un peu plus près de la jeune femme. Mais en gardant ses distances. Sans trop savoir pourquoi, peut-être qu'à force elle s'était chopée une ist et qu'avec un simple contact il allait réussir à la chopper, quoiqu'il en soit il était suffisamment éloigné. Peut-être qu'il aurait même du mettre un masque blanc sur sa bouche, comme les asiatiques. « Y'a quand même une question que je me pose. » il marqua une pause avant de la laisser siffler, la remarque cinglante, son venin, sa méchanceté gratuite « quand tu te pend à ta barre de strip-tease, ton poignet est pas trop douloureux ? »
✻✻✻
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() message posté Sam 16 Sep 2017 - 20:40 par Invité
Maebh, elle le déteste pas vraiment Brahms. C’est pas vraiment ça. Elle l’envie pas, c’est évident. Alors quoi ? C’est quoi ? Bah c’est de la déception. Aussi surprenant que ça puisse paraître. De la jalousie. De l’incompréhension. Et oui, être jaloux, et être envieux sont deux concepts différents. Mais là, oui, là, c’est de la jalousie. Parce que Maebh, elle le regarde, Brahms, avec ses deux jambes bien tranquilles, ses deux mains, son corps. Et sa chute qu’a pas fait de cicatrices à vie, sauf dans les journaux. Elle le regarde refuser de remonter sur scène. Avoir la trouille. Et ça la dépasse.
Il a de nouveau une chance d’accomplir son rêve. Pourquoi ? Pourquoi il la saisit pas ?
C’est incompréhensible. C’est. Plus fort qu’elle. C’est un raisonnement qu’elle arrive pas à avoir, elle.
Parfois, elle a envie d’le secouer, et d’le pousser sur scène.
Mais elle le fait pas
pour deux raisons.
La première, ce serait mal élevé, et elle le connaît pas assez bien pour ça.
La deuxième.
Bah fuck quoi.

Elle le hait.

Ouais, si elle le déteste en fait. Lui et son air princier. Lui et son air : j’suis l’meilleur et vous êtes de la merde. Oh ce qu’elle peut ne pas le supporter ce type. Ce côté p’tit chialeur qui refuse de remonter sur scène parce que bouhou, les gens vont se moquer de lui.
Et surtout, ce côté qu’il a à toujours, toujours, vouloir la rabaisser elle. Dès qu’il la croise.
God, qu’est-ce qu’elle lui a fait hein ? Quoi ?
Rien. Rien. Elle lui a jamais rien fait.

D’ailleurs, quand elle a lu son histoire dans les journaux, elle l’a plutôt pris en pitié. Elle s’est comparée à lui, elle s’est dit qu’il avait vécu la même chose. Qu’ils pourraient s’entendre là dessus. Sur leur rêve brisé.
Mais son rêve brisé, lui, il l’utilise contre elle.

Il lève les yeux au ciel, Brahms. Ca. C’est exactement pour ça, qu’elle le déteste. Cet orgueil, ce piédestal duquel il est tombé et sur lequel il continue pourtant de se présenter. Cette outrecuidance. Oui. C’est ça qu’elle déteste le plus chez lui. Parce que,
cher Brahms, figures toi que nous sommes tous égaux.
Elle est pas religieuse, Maebh, sauf quand ça l’arrange.
Genre, là.

Et sa question tombe. Sa question qui était censé la faire tomber, elle, au fond du gouffre.
Et il attendait quoi ? Il voulait quoi comme réaction ? N’a-t-il toujours pas compris que Maebh et réaction sont deux choses qui ne fonctionnent pas ensemble ? Pas dans la même phrase en tout cas.
Maebh le regarde, dans les yeux.
Et elle se rend compte, avec plaisir, qu’elle ne sert même pas les poings. Elle n’est même pas énervée. Blessée ? Peut-être un peu. Mais pas énervée, non.

Tu es ridicule, Brahms.
Qu’elle lance, calmement.
Elle pourrait expliquer par X et Z que son poignet est soigné depuis longtemps, et qu’il n’est pas douloureux, que la dextérité n’est juste pas suffisante pour rejouer virtuosement du violon. Que par conséquent, non, son poignet ne lui fait pas mal quand elle s’accroche à la barre de pole dance. Elle pourrait rajouter que ça lui ferait du bien de venir la voir danser, elle ou ses collègues, parce que ça l’décoincerait. Mais elle le fait pas.
Parce que pour une fois, Maebh s’en fout de gagner. Elle veut juste partir loin de cet homme qu’elle ne comprendra jamais, et si possible, ne jamais le recroiser.
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