"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici but memories won't seem to let me go (sloan) 2979874845 but memories won't seem to let me go (sloan) 1973890357
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() message posté Mer 7 Juin 2017 - 13:19 par Invité
Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... ✻✻✻ « Les enfants sont chez Sloan. Je vais voir ce que je peux faire. » il avait raccroché sans demander son reste, la perspective d'un dîner en famille dans la campagne écossaise était enchanteresse, son pays natal lui manquait souvent et lui apportait du baume au cœur, c'était l'endroit idéal pour se changer les idées et arrêter de voir le visage de son ex-fiancée dès lors qu'il fermait les paupières. Toute sa famille se réunissait ce week-end là pour fêter l'anniversaire du cousin de Jude, dans la maison d'enfance que ses parents entretenaient depuis des années comme une demeure de vacances, elle était la maison la plus remplie de souvenirs joyeux, les souvenirs du gamin insouciant qu'il était autrefois. Des souvenirs qui disparaissaient pourtant au fil des soucis qui s'accumulaient dans l'esprit de jude, le principal se nommait Sloan. Il était partagé. Partagé entre des sentiments contraires à son égard et les questions lui rongeaient l'esprit. La maison d'enfance était jugée sur une colline, elle surplombait la mer tumultueuse en offrant un des paysages les plus magnifiques que ses yeux avaient vu jusqu'alors. Cette pensée lui arracha un sourire mais bien vite une ombre sur son visage l'avait ramené à la réalité, les enfants étaient tous les deux chez leur mère non seulement pour la semaine mais également pour le week-end ; ses rapports avec son ex-fiancée n'étaient pas cordiaux et bien souvent des pensées méchantes avaient franchies la barrière de ses lèvres sous l'impulsion de la colère. Leur dernière rencontre remontait à l'hôpital lorsque le pauvre Jackson s'était cassé le bras à l'école et Jude ne se souvenait que trop bien des mots qu'il avait lancé au visage de celle qu'il avait tant aimé. Il n'avait aucune idée de la rancœur qu'entretenait Sloan à son égard depuis cet incident mais il osait espérer que sa demande de récupérer les enfants pour ce week-end serait acceptée.  Il avait néanmoins grimpé dans sa voiture avec la boule au ventre, déjà dans sa tête se formait un discours. Au feu rouge il songea à faire demi-tour et à annoncer à ses parents qu'il viendrait seul à cet anniversaire mais après avoir fermé les yeux quelques secondes pour retrouver le courage qui semblait l'avoir quitté, il reprit ses esprits, les enfants seraient sans doute ravis de voir leurs grands-parents et de jouer avec les autres enfants de la famille. Jude redoutait de voir son ex-fiancée, dès qu'il se trouvait nez à nez avec elle les choses dégénéraient à vitesse grand v sans qu'il ne s'en rende compte, il était incapable de faire disparaître sa rancune et sa déception alors il laissait sa haine se déverser sur Sloan. Mais ça ne le soulageait pas pour autant. Dès qu'il se retrouvait chez lui, dès que ses yeux se posaient sur les photos jaunies sur le buffet du salon, il repensait aux moments heureux qu'il avait passé avec elle et une boule se formait dans son ventre, le stress et la mélancolie se mêlait dans son esprit. Il secoua la tête pour se sortir de ses esprits. Sans le réaliser il s'était machinalement garé devant chez son ex-fiancée mais ne s'était pas extirpé de la voiture. Il soupira avant de sortir de la voiture. Jude était un parfait crétin. Mais un crétin malheureux. Il aspira une grande bouffée d'air frais avant de sonner à la porte.

✻✻✻
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@Sloan A. Cassidy
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() message posté Mer 7 Juin 2017 - 15:04 par Gabrielle Rowena
Missing you. I missed a part of me I shared with you that’s now gone. Missing you. I shouldn’t be, but I can’t help missing who I was with you. ✻✻✻ Une fois les enfants à l’école, il règne une sensation de vide dans l’appartement. Comme à chaque fois que je me retrouve seule, j’ai l’impression d’être perdue. Cela ne dure jamais bien longtemps, parce que je ne peux pas me le permettre. Je ne peux pas passer mes journées, enfermée ici, seule à repenser sans cesse aux mêmes choses. Jude, l’accident, mon amnésie, Jude, les enfants, Jude… Ce n’est pas vivable, ce n’est plus vivable. Il faut sérieusement que je puisse aller de l’avant, et repenser sans arrêt aux passé n’est pas la bonne façon de faire. Je le sais, mais malheureusement c’est plus fort que moi. Tant que les choses ne seront pas résolues, j’ai l’impression que je ne pourrais jamais réellement me projeter dans le futur. Mon passé, et mon amnésique sont deux poids qui ne cessent de me tirer en arrière, encore et encore. Cela fait plus d’un an maintenant, et rien n’a changé. Les choses sont toujours les mêmes, ou presque. J’ai décidé d’essayer de reprendre ma vie en main, réellement, du moins sur certains aspects. Et le premier, est de rénover mon appartement. Des nouveaux meubles, une nouvelle décoration, de nouveaux objets, n’importe quoi qui pourrait m’aider à me sentir chez moi. Jusqu’ici j’ai l’impression de vivre chez quelqu’un, et non chez moi. Je ne me souviens pas des meubles que j’ai acheté, ni pourquoi j’ai installé les choses ainsi. J’ai besoin de repartir à zéro, et de me sentir à l’aise dans mon propre appartement. Ce n’est qu’un début, mais il faut bien commencer quelque part. Seule, ce n’est pas des plus évident, mais j’aurais au moins la satisfaction de me dire que j’ai n’ai eu besoin de personne. Pinceau en main, j’essaie de ne pas en mettre partout, alors que je tente d’appliquer une première couche à une chaise. Je suis bien décidée à tout changer, excepté la chambre des enfants qui semble leur convenir ainsi. Une fois terminé, j’observe ma chaise, désormais bleue turquoise avec une telle satisfaction qu’on pourrait croire que j’ai retrouvé la mémoire. Je recommence, avec une autre chaise et une autre couleur, et ainsi de suite jusqu’à ce que les quatre soient totalement repeinte. Il faudra sûrement une autre couche, mais en attendant j’ai un meuble à monter. Tandis que je lis les instructions tout en essayant de monter cette bibliothèque, je réalise que j’avais vu juste, c’est exactement ce dont j’ai besoin. M’occuper les mains et l’esprit, il n’y a pas mieux. C’est la première fois depuis bien longtemps maintenant, que je me sens réellement bien. Même la peinture sur mon tee-shirt ne parviendra pas à me faire changer d’avis. Après presque une heure de bataille, ma bibliothèque tient debout, et il me faut encore un peu d’effort pour la poser dans le bon coin de l’appartement. On pourrait croire qu’il y a eu la guerre à l’intérieur tellement c’est le désordre complet, mais en réalité c’est en train de prendre forme. Il me faudra plus qu’une journée, ce qui me réjouis, j’aurais au moins de quoi m’occuper pendant quelques temps. Ensuite, il sera toujours temps d’essayer de reprendre le reste de la vie en main. La sonnette retentit d’un coup, me faisant sursauter. Je n’attends personne, et j’espère que cela ne sera pas long, j’ai encore du travail à faire. Je pose le tournevis que j’ai dans la main, avant d’aller ouvrir. Jude. Je suis tellement surprise, qu’il me faut quelques secondes pour retrouver la parole. « Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que tu fais-là ? » Je ne m’attendais vraiment pas à sa visite, et vu nos relations en ce moment, il doit être ici pour une raison, une bonne raison d’ailleurs pour l’obliger à venir me parler. En règle général, s’il peut m’éviter il le fait. Si d’ordinaire, j’aurais été ravis de le trouver ici, peut-importe le motif, aujourd’hui ce n’est pas le bon jour. Pas quand j’ai décidé de ne plus penser à lui, pour me concentrer sur ma propre vie, sans lui désormais. Mais je dois admettre que je suis quand même curieuse de savoir ce qui l’emmène. Je suppose que ce n’est pas les enfants, j’aurais été prévenue aussi par l’école, surtout après le scandale que j’ai fait il y a peu. Non, cela doit être pour une toute autre raison, mais je ne vois vraiment pas laquelle. Il n’est quand même pas venu jusqu’ici juste pour pouvoir me crier dessus quand même ?

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() message posté Mer 7 Juin 2017 - 17:51 par Invité
Les secondes semblaient se transformer en heures alors qu'il attendait sur le perron. Plus elles s'écoulaient plus il se demandait si il avait fait le bon choix en débarquant chez Sloan pour lui demander un service qu'elle n'allait certainement pas accepter de lui rendre, pas après les paroles échangées à l'hôpital. C'était entièrement de sa faute cette fois-ci. Il pouvait lui en vouloir autant qu'il voulait pour l'adultère mais les choses étaient simples : les paroles blessantes prononcées à l'hôpital étaient sorties de sa bouche et il était le seul et l'unique responsable de la dégradation de leur relation, Sloan n'était que la base. Il était incapable de contrôler ses pensées lorsqu'il se trouvait face à elle et face à Danny c'était exactement la même chose. Il entendait du mouvement derrière la porte, la boule de stress grandissait dans son ventre, il priait presque pour qu'elle ne vienne pas ouvrir la parole, parce qu'il se doutait bien qu'elle allait mal le prendre. Mais il avait pourtant son discours bien ancré dans sa tête. Il déglutit. Il ne savait pas si le stress lui rendait l’ouïe plus fine mais il avait l'impression d'entendre très distinctement les battements de son cœur, comme si il allait s'arracher de sa poitrine. Il glissa sa main dans ses cheveux, ferma les paupières quelques instants. La porte venait de s'ouvrir. « Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que tu fais-là ? » il leva un sourcil dans un premier temps en observant son ex-fiancée dont le t-shirt était recouvert de peinture, s'était-elle mit à l'art ? Il mourrait d'envie de se pencher sur le côté pour voir ce qu'elle faisait, bizarrement il en était presque angoissé, peut-être que derrière elle se trouvait un autre homme qui l'aidait à repeindre les murs de leur nouveau chez eux. C'était idiot d'avoir de telles pensées, il n'était pas maître de la vie de Sloan mais espérait secrètement en faire toujours parti, et pas seulement en tant que père de ses enfants. La voir recouverte de peinture lui faisait penser qu'il était peut-être temps pour lui de mettre un peur d'ordre dans son appartement, il avait même plusieurs fois songé à déménager mais ces derniers devenaient fréquents depuis sa rupture avec son ex-fiancée et finissaient par perturber les enfants. et le chien. Et il commençait tout juste à s'accoutumer à la présence de sa voisine de palier. Mais jeter les vieilles photos jaunies d'une époque perdue ne pouvait faire de mal à personne, elles faisaient parties des meubles, les enfants passaient devant sans les voir, seul lui s'attardait parfois dessus. Il secoua brièvement la tête pour se concentrer sur Sloan. « Tu as de la peinture sur la joue. » quelle mouche l'avait piqué pour que ce soit la première phrase qu'il avait prononcé devant Sloan, il n'en savait rien, le fait est qu'il se sentait particulièrement stupide de lui indiquer qu'elle avait une tache de peinture sur la joue. Avant il aurait simplement appliqué son pouce sur ladite joue pour la lui enlever en riant, mais ce temps là était révolu. De nouveau le silence pesant s'était installé autour d'eux, le discours qu'il s'était répété dans la voiture avait disparu de son cerveau et il se retrouvait sans savoir comment aborder la question des enfants. Il poussa un soupir. « Mes parents m'ont appelé. » il laissa volontairement quelques secondes s'écouler avant de reprendre la parole « on fête l'anniversaire d'un cousin ce week-end, dans la maison de vacances, en Ecosse. » il haussa les épaules « ça serait bien que les enfants puissent venir jouer avec le reste de ma famille. »
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() message posté Jeu 8 Juin 2017 - 16:40 par Gabrielle Rowena
Missing you. I missed a part of me I shared with you that’s now gone. Missing you. I shouldn’t be, but I can’t help missing who I was with you. ✻✻✻ Repeindre, bricoler, nettoyer, je n’aurais jamais pensé que cela puisse me faire autant de bien. Et pourtant, depuis que j’ai commencé, j’ai l’impression de ne pas m’être sentie aussi bien depuis très longtemps. C’est exactement ce qu’il me fallait, concentrer mon énergie, mon esprit et mon corps sur autre chose que mes pensées habituelles. Ce n’est pas bon de toujours ressasser les mêmes choses, je ne peux pas continuer ainsi. Il est temps que j’arrête de me faire du mal, et d’essayer d’aller de l’avant. Seule s’il le faut. Je ne plus passer mon temps à essayer d’arranger les choses avec Jude, puisque je semble être la seule à le vouloir. Bien que je ne sois pas non plus totalement prête à complétement abandonner. Mais pour le moment, j’ai besoin d’essayer de rendre ma vie plus à mon image. Depuis mon accident j’ai l’impression de vivre dans la vie d’une autre, et il est temps d’y remédier. Je suis donc en plein travaux, lorsque je suis interrompue par la sonnette. Je suis étonnée d’y trouver Jude derrière. Ce n’est sans aucun doute pas une simple visite de courtoisie, et je me demande bien ce que je peux encore avoir fait cette fois-ci. Je réalise après coup que je ne l’ai même pas salué, bien trop surprise de le trouver devant ma porte. Cependant Jude ne semble pas des plus à l’aise, ce qui m’étonne réellement. Lui qui semble toujours vouloir me tuer quand il me voit, a plutôt l’air de ne pas trop savoir quoi faire ou dire, étonné aussi sûrement à cause de la peinture sur mon tee-shirt. Je l’inviterais bien à entrer, mais je n’ai pas envie de faire d’efforts. « Tu as de la peinture sur la joue. » Encore une chose à laquelle je ne m’attendais pas. Je n’ai pas pensé à regarder mon reflet dans un miroir avant d‘ouvrir la porte, de toute façon il y a de la peinture un peu partout dans l’appartement. Je ne relève pas ce détail, ce n’est pas vraiment très important. « Mes parents m'ont appelé. » La première pensée qui me vient, c’est qu’il est arrivé malheur à l’un des deux. Mais Jude serait plus affecté que cela, et sûrement pas ici. « On fête l'anniversaire d'un cousin ce week-end, dans la maison de vacances, en Écosse. Ça serait bien que les enfants puissent venir jouer avec le reste de ma famille. » J’ai peur un instant d’avoir mal comprit ce qu’il vient de me dire, mais je sais très bien que non. C’est donc pour cela qu’il ne semble pas très à l’aise. « Entre. » Je n’ai pas envie d’avoir cette conversation devant la porte, cela risque de ne pas très bien tourner. « Ne fais pas attention à la décoration, c’est encore au travaux. » L’intérieur n’est pas très joli. Des cartons, des meubles un peu partout, des pots de peinture et des outils qui forment un joyeux bordel dans mon salon. « Donc si j’ai bien compris, tu voudrais me prendre les enfants ce weekend… » Ce weekend, comme le reste de la semaine, c’est à mon tour d’avoir les enfants. J’ai déjà l’impression de ne pas les voir et les avoir suffisamment, alors je ne suis franchement pas enchantée à l’idée de devoir perdre au moins deux jours avec eux. Je pourrais être conciliante, dire "oui" et que les choses en restent là, seulement je ne suis pas d’accord. Je ne me souviens encore que trop de bien de la remarque qu’il m’a fait la dernière fois à l’hôpital. Peut-être parce que dans le fond il n’avait pas totalement tort, j’ai eu beaucoup de mal à m’adapter avec nos enfants. Les choses commencent à peine à devenir normales, même s’il m’arrive encore d’avoir quelques moments de panique. Je suis partagée entre mon envie d’être arrangeante, je suis sûre que Mia et Jackson adoraient partir ce weekend, mais moi aussi j’avais prévu des choses. Certes, moins exceptionnel, mais quand même. « Tu sais que c’est à mon tour de les avoir ? » Question parfaitement ridicule, il le sait très bien. Je m’en voudrais de priver les enfants de voir sa famille, je n’en ai pas le droit, mais je trouve osé de venir me demander de lui rendre un service, alors que d’ordinaire il ne fait que de me sortir des horreurs. « Je ne pense pas que ça puisse se faire. » C’est sorti avant que je ne puisse totalement réalisé ce que je suis en train de dire. J’en ai marre que mes efforts soit à sens unique, marre d’être là uniquement pour qu’il puisse passer ses nerfs, marre de cette situation. Je suis déjà la méchante dans l’histoire, alors finalement autant l’être réellement.

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() message posté Mar 27 Juin 2017 - 13:44 par Invité
Il n'était pas très à l'aise à se retrouver devant Sloan pour lui demander un service, comme d'habitude il ressentait plutôt l'envie de lui balancer des horreurs à travers la tête mais cette fois-ci il canalisait sa colère pour éviter que des paroles regrettables ne viennent dépasser sa pensée. Il n'était pas idiot, il savait qu'il n'allait pas obtenir ce qu'il attendait d'elle en lui hurlant dessus comme il avait l'habitude de le faire. Il déglutit avec difficulté avant de poser son regard sur le visage de son interlocutrice, visiblement elle faisait des travaux chez elle, en témoignait les traces de peintures apparentes sur son visage et ses vêtements. Il devait songer à l’imiter et faire de même à son appartement, il plissa d'ailleurs le nez en se retenant de faire remarquer que la peinture n'était pas appropriée pour les enfants, surtout si elle s'amusait à repeindre tout son intérieur. Il glissa sa main derrière sa nuque préférant s'abstenir de tout commentaire pour éviter qu'elle ne lui claque la porte au nez, avant de se lancer dans sa demande. Est-ce qu'elle pouvait refuser ? Oui, mais il ne doutait pas de sa collaboration, elle était peut-être une ex-fiancée horrible mais elle restait une bonne mère, elle n'allait pas priver les enfants de voir leur famille.  « Entre. » il n'était pas certain de vouloir obéir mais il passa la porte « Ne fais pas attention à la décoration, c’est encore au travaux. » et voilà, il avait raison, ce n'était pas adéquat pour les enfants, la peinture allait avoir un impact dévastateur sur leur respiration. Il baissa ses paupières quelques secondes en se mordillant l'intérieur de la joue pour éviter de lancer les hostilités « tu es sûre que c'est bon pour les enfants ? » sa voix était calme et posée, il ne semblait pas vouloir se mettre en colère ou accuser son ex-fiancée de maltraitance, simplement emmené le sujet sans que ce dernier ne vire au cauchemar « je veux dire, la peinture c'est toxique. » mais peut-être qu'elle utilisait des peintures naturelles, il n'allait pas s'amuser à soulever les pots de peinture pour savoir ce qu'elle utilisait, il n'était pas là pour ça même si ça le démangeait terriblement de pouvoir lui rappeler une énième fois qu'elle ne savait définitivement pas comment se débrouiller toute seule depuis son amnésie, c'était faux mais il ne pouvait s'empêcher de chercher la petite bête pour déverser sa haine de l'adultère. « Donc si j’ai bien compris, tu voudrais me prendre les enfants ce weekend… » il acquiesça d'un signe de tête, sans reprendre la parole. Jude avait parfaitement conscience que cette semaine - week-end y compris - son ex-fiancée avait la garde des enfants, mais ce n'était pas de sa faute si l'anniversaire tombait pile ce week-end là, en contrepartie elle pouvait éventuellement les prendre le week-end prochain à sa place, et puis l'air écossais ne pouvait pas leur faire de mal après avoir respiré la toxicité des pots de peinture. « Tu sais que c’est à mon tour de les avoir ? » il marmonna un « oui » à peine perceptible, il n'était pas idiot, si il se trouvait actuellement chez elle alors qu'il n'avait aucune envie de la voir c'était bien parce qu'elle avait la garde des enfants, sinon sans doute n'aurait-il même pas prit la peine de la prévenir de leur petite escapade dans son pays natal. « Je ne pense pas que ça puisse se faire. » il entrouvrit la bouche sans qu'aucun son n'en sorte, il était sur les fesses de la voir refuser une telle demande qui - au delà de le faire chier parce qu'il était persuadé que c'était l'unique et seule raison pour laquelle Sloan refusait, elle voulait le faire chier - privait les enfants de voir leur famille. Il leva les yeux au ciel, exaspéré par le comportement de son ex-fiancée. « T'as décidé de foutre la merde jusqu'au bout, Sloan Cassidy. » il n'avait pas haussé la voix mais déjà il sentait la colère s'insinuait dans son corps, son refus de lui laisser les enfants pour le week-end semblait réellement le contrarier « tu tiens vraiment à priver les enfants de leur famille ? On se déteste très bien, mais je t'interdis de mêler les enfants à nos disputes. Tu es puérile. »
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() message posté Lun 3 Juil 2017 - 19:56 par Gabrielle Rowena
Missing you. I missed a part of me I shared with you that’s now gone. Missing you. I shouldn’t be, but I can’t help missing who I was with you. ✻✻✻ Je comprends mieux pourquoi Jude ne semble pas très à l’aise, ni pourquoi il ne m’a pas encore crié dessus, il semblerait qu’il ait besoin de ma coopération. Je pourrais presque rigoler, si je ne tenais pas à ce que les choses se passent à peu près calmement. Je commence à en avoir marre que chaque rencontre se termine en dispute, ce n’est franchement plus vivable. Seulement, il ne fait rien non plus pour m’aider à ne pas avoir envie de lui crier dessus. Et je suppose que ma simple vue, suffit à le mettre en colère, ce qui fait que les choses finissent toujours par mal se passer. Essayant d’être polie et surtout ayant peur de comment la conversation peut se dérouler, je préfère l’inviter à entrer. Non, que j’ai très envie de le voir dans mon appartement, ni même de me retrouver seule avec lui. Ce n’est pas le bon moment pour cela. « Tu es sûre que c'est bon pour les enfants ? » Et voilà, à peine entré, il trouve déjà quelque-chose qui ne va pas. C’est sûrement un exploit, cette rapidité. « Je veux dire, la peinture c'est toxique. » Il me prend donc vraiment pour une mère horrible, ce qui ne m’étonne pas. Je me doute qu’il n’a plus une très grande opinion de moi. Je me retiens de lever les yeux aux ciels, il cherche vraiment la moindre petite chose pour me faire remarquer que je ne suis pas à la hauteur. « Tu vois j’espérais pouvoir donner une migraine aux enfants, pour avoir la paix toute la soirée. » J’aurais bien envie de lui jeter un pot de peinture pour qu’il puisse le constater par lui-même, mais bien évidemment je n’en fais rien. Les enfants sont à l’école, et il reste plusieurs heures avant qu’ils ne rentrent, de plus les fenêtres sont ouvertes, et je n’ai peint que quelques meubles. Mais apparemment cela suffit à faire de moi une mauvaise mère. Je préfère donc me concentrer sur la vraie raison de sa venue ici, les enfants. Je sais que si je lui les laisse ce weekend, je pourrais les avoir deux weekend de suite, ou plus longtemps, ce n’est pas ça le problème. Le problème, c’est qu’il n’arrête pas d’être après moi, et de constamment chercher à me mettre en colère, et il faudrait que lui rende un service. Non, c’est beaucoup trop facile. Je ne peux pas être là uniquement pour qu’il puisse passer ses nerfs sur quelqu’un. Je commence sérieusement à en avoir plus que marre, qu’il puisse se permettre d’être aussi horrible envers moi. À un moment donné, il va falloir que l’on règle les choses une bonne fois pour toute. Et je commence à me dire que ce ne serait pas si grave, si nous en venons à ne plus nus parler du tout. Il va finir par me pousser à le détester, ce qui est peut-être son idée. Commençant à être énervée, et sans vraiment réfléchir totalement, je réponds négativement. Il me faut quelques secondes pour réaliser que je viens bien de dire non. Il se passe encore quelques secondes, pendant lesquelles j’attends qu’il s’énerve. « T'as décidé de foutre la merde jusqu'au bout, Sloan Cassidy. » Il ne manque plus que mes deuxièmes prénoms, et j’aurais presque l’impression de faire face à ma mère. Bien évidemment, c’est encore de ma faute. Encore une fois, il refuse de prendre une part de responsabilité à tout cela. C’est tellement plus facile de tout me mettre sur le dos. Il doit se plaire dans le rôle du gentil. « Tu tiens vraiment à priver les enfants de leur famille ? On se déteste très bien, mais je t'interdis de mêler les enfants à nos disputes. Tu es puérile. » Cette fois, j’éclate de rire, voilà que je suis "puérile". Il se comporte comme un gamin à chaque fois que nous sommes ensemble, mais bien évidement c’est moi qui suis puérile. Pour le reste, je reconnais que ce n’est pas juste de priver les enfants de voir sa famille. « Tu croyais quoi ? Qu’il suffisait d’être odieux avec moi, pour que je te rende une faveur ? » J’ai déjà l’impression de ne pas avoir souvent nos enfants comparé à lui, et voilà qu’il faudrait encore que j’écourte. Non, vraiment c’est au-dessus de mes forces de lui faire plaisir. « Quant au reste je signale que c’est toi qui me déteste. Mais remarque tu arrives très bien à me donner envie de faire pareil. » Ce n’est plus supportable. J’ai toujours essayé de ne pas mêler les enfants à tout cela, ils n’y sont pour rien, mais je refuse de lui donner satisfaction après tout ce qu’il a pu me sortir. « Mais peut-être que tu estimes que je n’ai pas le droit de refuser puisque je ne me souvenais même pas de leurs prénoms. » Oui, je me souviens encore très bien de sa remarque à ce sujet. Je ne suis pas sûre de pouvoir l’oublier un jour. J’ai une furieuse envie de le mettre dehors, de claquer la porte et de ne plus le voir avant des semaines. Seulement, c’est assez difficile vu sa taille et son physique comparé au mien.

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() message posté Dim 9 Juil 2017 - 18:23 par Invité
C'était un peu culotté de se pointer chez son ex-fiancée pour lui demander la garde des enfants ce week-end là en particulier alors qu'elle avait certainement prévu des plans avec eux bien avant lui. Mais il tenait à les emmener voir leur famille en Ecosse. Alors il avait fait taire son énervement envers la jeune femme pour aller toquer à sa porte et lui parler sans l'agresser. Parce qu'il avait très vite comprit qu'il n'allait pas obtenir ce qu'il souhaitait tant en haussant le ton, surtout qu'elle ne devait pas le porter dans son cœur depuis la scène à l'hôpital. Mais malgré tout elle lui avait proposé de passer la porte et d'entrer chez elle, chose qu'il avait un peu fait à reculons mais il avait capitulé. L'odeur de la peinture avait chatouillé ses narines alors que les fenêtres étaient ouvertes. Il poussa un soupir. Il suffisait d'une erreur anodine pour lui donner envie de lui crier dessus. Et comme elle ne semblait pas disposer à prendre sa remarque au sérieux. « Tu vois j’espérais pouvoir donner une migraine aux enfants, pour avoir la paix toute la soirée. » il leva les yeux au ciel. Elle le poussait à bout, vraiment. Sa remarque n'était pourtant pas méchante ou provocante, il exposait juste un fait , la peinture pouvait causer des problèmes respiratoires ou des migraines comme elle le disait. Et puisqu'elle en avait conscience pourquoi elle le faisait ? Alors certes ce n'était que quelques meubles, les enfants étaient encore à l'école et les fenêtres étaient ouvertes mais c'était déjà trop pour le papa poule, elle pouvait le faire quand il en avait la garde par exemple. « Tu trouves ça drôle, Sloan ? » il fronça les sourcils quelques instants avant de se rappeler qu'il ne devait surtout pas lui hurler dessus. Pour deux raisons. La première étant qu'il voulait récupérer les enfants pour le week-end, la deuxième que sa patience avait certainement des limites et qu'à force elle allait sûrement lui envoyer sa main à travers la figure. Pas qu'elle allait lui faire bien mal cela dit au vue de la taille de Jude et de sa musculature mais quand même. Il n'avait pas envie qu'une dispute en vienne aux mains après l'amour qu'ils avaient partagé pendant de nombreuses années. Sauf qu'elle avait refusé de lui rendre ce service. Et que c'était typiquement le genre de chose qui pouvait enclencher une dispute, parce que Jude commençait déjà à sentir la colère bouillonner en lui. « Tu croyais quoi ? Qu’il suffisait d’être odieux avec moi, pour que je te rende une faveur ? » il se mordilla la lèvre inférieur pour se retenir de lui dire « et toi, tu croyais qu'il suffisait de me tromper pour que je sois conciliant ? » mais il n'avait pas envie d'aggraver les choses, pas pour l'instant en tout cas. Si la discussion continuait comme ça il n'allait certainement pas pouvoir rester calme cela dit. Il était certes odieux avec elle mais ça ne concernait pas les enfants. Il fronça les sourcils. « Quant au reste je signale que c’est toi qui me déteste. Mais remarque tu arrives très bien à me donner envie de faire pareil. » il fit claquer sa langue, comme si elle ne le détestait pas déjà. Elle ne l'avait pas trompé pour rien, pourtant. Elle ne devait plus le porter dans son cœur depuis bien longtemps, c'était peut-être pour ça qu'elle était allée voir ailleurs. Et elle espérait une once de sympathie de sa part ? « T'as couché avec Danielle, tu pensais vraiment que j'allais continuer de t'aimer après ça ? » sa voix ne trahissait pas son énervement. Et il mentait à la perfection parce qu'en vérité il n'arrivait définitivement pas à sortir son ex-fiancée de sa tête sinon se serait-il déjà recasé avec une autre femme, mais Sloan hantait ses pensées. Sauf que sa fierté en avait prit un coup, qu'il n'avait plus confiance en elle. « Mais peut-être que tu estimes que je n’ai pas le droit de refuser puisque je ne me souvenais même pas de leurs prénoms. » cette fois-ci ce fut à son tour d'éclater de rire. Sa remarque n'avait pas été sympathique mais elle était rancunière. Et surtout elle ne regardait pas les enfants. Il balaya l'air d'un geste énervé de la main avant de capituler. « Puisque tu vois les choses comme ça, je te laisse le soin d'annoncer aux enfants que tu les empêche de voir leur famille.» il plissa les yeux quelques instants avant de cracher à nouveau son venin « sauf si tu préfères ne pas évoquer le sujet, apparemment t'as un don pour oublier les choses. »
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() message posté Lun 10 Juil 2017 - 17:48 par Gabrielle Rowena
Missing you. I missed a part of me I shared with you that’s now gone. Missing you. I shouldn’t be, but I can’t help missing who I was with you. ✻✻✻ « Tu trouves ça drôle, Sloan ? » Oui. Je me retiens de lui répondre n’ayant pas envie que cela dégénère rapidement, même si cela me semble bien parti de toute façon. Je suis seule chez moi, et les enfants ne rentrent pas avant plusieurs heures, mais il semblerait que cela ne soit encore pas suffisant. Comment est-ce que cela pourrait l’être de toute façon, tout ce que je fais ou dis ne va jamais pour lui. Non, lui le père parfait il ne fait jamais rien de travers, c’est une spécialité qui m’est réservé. Je trouve cela d’autant plus osé qu’il vient pour me demander un service, et après cinq minutes le voilà déjà en train de me faire une remarque. Peut-être qu’il estime que je n’ai pas le droit de dire non, puisque je suis une mère indigne. Mauvaise nouvelle pour lui, il est hors de question que je dise oui à tout uniquement pour lui faire plaisir. Cela serait sans aucun doute beaucoup plus pratique pour nous deux, mais je refuse de le laisser gagner à chaque fois. J’ai mes tords dans toutes ses situations, mais ce n’est pour autant que je vais le laisser me traiter comme bon lui semble. « T'as couché avec Danielle, tu pensais vraiment que j'allais continuer de t'aimer après ça ? » Je me retiens de lever les yeux aux ciels. Nous en revenons encore et toujours à la même chose. Tout est donc de ma faute, et il semblerait que sa façon de se comporter avec moi soit donc tout à fait normale et légitime. Non, je refuse de le laisser me crier dessus pour tout et n’importe quoi, simplement à cause d’une énorme erreur. « Apparemment, ça t’as aussi rendu très con. » Impossible de ne rien dire, de ne pas répondre, et de le laisser s’énerver après moi sans rien dire. Je ne suis pas comme cela, et il doit bien se douter que je ne resterais pas là sans rien dire. Je ne peux pas dire ce qui m’est passé par la tête, ni pourquoi j’ai fait ça, mais visiblement je n’ai pas pensé à grand-chose sur le moment. Je sais que j’ai fait une connerie, seulement je commence à en avoir marre de me sentir coupable pour une chose dont je n’ai pas le souvenir. La seule chose que Jude arrive à faire désormais est de me crier dessus, et de me mettre tout sur le dos. Quoique ce soit, c’est forcément de ma faute. Seulement, je commence à croire que si je l’ai trompé, c’est qu’il devait y avoir un problème. Avec lui, ou seulement de mon côté je ne sais pas, mais je ne pense pas avoir fait cela sans qu’il y est quelque-chose. Bien évidemment, ce ne sont que des suppositions, je ne pourrais jamais réellement en avoir le cœur net, sans retrouver la mémoire. J’ai envie de le frapper, ou de lui hurler dessus, quand il se moque de moi. C’est lui qui a osé me sortir cette horreur la dernière fois, et aujourd’hui il ne trouve rien de mieux à faire que de rigoler. C’est vrai que c’était un réel plaisir de me réveiller sans me souvenir de rien, y compris de mon fils, j’en rigole encore. « Puisque tu vois les choses comme ça, je te laisse le soin d'annoncer aux enfants que tu les empêche de voir leur famille. » Plus dramatique que cela, il n’y a pas. S’il n’y a que cela, je pourrais leur expliquer sans problème. « Sauf si tu préfères ne pas évoquer le sujet, apparemment t'as un don pour oublier les choses. » Je reste interdite quelques secondes, me demandant s’il est vraiment sérieux, et s’il vient bien de me sortir cela. Il ne porte vraiment plus dans son cœur, et je commence vraiment à me dire qu’il n’y a pas grand espoir pour que les choses puissent un jour s’arranger. « Putain Jude, sérieusement ? » Quand je commence à jurer ce n’est généralement pas très bon signe. Je ne pensais vraiment pas qu’il pourrait me pousser à bout de la sorte, ni même qu’il arriverait à me le faire détester. S’il veut que je le déteste autant qu’il me déteste, il n’y a pas à dire nous sommes sur la bonne voie. « Tu peux pas me lâcher cinq minutes ? Je t’ai fait souffrir, d’accord. Tu ne peux pas me pardonner, très bien je peux le supporter. » Cela n’empêche pas que ce soit douloureux. « Mais me reprocher mon état, non ! Tu crois que ça m’arrange ? Tu crois que ça me plaît peut-être ? Oui, tu dois sûrement te dire que c’est plus facile pour moi comme ça. Mais devine quoi, t’es juste très con. » Je pourrais le frapper tellement je suis énervée, mais cela ne résoudrais rien, et je risquerais surtout de me faire mal. « Je préférais largement me souvenir, et devoir vivre en sachant pourquoi c’est arrivé, que d’être comme cela. Mais comment tu pourrais le savoir, puisque c’est encore une chose dont on ne parle pas. De toute façon on ne parle plus du tout, puisque tout ce que tu sais faire, et de me crier dessus. » Et me faire des reproches, ou des remarques qui me font me sentir plus que nulle entant que mère, ce dont j’arrive déjà très bien toute seule. « Maintenant tu peux partir, j’expliquerais aux enfants pourquoi leur horrible mère, leur interdit de partir ce weekend pour s’amuser avec leur père. » Il m’est totalement impossible d’essayer de faire un effort désormais.

✻✻✻
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() message posté Lun 17 Juil 2017 - 12:53 par Invité
Jude glissa sa main derrière sa nuque comme pour contenir la colère qui grondait en lui. Il ne supportait plus la présence de Sloan dans la même pièce que lui alors qu'au fond il était persuadé d'avoir encore des sentiments pour elle, sinon sans doute serait-il avec une autre femme. Mais sa fierté était beaucoup trop grande pour pardonner un adultère, il ne pouvait s'empêcher de penser que si elle avait succombé une fois au charme de Danny alors elle pouvait recommencer à tout moment. Et cela Sloan ne semblait pas vouloir le comprendre. Aux yeux de Jude elle se positionnait toujours comme la victime depuis son accident et même si il était désolé de savoir qu'elle avait perdu la mémoire ça ne changeait rien au fait qu'elle était allée voir ailleurs et qu'il ne pouvait pas le cautionner alors il estimait avoir encore le droit de s'énerver, de bougonner, de râler et de laisser la rage s'exprimer lorsqu'il se trouvait en présence de son ex-fiancée. Encore plus quand elle mêlait puérilement leurs enfants aux conflits. Jude n'était certainement pas le meilleur fiancé du monde, encore moins l'ex parfait prêt à répondre au téléphone et recevoir celle qu'il avait jadis aimée - mais il s'estimait être un bon père disponible pour ses enfants, parfois un peu trop - et voir Sloan les empêcher de partir en voyage avec lui le mettait hors de lui. « Apparemment, ça t’as aussi rendu très con. » il roula volontairement des yeux, exaspéré par ses remarques. Elle pouvait bien l'insulter autant qu'elle le souhaitait les faits étaient là : elle avait tout foutu en l'air, leurs fiançailles et leur vie de famille en se mêlant aux draps de quelqu'un d'autre. Il n'avait même pas envie de répondre à sa remarque, exténué de l'entendre toujours dire qu'il était devenu « con » alors qu'il réagissait comme une personne normale était censé réagir face à une telle situation. Il aurait bien aimé la voir, elle, si c'était lui qui s'était lové dans les draps de Danny et non l'inverse, elle serait certainement en train de lui faire la même crise à l'heure actuelle - à cela près que lui ne l'empêcherait pas d'emmener les enfants en voyage. « Putain Jude, sérieusement ? » voilà qu'elle recommençait, encore une fois elle s'attendait à une bonne réaction de sa part alors qu'elle refusait de lui laisser les enfants un week-end ? c'était la seule chose qu'il souhaitait, le seul service qu'il lui avait demandé de lui rendre depuis leur séparation et même ça elle ne pouvait pas lui accorder ? Il poussa un soupir qu'il ne chercha même pas à dissimuler. « Tu peux pas me lâcher cinq minutes ? Je t’ai fait souffrir, d’accord. Tu ne peux pas me pardonner, très bien je peux le supporter. » il haussa les sourcils, prêt à la stopper dans son discours mais elle semblait déterminée à lui hurler dessus « Mais me reprocher mon état, non ! Tu crois que ça m’arrange ? Tu crois que ça me plaît peut-être ? Oui, tu dois sûrement te dire que c’est plus facile pour moi comme ça. Mais devine quoi, t’es juste très con. » il croisa les bras, refoulant une envie de rire devant son monologue « Je préférais largement me souvenir, et devoir vivre en sachant pourquoi c’est arrivé, que d’être comme cela. Mais comment tu pourrais le savoir, puisque c’est encore une chose dont on ne parle pas. De toute façon on ne parle plus du tout, puisque tout ce que tu sais faire, et de me crier dessus. » en avait-elle fini ? visiblement non puisqu'elle repartait de plus belle au grand déplaisir de Jude « Maintenant tu peux partir, j’expliquerais aux enfants pourquoi leur horrible mère, leur interdit de partir ce weekend pour s’amuser avec leur père. » Il planta son regard dans les yeux de son ex-fiancée, il rêvait de lui tourner le dos et de partir très loin d'elle pour ne plus jamais la revoir mais maintenant qu'elle avait déballé tout ce qu'elle avait sur le cœur il était hors de question d'en rester là  « Ouais je pense vraiment que ça t'arrange sur certains points Sloan. Parce que depuis ton accident c'est qui le connard de l'histoire ? C'est moi. » il marqua une pause, il n'haussait pas le ton mais sa posture en disait long sur son énervement « c'est dingue tu ne trouves pas ? c'est toi qui m'a trompé mais les gens s'en prennent à moi parce que je ne suis pas là pour te soutenir depuis ton accident, tu trouves ça normal ? » et il en avait marre des reproches à ce sujet, il n'avait pas besoin d'être là pour elle parce qu'ils s'étaient séparés mais tout le monde semblait vouloir prendre la défense de Sloan comme si eux aussi avaient oublié qu'elle l'avait trompé, qu'elle avait tout fait foirer « la seule chose qu'il fallait que tu fasses c'était sortir de ma vie et même ça t'as pas été fichue de le faire. » il recula vers la sortie « je veux bien faire des efforts Sloan, tu sais quoi ? t'as qu'à venir en écosse si ça te chante, mais empêches pas les enfants de voir leur famille. »
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() message posté Mar 18 Juil 2017 - 14:44 par Gabrielle Rowena
Missing you. I missed a part of me I shared with you that’s now gone. Missing you. I shouldn’t be, but I can’t help missing who I was with you. ✻✻✻ J’ai bien du mal à comprendre comment nous avons pu en arriver là. À un tel point d’énervement et de colère. Comment, est-ce que j’ai pu tout gâcher, en couchant avec Danny, ça me dépasse. Avec un autre homme j’aurais peut-être plus comprit, quoique non pas vraiment non plus. Dans mes souvenirs, les seuls qui me restent encore, nous étions heureux, alors je ne vois pas comment nous en sommes arrivés là. Aujourd’hui, dès qu’il me voit, j’ai l’impression qu’il a envie de me tuer, et de me crier dessus. Je vois bien aussi qu’il a du mal à me regarder, j’ai presque l’impression de voir du dégout dans son regard. Le problème, c’est que je ne suis pas le genre de femme à ne rien dire, à prendre sur moi et à passer à autre chose. Non, j’ai besoin de crier moi aussi, de lui dire ce que je pense, et ce que je ressens. Au final nous ne faisons plus rien que de nous disputer, encore et encore, à chaque fois que nous nous retrouvons dans la même pièce. Je ne supporte plus qu’il me reproche encore et toujours la même chose, cela fait maintenant plusieurs années que cela s’est passé, pourquoi toujours me ressortir la même chose. Il ne semble pas vouloir faire d’efforts, et je commence à en avoir marre d’être la seule à essayer d’en faire. Exception faite d’aujourd’hui. Pour une fois, je n’ai pas envie d’être gentille, de lui laisser les enfants pendant ma semaine, de faire un effort. Cela serait sans aucun doute plus simple pour tout le monde, mais je n’ai pas envie. Pas vu la façon dont il me traite. Je n’aurais sans doute pas dû m’emballer comme je viens de le faire, lui sortir ce que j’avais sur le cœur, mais je dois dire que je me sens mieux. Je me suis toujours plus ou moins retenue pour ne pas compliquer la situation, et pour ne pas lui donner d’autres prétextes pour continuer de me reprocher des choses, mais il fallait que cela sorte. « Ouais je pense vraiment que ça t'arrange sur certains points Sloan. Parce que depuis ton accident c'est qui le connard de l'histoire ? C'est moi. » Je le regarde sans comprendre. Je ne vois pas très bien comment il peut passer pour le connard de l’histoire quand tout le monde ne cesse de me faire remarquer que si nous en sommes là c’est de ma faute. « C'est dingue tu ne trouves pas ? C'est toi qui m'a trompé mais les gens s'en prennent à moi parce que je ne suis pas là pour te soutenir depuis ton accident, tu trouves ça normal ? » J’aurais bien envie de rigoler, mais je ne veux pas aggraver la situation. Alors c’est ça qui le chiffonne. Personnellement je ne lui demande rien, je ne demande rien à personne concernant ma situation. C’est suffisamment difficile d’être amnésique, pour en plus ne pas mêler les gens à cela. De toute façon personne ne peut rien pour moi, et les personnes qui essaient, sont très souvent maladroite. « Mais je ne t’ai rien demandé moi ! » À aucun moment je ne lui ai demandé de me soutenir, ou de m’aider avec cela. La seule chose que je ne supporte pas, c’est qu’il penser que cela m’arrange. Parce que non, ce n’est pas le cas, absolument pas. « La seule chose qu'il fallait que tu fasses c'était sortir de ma vie et même ça t'as pas été fichue de le faire. » Je sais qu’il est énervé, mais cela n’empêche pas que ces mots sont blessants. Je ne sais pas s’il le pense réellement, ou s’il ne me sort cela que parce qu’il est en colère notre moi. De toute façon, il ne pourra jamais réellement se débarrasser de moi, puisque nous avons deux enfants ensemble, difficile de ne plus devoir me supporter. « Je veux bien faire des efforts Sloan, tu sais quoi ? T'as qu'à venir en écosse si ça te chante, mais empêches pas les enfants de voir leur famille. » Là il devient ridicule. Je n’ai aucunement l’intention d’aller avec lui, ça serait complètement ridicule. Il n’arrive déjà pas à me supporter cinq minutes, alors tout un voyage plus le temps de rester, je crains qu’un de nous deux finissent par tuer l’autre. « Mais quelle brillante idée. On arrive déjà pas à rester cinq minutes dans la même pièce sans crier, alors partir ensemble c’est vraiment une très bonne idée. » Mon ton est peut-être un peu plus ironique que je le voudrais, mais il n’empêche que c’est complètement stupide. Je n’ai pas envie d’empêcher Mia et Jackson de voir sa famille, là n’est pas le problème. Cependant, j’ai l’impression qu’il reste bloqué là-dessus, sans se remettre en question comme d’habitude. Je suis toujours la seule fautive de toute façon, tout est de ma faute, c’est beaucoup plus simple ainsi je suppose.

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