"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici to the moon and back / aidora 2979874845 to the moon and back / aidora 1973890357
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() message posté Mar 14 Fév 2017 - 20:29 par Invité

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La clé glissa aisément dans la serrure. La porte s’ouvrit pour révéler le loft d’Aiden, vide, à cette heure-ci. Comme elle l’espérait. Maintenant qu’il avait repris le travail, il n’avait plus aucune excuse pour traîner la journée. Elle était contente pour lui. Contente qu’il ait pu reprendre le travail qu’il aimait tant, contente qu’il soit aussi épanoui. Flora rentra, et déposa ses affaires là où elle avait l’habitude de les mettre. Ce loft était devenu, en quelque sorte, sa deuxième maison. Ils passaient autant de temps ici, que chez elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres, quand elle traversa le salon pour rejoindre la cuisine. Elle avait choisi chaque matériau, chaque meuble. Il avait détesté la moitié, l’avait fait recommencé, encore, et encore, et encore, jusqu’à ce qu’il soit satisfait. Les clients exigeants foulaient le sol de son bureau tous les jours, mais lui, il avait battu tous les records. Elle posa délicatement le sac en papier sur le comptoir. C’était la Saint Valentin. Ce jour, soi-disant, sacré pour les amoureux. Flora avait toujours trouvé la célébration bien trop commerciale, surfaite. L’amour devait être célébrité tous les jours, pas seulement le quatorze février. Mais cette année était différente, spéciale. Pour tous les deux. Après la frayeur du mois de Décembre, du fameux coup de couteau, chaque excuse semblait être la bonne pour être ensemble. Son pouls s’accéléra à chaque fois qu’elle y pensait. Elle avait eu réellement peur. Peur, de ne plus jamais le revoir. Peur de vivre sans lui. Alors, elle tenait à rendre la soirée mémorable. Elle sortit les ingrédients du sac, pour commencer à cuisiner. Elle n’avait rien prévu de particulièrement pompeux. Des lasagnes, parce qu’il aimait ses lasagnes. Elle voulait lui faire plaisir, sans en faire trop. Parce que malgré leurs situations, elle aimait croire qu’ils étaient des gens simples. La chaleur du four réchauffait la cuisine. L’odeur des lasagnes en train de cuire s’épandait dans la pièce. Elle mit la table rapidement, déposant quelques pétales de roses autour des couverts et des verres. Elle alluma deux bougies, et diminua la lumière du plafonnier. L’ambiance était cosy, romantique. Son regard glissa sur la console, à l’entrée, où était posé un sac. Un cadeau. Un cadeau qui lui tenait particulièrement à cœur. Ils n’avaient rien de prévu pour ce soir, avaient dit pas de cadeaux, c’était un jour comme les autres. Mais Flora y tenait. Elle déboucha une bouteille de vin – rouge, comme il l’aime – pour la laisser respirer, avant d’aller s’asseoir dans le canapé, un verre d’eau à la main. Aiden n’allait pas tarder. Du moins, elle l’espérait. Le cliquetis de la porte se fit finalement entendre. Elle se releva pour l’accueillir, un large sourire sur ses lèvres. « Bonsoir, toi, » murmura-t-elle, s’approchant davantage pour venir capturer doucement ses lèvres.
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() message posté Mer 15 Fév 2017 - 18:03 par Invité

Je laissai glisser la pointe du stylo sur le papier cartonné, puis refermai délicatement la carte. C’était la Saint Valentin, aujourd’hui. Nous avions dit pas de cadeaux, pas d’excès, c’était un jour comme un autre et nous allions le passer tous les deux, comme la plupart des jours de la semaine. Mais, étrangement, je n’avais pas envie que ce jour soit comme les autres. Je voulais profiter de ce jour pour sceller une promesse. La promesse d’un amour qui ne s’effriterait jamais. Peut-être était-ce naïf de penser ainsi, mais je voulais y croire. Je voulais croire que cet amour que je ressentais pour elle, ne partirait jamais. Flora m’avait réapprit à aimer, elle avait trouvé sa place dans mon cœur, et je ne voulais, désormais, plus la laisser partir. Parce qu’elle était beaucoup trop précieuse pour moi. Beaucoup trop importante. Nous avions dit pas de cadeaux, mais ce bouquet de fleurs n’était qu’une façon de m’excuser. J’avais des choses à me faire pardonner, comme mon imprudence. Mon imprudence face à ce voleur, qui m’avait envoyé à l’hôpital. Je pouvais imaginer la peur qu’elle avait ressentie en recevant le coup de téléphone. Ça avait été stupide de ma part de résister, et avec le recul, je me rendais compte que j’avais beaucoup à perdre. A commencer par Flora. Je refusais de la voir souffrir, encore moins à cause de moi. Sa présence auprès de moi m’était devenue indispensable, et je savais que la réciproque était vraie. J’attrapais mes affaires et le bouquet pour descendre au parking où attendez mon chauffeur. Nous n’avions rien de prévu pour ce soir, j’avais le temps de rentrer au loft avant de rejoindre Flora chez elle. La voiture s’arrêta devant l’immeuble, je descendis et vins insérer la clé dans la serrure. Une odeur de cuisson semblait provenir de l’intérieur, je fronçai les sourcils en ouvrant la porte. Mon regard se posa sur la silhouette de Flora, qui se tenait devant la porte. Instinctivement un sourire vint prendre place sur mes lèvres, je ne m’attendais pas à la trouver ici, mais c’était une agréable surprise. « Bonsoir, toi, » Je lui rendis son baiser, tendrement. « Bonsoir. » Je vins replacer une mèche de cheveux derrière son oreille, et mon regard glissa sur le bouquet de roses rouges que je tenais à la main. Je relevai la tête vers Flora. « Je comptais te les apporter tout à l’heure, mais puisque tu es là. » Je pris soin d’enlever la carte et de la poser sur la console avant de lui tendre le bouquet en souriant. Ce qu’elle contenait était le véritable cadeau, mais il était encore trop tôt pour le lui offrir. Je retirai mon manteau et l’accrochai à l’entrée. J’avançai vers Flora, mes bras vinrent s’enrouler autour de sa taille. « Tu m’as préparée tes lasagnes ? » Demandai-je dans un murmure, contre sa peau.

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() message posté Sam 18 Fév 2017 - 19:12 par Invité

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Les effluves qui s’émanaient du four, réveillaient son appétit. Elle avait faim, tout le temps, de plus en plus souvent. Pour elle, c’était un grand changement. Plus que la raison de cet appétit. Flora n’avait pas pour habitude de se laisser, de ne pas surveiller son alimentation. Les reproches et les remarques de sa mère étaient dur à effacer, malgré les années, malgré son indépendance. Les mots difficiles à entendre ne touchaient pas qu’à son alimentation, c’était plus profond. Plus personnel, parfois. Parfois, elle se dit qu’elle aurait dû faire de la thérapie, pour effacer les séquelles, pour mieux vivre avec. Elle décroisa et recroisa ses jambes. Néanmoins, ces pensées n’étaient pas les bienvenues aujourd’hui. Pas le jour de la célébration de l’amour, pas quand la porte s’ouvrit pour révéler l’homme qu’elle aimait. Son pouls s’accéléra, comme à chaque fois qu’elle posait le regard sur lui. Sa simple présence lui faisait tout oublier, son charisme imposant l’empêchait de détourner les yeux. Elle se leva pour le rejoindre à l’entrée. Un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant le bouquet de roses rouges, qu’il tenait fermement dans sa main. « Je comptais te les apporter tout à l’heure, mais puisque tu es là. » Son sourire s’élargit davantage. C’était une délicate attention, qui lui mettait du baume au cœur. « Merci, elles sont belles, » souffla-t-elle, attrapant le bouquet de ses deux mains, et plongeant son nez dans leur délicieux parfum. Elle lui sourit et déposa un baiser sur ses lèvres, avant d’aller jusqu’à la cuisine pour trouver un vase et y plonger les fleurs. « Je peux lire la carte ? » S’enquit-elle, tournant la tête au-dessus de son épaule pour croiser le regard d’Aiden. Elle n’avait manqué son geste subtil de retirer la carte et la déposer sur la console. D’habitude, elle ne se montrait pas forcément aussi curieuse, mais son geste l’intriguait. Elle se tourna pour lui faire face et le rejoindre. Elle se blottit contre lui, lorsque ses grands bras s’enroulèrent autour d’elle. « Tu m’as préparée tes lasagnes ? » Elle laissa échapper un rire contre la peau de sa nuque. Elle se recula un peu et passa ses bras autour de cette dernière. « Hmm, hmm. Je savais que ça te ferait plus plaisir qu’un plat trop élaboré. » A vrai dire, elle avait hésité. Beaucoup hésité. Un plat à base d’aliments aphrodisiaques était au menu, une recette trouvée sur internet l’après-midi même, au travail. Un tartare de saumon avec des dés de divers choses. Mais en faisant les courses, elle s’était découverte une aversion pour l’odeur du poisson. Une vague nauséeuse s’était imposée à elle, au milieu du rayon, alors il n’était plus question d’en cuisiner. De plus en plus d’odeur et de goûts la rendaient malades. Ses humeurs étaient changeantes. C’était compliqué, autant pour elle, que pour les autres. Parce que Flora n’était pas difficile à vivre, en temps normal. Ses collègues en faisaient les frais, plus qu’Aiden, cependant. Elle lui sourit une nouvelle fois, avant de capturer ses lèvres. « Tu as passé une bonne journée ? » S’enquit-elle doucement, caressant doucement ses cheveux.
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() message posté Dim 5 Mar 2017 - 22:10 par Invité

Parfois, je m’étonnais encore de voir l’effet que Flora avait sur moi. Sa simple présence me rassurait, me rendait heureux. Elle me faisait éprouver des sentiments que je n’imaginais plus pouvoir ressentir, que je ne voulais plus ressentir. Parce que j’avais déjà eu droit au bonheur, j’avais déjà connu l’amour, et ouvrir mon cœur à une autre me semblait inimaginable, trop difficile. La présence de Flora dans ma vie prouvait le contraire. Je m’étais battu pour la garder près de moi, j’avais été égoïste parce que je ne voulais pas la voir partir, je ne voulais pas la laisser m’échapper. Pas après être entrée dans mon cœur et y avoir trouvé une place qui était désormais la sienne. Je voulais être capable de ressentir à nouveau et je ne pouvais le faire sans ses caresses, sans ses baisers, sans ses paroles. La Saint Valentin représentait la célébration de l’amour, une fête devenue commerciale au fil du temps, comme la plupart des autres fêtes. Ce n’était pas dans nos plans de la célébrer mais, une part de moi avait envie de faire abstraction de tous ces préjugés que j’avais sur la fête des amoureux et de passer une agréable soirée avec la femme qui faisait battre mon cœur. C’était aussi une façon de la remercier d’être là, de m’aimer. Un sourire se dessina sur mes lèvres en la voyant plonger son nez dans le bouquet de roses. « Je t’en prie. Je suis content qu’elles te plaisent. » C’était banal comme attention, mais parfois la simplicité avait du bon. « Je peux lire la carte ? » Mon regard vint instinctivement se poser sur ladite carte. « Non. » Je relevai la tête vers Flora, un sourire aux lèvres. « Je ne te savais pas si curieuse. » Déclarai-je en m’approchant d’elle. Il fallait dire que mon geste était inhabituel, mais je préférais attendre avant de la laisser lire le contenu de la carte. Je vins enrouler mes bras autour de sa taille et la laissai se blottir contre moi. L’odeur qui émanait du four m’était familière, Flora avait une façon de préparer ses lasagnes que j’aimais particulièrement. « Hmm, hmm. Je savais que ça te ferait plus plaisir qu’un plat trop élaboré. » Je plissai le front et vins perdre mon regard dans le bleu de ses yeux. « Vous commencez à me connaître un peu trop bien mademoiselle Parsons. » Murmurai-je avant de laisser échapper un rire. Nous n’étions pas ensemble depuis si longtemps que cela, à peine quelques mois, pourtant j’avais parfois l’impression de la connaître depuis toujours. Comme si elle avait toujours fait partie de ma vie. Je lui rendis son baiser, tendrement. « Tu as passé une bonne journée ? »  J’acquiesçai d’un hochement de tête silencieux et vins poser mon front contre le sien. « Et elle est encore meilleure maintenant que tu es là. Et toi ça a été ? » Je déposai un baiser sur son nez et reculai un peu. Ma main glissa le long de son bras pour attraper la sienne et je liais nos doigts ensemble, avançant vers la table qu’elle avait dressée. « C’est magnifique. » Soufflai-je en tournant la tête pour venir croiser son regard.

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() message posté Jeu 30 Mar 2017 - 21:25 par Invité

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Elle haussa les épaules de manière désinvolte, un sourire dessiné sur ses lèvres. La curiosité était un vilain défaut, paraît-il. Flora se plaisait dans sa curiosité qu’elle considérait comme normale. Les potins et les commérages de bureau ne l’intéressaient pas, les gossips entre voisins ne l’intéressaient guère. La vie des célébrités la faisait sourciller ou sourire. Mais quand il s’agissait d’Aiden, elle était curieuse sur tout. Sa façon de penser, ce qui provoquait un rictus, un rire nerveux, un vrai rire, à gorge déployée. Ce qui le rendait nerveux ou anxieux, triste ou malheureux. Chaque mimique, chaque détail de lui poussait sa curiosité. Parce qu’elle l’aimait, comme elle n’avait jamais aimé auparavant. Leur amour semblait plus beau, plus pur, plus mature. Elle avait aimé Matthew d’un amour sincère, elle était sur le point de l’épouser, mais son décès avait forcé une certaine maturité chez elle, l’avait forcé à grandir, à reconsidérer la vie de manière différente. Aimer Aiden faisait battre son cœur plus fort. Elle se blottit contre son torse, entre ses bras, là où elle se sentait le mieux. Sa poitrine s’élevait au rythme de sa respiration, son cœur battait sous son oreille. « Vous commencez à me connaître un peu trop bien mademoiselle Parsons. » Elle plissa le nez, laissant échapper un petit rire. « C’est vrai. Vous devriez surveiller vos arrières, Monsieur Arlington, » lança-t-elle, sur un ton taquin. L’odeur des lasagnes embaumait la pièce d’un doux parfum qui la mettait en appétit. Mais son attention se reporta quand même sur cette carte, posée sur la console, comme si elle la narguait. « N’essaie pas de m’amadouer avec tes belles paroles, » déclara-t-elle dans un sourire, en plissant les yeux. « Laisse-moi lire la carte, s’il te plait, » demanda-t-elle, de sa voix la plus mielleuse, en papillonnant doucement des cils. Elle n’aimait pas réclamer, ce n’était pas son genre. Flora avait l’habitude d’avoir tout servi sur un plateau d’argent, même si ça ne lui plaisait pas. Elle aimait se battre pour ce qu’elle voulait. Il lia leurs doigts et se dirigea vers la table qu’elle avait élégamment mise. Le sourire présent sur ses lèvres ne semblait pas vouloir disparaître. « J’espère que tu as faim, parce que j’ai encore fait à manger pour quatre. » En cuisine, Flora était généreuse, plus généreuse que dans son quotidien. Elle en faisait toujours trop, toujours en quantité astronomique. Mais Aiden était un homme fort, et grand, il fallait qu’il se nourrisse. C’était une excuse comme une autre, mais une excuse qu’elle ressortait dès qu’elle en avait l’occasion. Elle vint poser ses mains sur son torse, le toisant du regard. « C’est un cadeau ? Parce qu’on avait dit pas de cadeau. » La Saint Valentin n’était qu’un prétexte pour offrir des cadeaux, pour fêter l’amour, alors qu’il fallait le faire tous les jours, tout le temps. « Tu sais que je ne vais pas te lâcher à propos de cette carte, n’est-ce pas ? » S’enquit-elle, un sourcil arqué.
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() message posté Ven 31 Mar 2017 - 0:31 par Invité

Un rire s’échappa de mes lèvres lorsqu’elle réclama une nouvelle fois de pouvoir lire la carte, usant de son charme pour me faire céder. « Qui essaie d’amadouer l’autre, maintenant ? » Soufflai-je contre ses lèvres avant de venir les capturer dans un baiser plus passionné que le précédent. Chacun de nos baisers semblait apporter un nouveau souffle à mon cœur, comme s’il ne battait que pour ces moments partagés avec Flora. Je vivais grâce à l’amour qu’elle avait pour moi, grâce à sa présence à mes côtés. Je posai le regard sur l’objet de ses convoitises. Elle ne devait pas la lire maintenant, je voulais attendre que la soirée passe avant de la lui donner mais, en réalité, j’avais presque autant envie qu’elle, qu’elle la lise. Mais il était encore trop tôt. Je reportai mon attention sur la jeune femme, secouant la tête à la négative. Il n’était pas question que je cède, pas tout de suite. Un regard au-dessus de son épaule me permis de remarquer la table qu’elle avait dressée pour nous. La décoration rendait le lieu intime et romantique, sans tomber dans l’excès, jamais. « J’espère que tu as faim, parce que j’ai encore fait à manger pour quatre. » Je laissai échapper un rire, glissant un regard vers elle. Les plats de Flora étaient délicieux, et toujours très copieux, on ne restait jamais sur notre faim lorsqu’elle passait aux fourneaux. « Tu manges presque plus que moi en ce moment. » Faisais-je remarquer, un sourire aux lèvres. Je la taquinais, mais c’était un fait. Flora avait souvent du mal à terminer son assiette, elle avait pris l’habitude de me laisser finir pour elle lorsque c’était le cas. Cependant, son appétit semblait avoir augmenté ces dernières semaines, ça ne m’avait pas échappé. Je vins glisser mes mains sur les hanches de Flora lorsqu’elle s’approcha à nouveau de moi. « Et depuis quand j’écoute ce que tu me dis ? » Je haussai un sourcil, d’un air sérieux. La contredire était l’un de mes passe-temps, nos avis divergeaient sur plusieurs points, mais j’étais d’accord avec elle sur le fait de ne pas se faire de cadeaux le jour de la Saint Valentin. Je ne voulais pas me limiter à un seul jour de l’année pour lui prouver mon amour. Je l’aimais, chaque jour de l’année, chaque minute, chaque instant. « Tu sais que je ne vais pas te lâcher à propos de cette carte, n’est-ce pas ? » Le contraire m’aurait étonné. Toute son attention était portée sur la carte que j’avais tenté de dissimuler discrètement. « Je sais. Tu es pénible. » Je vins déposer un baiser sur son front, puis m’éloigner vers l’entée. Après tout, il était inutile d’attendre plus longtemps. Je me saisi de la carte et revins vers Flora, un sourire aux lèvres. « C’est pas un cadeau. » Déclarai-je en lui tendant. Ce n’était pas un cadeau, c’était une demande. Emménage avec moi. Trois mots, une phrase simple, et pourtant si importante à mes yeux.

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() message posté Mer 19 Avr 2017 - 20:08 par Invité

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Etre curieuse ne faisait pas partie de son éducation. Fouiner, aller à la pêche aux informations, montrer d’intérêt, n’était pas le comportement digne d’une petite fille. D’une fille de bonne famille, respectable. D’une femme d’affaire. Petite, elle adorait découvrir et poser des questions. Sa mère lui avait souvent tapé sur les doigts, la réprimandait à chaque fois. Parfois même encore aujourd’hui. Alors Flora avait cessé d’être curieuse. Parce que des années de torture morale ne s’effaçaient pas en un claquement de doigts. Parce qu’un harcèlement de ce type, ne pourrait jamais vraiment disparaître sans laisser des séquelles. Elle avait beau approcher la trentaine à grands pas, la voix sèche et froide de Vera Parsons s’épandait toujours sur son être comme un poison toxique et vénéneux. Les mains et les caresses d’Aiden la ramena dans le présent. Le confort et la sécurité coloraient chacun de ses gestes, chacune de ses paroles. Il lui permettait d’être la femme qu’elle voulait. Sans jugements, sans retenu, sans critiques. Il la voyait telle qu’elle était, et l’aimait tout autant. Il était aussi celui qui faisait battre son cœur, et lui ouvrait les portes d’un futur heureux. Un futur qu’elle pensait perdu à jamais, éteint avec le dernier souffle de Matthew. Un sourire gracia ses lèvres quand il secoua la tête. Cette situation l’amusait, autant qu’elle l’amusait lui. Elle était persuadée qu’il craquerait avant la fin de la soirée. Son Aiden était comme ça, il ne lui résistait pas. Mais cette fameuse carte l’intriguait réellement. « Et depuis quand j’écoute ce que tu me dis ? » Son sourire s’amincit, mais ne s’effaça pas complètement. Il devint plus discret, plus privé. Parce que, elle aussi, avait des secrets qu’elle avait hâte de partager avec lui. Son appétit s’était réveillé, avait doublé depuis quelques semaines. Elle essayait de faire attention, parce que sa gourmandise pouvait vite devenir un objet de critiques. Et ça, Flora n’était pas prête à le supporter. « Tu sais ce qu’on dit ? L’appétit vient en mangeant, » souffla-t-elle doucement, caressant son torse. « Et comme je cuisine très très bien… » Finit-elle, sur un ton amusé. La vérité était qu’elle n’avait rien d’une cuisinière hors pair. La pâtisserie était son domaine, plus que la cuisine salée. Cependant, Aiden adorait ses lasagnes, et puis, c’était la Saint Valentin, après tout. Elle fit glisser ses mains sur les avant-bras de l’homme, croisant son regard. « Tu m’écoutes toujours, » déclara-t-elle, haussant les sourcils. « Tu es un homme soumis. » Le taquiner n’était plus dans le but de blesser,  comme à l’époque où ils n’étaient que simples collaborateurs. « Tu es pénible. » Elle acquesçia en souriant, satisfaite quand il lui tendit la carte. Ses doigts l’ouvrirent délicatement. Effectivement, ce n’était pas un cadeau. Emménage avec moi. Elle releva les yeux vers Aiden, et croisa son regard. Le bleu de ses yeux devait briller avec une nouvelle vulnérabilité. Ils n’étaient pas ensemble depuis longtemps, mais sa demande semblait s’ajouter parfaitement au tableau qu’était leur relation. « T’as vraiment envie de m’avoir tout le temps sur ton dos ? » S’enquit-elle, enfonçant ses dents dans sa lèvre inférieure.
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() message posté Dim 7 Mai 2017 - 13:04 par Invité

Je la taquinais par pur plaisir, parce que j’aimais la contredire et lui prouver que j’avais raison, même si ce n’était pas toujours le cas. Mes doigts traçaient des lignes abstraites au bas de ses hanches. J’avais besoin de ce contact constant, pour me rappeler qu’elle était bien réelle, que ce que je ressentais l’était. Il m’arrivait encore de me réveiller dans un lit vide et de croire que tout ceci n’était qu’une illusion. La plus belle des illusions. Avoir Flora à mes côtés me rendait heureux, vraiment heureux. J’étais prêt à construire avec elle ce que j’avais commencé à construire avec Valentina. Je ne voulais plus me réveiller avec ce sentiment, je ne voulais plus penser qu’elle puisse n'être qu'une simple illusion. « Tu m’écoutes toujours, » Je secouai la tête, un sourire traversant mes lèvres. « Tu es un homme soumis. »  Je laissai échapper un rire, m’approchant pour déposer un baiser sur le coin de ses lèvres. « Je suis un homme intelligent, je te laisse croire que tu as du pouvoir sur moi, pour pouvoir mieux profiter de toi. » Déclarai-je en lui adressant un clin d’œil. Je m’éloignais pour aller chercher l’objet de ses convoitises, cette carte qui ne faisait qu’attiser sa curiosité. Mon regard se posa sur Flora lorsqu’elle la prit entre ses mains, sur l’expression de son visage lorsque les mots se dessinèrent sous ses yeux, et sur son regard d’une profondeur qui continuait de m’hypnotiser, jour après jour, lorsqu’elle releva les yeux vers moi. Ma demande pouvait sembler précipitée, ça ne faisait que quelques mois que nous étions ensemble. Nous en étions encore à cette période où tout était simple, beau. Où tout semblait merveilleux. Une routine commençait doucement à s’installer, mais elle n’avait rien n’ennuyeux. Mes sentiments ne faiblissaient pas, je tombais chaque jour un peu plus amoureux de la jeune femme. « T’as vraiment envie de m’avoir tout le temps sur ton dos ? » Un sourire se dessina sur mes lèvres, et je haussai les épaules d’un air désinvolte. « C’est déjà le cas, ça ne changera pas grand-chose. » Mon sourire se voulait plus taquin, plus complice. La vérité était que je ne voulais pas vivre un jour de plus sans l’avoir à mes côtés. Je savais par expérience que tout pouvait s’arrêter de jour au lendemain, en une fraction de seconde. Mon agression en était encore une preuve. J’avais eu de la chance de n’être blessé que superficiellement, mais j’avais vu la peur traverser le regard de Flora. J’avais ressenti cette même peur en réalisant que mon insouciance aurait pu mettre fin à ce que nous vivions tous les deux. Je m’approchai doucement, réduisant la distance entre nous. Je vins glisser mes doigts sur sa joue, replaçant une mèche derrière son oreille. « Je t’aime Flora, dis oui. Emménage avec moi. » Mon regard parcourut rapidement la pièce. « Ici ou ailleurs. » Ajoutai-je dans un sourire. Le lieu n’avait aucune importance pour moi, ce qui l’était était sa présence dans ma vie. Je plongeais une nouvelle fois mon regard dans le sien avant de le glisser vers sa bouche, le regard suspendu à ses lèvres, attendant qu’elle prononce les mots que je désirais entendre.


to the moon and back / aidora 208687334:
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() message posté Lun 12 Juin 2017 - 22:39 par Invité

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Sa main s’enroula autour des doigts d’Aiden, avant de les porter à ses lèvres. Elle embrassa doucement le dos de sa main plusieurs fois, un léger sourire sur ses lèvres. Sa demande était inattendue. Ils n’étaient pas ensemble depuis longtemps. Pourtant, elle avait l’impression de le connaître depuis toujours. Elle ne pensait pas ressentir ça un jour, à nouveau. Elle avait fermé les possibilités d’un futur avec n’importe quel homme, le jour où elle avait dû identifier le corps de son ex-fiancé. Les images de son visage sans vie, grisâtre, à la limite du bleu, lui revenaient parfois en mémoire. Elle en rêvait encore. Elle se réveillait parfois en sueur, le cœur palpitant, cherchant désespérément la chaleur du corps d’Aiden. Mais Aiden avait su trouver une place dans son cœur et dans sa vie. Une place qu’elle ne voulait pas qu’il perde, jamais. Il était devenu trop essentiel, trop important. Même si sa mère ne l’aimait pas, même si les dîners familiaux étaient compliqués, même si son père ne trouvait pas un mot rassurant. Elle l’aimait, et c’est tout ce qui comptait. Ses prunelles claires se posèrent dans celles d’Aiden. Elle hocha la tête, ses dents s’enfonçant dans sa lèvre inférieure. « D’accord, » déclara-t-elle, son sourire s’élargissant. « Oui, j’ai envie d’emménager avec toi, » souffla-t-elle, doucement. « N’importe où de plus grand…parce que j’ai une surprise, moi aussi. Enfin, une annonce, » murmura-t-elle, en se raclant la gorge. Elle s’éloigna de lui, pour venir récupérer la boite qu’elle avait posé sur le guéridon de l’entrée. Son pouls s’accéléra davantage. Ses moites étaient soudainement moites. Flora n’était pas souvent nerveuse. Elle avait appris à garder son calme, à relativiser, à trouver des solutions s’il en fallait. Mais ce soir était différent. Ce soir, elle allait lui annoncer quelque chose qui changerait leur vie. Elle n’était pas prête, pas vraiment. Elle espérait qu’il le soit pour deux. Ses mains attrapèrent délicatement la boite, avant de retourner à ses côtes. L’objet était posé entre ses deux mains. Une simple boîte ivoire, un ruban de soie entouré autour. Elle releva les yeux, en prenant une grande respiration. « Ouvre-la. » A l’intérieur se trouvait deux petits chaussons. Tellement petits, qu’ils remplissaient l’espace d’une paume de main. C’était presque effrayant. Deux petits chaussons en laine, ivoires, eux aussi. Elle les avait fait faire sur mesure, pour l’occasion. Avec la meilleure laine qui soit, parce qu’elle aimait les petits détails insignifiants, comme ça. Les mots n’étaient pas nécessaire, dans cette situation. Ses yeux s’agitèrent, regardèrent chaque trait de son visage, pour guetter sa réaction. Elle avait peur, Flora. Parce que tout était soudainement précipité. Mais elle se dit, que quelque part, ce n’était pas forcément une mauvaise chose.
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() message posté Mar 4 Juil 2017 - 20:19 par Invité

Ça paraissait si simple, si évident. Peut-être était-ce précipité, mais l’amour que me portait Flora s’était infiltré au fond de mon cœur, s’était imposé comme si cette place était la sienne. Peut-être était-ce le cas. Nous étions deux âmes que le temps et la vie avaient abîmées. Deux cœurs meurtris par la perte d’un être aimé. La douleur s’était emparée de nous, modifiant notre vision de l’amour, brisant nos rêves et nos projets. Mais nous nous étions trouvés. Aussi simplement et naturellement que possible. Flora avait réussi à me faire ressentir à nouveau, à laisser parler mes émotions. Elle m’avait réappris à vivre, tout simplement. Sans même chercher à le faire, sans s’en rendre compte. Parce que sa simple présence permettait à mon cœur de battre plus fort, toujours plus fort. C’était comme si elle avait été envoyé pour me sauver, pour m’empêcher de sombrer, d’abandonner. Elle était celle pour qui je vivais, réellement. Et je ne pouvais, ne voulais, vivre sans l’avoir près de moi. Je relevai les yeux pour croiser son regard lorsque les mots quittèrent sa bouche. Un sourire, discret mais sincère, se dessina sur mes lèvres, avant de laisser place à l’incompréhension. Une annonce. Je plissai le front en la suivant du regard, en la voyant récupérer une boîte qui avait échappée à mon attention. « Tu avais dit pas de cadeau. » La taquinai-je, posant le regard sur la boîte ivoire. « Ouvre-la. » Je hochai la tête, la prenant entre mes mains. La soie glissa entre mes doigts alors que je tirais sur le ruban pour défaire le nœud qu’il formait sur le couvercle de la boîte. Je relevai les yeux vers la jeune femme, un sourire traversant mes lèvres. Son attention était focalisée sur ce que je tenais entre les mains, comme si le contenu de cette boîte avait une importance capitale. La curiosité commença, peu à peu, à grandir en moi. Je soulevai le couvercle et mon regard se posa sur une paire de chaussons en laine. De tout petits chaussons. Mon cœur sembla s’arrêter de battre, juste un instant. Juste le temps que mon cerveau assimile ce que mes yeux étaient en train de voir. Deux chaussons. Le visage de Valentina s’imposa à mon esprit, le sourire dessiné sur ses lèvres, plus radieux que jamais. Je la revoyais me réveiller, ce matin-là, une photo à la main. La première échographie. Une douleur traversa ma poitrine, à ce souvenir. C’était deux façons de faire différentes, mais l’annonce était la même. Un bébé. Je déglutis difficilement en m’avançant vers la chaise, venant m’asseoir sur cette dernière. Mes paupières se refermèrent, et les souvenirs se mélangèrent à l’instant présent. J’avais déjà vécu cet instant. Et j’avais tout perdu, en une fraction de seconde. Je relevai la tête, ouvrant les yeux pour venir me perdre dans la profondeur de ses prunelles bleues. Un sourire se dessina, doucement, sur mes lèvres. Je me levai, m’approchant pour venir encadrer son visage de mes mains. « On va avoir un bébé. » Ma voix était basse, mes yeux humides. Elle m’offrait ce que je pensais ne plus avoir, ce que je pensais ne plus vouloir. Parce que la douleur avait été trop grande, trop profonde. J’avais fait une croix sur le fait de devenir père, un jour, mais Flora bouleversait tout, encore une fois. Je fermai les yeux et vins capturer ses lèvres. Les mots ne voulaient pas quitter ma bouche, j’étais incapable d’exprimer oralement ce que je ressentais, alors je voulais lui faire comprendre, autrement, ce que son annonce signifiait pour moi. Elle me donnait une nouvelle chance d’être père. Une nouvelle chance d'être heureux.

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