(✰) message posté Ven 18 Juil 2014 - 18:51 par Invité
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J'étais dans tous mes états aujourd'hui, il faisait chaud aujourd'hui, trop chaud pour moi. J'aimais la chaleur, mais la je suffoquais terriblement. J'avais changé déjà de vêtement deux fois (j'étais bien contente d'avoir prit des vêtements de rechange), mais ça ne suffisait pas. Il faisait trente-deux degrés dehors et pour vous dire la vérité je serais bien resté en sous-vêtements toute la journée. Je voulais profiter du beau temps pour faire quelques photos. Les enfants jouent dehors, ils profitent du beau temps. Les londoniens profitent du beau temps et je plains ceux qui travaillent en ce moment. (Bien qu'eux doivent avoir la clim). J'étais debout depuis dix heures maintenant et je gambadais sans but dans Londres, allant du nord au sud et d'est en ouest, j'allais sans doute pouvoir bronzer moi qui étais blanche comme un cul (selon Oliver hein). Je m'étais arrêté dans une petite sandwicherie afin de prendre mon repas du midi et un grand café pour me tenir éveiller. J'étais sans doute la seule Londonienne pure souche à ne pas boire de thé, je n'aimais pas malgré les tentatives de ma famille et de mes amis à me le faire aimer. Cet instant dans ce bâtiment m'avait procuré un certain bien être, comme je l'avais prédis il y avait la clim et ce moment de détente était parfait. Malheureusement il fallait bien partir, je n'allais pas rester dans cet établissement pendant des heures.
Après quelques minutes de réflexion au soleil, je ne pouvais pas m'éterniser dehors, j'allais fondre au soleil si ça continue, alors j'avais décidé d'aller dans un café climatisé avec de la Wifi pour que je travaille sur les photos que j'avais prises sur mon ordi. Je portais un petit short en jean avec un haut qui s'arrêter au nombril et je sentais des regards affamé sur moi. L'été pour moi les hommes sont trop en rut et ils ne peuvent s'empêcher de lorgner sur le moindre centimètre de bout de peau que nous les femmes pouvons laisser apparaître l'été. Je n'aimais pas ça et en plus en ce moment je ne savais plus trop quel sexe j'aime alors je n'avais pas envie de m'attarder dans les rues sous les yeux de tous. Je cherchais un café dans le Nord de Londres et surtout je voulais m'asseoir à l'intérieur, j'étais bien contente en voyant les londoniens et touristes en terrasse profitant du beau soleil, ça me laisserait plus de place à l'intérieur. Je m'étais installé dans un coin au bout du café là où il y avait le moins de monde, histoire de pouvoir travailler tranquillement et ne pas entendre les personnes en terrasses bavarder. J'avais devant moi mon ordinateur, un café (il parait que les boisons chaudes coupes la soif) et j'allais sans doute prendre une grosse boisson glacée histoire de me désaltéré plus tard.
(✰) message posté Jeu 24 Juil 2014 - 19:59 par Invité
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Barbara ∞ Pia
Plongée dans mes pensées sur le canapé, me revoilà à ressasser les évènements qui eurent lieu il y a de ça encore quelques jours. Je pense notamment à Nathanaël et ce fameux dîner que nous avons partagé ensemble, avec nos familles respectives. Quelle soirée. J’en soupire encore de désespoir. Je suis vite rappelée à l’ordre par ma propre télévision qui me montre enfin ce que j’attendais, soit la météo. Il est midi, je suis plantée à ma table avec une assiette de poisson et mon regard se pose vers l’extérieur entre chaque bouchée. Le soleil rayonne de ses mille feux, tout comme la météo l’avait prévu. Un après-midi très chaud, digne d’un été londonien, se profilait à l’horizon et ne laissait aucune pitié et aucune chance à la moindre âme sensible à la chaleur et au manque d’ombre. Car l’ombre ne se trouvait pas en quantité astronomique visiblement, enfin pas aujourd’hui. Croire qu’il pleut toujours à Londres, cela revient à mal croire et tomber dans de purs stéréotypes.
Je ne suis pas du genre à ne pas supporter la chaleur, au contraire j’adore sortir et aller à la plage. Bronzer, ce n’est pas ce que je préfère faire à la plage, mais me baigner : j’adore ça, clairement. J’aurais adoré aller à la piscine cet après-midi, un petit sac sous l’épaule et le livre que j’étais en train de lire à l’intérieur. Néanmoins, malgré le fait qu’il s’agisse de mes vacances d’été, j’avais deux ou trois choses à régler, notamment en ce qui concernait mes études universitaires. Effectivement j’avais encore des recherches à effectuer, plus pour m’avancer et me préparer pour la rentrée que pour le rendre à un professeur en particulier. On ne peut reprocher à personne de s’avancer ou de chercher à se renseigner davantage dans son domaine d’études, ou même dans tout autre domaine qui serait susceptible d’élargir notre connaissance et notre culture générale.
Pour allier le plaisir et le travail, je profitais de sortir et de me trouver un bon petit coin en ville où je pourrais me poser (à l’ombre bien sûr, car je sentais que j’aurais été incapable de travailler sur mon ordinateur en pleine chaleur, d’autant plus que j’avais entendu dire que c’était mauvais pour les nouvelles technologies) et m’avancer dans mes recherches. Je cherchais donc un petit café pour me poser et qui proposait la wifi. J’en trouvais rapidement un qui me plaisait de l’extérieur car il proposait une jolie terrasse ombragée. Elle était certes bondée, mais je tentais le coup et m’y installais. Le serveur, occupé à servir d’autres clients, ne me servit pas tout de suite, et heureusement car cela avait au final facilité mon changement de place. En effet, à peine installée sur la terrasse que mes études me semblaient déjà impossibles à entamer. Entre la chaleur qu’il faisait et le monde qu’il y avait sur la terrasse à bavarder, je pensais que tout mon plan se voyait compromis. Je décidais donc de me diriger vers l’intérieur, et me posais donc ici, car mes études étaient cette fois un peu moins perturbées. Une fois que le serveur était passé prendre ma commande, il m’était comme devenu impossible d’étudier. J’éteignais donc l’ordinateur et continuais le livre que j’avais entamé plus tôt, Le Parfum de Süskind.
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(✰) message posté Ven 25 Juil 2014 - 20:40 par Invité
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Cela faisait déjà un moment que ma tasse à café était vide et j'attendais avec impatiente mon thé glacé, l'établissement était bondé donc je savais déjà que j'allais pouvoir travailler un moment sur les photos prises le matin même avant de pouvoir me désaltérer. Je ne sais pas si je vais tenir et si je vais garder mon mal en patiente... Je ne suis pas du genre impatiente, mais quand il s'agit de m'hydrater je suis vite sur les nerfs. Je regarde autour de moi et remarque une jeune femme assise face à moi, elle aussi semble attendre le serveur, j'espère qu'elle ne va pas passer avant moi ceci-dit. Il y a des enfants qui courent et fond presque tombé une serveuse, elle réussit tant bien que mal à atteindre une table et y pose les boissons, je n'aimerais pas être à sa place sous cette chaleur étouffante et avec des enfants qui courent dans les jambes. Il y a des hommes qui reluquent les femmes qui passent, j'en rigole un peu, ils doivent vraiment être en manque. Pas une seule femme n'échappe à leurs regards et j'ai l'impression de voir des enfants dans le rayon jouets d'un centre commercial. Je retouche quelques images d'enfants courant dans l'herbe, je vais faire un tour sur l'oiseau bleu & tweet, j'envoie quelques SMS personnels et je ferme mon ordinateur. Le serveur arrive à ce moment-là avec ma boisson.
Bonheur : le thé glacé coule lentement dans ma gorge et me procure un rafraichissement intense. Je laisse de nouveau mon regard allait de clients en clients et je pose à nouveau mon regard sur la jeune femme qui attendait sa boisson, elle se délecte de celle-ci, j'allais retourner à mon travail quand je remarque sur sa table posé face à elle un livre que j'ai lu il y a quelques années, s'est sans doute mon livre préféré. Le parfum, qui raconte l'histoire de grenouille un homme qui a un odorat extrêmement développé et il peut assembler mentalement des odeurs pour ensuite créer des parfums. Malheureusement il va devenir un tueur et bref je me rappel de tout et je ne souhaite pas m'en faire un résumé à moi-même je n'en vois aucune utilités. Je remarque qu'elle est seule et je me dis qu'avec nos points communs peut-être qu'elle et moi on pourrait s'entendre. Je me lève en prenant soin de ranger mon ordi dans mon sac et de ne laisser sur ma table que mon téléphone et mes différents documents et prises de notes, je me dirige vers sa table avec un grand sourire. « Salut, désolé si je dérange, mais je remarque que vous avez Le parfum et je n'ai pu résister à l'idée de venir vous voir. » Je lui souris de mes plus belles dents. J'espère qu'elle ne va pas me prendre pour une folle.
(✰) message posté Ven 1 Aoû 2014 - 12:49 par Invité
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Barbara ∞ Pia
J’étais fascinée par ce livre. A vrai dire, ce n’était que la première fois que je le lisais, mais plus j’avançais au fur et à mesure de ma lecture, plus je m’enfonçais dans un abîme de mots passionnants. Je trouvais cette histoire à la fois si répugnante et si incroyable que mon sentiment à ce propos n’adoptait qu’une forme anonyme et impossible à déchiffrer. J’étais fascinée. Je crois que je n’en aurais fait qu’une bouchée. J’étais déjà rendue à la moitié du livre, alors que je ne l’avais acheté que la veille et entamé hier soir, dans mon lit, tout en étant à demi éveillée et à demi bercée dans les bras de Morphée. J’avais passé une nuit terrible, agitée par toutes sortes de cauchemars et de personnages extravagants et inquiétants, ce genre de cauchemars qui me réveillait en plein milieu de la nuit, ne me laissant que peu de chances de me rendormir dans l’immédiat, à moins que ma fatigue ne m’assomme réellement. Je pense que c’est à peu près la même chose pour tout le monde en fait, car lorsque l’on vit un tel cauchemar qui nous pousse à nous réveiller, logiquement l’adrénaline est à son comble. J’avais finalement réussi à me rendormir cette nuit-là, mais je n’avais pas assez fait le plein d’énergie et je parvenais à le ressentir dès mon réveil. Les membres engourdis, les yeux à demi clos, la couverture sur le dos, pas l’ombre d’un doute ne planait sur ma situation. Je m’étais néanmoins vite réveillée, encore chamboulée par la soirée passée avec ma famille ainsi qu’avec Nathanaël et sa famille. Néanmoins, je n’avais pas trouvé la force d’entamer de nouveau ma lecture.
Cette force, je la trouvais de nouveau dans ce fameux petit café londonien. Je réussissais, certes avec peine, à concentrer le peu d’attention dont j’avais hérité aujourd’hui sur mon livre et ses propos, malgré ma fatigue, la chaleur de cette journée d’été spectaculairement belle, et le bruit provoqué par toutes sortes de bavardages et d’agitation enfantine. Lorsque ma boisson fut enfin servie, je relevais la tête et observais la serveuse, le visage contracté et certainement rempli de stress. Elle devait avoir beaucoup de boulot, et je m’estimais chanceuse d’être en vacances. J’étais globalement de bonne humeur en considérant la chance que j’avais, et commençais à siroter mon thé glacé à la cerise sous le joug de ce superbe état d’esprit.
Ma lecture fut cependant interrompue, une énième fois. J’en fus assez surprise et levais la tête lorsque je vis que l’on m’adressait la parole. N’ayant pas vraiment fait attention, j’étais tentée de croire qu’il s’agissait de la serveuse qui avait ralenti le pas et prit le temps de me demander si tout se passait comme je le voulais. Néanmoins, le visage auquel j’étais confronté, était celui de ma voisine que j’avais à peine remarquée à mon arrivée. Sa venue avait été motivée par le livre que j’avais tenu dans la main et qui se trouvait alors sur la table. Je souriais, toujours sous le coup de la surprise, et lui répondit sincèrement « J’étais plongée dans ma lecture, désolée. Vous avez lu ce livre ? »
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(✰) message posté Ven 1 Aoû 2014 - 15:11 par Invité
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La jeune femme semblait pleinement captivé par la lecture du Parfum et elle ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait, je supposes qu'elle est comme moi... Dans une bulle incapable de penser a quelque chose d'autre qu'a ma lecture. On suit des personnages et on s'imagine être le héros de l'histoire bien que pour le livre qu'elle est en train de lire je ne m'étais en aucun cas identifier au héros. Il était horrible celui du livre le parfum et franchement sur le coup il m'avait plutôt donné envie de vomir. Quand la jeune femme releva la tête elle sembla assez surprise de voir quelqu'un la regardant ainsi. Je n'avais pas l'habitude d'aborder les gens comme ça... Quoi que finalement après réflexion j'avais le sentiment que ça m'arrivait de plus en plus souvent, je devais être trop curieuse. Puis concernant la lecture j'étais encore plus curieuse que d'habitude. Je souriais à la jeune femme qui était également ma voisine de table et m'assit face à elle sans pour autant lui demander son avis. Je m'imposais un peu là et bien que j'en ai conscience j'avais vraiment envie de parler de ce livre avec quelqu'un et elle semblait s'y connaître en lecture puis, elle avait l'air gentille et son sourire me donnait un peu plus confiance en moi et surtout elle semblait vive d'esprit et elle avait un charmant sourire qui me laissait penser que nous pourrions peut-être nous entendre. « J'étais plongée dans ma lecture, désolée. Vous avez lu ce livre ? »
Je suis assise et je la regarde « Vous n'avez pas a vous excuser, c'est plutôt à moi de m'excuser je viens vous déranger et je suis impolie. Oui j'ai lu le livre, plusieurs fois même. Je l'adore même si il fait un peu peur. » Dès les premières lignes de ce livre on nous dépeint un Jean-Baptiste Grenouille comme un personnage géniaux et en même tant il est le plus abominables des personnages de l'époque. « Avez-vous vu l'adaptation du livre en film ? » Je l'avais vu et même si je l'ai apprécié je ne dirais pas que c'est le film de l'année et il y a certaines incohérences entre le film et le livre. Je regarde la jeune femme et je lui souris, un sourire sincère. « Enfin bref la fin est étrange je ne comprends pas vraiment pourquoi il s'est mit du parfum sachant qu'il se doutait bien qu'ils allaient le tuer non ? » Je la regarde et instinctivement je porte ma main sur ma bouche, j'espère ne pas avoir spoiler sa lecture.
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