Remind me that once i was free | Jackson

 Remind me that once i was free .

_ Je vous aime mes chatons. J'avais fait un sourire tout en envoyant un baiser par portable interposé. _ Tu peux redonner le téléphone à papi ma puce ? Assise à mon bureau qui se trouvait dans l'arrière boutique, je m'assurais que mes deux filles allaient bien même si j'avais une confiance aveugle en mon père. Cependant, j'avais vraiment du mal quand je me retrouvais loin d'elle. Enfin même si en une petite vingtaine de minutes, je pourrais me retrouver sous le porche de la maison qui m'avait vu grandir. _ Hey, je te remercie encore de les avoir prise pour le week end. Pas de sucrerie avant de dormir et vérifie bien que Charlie se brosse bien les dents. J'avais levé un sourcil dans une mimique amusé en voyant mon père lever les yeux au ciel. D'accord, je me répétais mais c'était tout de même important... Mouais, j'avais laissé un soupir franchir mes lèvres avant de sourire à mon père. _ Je viendrais les rechercher demain soir. Je t'aime. Posant mon téléphone sur mon bureau j'avais passé mes mains sur mon visage avant de me relever en entendant la clochette qui se trouvait sur la porte d'entrée. Heureusement, j'allais pouvoir fermer dans un petit quart d'heure. Même si j'espérais pouvoir rapidement souffler, je savais que j'aurais du mal avec le fait de me retrouver toute seule à la maison. Pas la peine d'espérer qu'Alexis soit là à mon retour, je ne croyais pas vraiment au miracle.

Un sourire s'était glissé sur mes lèvres, alors que je saluais une cliente plus que fidèle. _ Bonjour Harold, bouquet de marguerites blanches comme tous les samedis. Cela faisait déjà trois ans que le vieil homme venait chaque samedi de chaque semaine et commandait exactement les même fleurs. Un jour, il m'avait expliqué que c'était sa femme Adèle qui adorait les marguerites, malheureusement il l'avait perdu il y avait un peu plus d'un an à présent et pourtant il n'avait jamais cessé de venir acheter son bouquet. Je devais avouer que je m'étais prise d'affection pour lui et c'était un rendez-vous que j'essayais de louper le moins possible. _ Et voilà, alors à samedi prochain. Un sourire sincère sur mes lèvres, je l'avais raccompagné jusqu'à la porte. Croisant mes bras sur mon ventre, mon regard avait suivi la silhouette du vieil homme avant de se poser sur un tout autre genre d'homme. Celui là je le connaissais très bien, et d'ailleurs je me demandais bien ce qu'il faisait là avant que notre dernière rencontre ne refasse surface. Le baiser, celui que je lui avais donné enfin même si il ne m'avait pas repoussé. j'avais pincé mes lèvres, alors que je me demandais s'il était là pour ça et si j'avais réellement envie de parler de ce qui s'était passé.

Un léger signe de la main, j'avais poussé un soupir de soulagement en entendant le téléphone sonner. J'étais retournée dans le magasin avant de décrocher le téléphone. _ Janlie Flowers... J'avais attrapé un crayon à papier que je faisais tourner entre mon pouce et mon index alors que j'écoutais la demande d'une future cliente. _ Je suis désolée mais le délai est un peu court... J'avais froncé les sourcils avant de lever un sourcil intrigué. Seulement, j'avais perdu le fil de la conversation ainsi que mon crayon qui avait fini par aller se promener sur le sol du magasin, quand Jackson était entré. Je lui avais fait un léger sourire alors que je pesais le pour et le contre, en même temps, je pouvais terminer un peu plus tard ce soir. _ D'accord, passez demain en fin de matinée. j'avais raccroché le téléphone avant de jeter un œil à Jackson puis à mon crayon. _ Je peux le récupérer ? Un sourire amusé sur les lèvres, J'avais fait le tour du comptoir pour pouvoir le prendre dans mes bras. _ Tu viens pour les fleurs ou spécialement pour la vendeuse ?

 Remind me that once i was free .

Jackson s’arrangeait toujours pour ne pas travailler le weekend, il faisait pas mal d’heure en semaine mais le weekend c’était sacré parce que ça lui permettait de passer du temps avec ses garçons. Aujourd’hui il avait donc profité de la journée pour emmener Soan et Noé toute la journée dans un parc aquatique. Sa mère les avait accompagné et finalement les jumeaux avaient décidé de dormir chez mamie, parce que c’était cool la bas il dormait dans une cabane. Donc Jackson avait sa soirée de libre, et il savait exactement comment il allait l’occupée. Il devait voir Johanna, il ne l’avait pas revu depuis qu’elle l’avait embrassé. Ils n’avaient pas eu l’occasion d’en parler et Jackson avait besoin de mettre les choses à plat avec la jeune femme. D’autant que le baiser avait eu plus d’effet sur lui qu’il ne l’aurait cru. Comme quoi il n’avait pas vraiment si bien que ça enfoui les sentiments qu’il avait pour elle depuis toutes ces années. Bon il n’avait pas l’intention de parler de ses sentiments la jeune femme semblait regretter ce qu’elle avait fait mais il pensait qu’ils avaient quand même besoin d’en parler pour ne pas créer de malaise entre eux. Johanna faisait partie de sa vie depuis presque toujours et il n’avait aucune envie de la voir s’éloigner de lui pour un baiser. Si elle désirait qu’il oubli alors il oublierait non sans mal mais il était capable de le faire. Elle était avec Alexis de toute façon alors il n’imaginait pas vraiment que quelques choses soit possible.  Bref Jackson déposa un bisou sur le front de ses fils et leur dit : « Vous êtes sage avec mamie les petits monstres ! » Puis il se tourna vers sa mère et déposa un bisou sur sa joue et lui dit. « A demain Maman, appel moi s’il y a un souci ! » Sa mère leva les yeux aux ciels en ouvrant la porte de son appartement et lui répondit : « Allez file. A demain Jack. » Sa mère l’embrassa sur la joue et referma la porte derrière lui. Le policier pris la direction du magasin de fleur appartenant à Johanna. Vu l’heure elle devait encore y être mais plus pour très longtemps car l’heure de fermeture était dans une petite demi-heure. Il ne mit pas longtemps à rejoindre un parking non loin du centre-ville. Il ne mit pas longtemps pour arriver devant le magasin, la jeune femme était occupé avec un vieil homme alors Jack se contenta de rester un peu en retrait le temps qu’elle termine avec son client. Il se contenta de lui adresser un sourire et un signe de la main. A peine avait-elle terminé avec son client que le téléphone de la boutique sonna. La jeune femme rentra pour y répondre et Jackson lui emboita le pas.  Il resta sagement en retrait le temps de sa conversation téléphonique. Jo fit tomber son crayon à papier et Jack se pencha pour le ramasser. Elle raccrocha finalement et lui demanda : « _ Je peux le récupérer ? » Il sourit et lui tendit le crayon : « Bien sur ! » Elle se dirigea finalement vers lui et il put la serrer contre lui enfin pour lui dire bonjour. C’est là qu’il se rendit compte que se baiser le chamboulait plus qu’il ne le pensait parce que très honnêtement il aurait bien recommencé. Mais il se contenta de déposer un baiser sur son front comme à son habitude. Elle lui demanda alors un sourire amusé sur les lèvres : « _ Tu viens pour les fleurs ou spécialement pour la vendeuse ? » Jackson taquin comme à son habitude lui répondit : « Les fleurs voyons ça va de soi ! » Il ne manquait jamais une occasion de la taquiner et de faire apparaitre sur le visage cette moue qu’elle prenait quand il l’embêtait. Il l’a connaissait très bien et il savait s’y prendre pour embêter la jeune femme. Jackson repris alors la parole : « Je sais de sources sur que tu n’as pas les filles ce soir ! » Merci papa Hawkes pour l’info, et oui Jackson s’était toujours très bien entendu avec le père de Jo et encore aujourd’hui ils avaient des contacts. Il enchaîna : « Donc j’ai décidé de te kidnapper pour la soirée ! » Personne ne l’attendait il savait qu’en ce moment avec Alexis ce n’était pas la joie et puis pour bosser dans la police il savait qu’Alex était de service ce weekend. Il voulait lui changer les idées et ils auraient comme ça tout le loisir de discuter de leur dernière soirée. La jeune femme n’allait pas échapper au sujet ça c’était une certitude mais Jack n’avait pas envie non plus de mettre les pieds dans le plat maintenant. Jackson adressa un sourire malicieux à la jeune femme et lui dit : « C’est un kidnapping donc il est évident que tu n’as pas le choix ! » Autant la prévenir tout de suite, au cas où elle essaierait de se défiler. Il regarda sa montre il était pile poil l’heure de fermeture du magasin. Il plongea son regard dans celui de la jeune femme et lui dit : « C’est l’heure de fermer. Je te laisse 10 min. »

 Remind me that once i was free .

Mon regard s'était sur lui, alors qu'un léger sourire s'était automatiquement dessiné sur mes lèvres. Jackson avait toujours eu cette effet là sur moi, ce sentiment de bien être quand on se retrouvait dans la même pièce. Je le connaissais depuis toujours, et j'aurais presque pu rougir en pensant qu'il avait été mon baby sitter, seulement tout ce que j'en retenais c'était qu'il avait toujours ou presque toujours fait parti de ma vie et que je ne pourrais imaginer vivre sans l'avoir à mes côtés. J'avais passé une mèche de mes cheveux alors que j'essayais de me concentrer sur la voix de ma cliente mais ça semblait peine perdue. Regardant mon crayon à papier rouler sur le sol, j'avais penché légèrement la tête en voyant Jake se pencher pour le ramasser. J'avais fait un sourire amusé au beau brun avant de raccrocher après avoir écourté mon appel. Je me retrouvais dans ses bras en un rien de temps, avant de lui demander ce qui l'amenait à la boutique. J'avais fait une moue avant de prendre sur moi pour ne pas le frapper quand il m'avait assuré venir pour les fleurs. Quoi ? Non je n'étais pas jalouse de mes fleurs... Prenant un petit air choqué, mon père avait encore joué les informateurs, le pire dans tout ça c'était que ce n'était pas la première fois. Jackson avait mis son père dans sa poche assez rapidement, et d'ailleurs, mon père considérait Jake comme le fils qu'il n'avait jamais eu. Ils étaient assez proche à tel point que mon père aurait préféré que Jackson devienne son beau-fils mais Alexis était entré dans ma vie. Je m'étais mordillée la lèvre alors que je croisais les bras. Je l'avais écouté reprendre la parole alors qu'il m'indiquait qu'un kidnapping était en cours. C'était pas franchement du joli joli surtout pour un lieutenant de police. Je l'avais regardé jeter un œil à sa montre, alors qu'il me laissait à peine 10 minutes pour fermer la boutique. _ Puisque je n'ai pas le choix, mais tu sais ce que je pense de l'abus de pouvoir. Je lui avais tiré la langue, avant que je retire mon tablier et me dirige vers l'arrière boutique. Un sourire s'était automatiquement dessiné sur mes lèvres, alors que j'étais contente de pouvoir passer cette soirée avec Jackson. Je ne me retrouverais pas toute seule à la maison, même si ça voulait dire expliquer le baiser que je lui avais donné. En fait, je ne savais pas encore ce que j'allais lui dire et d'ailleurs je l'avais un peu évité à cause de ça. Je n'avais jamais menti à Jackson et je n'allais pas commencé ce soir, seulement ça voudrait dire que je devrais lui avouer que j'en avais eu envie. Que j'en avais toujours envie, et pourtant, je devais aussi penser à Alexis et aux filles. Je m'étais stoppée alors que d'un coup je me sentais un peu plus angoissée. Prenant deux minutes, j'étais revenue dans la boutique pour lui faire signe de sortir avec un moue malicieuse sur les lèvres. Je l'avais suivi à l'extérieur. _ Alors tu m'emmènes où ? J'avais reposé mon regard sur lui alors que je glissais mon bras sous le sien. _ Je te préviens tout de suite, je dois ouvrir le magasin demain à 9 heures. Du coup, ça nous laisse... J'avais jeté un œil à ma montre avant de faire un sourire en coin. _ 12 heures. Ok, on pouvait en faire des choses en 12 heures même s'il faudrait peut être que je pense à dormir tout de même un minimum. Seulement, ce soir je ne voulais penser à rien, ne pas m'en faire pour mes filles et oublier les absences d'Alexis. Je jouais la carte de l'insouciance et c'était tellement facile quand je me trouvais avec Jackson. _ Madame Calaghan va bien ? Un sourire sur les lèvres, je me doutais qu'il avait laissé ses garçons chez leur grand-mère. J'adorais la mère de Jackson, d'ailleurs, elle m'avait été d'un grand secours quand l'absence de ma mère m'avait fait défaut. Elle était importante dans ma vie, en réalité, à nos deux familles on en faisait une seule et unique.