"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Fantôme du passé ( Jean) 2979874845 Fantôme du passé ( Jean) 1973890357
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Fantôme du passé ( Jean)

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() message posté Lun 20 Nov 2017 - 0:05 par Invité
Londres, un super endroit dans lequel je suis depuis maintenant deux semaines. Mon arrivée c'était déjà assez mal passé, l'aéroport avait perdu une de mes valises ce qui m'avait mise en colère, je n'étais pas du tout de nature calme, heureusement que mon ami avait sût me calmer . J'avais reçu ma valise au bout de 3 jours, j'étais quand même en colère contre eux, j'avais autre chose à faire que de m'occuper de ça. J'étais venu ici pour travailler et j'avais déjà quelques affaires à m'occuper, déjà nouvelle ville donc je devais repérer tous les coins pour ne pas me perdre, prendre place à mon bureau, apprendre à connaitre chaque collègue. Je ne donne pas ma confiance aussi facilement, donc je me méfie de chaque personne. Et surtout, j'avais dû emménager dans mon appartement et je n'étais pas toute seule, Mia faisait partie de ma vie depuis maintenant 3 ans, ma fille, mon petit rayon de soleil. C'est vraiment la seule qui a réussi à me rendre heureuse, elle est tellement importante pour moi. Je l'ai peut-être mise au monde toute seule, que je l'ai élevé toute seule, mais j'ai toujours su prendre soin d'elle, même avec mon travail, elle ne manquait de rien et je faisais tout pour qu'elle ne soit pas en manque de mon absence, je voulais à la fois jouer le rôle de la super maman et du papa absent protecteur. Donc deux semaines qui avaient été vraiment chargées , mais cela ne me dérangeait pas, ça me permettait de ne pas penser à Lucas. Je faisais ma vie peut-être toute seule, mais j'y arrivais bien. Peut-être que je n'étais pas faite pour vivre en couple, à chaque fois ça tombait à l'eau.
Ce soir j'étais de garde et c'était donc mon amie qui gardait Mia. Je pensais que la nuit allait être calme. Mais tard dans la nuit on recevait un appel, une bagarre avait éclaté dans un bar. Je soupirais, je ne comprenais pas comment on pouvait perdre le contrôle du soi aussi facilement. Je savais très bien ce que j'allais trouver sur place, des hommes qui avaient abusé un peu trop de l'alcool et incapable de se contrôler aussi. On partait donc à deux sur place avec un collègue. En effet une fois arrivé une grosse bagarre avait éclaté et le patron venait à notre rencontre en expliquant qu'ils étaient plusieurs à se battre. Je soupirais en annonçant mon arrivée et déjà quelques personnes partaient en courant. Je ne cherchais même pas à les rattraper, mon collègue s'en chargeait. Oui je suis une fille, mais une tête brûlée qui va dans le tas et j'attrapais l'homme qui continuait de se battre et je le plaquais face au mur. Je lui tenais les mains dans le dos pour éviter de recevoir un mauvais coup. Je le retournais pour me retrouver face à lui, je devais vérifier qu'il n'avait pas de grave blessure et là c'était le choc. Je reculais tout de suite d'un pas. " Jean..." Des années s'étaient écoulées depuis notre dernière rencontrée, mais son visage n'avait pas changé, encore moins ses yeux. C'était le choc, comment je pouvais me retrouver face à lui. Je sentais mon coeur faire un bon. Je soupirais alors que je me rendais compte que lui aussi faisaient partie des hommes qui avaient un peu trop abusé de la bouteille pour ce soir. Je me tournais vers mon collègue pour lui dire que je m'occupais de l'homme en face de moi, en espérant qu'il ne se rend pas compte qu'on se connaissait. Je rapportais mon attention à Jean . " Je ne savais pas que tu étais du genre à boire jusqu'à ne plus te contrôler."
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() message posté Mer 29 Nov 2017 - 11:04 par Invité
Les choses avaient dégénéré à un moment de la soirée, mais je n’étais pas tout à fait certain de bien me rappeler quand. J’avais commencé tranquille, dans un coin, à faire ma vie comme si de rien n’était. Un petit verre pour finir d’atténuer la colère que j’avais ressentie quand on m’avait dit que ma toute nouvelle partenaire, experte dans l’affaire de tueur en série qui me tombait sur les bras, avait été rappelée en Amérique pour des soucis familiaux de première importance. Je n’avais pas eu le temps de la jauger, de l’apprécier ou de la détester, mais surtout ça me laissait sans trop d’infos ou de moyens pour choper ce fils de pute, s’il était bien arrivé à Londres via Heathrow sous une fausse identité. QUoiqu’il en soit, j’allais devoir faire les choses à l’ancienne, mon instinct pour guide et compagnon en attendant d’avoir un nouveau partenaire. Mon patron m’avait briefé ; ça n’allait pas tarder. André avait trop peur que je fasse de la merde si jamais je restais seul trop longtemps, il avait ajouté à la fin de son speech que ça « me ferait du bien » d’avoir quelqu’un avec qui bosser. Ca lui ferait du bien à lui, surtout, car André commençait à chopper des ulcères à l’estomac et dans les boyaux à force de s’inquiéter pour le service en général et pour moi en particulier. Interpol avait encore été condamné à payer les réparations et le dédommagement de l’opération dans ce fameux bar, un mois plus tôt.


Bref, j’étais donc tranquillement en train de me siffler mon verre de whisky quand j’avais vu débarquer, me bousculant au passage, une bande de jeunes étudiants, entre vingt et vingt-cinq ans peut-être, tous déjà salement gratinés et leurs copines court vétues. Ca n’avait pas empêché l’un deux de tripoter les fesses d’une nana accoudée au bar, la trentaine, tailleur, genre avocate ou tradeuse, qui n’avait rien osé dire. J’avais couvé le sale type d’un regard mauvais et il m’avait demandé en anglais ce que je regardais, non sans re-pincer les fesses de la demoiselle qui avait l’air au bord des larmes. J’avais répondu en lui envoyant mon front en plein visage, mais le coup, s’il était puissant, était peu précis. Ca suffit pour lui entailler les lèvres contre ses dents et j’avais mangé sa choppe en pleine gueule alors que ses potes se jetaient sur moi en gueulant des trucs inintelligibles. La bagarre dura un moment, et je cognais si fort que j’en avais mal aux jointures. La fille s’était éloignée, tout le monde évacuait le bar ou entrait dans la danse et je me retrouvais bien vite à faire le vide autour de moi à coups de poings. Je finis, essouflé et endolori de partout, par être plaqué contre un mur par une poigne visiblement experte. Et quand on me retourne, alors que je me débats et que je grogne par pur esprit de résistance, je reste stupéfait de la vision qui s’offre à moi. Une rouquine que je connais si bien, et d’un coup les souvenirs affleurent mon esprit ; elle portant un flingue, assurant mes arrières. Elle nue, contre moi, soupirant mon nom. Elle, les larmes aux yeux, qui s’énerve contre mon départ pour Interpol.



| Oh, merde, Kat’. | J’avais soufflé ça par pure surprise.


Je n’étais ni content ni mécontent de la voir, mais pétrifié par la stupéfaction. Cela dit, je ronchonnais à haute voix quand elle me critiquait sur mon comportement.


| J’ai pas perdu le contrôle ; je sais très bien ce que j’étais en train de faire, je cassais la gueule à ces connards. Ce type là-bas arrêtait pas de palper le cul d’une nana qui s’est entretemps fait la malle, j’ai rendu une mission de service public en lui refaisant l’portrait ! |
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() message posté Mer 29 Nov 2017 - 13:06 par Invité



Katherina & Jean



Depuis que j'avais intégré la police je ne me voyais pas mère, de toute façon je n'avais pas le temps pour être mère. Entre les différentes interventions que j'avais, en Russie j'étais plus concentré sur mon boulot et après quelques années j'avais fini en France. Au début j'étais là-bas pour intervenir sur un dossier qui concernait un braquage Russe, ce n'était que temporaire. Mais petit à petit je m'étais plus en France, surtout avec Lucas et Jean, on formait vraiment un bon trio. J'aimais bien travailler avec eux et c'est pour ça que j'avais demandé une mutation pour rester en France et donc travailler avec eux. Donc encore une fois je n'avais pas pensé à l'amour jusqu'à ce que Jean rentre dans ma vie. On cachait notre relation pour qu'on puisse continuer de travailler ensemble et on y arrivait parfaitement bien. Et je dois bien avouer que c'est avec lui que j'ai ressenti pour la première fois l'envie d'avoir un enfant et de fonder un avenir. Une idée qui ne resta pas longtemps dans ma tête vu qu'au bout de quelques années ensemble, lui il avait décidé d'avoir d'autres projets, des projets sans moi, à Interpol et du jour au lendemain je m'étais retrouvé toute seule. Il m'avait fallu beaucoup de temps pour que je puisse envisager un avenir avec Lucas, mais maintenant j'avais ma fille que j'aime plus que tout. Donc c'est vrai qu'ici je voulais faire attention, à chaque intervention je prenais garde à ce qui ne m'arrive rien. Déjà que j'avais perdu Lucas qui avait disparu, le père de ma fille, donc je ne pouvais pas lui enlever sa mère.

Ce soir je ne risquais rien, même si c'est vrai qu'à chaque intervention il y avait un risque, une balle perdue était si vite arrivé, je le sais bien. Mais ce soir c'était une intervention banale, une bagarre qui avait dégénéré dans un bar. Normalement je devais finir assez tôt ce soir, mais je m'étais proposé de faire cette dernière intervention avant d'aller retrouver ma fille. En arrivant je comprenais très vite que dans le bar c'était la pagaille, plusieurs personnes c'était battu, les gens partaient en courant pour ne pas se prendre un coup et surtout quand la police arrivait, souvent ça dissuadait les clients de continuer de se taper dessus. J'intervenais assez vite dans le bar et j'attrapais un des hommes pour le coller contre le mur, il faisait bien partis des personnes en train de se battre vu l'état de ses mains et de son visage aussi. Je le retournais pour lui faire comprendre qu'il avait intérêt à arrêter sinon je l'emmenais au poste. Mais je me retrouvais en face de Jean, se n'était pas possible, pas lui.

-Je suis contente de voir que tu te souviens de mon prénom.

Je lui lançais un regard noir en le provoquant un peu, il l'avait bien mérité de toute façon. Je faisais un petit rire, toujours le même à agir avant de réfléchir ce qui ne me surprenait pas de sa part.

-Je sais la raison de la bagarre, mais vu dans l'état que tu es, tu n'y as pas été de main morte et je vois bien que tu as bu. Cela ne te ressemble pas... Enfin mais qu'est-ce que je dis, finalement je ne te connais pas si bien que ça.

Je lui faisais bien comprendre qu'il m'avait bien caché qu'il ne m'avait jamais parlé d'Interpol et donc que je lui en voulais beaucoup. Et pourtant en le voyant beaucoup de souvenirs me revenaient en tête, ses mains, ses baisers sur mon corps, enfin de bons souvenirs, mais mon coeur qui se serrait dans ma poitrine me rappelait aussi la souffrance que j'avais ressentie quand il était parti. Je disais à mon collègue de rentrer avec les clients qui avaient essayé de nous frapper et moi je restais là pour m'assurer que tout allait bien. Je regardais Jean en attrapant un torchon sur le bar et je venais essuyer le sang sur sa tête, il avait reçu un bon coup.

(c) black pumpkin

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() message posté Mer 6 Déc 2017 - 22:26 par Invité
J’étais encore totalement réveillé, malgré les quelques verres et pintes vidés, et je devais ça sans aucun doute à l’adrénaline. Elle s’était répandue en moi comme une drogue et l’espace d’un instant, je m’étais vu redevenir parachutiste, béret rouge sur le crâne et veste camouflée déboutonnée sur le haut, en train de malmener des légionnaires dans un bar du sud de la France. Mais là c’était différent. Déjà, l’anglais de base est un soiffard fini, supporter dans ces quartiers de Chelsea, et qui se comporte extrêmement mal autour de sa passion qui est le foot typique, la bière et la beaufferie. Bien loin du cliché de l’anglais toujours soft, poli et plein d’humour, le londonien des petits quartiers était aussi con que la moyenne des gens chez nous. Je venais d’en choper un à faire le malin et putain, cette décharge d’adrénaline ça faisait un bien fou, je me sentais dix ans plus jeune, le cœur qui battait la chamade. J’étais bien là, j’étais vivant, même si j’avais les jointures des deux poings égratignées, et même si j’avais pris pas mal de coups qui m’endormaient certaines parties du corps ou du visage. J’étais là quoi, back in the game. Par ici les petits connards, je suis encore capable de vous démonter !


Je n’étais pas peu fier, et même si je savais que ça ferait encore une pierre noire dans le calendrier de mon dossier, il n’en restait pas moins que je pouvais tourner ça un peu comme je voulais devant une éventuelle commission de discipline, et par les temps qui couraient, il y avait peu de chances qu’on retienne ce genre d’incident contre moi. Il irait simplement se surajouter aux autres « éléments » de mon dossier, qui devait commencer à peser d’ailleurs, au fil des années. Mes méthodes, surtout depuis… Enfin bref, et ben tout ça pour dire que je savais l’alimenter régulièrement, mais sans jamais franchir la ligne rouge. Mais il fallait que je retombe sur Kat’ pile au moment où je me sentais bien. Et d’un coup et bien, je me sentais plus bien du tout. Parce que ça faisait remonter plein de souvenirs, et pas forcément les plus agréables. Je l’avais lâchée pour mon boulot. Oh bien sûr, on n’avait jamais eu une relation super sérieuse non plus, mais solide malgré tout et pérenne dans le temps. Elle, elle s’était attendue à plus. Pas moi. Et j’étais parti. C’était il y a combien de temps. Avant que je rencontre Gia, donc. Douze ans ? Putain. Et à peine je la retrouve, elle m’expédie déjà un missile. En plus, je suis encore un peu aviné alors je joue les crânes.



| Je me souviens de beaucoup d’autres choses. | Dis-je en laissant traîner mon regard sur sa poitrine.


C’était volontaire, sans doute un réflexe défensif pour qu’elle évite de me prendre en pitié, mieux valait qu’elle me prenne de haut. Elle commence d’ailleurs par se faire compatissante, ce qui est sa nature profonde, avant de réenfiler son armure corporelle anti-émeutes et anti-sentiments, ce qui lui permettait de survivre malgré tout dans ce boulot de dingue.


| Ouais, en effet. Pourtant t’en savais beaucoup pour moi. Les paras et tout ça… Tu savais. Et tu sais aussi que j’aurais pu faire beaucoup plus de dégâts que ce que j’ai fait ce soir. Alors, sans rancune ? |


En mode, je peux rentrer chez moi, peu importe ce que je mettais derrière ce terme. Et la voilà qui s’occupe de moi.


| [b]Tu peux pas t’en empêcher hein, de soigner les chiens errants ? Tu fous quoi à Londres, putain. Moi, Interpol, d’accord, mais toi ? T’étais flic en France, et ici si t’as pas la nationalité… Les godons aiment pas trop l’immigration, surtout par les temps qui courent.[/i] |
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() message posté Ven 8 Déc 2017 - 22:48 par Invité



Katherina & Jean



Normalement j'avais fini ma garde depuis quelques minutes, mais j'étais en pleine intervention et au bout de quelques minutes je regrettais d'avoir proposé mon aide. Je me retrouvais devant lui, mais qu'est-ce qu'il faisait là, s'il y avait bien une personne que je ne voulais pas voir c'était Jean. J'avais mis beaucoup de temps à l'oublier, voir des années avant de pouvoir enfin passer à autre chose. Mais maintenant que j'avais refait ma vie, que j'avais une fille et que je cherchais encore à retrouver ma vie, il était là, bien là devant moi. Et en plus il faisait partie des hommes pour lequel on devait intervenir. Je ne connaissais pas totalement la raison de cette bagarre ou encore ce qui l'avait déclenché. Mais une chose était sûre c'est que je ne pouvais pas le laisser s'en sortir comme ça. Déjà j'avais pris les devants en venait le coller contre un mur sans savoir tout de suite que c'était lui. En tout cas une chose est sûre c'est que je ne supportais pas de le voir, bon il était complètement bourré je m'en rendais bien compte et je me demandais pour quelle raison il c'était mis dans un tel état. C'était étrange, pourtant avant il n'était pas du genre à boire comme ça jusqu'à ne plus se contrôler et encore moins se bagarre dans un bar. C'était vraiment une situation à laquel je ne m'attendais pas et pour la première fois je ne savais pas du tout quoi faire, c'était bien le seul qui arrivait à me déstabiliser et pourtant je n'étais pas une femme qui se laissait déstabiliser aussi facilement.

Normalement j'aurais dû l'arrêter et le garder pendant la nuit, mais c'était un des nôtres, je ne pouvais pas faire ça. Je devais essayer de le protéger même si au fond de moi je n'avais pas du tout envie. Je restais face à lui alors que j'étais toujours autant en colère contre, du jour au lendemain alors que je commençais sérieusement à m'attacher à lui, il décidait de m'abandonner pour rentrer chez Interpol. Je lui en voulais lui car moi je voulais faire ma vie avec lui et surtout il avait réussi à atteindre mon coeur alors que normalement je ne suis pas le genre de femme à laisser tomber les barrières si facilement. Donc oui, je ne serais pas tendre avec lui, je n'étais plus comme avant, du moins comme j'étais avec lui. J'étais bien plus froide et j'allais bien lui faire comprendre. Je le provoquais et comme avant il avait de la répartis, je lui envoyais un regard noir alors que je voyais bien son regard descendre sur ma poitrine; Je venais mettre la main sur son front pour pousser sa tête surtout pour qu'il arrête.

-Moi ce genre de souvenirs je les ai oublié en même temps que ton départ.

Bon ce n'était pas vrai, je ne pouvais pas oublier ce genre de moment passé avec lui. J'étais bien contre lui, dans ses bras et chaque moment rien qu'à deux laissaient de beaux souvenirs dans ma tête mais jamais je ne viendrais le lui dire. J'avais cette carapace que je m'étais faite autour de moi, de toute façon je n'avais pas le choix dans mon métier, mais c'est surtout à cause de la souffrance que je ressentais au fond de moi.

-Oui je pensais connaitre certaines choses sur toi et j'y ai cru, mais sur certains points je me suis bien gourré... Peut-être que tu aurais pu faire bien plus, tu sais très bien faire mal à gens ne t'en fait pas. Mais c'est que surtout tu as de la chance que se soit moi qui soit intervenu sinon tu finisses en garde à vue. Enfin ça te le fait déjà.

Je faisais tout pour garder mon sang-froid face à lui. Mais ce regard, c'était ce qui m'avait fait craquer la première fois que je l'avais vu. J'attrapais un torchon en venant soigner sa tête, encore une fois je prenais soin de lui, mais qu'est-ce que je faisais. En l'entendant dire que je ne pouvais pas m'empêcher de soigner les chiens errants, je venais appuyer sur sa blessure, je m'en fichais de lui faire du mal.

-Tu t'interesse à moi maintenant? En quoi cela te regarde hein? J'avais besoin de quitter la France, deux personnes que j'aimais ont fini par me quitter, donc à quoi bon resté là-bas. Et j'ai pu avoir une mutation pour venir travailler ici, la police de Londres a apprécié mon travail et ils se sont dit que j'allais être un bon élément pour leur service.

Je continuais de le soigner, sa blessure saignait encore. Je soupirais alors que le patron me proposait d'aller dans l'arrière-salle pour le soigner alors qu'il se chargeait de faire partir les autres clients. Je le faisais venir avec moi, de force même s'il ne voulait pas en tout cas et une fois dans la salle je le faisais s'asseoir alors que cette fois je venais le soigner mais cette fois avec le matériel adéquat.

-Et toi à ce que je peux voir Interpol t'a bien changé.


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() message posté Sam 16 Déc 2017 - 18:59 par Invité
Je n’en revenais pas d’attérir comme ça devant Kat’. C’était revenir quoi, douze ans en arrière ? En plus ce n’était clairement pas le moment ; je venais de me bastonner de façon totalement illégal dans un bar et on ne pouvait pas dire non plus que j’étais en odeur de sainteté en ce moment au boulot ; il y avait des chances pour qu’on me reproche par la suite ce comportement, sachant que l’on ne me passerait probablement plus rien maintenant ; je n’avais plus le moindre joker d’aucune sorte à utiliser, et c’était le dernier avertissement d’André Caplan, mon responsable hiérarchique. Kat semble surprise, mais pas tant de me revoir, surtout que je me trouve ici et maintenant, et qu’elle doive s’occuper de moi après ce que je venais de faire. De toute évidence, elle n’est pas forcément super ravie de se retrouver là avec moi… Mais je peux la comprendre. Personnellement, on ne peut pas vraiment dire non plus que je le suis. Kat avait été gentille, avec moi, jadis. Amoureuse. J’avais beaucoup tenu à elle, mais amoureux aussi ? J’avais eu l’impression sur le coup, mais pas assez pour rester auprès d’elle plutôt que de suivre le cours de ma carrière. Mais la revoir… Ca bousculait beaucoup de souvenirs aux frontières de ma mémoire et de ma conscience, et je me surpris à ressentir toujours de l’attirance pour elle, malgré les circonstances et les années.


Mais bon, ce n’était pas l’endroit ni le moment, et vu comment elle me dévisageait, ça me semblait assez certain qu’elle ne souhaite aucunement ressasser le passé avec cet ex encombrant que j’avais dû être pour elle. Bien sûr, elle ne peut pas s’empêcher de me malmener un peu pour me punir de mon regard provocateur ; elle savait très bien me remettre à ma place, en tout cas elle l’avait su, jadis… Et elle semblait encore en être capable. Et son ton indiquait très clairement qu’elle n’avait ni oublié ni pardonné nos anciennes histoires…



| Tu as sans doute mieux fait comme ça. C’est plus facile, d’oublier. |


Simple constatation pour meubler l’affreux silence qui commençait déjà à se profiler. Et voilà qu’elle se fait plus virulente, plus acerbe aussi alors qu’elle m’explique qu’elle aurait pu mieux se protéger de moi, apparemment bourreau des cœurs. C’était nouveau ça. Je ne lui avais rien promis, à l’époque. Je comprenais sa déception mais douze ans après il était temps de mettre un peu les choses à plat, pas vrai ? En tout cas de faire un peu la paix avec nos propres souvenirs. Et la voilà qui s’occupe de mon visage, des menues blessures reçues au moment de la bagarre.


| Oh hé, ça va hein. De toute façon il y avait notre cher collègue pour recoller les morceaux de ton petit cœur brisé, pas vrai ? Oses me dire qu’il s’est rien passé avec lui, sitôt que je sois parti. Mais oui, je me considère comme chanceux. Enfin, toi aussi par extension. Puisque je suis trop ivre pour retourner chez moi avec ma voiture, et que j’habite un peu loin des transports. Et aucun taxi voudra me prendre avec la tronche que j’ai. |


C’est ce que je disais, le sourire un rien provocateur alors que je prenais plaisir à jouer un peu avec elle, alors qu’il était évident qu’elle me détestait à présent.Pourtant, quand elle m’explique que les « deux hommes » qu’elle a aimé sont partis, je sais bien qu’elle a eu quelqu’un d’autre après moi. Belle, intelligente et forte, le contraire eut été étonné. Cela n’éveillait chez moi aucune jalousie mal dirigée ; j’avais fait depuis longtemps mon deuil de notre relation et il était plus que normal que Kat ait continué à vivre sans moi, le contraire aurait été vraiment triste. Pour elle comme pour n’importe qui. Je ris jaune toutefois, masquant la douleur alors qu’elle triturait la plaie de mon front, tandis qu’elle me disait qu’Interpol ne m’avait pas changé. Dire le contraire serait mentir, mais accable mon job serait incomplet. Et Kat me connaissait assez pour savoir quand je mentais.


| C’est la merde, ouais. Des enquêtes encore pires que celles qu’on faisait, quand on était jeunes et bleus. Ca et le fait que mon fils ait été tué dans un accident, entraînant la perte de pédales de ma femme et notre divorce. J’ai beaucoup mangé de merde, depuis quelques années. Et je bosse sur des procédures toujours plus glauques. Mais il paraît que je suis bon à ce que je fais, alors je continue le temps que ça durera. |


Oui, j’avais lâché ça comme ça, et mon ton jovial et plein de défi s’était mué en un ton morne, neutre, monstrueusement dénué d’émotions. Ce genre de sujet contribuait toujours à me faire dégriser vitesse grand V

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() message posté Lun 18 Déc 2017 - 17:13 par Invité



Katherina & Jean


Non mais la prochaine j'y réfléchirais à deux fois avant d'intervenir sur une bagarre de bar. S'il y avait bien quelqu'un que je ne voulais absolument pas croisé c'était bien Jean, non mais pourquoi est-ce que ça tombait toujours sur moi ses choses là? En tout cas ça me mettait tellement en colère cette histoire et surtout ça me rappelait de très mauvais souvenir de l'avoir en face de moi. À l'heure d'aujourd'hui je comprenais que je m'étais un peu trop accroché à lui et surtout j'étais trop vite tombé amoureuse de ce flic qui pourtant me faisait craquent me fera toujours craquer. Ses yeux ou encore ses yeux, je ne pouvais pas rester indifférente. J'avais eu envie de fonder un avenir, c'est vrai que j'étais arrivé en France juste pour régler un problème du trafic Russe, mais j'avoue que si j'étais resté c'était pour lui. Mais malheureusement pour lui ce n'était pas forcément du sérieux puisqu'il avait décidé de me quitter pour Interpol, ce que je comprenais mieux maintenant. Mais il m'avait fait souffert, sa manière de réagir face au fait que je n'acceptais pas qu'il parte. Normal non, j'étais amoureuse de lui à ce moment-là. Donc oui je n'étais pas du tout contente de le voir, bien au contraire même. Je n'aurais jamais voulu croiser à nouveau son chemin. Mais bon maintenant que j'étais face à lui je devais rester concentré sur mon boulot, ne pas me laisser encore une fois déconcentré et faire mon travail jusqu'au bout.

En tout cas maintenant que j'étais face à lui je me rendais compte que je craquais toujours autant pour lui. Mais ça je ne le lui dirais pas, bien au contraire même, je restais froide avec lui. Je prenais mon rôle de flic très au sérieux en restant froide, distante et surtout je ne me gênais pas pour le remettre à sa place. Je lui envoyais un regard noir alors que je l'entendais me dire que c'était plus facile d'oublier, ce qui malheureusement pour moi avait pris beaucoup de temps. Et au fond de moi je ne l'avais jamais oublié, il avait toujours une petite place dans mon coeur.

-Plus facile? Alors je comprends que toi en tout cas tu as très bien réussi à m'oublier! Cela fait plaisir à entendre.


Mais au lieu de le laisser tout seul, non je venais le soigner . Je passais donc un torchon propre sur sa blessure qui saignait bien quand même. L'autre mec ne l'avait pas loupé et je n'aimais pas ça . Je regardais s'il avait besoin de point, mais ça n'avait pas l'air en tout cas. Et là j'entendais sa réponse et ça me mettait dans une colère noire. Je l'attrapais pour l'emmener dans l'arrière-salle, je n'avais pas envie de me donner en spectacle devant le peu des clients qui restaient dans ce bar. Une fois seule je venais le gifler en lui envoyant un regard des plus noirs.

-Il ne sait absolument rien passé avec lui une fois que tu es partie. Tu me prends pourquoi hein? La trainer du coin qui couche partout hein? C'est ça? Il m'a fallu deux ans pour pouvoir laisser une personne atteindre mon coeur à nouveau, à cause de toi... Mais à ce que je vois toi au contraire ça ne t'a pas touché. Tu as un coeur de pierre.

Il n'avait pas tort, aucun taxi n'accepterait de le pendre avec la tronche qu'il avait. Je soupirais en passant une main sur visage.

-J’appellerais un taxi, ils accepteront si je reste avec toi... Je te ramènerais chez toi.

Ce n'était pas la grande joie pour moi de lui proposer ça car je n'avais vraiment pas envie de resté en sa compagnie encore une minute de plus. Mais j'avais une âme et je ne voulais pas prendre le risque qu'il rentre à pied et qu'il risque sa vie vue dans l'état qu'il était. Une chose était sûre, c'est qu'une fois que je l'aurais raccompagné chez lui, je rentrerais chez moi en faisant tout pour ne plus penser à lui surtout, et surement avec un verre ne me ferais pas de mal, voir plusieurs. J'étais tel degré de colère, je m'éloignais de lui en essayant de me calmer, mais d'un coup ses paroles me ramenais à la réalité. Il avait perdu un fils dans un accident, cette annonce venait de me mettre une grosse claque en plein visage, comment c'était possible. Perdre son enfant, jamais je ne pourrais imaginer vivre sans ma fille. Je me retournais vers lui alors que la colère était redescendu d'un coup. Je ne m'attendais aps du tout à ce qu'il m'annonce ça de cette manière.

-Je suis désolé pour ton fils, mais je ne crois pas que ce soit la bonne solution de boire encore et encore. Dans notre boulot on ne voit que de mauvaises choses, il faut surmonter tout ce qu'on voit. Mais je ne pense pas que te mettre dans cet état soit bon pour toi. Aller viens-je te ramène.
(c) black pumpkin

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() message posté Mar 2 Jan 2018 - 19:04 par Invité
On aurait pu croire que les choses se tasseraient avec le temps, que Kat’ m’en voudrait moins. Mais non. Si on voulait extrapoler, on pourrait même presque dire que ce serait tout le contraire ; le temps n’avait fait que jeter du sel sur ses blessures, et avait rendu son cœur encore un peu plus rempli d’amertume. Ce n’était pas dramatique en soi, tant que nous étions loin l’un de l’autre. Mais avec notre proximité retrouvée, il était hors de question pour elle d’abandonner son ressentiment, de lâcher un peu de lest. C’était sa nature que d’en vouloir à celui qui l’avait charmée, qui l’avait ensuite lâchée. Je ne savais pas à l’époque ce qu’elle avait en tête mais… En fait si, j’avais toujours su. Née en Russie, Kat’ n’avait pas toujours été heureuse, même une fois arrivée en France cela n’avait fait qu’accroître la difficulté de sa vie. Entre les hommes qui la considéraient comme une femme et pire encore, comme une fille facile de l’est, un boulot exigeant et toutes les difficultés d’adaptation à une culture qui n’était pas celle dans laquelle elle était née, forcément… Ca faisait beaucoup d’un coup. Et donc, avec toutes ces difficultés, elle avait voulu se poser. Il avait fallu qu’elle tombe amoureuse, et amoureux, je l’avais sans doute été aussi… Mais moins qu’elle. Je l’aimais pour ce qu’elle m’apportait ; de la stabilité dans ma vie et dans mon âme après plusieurs années passées dans l’armée dans les coins les plus chauds du globe. Elle m’avait permis de ne pas perdre pied, de ne pas virer vers quelque chose de plus trash, de plus dur. Ce que je devenais aujourd’hui, un flic sans concession, c’était ce que j’aurais pu devenir autrefois… S’il n’y avait pas eu Kat’. Alors pour tout ça je devais lui être reconnaissant. La quitter n’avait pas été facile.


Mais j’avais besoin de prendre le large, à l’époque.


Et j’avais bien fait. Ou pas. Quelques années de bonheur avec Gia, un garçon magnifique et génial… Jusqu’à ce que tout parte en vrille, que le bonheur me soit amputé sans anesthésie, laissant une plaie à vif en pleine poitrine. Je n’avais pas eu de pot, mais c’était comme ça. A être flic, on se rend compte que la plupart des victimes d’accident de la vie, c’est surtout la faute à pas de chance. Au mauvais endroit au mauvais moment. Une décision anodine qui prend une ampleur terrible et impossible à circonscrire. L’alcool me désinhibe, je suis plus prompt à la colère, à la répartie cinglante ou non ; je n’ai pas envie d’encaisser sans rien dire.



| Qu’est ce que tu veux que je te dise, fillette ? J’ai perdu un fils, j’ai foiré un mariage, et j’ai jamais bossé sur des affaires aussi glauques qu’aujourd’hui. Même si t’as compté, tu vas pas me dire que t’es restée secrètement amoureuse de moi toutes ces années, toi aussi, t’es passée à autre chose. Ca veut pas dire qu’on oublie, mais je peux pas vivre dans les regrets, sinon j’aurais déjà sucé mon calibre, et pressé la détente. |


Acerbe, la remarque fuse. C’est plus fort que moi.Et voilà qu’elle réplique et m’engueule. Pour quoi je la prends ? Aucune idée. Mais ce qui est sûr c’est qu’elle n’est pas restée seule, Kat’ a besoin de se sentir aimée pour avancer dans la vie. Deux ans d’attente « à cause de moi ». Je trouvais ça un peu facile mais bon, même si l’ironie fusait dans mon esprit je ne pouvais quand même pas chercher la petite bête à la moindre chose qu’elle me disait. Mais ma bouche s’emplissait d’un goût ferreux, amer, un goût de bile, quand elle me dit que j’avais un cœur de pierre. Sans doute avait elle raison, mais l’attaque me faisait mal. Etait-ce depuis toujours comme ça, n’avais-je jamais couvé mon fils et ma femme que d’un amour factice, aimant la stabilité et la sécurité qu’ils apportaient dans ma vie, avec le lot d’objectifs partagés qui allaient avec la fondation d’une famille, ou les avais-je aimés pour ce qu’ils étaient ? Je ne savais pas. Je n’avais pas la réponse à cette question. Je doutais toujours de tout à mon sujet, surtout lorsque je buvais, et j’en venais à remettre en question ma propre humanité. Je la regarde, triste, désemparé et basculant à nouveau dans le désespoir muet le plus strict, comme souvent lorsque je repensais à mon fils et au champ de ruines qui m’attendait à la maison.


| Ca va, fais pas comme si t’en avais quelque chose à foutre. Je peux rentrer tout seul. Ce sale con m’a fait dégriser, je peux marcher, j’ai perdu ma famille mais pas mes foutues jambes. C’est encore la seule chose qui marche correctement, au moins à peu près, alors laisse-moi en profiter. Si vraiment tu veux m’aider, t’as qu’à pas noter mon nom dans ton rapport. Tu laisserais certes un connard tranquille au lieu de le charger, mais la ville me garde, et cette saleté de Londres a bien besoin d’un enfoiré pour débusquer ses malades. |
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