(✰) message posté Dim 30 Avr 2017 - 15:52 par Invité
Alix Colin Raïs
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Raïs. Quatre lettres apposées en idiome. Comme s'il s'agissait d'une définition propre, d'une étiquette, retraçant dans ses virtuosités l'arrogance qui dépeint un garçon sans cesse sur-estimé. Raïs, une autre façon de dire "chef suprême" dans le monde arabe. Chef suprême. Il n'en fallait pas plus pour le conditionner. PRÉNOM(S) : Alix Colin. On en compte deux, on n'en exprime qu'un. Alix, d'ordinaire livré aux filles et qui lui a valut bien des railleries dans les cours d'écoles. Vieux legs d'une grand-mère sénile, il fallait bien récompenser son existence et la laisser se poursuivre dans sa descendance. Colin, un choix purement esthétique de la part de ses parents. Ce qui prouve de loin qu'ils n'ont jamais eu très bon goût. ÂGE : 25 ans sur le papier, toujours dix-sept dans la tête. Une manière d'exprimer son côté rebelle et adolescent attardé. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18 août 1992. Lion, rugissant sans rougir, la même force de caractère que ces prédateurs sans empathie. A Paris. C'était facile, la mère y travaillait, le père y trouvait le vin pour satisfaire sa despotique ivresse. NATIONALITÉ : Française. Mais ça n'a pas de sens, il n'y a pas de frontières quand on prône la liberté. STATUT CIVIL : Tu dis pas célibataire quand tu t'en branles des histoires de couple. Tu dis que t'es libre et tu lui offre un verre. Et puis quand c'est finit, tu lui dis "encore merci" avant de claquer ta planche sur le bitume et de te tirer sans te poser de questions ni sur son prénom, ni sur sa vie à la con. MÉTIER : Il n'y a pas de cadres, souvent pas de légalité. Pas de fixe, que des petits trucs à droite à gauche pour payer le loyer et les clopes. Réparer des voitures, conduire des camions de livraison, vendre des légumes, tatouer. A côté de ses pompes les orteils bien plantés dans l'oisiveté. TRAITS DE CARACTÈRE : Alix Colin Raïs. Ce genre de mec communément taclé de branleur. Et vous savez quoi ? Ils ont raison, c'est un vrai branleur. Un enfoiré sans foi ni loi, manipulateur, roi des rois. L'arrogante impétuosité, le je m'enfoutisme forcé, la lumière noire et le sourire narquois. Zéro réflexion profonde, la liberté à tout prix, les prises de tête évitées, l'envie prégnante de ne rien devoir à personne. Insaisissable, l'attraper c'est comme tenter d'emprisonner de l'eau entre les mains. Il s'échappe tout le temps, il pète les plombs pour rien, il aime avoir raison et n'a de considération pour rien ni personne. Solitaire dans le fond, le genre de solitaire qu'a cinq bandes de potes qui ne servent à rien. Ces potes, ils ne le connaissent pas, pas plus qu'il n'a cherchait à les connaitre. Leur pseudo, à quelques rares occasions leur prénom, c'est juste là en décoration quand il veut sortir, quand il veut tripper, quand il veut tuer le temps et qu'il fait trop froid pour aller rider. Alix c'est le lion carapacé. Le chef de meute qui se contre-fou de ceux qui l'accompagnent, ce qui compte, c'est son intérêt propre. Alors ouai, de primabord, il passe aisément pour le connard insensible, l'idiot de seconde classe qu'éclate de rire même quand t'essaye de l'engueuler. Il ne prend rien au sérieux, parce que rien ne le touche. Et cette image, il la cultive. Il faut frapper fort pour réussir à creuser, il ne veut tellement pas que qui que ce soit le heurt de prêt qu'il n'hésite pas à humilier, rabaisser, tout ceux qui viennent lui parler d'émotions. Tous ceux qu'essayent de lui dire "pauvre con, joue pas les robots insensibles, t'as le droit d'être humain". Alix fronce les sourcils, ne réponds rien, et se barre en claquant la porte. Les nouvelles, ils peuvent toujours les attendre, c'est pas le genre à écrire ou appeler souvent, c'est pas le genre dépendant. Le plus de plaisir pour le moins de douleur possible, le moins d'attache pour le moins de souffrance possible. GROUPE : Walk on a line.
My style, my life, my name
13h41 : Pas de réveil. Le volet est encore cassé depuis la dernière soirée, il laisse passer la lumière. Enfoiré de soleil qui vient me réveiller, je suis pas remis, j'ai l'estomac en vrac et j'ai dormis tout habillé. Tee-shirt noir, jean troué, une seule vans au pied, l'autre, c'est chaussette de tennis trouée avec l'orteil qui dépasse. Routine matinale, clope au bec, café froid et les Doors pour émerger.
14h18 : Toujours pas bougé, flamme et flemme. J'ai envie de manger. Le téléphone sonne, 6 appels en absence. Je suis pas le genre conscient, pas le genre à se souvenir du fait qu'il existe un monde à l'extérieur de ma tête. Marius, et merde ! "Mec, on t'attend depuis deux heures, c'est toi qui gère le camion aujourd'hui, tu fous une pagaille monstre !". La livraison ! 200€ la journée, ça m'aurait payé le quart du loyer. Saut du lit, pas lavé, recoiffé vite fait, planche à la main, direction l'entrepôt.
16h17 : "Qu'est ce que tu fous Alix ? Ramène toi, il y a des cartons à porter !". Royal flemme, c'est la dixième clope fumée en cachette au fond du hangar. J'ai pas envie de parler, pas envie de bosser, je me fais chier, bien trop chier. Et puis allez tous vous faire voir, je me barre. "Alix ! Alix, reviens !". Mon majeur pointé vers le ciel et vers Marius qui hurle dépité. J'ai pas le temps pour ces conneries d'enfant propre sur lui.
17h39 : Je pourrais manger dix pizzas par jours. Je pourrais manger de la pizza tous les jours, rapide, efficace. Mon estomac ne me torture plus, gros rot lâché en terrasse sous les yeux outrés d'une mère de famille : "Quoi, tu veux me regarder de plus prêt ?". Serviette balancée sur la table, départ en fanfare. Direction le skatepark.
20h53 : "T'as foutu quoi aujourd'hui ?", "Pas grand chose", tandis que la clope s'allume à mes lèvres. Posés là en haut d'une rampe avec Eliot. "Il y a un concert de post-punk ce soir, ça te tente ?". Je suis blasé, pas envie de bouger, pas envie de sociabiliser. "Allez, te fais pas prier, Tricia sera là". Je lève la tête comme s'il venait de m'insulter. "Beh quoi, tu sors pas avec elle ?". Regard sévère, "Mec, c'est pas parce que tu baise une meuf qu'elle devient automatiquement ta meuf, j'suis pas marié".
22h15 : "Alix !", c'est pas faux, elle est bonne dans sa jupe plissée. "Je vais me chercher un Gin". Je bois quasi que du Gin, j'adore le Gin, c'est le seul truc qu'arrive à me faire émerger. La musique est pas mal, post-punk un peu cold-wave, le genre de truc underground qui me plait bien. Je joue de la batterie et du synthé, si Ellen m'avait pas lâcher pour partir se la couler douce à Berlin on aurait pu poursuivre notre groupe de musique "Cry Baby Cry". C'était facile de trouver le nom, surtout quand t'as un "Boys don't cry" tatoué sur le genoux.
00h32 : Il fait foule dans le bar et le Gin a eu son effet. Je peine pas à danser quand j'ai envie de m'éclater. Les cheveux plein de sueur, mélangés à la sueur de la veille, et probablement de l'avant veille. C'est comme ça que je suis rythmé. Du vide et dans les interludes, de l'ivresse et des seins fermes. C'est trop facile avec Tricia, il suffit de lui dire "C'est pas toi, c'est moi", de passer pour le petit gars à consoler. Puis elle te tire par le bras jusqu'aux toilettes, elle claque la porte, t'arrache ton tee-shirt. Et tu peux te satisfaire de l'idée d'avoir toujours ce que tu veux.
02h28 : "C'est quoi ton putain de problème ?". Il s'échauffe le grand brun avec ces deux potes qui me regardent de travers. J'ai envie de me battre, j'ai tout le temps envie de me battre, il n'en faut pas plus pour les provoquer. Insulter sa mère, sa grand-mère, et toutes les connasses qu'ont contribué à le faire naitre. Coup de poing dans ma face, c'est partie. Ils ont la rage au visage et moi je ris. Les dents qui claquent, la tête qui cogne, chaire contre chaire, c'est putain de bandant un combat de gladiateur.
04h58 : J'ai la gueule en sang mais c'est plaisant, la satisfaction. "Tu dors avec moi ?", "Non je crois pas". Elle s'est encore vexée. Rien à branler, depuis le temps, elle devrait savoir que je n'aime pas dormir à deux. Que je n'aime pas que qui que ce soit entre chez moi. Chez moi, c'est le palais, c'est mal rangé, mais c'est le palais. On ne fait pas rentrer les sous-fifre dans le palais.
08h26 : Plus de clope, plus de Gin. J'ai maté deux films à chier, me suis tourné les pousses en fixant le plafond. J'ai réfléchis sans réfléchir, en me souvenant d'à quel point je me faisais chier. A quel point ça n'avait pas de sens. Et quand ça devient trop intense, j'roule un pétard, j'éteins la lumière, et j'vais me coucher. En espérant que ce putain de volet retiendra le soleil pour qu'il ne vienne pas me réveiller.
PSEUDO : Eliot PRÉNOM : Eliot ÂGE : 24 ans PERSONNAGE : inventé AVATAR : Dylan Rieder CRÉDITS : Tumblr COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : En cherchant un forum rpg sur google. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: Non
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(✰) message posté Dim 30 Avr 2017 - 15:52 par Invité
At the beginning
Félix,
C'est pas dans mes habitudes de laisser des lettres. C'est pas dans mes habitudes d'écrire tout court. Tu t'en souviens déjà comme j'avais brûlé tous mes cahiers au collège ? Tous ces mots me saoulaient, j'ai toujours trouvé qu'ils étaient insuffisants. Puis je comprenais pas pourquoi à l'école on nous forçait à nous exprimer. Faire des rédactions, des sujets d'invention, pour mieux cerner, capter, et contrôler. Je peux leur faire croire ce que je veux, je le sais. Cette bande d'abrutis qui se pense supérieurs ne savent pas qui est Alix Colin Raïs. Toi, tu le sais. T'avais compris quand on s'était retrouvé collé tout les deux pour avoir balancer des boules puantes en cours de français. Puis quand on s'était battu contre ces types ringards prés d'Aubervilliers. Toi, tu le sais, et je crois que t'es le seul à savoir. Te fous pas de ma gueule, j'suis pas entrain de te faire une déclaration d'amour. J'avais juste envie ... j'sais pas. De te dire que ça va, du moins j'crois. Paris est devenue infecte, j'ai l'impression de croiser que des têtes de cons à tous les coins de rue. Mes parents me courent après du type, "trouve un boulot, un sens à ta vie, un avenir". L'avenir ? Ils me font bien rire. L'avenir, je n'en ai rien à branler, pourquoi je devrais ? Toi tu t'en branle aussi non ? Tu te pose pas la question ? Il faudrait que j'obéisse comme un chien, j'suis pas un chien, j'suis un putain de Lion. Ils me menacent de me couper les vivre alors j'me suis débrouillé pour mettre un peu de thune de côté. Si je t'écris c'est pour te dire : ça y est, je le fais. J'ai mon billet pour Londres. Je traverse la manche en sous-marin dans la soirée. J'sais pas ce que je vais foutre, ni ce qui va se passer, mais j'peux pas rester ici. Sans toi, c'est pas pareil. Peut-être que j'vais devenir une super rockstar ou un putain de skater. Peut-être que j'vais zoner exactement comme ici. Mais au moins là-bas, il n'y aura pas ton souvenir dans chaque quartier que je traverse. L'image de toi qui drague cette italienne sur les buttes en lui offrant un bouquet de clope, ou tes tags encore visible dans le skatepark de Saint-Denis, "Falix". Cette ville je la laisse mourir avec toi. Je te la laisse à toi, tu peux venir la hanter, peut-être qu'on pourrait se recroiser. Boire des bières au Trocadero en crachant sur les touristes comme quand on avait 15 ans. Chopper la même meuf et lui faire croire qu'on est frère. On était frère. J'me branle de ces histoires de sang, j'me suis sentie plus proche de toi que de mes parents. T'es le seul qu'a su comprendre, t'es le seul qu'était comme moi. Alors voilà, j'vais pas vriller sentimental, ça ne nous ressemble pas. Mais j'voulais juste t'écrire pour te dire que j'partais, enfin. J'pose cette lettre là sur ta tombe, j'espère qu'un pigeon viendra chier dessus et que ça te fera marrer. Puis j'te jure de ne pas faire attention. J'continuerais de défier les nationales en skate à contre-sens et je partirais comme t'es partie. En attendant mec, va bien hanter les vivants, fais leur bien peur, et pisse à la gueule du bon dieu.
Alix
Jake O. Cavendish
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(✰) message posté Dim 30 Avr 2017 - 16:03 par Jake O. Cavendish
dylan bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche n'hésite pas si tu as des questions
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(✰) message posté Dim 30 Avr 2017 - 16:17 par Invité
Bienvenue parmi nous !
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(✰) message posté Dim 30 Avr 2017 - 16:18 par Invité
Bienvenue parmi nous, ce personnage a l'air tellement prometteur, j'ai hâte de le voir à l'oeuvre
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(✰) message posté Dim 30 Avr 2017 - 16:20 par Invité
@JAKE O. CAVENDISH Merci beaucouuuuuuuup J'ai essayé de faire au plus vite tant j'ai hâte, hâte, hâte de jouer ici !