» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
(✰) message posté Dim 8 Oct 2017 - 16:09 par Bodevan H. Andrews
HER EYES LOOKS LIKE STONE, I COULD SWEAR THAT HER HEART TOO
⇜ code by bat'phanie ⇝
Invité
Invité
(✰) message posté Lun 30 Oct 2017 - 10:39 par Invité
You have to accept that everything in life is not a symbol. Everything that happens to you is not a metaphor. You will drive yourself crazy by constantly digging for a deeper significance. Some things just are. ✻✻✻ Le mauvais temps l’avait poussée à quitter le parc où elle déjeune la plupart du temps, pour se réfugier sur un escalier à moitié abrité, faute de mieux. Les nuages vont et viennent mais elle n’a pas le courage de bouger pour l’instant, et se contente de manger sa salade fait maison sur son coin d’escalier. Ses escarpins et sa robe jurent avec la situation, mais elle n’en a que faire. Elle ne sera pas là bien longtemps. Malgré sa pause déjeuner assez longue, elle mange toujours rapidement, et profite généralement du reste du temps pour déambuler, ou aller donner un coup de main dans une des associations dans lesquelles elle est engagée. Ce midi, c’est la déambulation qui l’emporte, une fois qu’elle a aussi savouré son smoothie sorti tout droit de son beau mixeur, fabriqué avec des fruits locaux et bios. Un repas parfait, en somme. Attirée par des bruits étranges, elle arrive dans une rue commerçante, où elle voit un attroupement. Derrière les gens, une vitrine brisée, et un magasin saccagé. Ça vient tout juste d’arriver et pourtant, personne n’a l’air de comprendre. Curieuse, elle s’approche un peu des lieux, se demandant ce qui a bien pu se passer. Les débris de verre sont partout dans la rue, si bien qu’elle fait attention où elle met les pieds. Elle tend le cou, essayant de voir l’intérieur du magasin, et entend quelques bribes de conversation. « Pousse-toi Diana! T'es toujours là où tu veux pas que tu sois. » Elle sursaute, étonnée d’entendre son prénom. Des yeux, elle cherche la personne qui l’a interpellée, jusqu’à ce que son regard se pose sur Bodevan, appareil photo à la main. Elle fronce les sourcils quand il lui fait signe de bouger. Visiblement, elle est dans son champ mais quand même, il n’est pas gêné. Alors oui, elle bouge, mais pour mieux se placer devant son appareil, juste par esprit de contradiction. Et parce qu’il aurait dû lui demander poliment. A nouveau, il râle, et se décale un peu. Sauf que Diana le suit, toujours un mètre devant lui. Ça pourrait presque l’amuser. « Je bosse là. » Il suffirait qu’il demande gentiment, mais il ne le fait pas. Alors Diana, elle continue de se mettre pile dans son champ de vision, l’empêchant encore de prendre une photo de la boutique saccagée. « Je te dérange peut-être ? » D’accord, c’est puéril, mais il n’est pas mieux. « Bonjour Bodevan. Tu vas bien ? » Volontairement, elle dit ça d’un ton infantilisant, montrant bien qu’elle n’apprécie pas la façon dont il la traite.
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Bodevan H. Andrews
Still, still to hear her tender-taken breath.
» Date d'inscription : 15/05/2017
» Messages : 424
» Pseudo : .KENZO (louise)
» Avatar : garrett hedlund
» Âge : trente-trois ans depuis le quatorze mars.
» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
(✰) message posté Dim 19 Nov 2017 - 17:06 par Bodevan H. Andrews
HER EYES LOOKS LIKE STONE, I COULD SWEAR THAT HER HEART TOO
⇜ code by bat'phanie ⇝
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 4 Jan 2018 - 16:52 par Invité
You have to accept that everything in life is not a symbol. Everything that happens to you is not a metaphor. You will drive yourself crazy by constantly digging for a deeper significance. Some things just are. ✻✻✻ « T'as rien de mieux à foutre?! » Sans doute que oui, elle pourrait trouver autre chose à aller faire, plutôt que de continuer à embêter Bodevan. Ce n’était pas son programme de ce midi, et elle n’aurait sans doute même pas pensé à le faire s’ils s’étaient croisés dans d’autres circonstances. Ou s’il avait été poli, au moins un minimum. Autrefois, elle s’entendait bien avec Bodevan, quand elle était parfois invitée à manger chez lui et Rioja. Oui, autrefois. Désormais, ce temps est révolu, et ils ne sont pas restés amis. Principalement parce qu’ils ne l’étaient pas initialement. Mais Diana est loin de le détester. Non, elle n’a rien contre lui, ou du moins pas personnellement. Et à vrai dire, ça la choque plus qu’autre chose qu’il lui parle ainsi. Et, comme Diana n’aime pas être contrariée, elle pousse le vice pour emmerder la personne qui ose la contrarier. Parce qu’il l’a mérité. Et peut-être que ça l’amuse un peu, au fond. « Va donc monter ma femme contre moi puisque tu aimes foutre la merde dans le couple des gens. » Elle penche la tête sur le côté, et est surprise de voir le regard de Bodevan se poser sur elle. Le pire, c’est qu’il semble le penser, réellement. Et lui en vouloir pour ça, par la même occasion. Décontenancée, Diana arrête de bouger et le journaliste en profite pour prendre enfin ses précieux clichés. Elle s’appuie contre un lampadaire, et l’observe faire, hésitant à répondre. Elle devrait sans doute laisser tomber, et aller voir ailleurs, ça serait plus raisonnable. Mais ça n’a jamais été le genre de Diana, de laisser couler les choses. Finalement, elle s’approche à nouveau de Bodevan, restant derrière lui cette fois. « Dis-moi Bodevan, c’est plus simple d’accuser les autres pour ses propres échecs ? » Certes, Diana est désolée pour lui, pour ce que Rioja et lui ont subi, mais ça ne lui donne pas le droit de lui parler ainsi. « Non, parce qu’aux dernières nouvelles, Rioja est libre de faire ce qu’elle veut. » Entre donner son avis, expliquer son histoire, et ‘monter’ quelqu’un, il y a quand même un sacré fossé. Et Rioja semble plus heureuse, depuis qu’elle a décidé de cette séparation. Enfin, tout reste relatif, bien entendu. Mais ça, elle se retient de l’ajouter. Elle n’a pas pour intention de faire souffrir Bodevan non plus. « J’sais pas si t’es au courant, mais une femme n’appartient à personne, et elle est libre de ses choix. Les choses ont changées depuis le siècle dernier, heureusement. » Elle lève les yeux au ciel, même s’il ne la regarde pas. Diana, ou l’art de faire une leçon de morale, alors même que les reproches lui étaient initialement destinés.
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Bodevan H. Andrews
Still, still to hear her tender-taken breath.
» Date d'inscription : 15/05/2017
» Messages : 424
» Pseudo : .KENZO (louise)
» Avatar : garrett hedlund
» Âge : trente-trois ans depuis le quatorze mars.
» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
(✰) message posté Dim 7 Jan 2018 - 15:58 par Bodevan H. Andrews
HER EYES LOOKS LIKE STONE, I COULD SWEAR THAT HER HEART TOO