"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Sailing is more than a passion, it's a way of life [PV Aidan] 2979874845 Sailing is more than a passion, it's a way of life [PV Aidan] 1973890357
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal


Sailing is more than a passion, it's a way of life [PV Aidan]

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 28 Juil 2014 - 22:48 par Invité
Sailing is more than a passion, it's a way of life [PV Aidan] Tumblr_m49bewW2vW1rnnhm8Venant de raccrocher le téléphone, je jetais un œil furtif à la montre qui se trouvait à mon poignet. Souvenir de mes 16 ans, elle m’avait accompagné depuis tout comme la voiture de luxe que j’avais reçu en cadeau. Je ne pouvais pas dire que je n’étais pas gâté, ce serait un mensonge éhonté, et de toute façon j’étais loin d’être avide d’hypocrisie concernant le contenu de mon compte en banque. Après tout j’avais eu la chance de tomber sur des parents riches, ce n’était pas ma faute, simplement le hasard. Malgré tout, mon ambition était réellement présente et je ne comptais pas dépendre de l’argent de mon père toute ma vie, j’avais besoin de réussir quelque chose par moi-même, de le rendre fier et de lui prouver que je n’étais plus cet ado effronté qu’il avait connu pendant cette fameuse période qu’on appelle communément crise d’ado. J’avais été vraiment un gamin insupportable, toujours à traîner a droite à gauche avec les mauvaises personnes, rendant la vie de ceux que je pensais être mes géniteurs jusqu’à il y a peu, impossible. Avec le temps fort heureusement j’avais mûri et aujourd’hui que je me retrouvais seul dans cette grande ville inconnue, je n’avais d’autre choix que de m’ouvrir aux autres. Mon argent ne suffirait pas à me faire des amis dans un lieu où personne ne me connaissait, que ce soit pour mon nom ou pour ma fortune. J’aimais ce défi et d’ailleurs je commençais à prendre goût à cette recherche du contact de l’autre, que ce soit l’amitié d’un mec ou le désir d’une fille, éveiller ces sentiments chez quelqu’un était une bataille de plus de remporté contre les préjugés que mon statut avait engendré pendant toutes ces années. Un jour de congé bien mérité se profilait devant moi et j’avais l’embarras du choix quand à mes activités. Je pouvais très bien aller flâner le long de la tamise, armé de mes lunettes de soleil et de ma carte de crédit je trouverais sans doute quelque chose à faire. D’un autre côté je pouvais aussi prendre ma voiture et m’évader dans la campagne anglaise, le Kent qui se trouvait non loin de la capitale était réputé pour être très sympa en cette période de l’année. Rouler cheveux aux vents, un sentiment de liberté qui vous colle aux basques… il n’y avait rien de comparable. Malgré tout je ne pouvais pas me permettre de m’aventurer sur ces chemins boueux dépourvus de tout réseau car il fallait que je sois joignable à tout moment par mes clients actuels qui pouvaient parfois se montrer plus qu’emmerdant, il fallait bien le dire. Comment supporter des coups de fil incessants de personnes qui vous encombrent l’esprit de choses complètement frivoles et dont vous n’avez rien à faire ? C’était une question à laquelle je n’avais trouvé de réponse pour le moment.

Finalement par un bel après-midi d’été, un short et un débardeur blanc sur le dos, je me dirigeais vers les quais de la Tamise. Je ne voulais pas perdre ma journée entouré de dossiers à la maison, j’avais déjà assez perdu mon temps à expliquer cent fois les mêmes choses à des personnes qui ne semblaient même pas m’entendre ou alors faisaient semblant. S’il y avait bien une chose que je détestais c’était l’indifférence, surtout lorsqu’on avait passé des heures à élaborer quelque chose pour un simple hochement de tête ou un regard dédaigneux. J’étais bien décidé à faire flamber la carte bleue en ce bel après-midi, cela m’aiderait surement à faire passer la pilule des journées bien chargées qui m’attendaient. J’avais toujours été passionné de voile, depuis tout petit mon père m’emmenait souvent en mer pour naviguer avec lui, il m’apprenait à manœuvrer, à tenir la barre, à border une écoute, à éviter de me prendre la bôme en pleine tronche, enfin des choses de base qui avec le temps étaient devenus des automatismes. Pour ne pas complètement me dépayser mon père m’avait tout de même fait cadeau d’un petit voilier amarré sur la côte anglaise à Brighton. Il était rare que j’y aille étant donné que j’étais pas mal occupé au boulot mais lorsque je me trouvais dessus, j’avais l’impression de revivre ces moments précieux de mon enfance où j’avais l’impression d’appartenir à une vraie famille et de ne pas être seulement un gamin encombrant qu’on laisse à la première nourrice pour aller amasser quelques millions supplémentaires. Il y avait aussi moyen de trouver de petits bateaux que l’on pouvait emmener sur la tamise de temps à autre et c’était sans doute la chose la plus simple à faire pour moi qui avait maintenant un véritable emploi du temps de ministre. Pourquoi ne pas revendre le bateau de Brighton pour simplement en racheter un plus petit et plus accessible ? C’était une idée plus qu’alléchante moi qui n’attendait que de me trouver un hobbie pour me sentir enfin chez moi, c’était l’occasion. Lorsque j’étais en Califnornie je ne pouvais pas passer deux jours sans aller surfer, ma planche me manquait beaucoup tout comme les plages de Santa Monica et ses vagues qui me faisaient tant rêver. Le mal du pays était parfois si fort qu’il fallait vraiment que je me recentre pour revenir à la réalité. Lorsque je vis un mec s’intéresser à un bateau qui me paraissait parfait pour moi, je sautais immédiatement sur l’occasion d’engager la conversation pour être sûr qu’il n’allait pas me le voler avant que j’ai pu faire une offre. Hey Salut, amateur de gros engins ? Cette phrase plein d’entrain était sans doute sortie de la pire manière qui soit. Je parlais du bateau évidemment ne pense pas une seconde que j’étais en train de te faire du rentre dedans, enfin sauf si c’est ce qu’il faut pour éviter que tu n’achètes cette petite merveille avant moi, dans ce cas je m’appelle Austin. Dis-je en riant à moitié et avançant une main décidée vers lui. Je savais en général comment faire des affaires, j’avais toujours eu ce don de pouvoir parler à tout le monde sans jamais aucun complexe, je pouvais très bien déconner sur tous les sujets sans jamais avoir honte, ne ressentant moi-même aucune gêne ni ambiguïté concernant ma personne. Le regardant de plus près, je pouvais voir qu’il avait vraiment l’air malade, peut être étais-ce l’air qui ne lui convenait pas ou alors une mauvaise grippe, mais je ne me sentais pas de trop m’approcher pour attraper ce microbe. Mes élucubrations enclenchée, je n’imaginais pas une seconde que le mal qui le rongeait était bien plus profond.
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» life is a goal that we work hard all our life to get to the end ► maverick
» A LIFE WITH LOVE IS A LIFE THAT'S BEEN LIVED (sawvie)
» Emilia ♛ « a life without love and friends, it's not a life. »
» Aidan P. Keegan
» what else is there to do ? (feat. Aidan)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-