I have a tender spot in my heart for cripples, bastards and broken things § BT Lancaster

Bartholomew Theodore Lancaster est né à midi le 17 mars ce qui obligea sa mère à ne pas fêter la Saint Patrick, alors qu’elle était d’Irlande. D’après Deirdre Barnes, la naissance de son fils est cocasse ; « il est né en treize minutes, et c’est la seule et dernière fois de sa vie qu’il s’est dépêché. »  Son père était un amour de lycée de la jeune femme et bien que la mère décida d’élever son fils seule, on ne peut pas dire que le père ne fut pas présent. Et si Barty ne vivait pas avec son père, cela lui a permit d’entretenir avec lui de bonnes relations et malgré le fait qu’il se soit remarié. Femme ambitieuse et entrepreneuse, la mère de Bartholomew malgré son gout douteux pour les prénoms arriva à faire des études de journalisme, et emmena très souvent son fils avec elle lorsqu’elle dut faire des voyages, ce qui forme le gout de la découverte du jeune Barty. Ce dernier ne put jamais dire qu’il eut une enfance difficile, ni même traumatisante. Aidée par ses parents, Deirdre éleva son fils comme elle fut élevée, en insistant cependant que s’il mettait une fille enceinte avant ses vingt cinq ans, elle le déshériterait.  Jeune, Barty était un enfant normal, même s’il avait déjà cette fabuleuse attraction pour tous les dangers. Mais à l’époque, comme les problèmes qui le suivaient étaient proportionnels à son âge, et donc n’étaient pas très dangereux. Malheureusement, plus il vieillit plus cela semble être le cas.
Au final, malgré son manque d’ambition, de bon sens et de volonté, Barty fut un adolescent assez paisible. Certes il essaya beaucoup de chose qu’il n’aurait pas du, passer plus de temps à sortir qu’à travailler, bref, il était un adolescent parmi tant d’autre. Il n’était pas quelqu’un de méchant, et l’entente avec sa mère était relativement bonne. Il était le premier à l’encourager quand elle se préparait à un rendez vous. A vrai dire, même si ne l’a jamais dit à haute voix, Barty a toujours voulu avoir des frères et sœurs, trouvant la vie assez vide sans aucun enfant autour de lui. Il a toujours su que son père s’était remarié et avait eu deux filles, des jumelles, qui avait un peu plus de cinq ans de différence avec lui. Cependant, quand elles sont nées, Barty et sa mère étaient à l’étranger, à Paris pendant trois ans, et au final, une fois rentrés à Londres, son père et sa nouvelle femme étaient en instance de divorce, ce qui explique que le jeune homme n’a jamais rencontré ses demies sœurs.

Vu qu’il n’était pas complétement stupide, Bartholomew réussit à terminer son lycée avec des notes suffisantes pour entrer dans une bonne université. Il décida de faire de l’astrophysique, sans qu’il ne sache réellement pourquoi. Il a toujours aimé l’espace, et la physique était quelque chose qu’il avait toujours bien compris, notamment car il n’avait pas besoin d’avoir du bon sens pour trouver le résultat. Le calcul était quelque chose de logique. Seulement si les cours étaient passionnants, l’université n’était pas faite pour lui. Il n’aimait pas le sentiment d’autorité qui jaillissait des professeurs, ou encore le fait qu’il ne pouvait pas seulement s’intéresser aux cours, qu’il devait avoir des notes à côtés. Barty pensait s’être débarrasser des notes en sortant du lycée, mais apparemment non. Résultat, au bout d’un an et demi, il quitta la fac, comme ça sur un coup de tête. Sa mère se désola, pensant que s’il avait eu la volonté de continuer, il aurait pu terminer ses études. Et Barty décida alors de voyager. A 19 ans, il prit la direction de la France, pays dont la langue lui était connue après y avoir vécu trois ans.  Il entra comme serveur dans un restaurant, finissant par être cuisinier au bout de quelques mois.  Il se fit renvoyer au bout d’un an, ayant répondu à son patron, et ayant changé la carte du restaurant parce qu’il en avait envie. Il changea alors de continent, et débarqua avec un grand sourire en Chine, où il resta six mois, changea par trois fois de boulot. Ensuite il prit la direction du Japon, trouvant divers jobs, notamment comme professeur d’anglais. Il faut dire qu’avec son petit côté fils de bonne famille, il ne lui était pas très compliqué de trouver du travail. Il y resta un an et demi. Il alla ensuite en Australie, pays dans lequel il resta un an, voyageant, et trouvant des jobs très différents, que cela soit dans le tourisme, dans la restauration ou bien dans le commerce. Il rentra enfin chez lui, à Londres, afin de rendre visite à sa mère. Barthy s'envola ensuite pour le Mexique, pays où il resta presque un an puis c’est vers le reste de l’Europe qu’il se tourna, décrochant un contrat de mannequin en Italie, pour au final y rester un an et demi, sa belle gueule lui permettant en fait d'avoir beaucoup de contrats avec plusieurs grandes marques. Il est encore possible de trouver des photos de lui des défilés et des spots publicitaires. Ensuite, c’est la naissance d’une de ses demies sœurs, Layla, qui lui redonna envie de rentrer chez lui, en Angleterre. Sa mère s’était remariée il y avait quelques années, et lui avait donner les frères et sœurs qu’il désirait, même si le plus âgé n’avait que huit ans.  Donc Barty et sa nouvelle fratrie n’étaient pas très proches. Et pourtant quand il vit sa demie sœur endormie dans les bras de sa mère, il se dit ’Oh et puis merde, pourquoi pas. En plus j’ai pas d’appar.’. Et c’est comme cela qu’il appela son père pour lui demander où ses deux filles habitaient. Son père était très heureux d’apprendre que son fils voulait savoir où ses filles étaient, pensant qu’il allait enfin voir ses enfants ensembles.
« Bonjour, je m’appelle Barty Lancaster, et je suis ton frère. Enfin demi-frère ! Tu dois être Scarlett non ? Enfin tu marches donc oui j’imagine. Ton canapé est confortable ? »  Les deux jumelles eurent des réactions très différentes à l’arrivée de ce grand frère sans gène. Au final, si les débuts entre Scarlett et Barty furent rudes, ils se trouvèrent des points communs dans leur ingéniosité. Barty trouvait les tours de sa  petite sœur amusants. Résultat, il mettait de la moutarde dans son thé ou café, remplaçait le sucre par le sel, et mis du dentifrice sur toutes les poignées le matin. Ou alors remplaçait ses vêtements par les même mais avec une taille en moins. Et puis elle est devenue plus cool avec lui, tandis que Barty continue ses farces contre l’autre colocataire qui ne semble pas trop l’apprécier. On se demande pourquoi.  Eugénia quant à elle, dut être très contente qu’il puisse faire des cookies aussi délicieux. Et Barty, lui, trouvait son fauteuil roulant très intéressant, l’utilisant pour passer d’une pièce à l’autre, surtout le matin quand marcher semble un exploit trop compliquer à réaliser. Il y a deux mois, Barty trouva un emploi et une colocation, mais perdit les deux rapidement. Donc il retrouva l’appartement de ses petites sœurs- il se plaît à rappeler les cinq ans de différence. « Je suis sûr que je vous ais manqué. Qui veut des cookies ? »