"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Her eyes looks like stone, i coul'd swear that her heart too (diana) 2979874845 Her eyes looks like stone, i coul'd swear that her heart too (diana) 1973890357
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Her eyes looks like stone, i coul'd swear that her heart too (diana)

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Bodevan H. Andrews
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Still, still to hear her tender-taken breath.
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» Date d'inscription : 15/05/2017
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» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
() message posté Dim 8 Oct 2017 - 16:09 par Bodevan H. Andrews
Bodevan H. Andrews & Diana S. Arnadi-Collins
⚜️ HER EYES LOOKS LIKE STONE, I COULD SWEAR THAT HER HEART TOO ⚜️

Je réajustais mes manches de veste et mon col et me recroquevillais presque sur moi-même en observant les gens autour de moi. Ces punks et gothiques, d'effrayants specimens. Je tentais de me faufiler entre les passants pour atteindre le coeur de l'évènement. Une foule s'agglutinait autour d'une boutique à quelques mètres de là. J'allumais une cigarette d'un geste fluide et enlevais le capuchon de mon appareil photo. Je commençais à ôter l'objectif pour en mettre un autre, adapté aux prises de courtes distances. Je rangeais l'objectif dans sa pochette et tins fermement mon sac contre moi. Bientôt j'arrivais sur les lieux et constatais l'état de la vitrine brisé et du magasin ravagé. Un homme, sûrement le gérant, tentait d'expliquer ce qui s'était passé à des journalistes déjà présents. Et merde, je n'étais pas arrivé le premier. J'attrapais mon appareil photo et amenais l'appareil à mon oeil. Tout en bougeant, je cherchai le meilleur angle de prise de vue. Mais lorsque je le trouvais presque, une tête brune apparut en plein milieu du viseur. Je poussais un râlement et tapais du pied, impatient. J'enlevais l'appareil de devant mon visage et constatais avec horreur qu'il s'agissait de Diana. Diana la nouvelle super copine de ma femme. La pauvre femme qui avait perdu son bébé à peine né et avait rejeté son père avec cruauté. Celle qui avait mit dans la tête de ma femme que j'étais le dernier à pouvoir l'aider. « Pousse-toi Diana! T'es toujours là où tu veux pas que tu sois. » Elle se retourna, surprise, et son visage s'assombrit à ma vue. Je lui fis mine de la main de disparaître et regardais à nouveau dans l'objectif. Elle s'était rapprochée, et hissée sur la pointe des pieds, sa tête prenait désormais tout le champ. Je soupirais, agacé par ces gamineries, et me déplaçais. J'appuyais sur le bouton, mais au moment de prendre la photo, sa tête chevelue apparut à nouveau sur la photo. « Je bosse là. » Je fis quelques enjambées et me déplaçais à nouveau mais à nouveau, elle vint se mettre devant l'objectif. Cette fois de face. Je soupirais,baissais l'appareil et la regardais, agacé. Elle n'allait pas m'emmerder encore longtemps? Elle m'avait déjà tout enlevé avec ses conneries.
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() message posté Lun 30 Oct 2017 - 10:39 par Invité
You have to accept that everything in life is not a symbol. Everything that happens to you is not a metaphor. You will drive yourself crazy by constantly digging for a deeper significance. Some things just are. ✻✻✻ Le mauvais temps l’avait poussée à quitter le parc où elle déjeune la plupart du temps, pour se réfugier sur un escalier à moitié abrité, faute de mieux. Les nuages vont et viennent mais elle n’a pas le courage de bouger pour l’instant, et se contente de manger sa salade fait maison sur son coin d’escalier. Ses escarpins et sa robe jurent avec la situation, mais elle n’en a que faire. Elle ne sera pas là bien longtemps. Malgré sa pause déjeuner assez longue, elle mange toujours rapidement, et profite généralement du reste du temps pour déambuler, ou aller donner un coup de main dans une des associations dans lesquelles elle est engagée. Ce midi, c’est la déambulation qui l’emporte, une fois qu’elle a aussi savouré son smoothie sorti tout droit de son beau mixeur, fabriqué avec des fruits locaux et bios. Un repas parfait, en somme.
Attirée par des bruits étranges, elle arrive dans une rue commerçante, où elle voit un attroupement. Derrière les gens, une vitrine brisée, et un magasin saccagé. Ça vient tout juste d’arriver et pourtant, personne n’a l’air de comprendre. Curieuse, elle s’approche un peu des lieux, se demandant ce qui a bien pu se passer. Les débris de verre sont partout dans la rue, si bien qu’elle fait attention où elle met les pieds. Elle tend le cou, essayant de voir l’intérieur du magasin, et entend quelques bribes de conversation. « Pousse-toi Diana! T'es toujours là où tu veux pas que tu sois. » Elle sursaute, étonnée d’entendre son prénom. Des yeux, elle cherche la personne qui l’a interpellée, jusqu’à ce que son regard se pose sur Bodevan, appareil photo à la main. Elle fronce les sourcils quand il lui fait signe de bouger. Visiblement, elle est dans son champ mais quand même, il n’est pas gêné. Alors oui, elle bouge, mais pour mieux se placer devant son appareil, juste par esprit de contradiction. Et parce qu’il aurait dû lui demander poliment. A nouveau, il râle, et se décale un peu. Sauf que Diana le suit, toujours un mètre devant lui. Ça pourrait presque l’amuser. « Je bosse là. » Il suffirait qu’il demande gentiment, mais il ne le fait pas. Alors Diana, elle continue de se mettre pile dans son champ de vision, l’empêchant encore de prendre une photo de la boutique saccagée. « Je te dérange peut-être ? » D’accord, c’est puéril, mais il n’est pas mieux. « Bonjour Bodevan. Tu vas bien ? » Volontairement, elle dit ça d’un ton infantilisant, montrant bien qu’elle n’apprécie pas la façon dont il la traite.

✻✻✻
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() message posté Dim 19 Nov 2017 - 17:06 par Bodevan H. Andrews
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Depuis que Rioja avait quitté la maison, notre entourage s'était permis d'avoir un poids dans cette guerre futile et silencieuse. Les amies de Rioja, autrefois invitées à venir manger à la maison et à déguster du bon vin, s'étaient toutes mises à me haïr sans en savoir les raisons. Avoir perdu mon enfant faisait de moi un homme irresponsable, non méritant et un mari abusif. Je ne devais pas forcer Rioja à m'aimer, mais je n'avais pas non plus le droit de la laisser dans cet état là. Peu importe mes faits et gestes, on me jugeait. Sans s'intéresser véritablement à ce que je ressentais. Diana faisait partie de ces amies là. Elle se montrait certes présente et loyale pour ma femme, mais elle ne l'aidait en rien. Rioja n'avait pas besoin d'amies, elle avait besoin d'un mari, d'un soutien et d'un amour constant que j'étais le seul à pouvoir lui offrir. La mort de Kala avait été un coup du sort, mais c'était une épreuve à traverser à deux. Même si la mort s'était immiscé trop tôt dans notre relation, elle ne nous avait pas encore séparé. Elle ne nous avait pas encore séparé physiquement. Les termes de contrat de mariage fonctionnaient toujours, ma loyauté et mon amour pour elle était encore présent. Je voulais retrouver cette même insouciance, avoir ce même sourire sur les lèvres constamment. Redécouvrir les beautés du monde chaque matin. Comme je le faisais autrefois. Pourtant, tout semblait avoir un goût d'amer. Le monde avait changé, et la perception que j'en avais aussi. Je voulais me retrouver, mais cela m'était impossible sans ma femme à mes côtés. Et malgré tout, on continuait de me juger injustement. J'aurai pu me montrer poli avec Diana, mais je n'en avais pas envie. La situation était assez dure comme ça pour que des personnes extérieures viennent y foutre leur merde et y déverser leurs frustrations. Comme toujours, Diana marchait à la provocation. J'avais beau me déplacer, elle faisait toujours en sorte de se trouver dans mon viseur. Elle ne pouvait pas saboter mon couple et mon travail. Je lui lançais un regard noir et me déplaçais de nouveau, ignorant ses questions faussement intéressées. Une fois de plus, sa grosse tête brune se trouva devant l'objectif. Je poussais un râlement et tapais du pied, impatient et sincèrement agacé : « T'as rien de mieux à foutre?! » Une fois de plus, je me déplaçais en soupirant bruyamment, provoquant des regards curieux des passants agglutinés devant la vitrine vandalisée. « Va donc monter ma femme contre moi puisque tu aimes foutre la merde dans le couple des gens. » Je m'arrêtais un instant de prendre des photos et posais mon regard plein de dégoût sur elle. Et dire que je l'avais invité à ma table, et dire que je m'étais tué à la tâche pour lui servir un bon repas, de nombreuses fois. Et dire que je l'avais accueilli à bras ouvert sur mon toit. Les gens avaient tendance à oublier le passé lorsqu'un évènement déplaisant survenait. Ils ne cherchaient pas à comprendre, à voir plus loin que la surface. J'agissais comme un con, mais je ne l'étais pas forcément. Et malgré toutes mes tentatives de défense, cette étiquette me collait à la peau et ne me lâchait plus depuis un an.
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() message posté Jeu 4 Jan 2018 - 16:52 par Invité
You have to accept that everything in life is not a symbol. Everything that happens to you is not a metaphor. You will drive yourself crazy by constantly digging for a deeper significance. Some things just are. ✻✻✻ « T'as rien de mieux à foutre?! » Sans doute que oui, elle pourrait trouver autre chose à aller faire, plutôt que de continuer à embêter Bodevan. Ce n’était pas son programme de ce midi, et elle n’aurait sans doute même pas pensé à le faire s’ils s’étaient croisés dans d’autres circonstances. Ou s’il avait été poli, au moins un minimum. Autrefois, elle s’entendait bien avec Bodevan, quand elle était parfois invitée à manger chez lui et Rioja. Oui, autrefois. Désormais, ce temps est révolu, et ils ne sont pas restés amis. Principalement parce qu’ils ne l’étaient pas initialement. Mais Diana est loin de le détester. Non, elle n’a rien contre lui, ou du moins pas personnellement. Et à vrai dire, ça la choque plus qu’autre chose qu’il lui parle ainsi. Et, comme Diana n’aime pas être contrariée, elle pousse le vice pour emmerder la personne qui ose la contrarier. Parce qu’il l’a mérité. Et peut-être que ça l’amuse un peu, au fond.
« Va donc monter ma femme contre moi puisque tu aimes foutre la merde dans le couple des gens. » Elle penche la tête sur le côté, et est surprise de voir le regard de Bodevan se poser sur elle. Le pire, c’est qu’il semble le penser, réellement. Et lui en vouloir pour ça, par la même occasion. Décontenancée, Diana arrête de bouger et le journaliste en profite pour prendre enfin ses précieux clichés. Elle s’appuie contre un lampadaire, et l’observe faire, hésitant à répondre. Elle devrait sans doute laisser tomber, et aller voir ailleurs, ça serait plus raisonnable. Mais ça n’a jamais été le genre de Diana, de laisser couler les choses. Finalement, elle s’approche à nouveau de Bodevan, restant derrière lui cette fois. « Dis-moi Bodevan, c’est plus simple d’accuser les autres pour ses propres échecs ? » Certes, Diana est désolée pour lui, pour ce que Rioja et lui ont subi, mais ça ne lui donne pas le droit de lui parler ainsi. « Non, parce qu’aux dernières nouvelles, Rioja est libre de faire ce qu’elle veut. » Entre donner son avis, expliquer son histoire, et ‘monter’ quelqu’un, il y a quand même un sacré fossé. Et Rioja semble plus heureuse, depuis qu’elle a décidé de cette séparation. Enfin, tout reste relatif, bien entendu. Mais ça, elle se retient de l’ajouter. Elle n’a pas pour intention de faire souffrir Bodevan non plus. « J’sais pas si t’es au courant, mais une femme n’appartient à personne, et elle est libre de ses choix. Les choses ont changées depuis le siècle dernier, heureusement. » Elle lève les yeux au ciel, même s’il ne la regarde pas. Diana, ou l’art de faire une leçon de morale, alors même que les reproches lui étaient initialement destinés.

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() message posté Dim 7 Jan 2018 - 15:58 par Bodevan H. Andrews
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J'en voulais au monde entier depuis que Rioja avait décidé de me quitter. Je voulais en nos amis de ne pas avoir pris le temps d'essayer d'arranger les choses. J'en voulais à ses amies pour avoir choisi un camp, pour m'avoir laissé seul et démuni par smple loyauté. Diana n'était pas la pire de toutes, mais comme Maxine, elle avait cessé de m'appeler. Elle n'avait jamais cherché à savoir comment moi j'allais depuis que ma femme était partie. Elle s'était contentée de soutenir Rioja car c'est ainsi que devait fonctionner leur amitié. Depuis un an, je ne recevais pas d'autres coups de filsque ceux du travail. Je n'avais plus d'amis car j'avais toujours été trop spécial pour en avoir. Rioja m'avait donné confiance et intérêt. Elle avait orcé les gens à regarder au delà de mon air satisfait et de mon regard froid et méfiant. Au fond, je n'étais pas si horrible que cela. Il fallait juste gratter les couches protectrices pour se rendre compte que comme tout le monde, je vivais par les autres. Diana n'était pas une mauvaise personne, et sûrement aurait-elle compris si je lui avais dit les choses clairement. Mais je n'avais plus la patience de prendre des pincettes avec les gens. Personne n'en avait pris avec moi. Pourtant, comme Rioja, j'avais moi aussi perdu ma fille. Ce deuil, je le portais encore au fond du coeur et je ne parvenais pas à m'en détacher. J'avais besoin d'aide, de soutien, d'écoute. Mais Rioja était la seule épaule sur laquelle j'aurai pu pleurer. J'en voulais à Diana car elle connaissait la nature de mes sentiments pur Rioja, et pourtant elle n'essayait pas de la faire revenir auprès de moi. Je savais, au fond, que ce n'était pas son rôle, mais il me fallait un coupable à blâmer. Alors je me montrais grossier et désagréable, sans tenter de faire preuve de bon sens. Je sentis Diana buter sur ma remarque, et l'espace de quelques secondes, elle se dégagea pour me laisser faire mon travail. Satisfait et soulagé, je pris donc mes clichés. Je n'avais plus que le travail désormais, personne n'avait le droit de me l'enlever. Je la sentis néanmoins se rapprocher de moi et ses mots me frappèrent en plein coeur. Je regardais mon appareil, silencieux. « Oui, c'est plus facile quand tout le monde t'a abandonné. » Ma voix s'était fait froide, sans émotion. Je lui jetais un rapide coup d'oeil et me déplacaçais pour prendre mes photos d'un autre angle de vue. Diana me suivait de près, et ne tardait pas à me faire la morale. Je fronçais les sourcils et m'arrêtais quelques secondes de prendre des photos pour me tourner vers elle : « On sait tous les deux que Rioja n'est pas heureuse. Elle a fait le mauvais choix de partir et moi de la laisser partir car je pensais que ça l'aiderait. Elle a besoin d'aide. Je suis peut-être un connard mais à ce que je sache je suis le seul à essayer de lui faire entendre raison. » Je soupirais et regardais la scène, distrait. J'en avais assez de me justifier. Kala me manquait tous les jours, et Rioja me tuait à chaque seconde. J'aurai voulu supporter cette perte à ses côtés, pleurer des heures dans ses bras en m'appitoyant sur la vie, sourire de temps à autres. On m'avait enlevé cette chance. « Rioja a perdu sa fille. Moi aussi. Et j'en ai plus perdu ma femme. Alors si tu n'en as ren à faire, laisse moi contrôler ce qu'il me reste, merci. » Et sans plus attendre je changeais une nouvelle fois d'angle. J'étais plein de haine et de regrets. C'était déjà suffisant pour que d'autres viennent me rappeler mes échecs. Diana avait encore la chance de parler à Roja, de l'entendre se confier, de pouvoir la serrer dans ses bras. J'étais marié à Rioja, et pourtant, je n'en avais plus l'occasion. Et j'avais peur qu'elle ne se représente jamais. Je voulais lui répéter que je l'aimais, et qu'ensembles nous allions surmonter cette épreuve. Mais ça non plus, ça n'arriverait plus.
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