(✰) message posté Sam 23 Juil 2016 - 16:33 par Invité
♢♢♢ / I TOUGHT YOU WERE GONE, BUT YOUR SOUL STILL TORMENTS ME robin lawford & evie williams /
what’s the difference between ghosts and the dead? the dead don’t come back to life, oh, but ghosts always come back to haunt the living. i thought you were gone, but your soul still torments me. Huit heures plus tard, Evie allait enfin pouvoir fermer le panneau de son food-truck. Au départ, elle s’était dit qu’elle ferait des dégustations seulement sur l’heure du déjeuner, mais l’affluence avait était tel qu’elle n’avait pas pu fermer avant seize heures. C’était de bonne augure pour la futur ouverture de son food-truck mais si elle voulait garder cette cadence elle ne pouvait décemment pas le faire toute seule. Dieu merci, elle avait Lola pour l’aider lorsqu’elle faisait des journées « test » comme aujourd’hui. Elle avait relevé la jeune femme de ses fonctions il y a une petite-heure, s’occupant seule de fermer le camion et le conduire jusqu’à l’entrepôt où elle le rangeait. Le principe des « Tasting days » était simple, Evie tweeter sa position géographique et un indice sur les possibilités de repas qu’elle allait servir et attendant que les gens se pointent pour manger et donner leurs avis. Avec les centaines d’idées de recettes qu’Evie, elle avait de quoi faire. Encore un peu hésitante sur son menu, la blonde chercher à susciter l’intérêt et faire plaisir à ses futurs clients avant de définitivement son food-truck et le balader dans les endroits les plus populaires de Londres. Le rapport de la journée était plus qu’encourageant, la quasi totalité de sa nourriture était partie et sa boîte à suggestion et ses mentions Twitter avaient complètement explosé. Une belle victoire pour la chef qui prenait de plus en plus confiance en elle et en son projet. Il faut dire qu’elle avait le soutien inconditionnel de sa famille, en effet, chacun y était allé de sa patte créative. Sa plus jeune sœur Daisy avait dessiné et peint la façade du camion avec les mots « evie’s love bites » et quelques citations qui leur tenaient à cœur. Jasper quant à lui avait relié tous les ustensiles d’Evie entre eux et optimisé le petit espace afin que sa sœur soit le plus à l’aise possible. Un vrai travail d’équipe. Evie descendit du camion et l’observa avec fierté. Fière d’en être arrivé là, tout en partant de rien. Elle prit quelques clichés pour ses réseaux sociaux afin remercier les personnes s’étant déplacé puis retourner à l’intérieur du camion afin de toute nettoyer une seconde fois. Il fallait que tout soit nickel. Une nouvelle fois. C’était à ce jour son plus gros, ses tocs qui l’obligeait à tout faire deux ou trois fois jusqu’à ce qu’elle estime que ce soit reluisant de propreté. La blonde n’avait pas fermé le panneau de son food-truck qu’elle entendit quelqu’un toquer à la fenêtre. Oh non, pensa-elle, c’était sûrement une personne affamée qui s’était réveillée après tout le monde et qui voulait surement quelque chose à manger. Evie n’était plus d’humeur, elle était fatiguée et n’avait plus qu’une envie : rentrer chez elle. La blonde rouvrit le toit ouvrant de son food-truck prête à envoyer sur les roses cette personne qui la gardait un peu loin de son lit. Un jeune homme brun, presque la trentaine, se tenait devant elle. Son visage lui paraissait familier mais il aurait été impossible pour la jeune femme de mettre un nom sur ce dernier. Sûrement quelqu’un qu’elle avait déjà vue à d’autres « tasting days » ou croiser dans les rues de Londres. La physionomie ce n’était pas vraiment son truc. « Désolée, je suis fermée. Et totalement à court de nourriture. Il faudra revenir un autre jour. » Son ton était un peu sec, mais c’était le plus polie qu’elle pouvait faire après cette journée exténuante.
Robin T. Lawford
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(✰) message posté Lun 29 Aoû 2016 - 1:37 par Robin T. Lawford
St James’s Park. D’après son compte twitter, c’était là-bas qu’elle avait installé son food-truck. Evelyn Williams. Son nom avait directement sonné familier dans mon esprit, lorsque je l’avais entendu, la première fois. J’avais beau avoir tenté de me souvenir où je l’avais entendu auparavant, il avait fallu que je tombe sur un vieil album photos de famille pour me souvenir d’elle. La petite Evelyn. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas pensé à elles. La dernière fois que nous nous étions vu, mes cousines et moi, nous n’étions encore que des enfants. J’ignorais pourquoi nous nous étions perdus de vue. Nos familles n’avaient jamais réellement était proches, mais avec le recul, je me souvenais avoir joué avec elles dans le jardin de la maison de grand-père. Ça me paraissait si lointain, maintenant. Ça faisait maintenant plusieurs semaines que je suivais son parcours, de loin. J’attendais le bon moment pour aller me présenter à elle, je n’étais pas certain qu’il existait de réel bon moment. Alors j’avais décidé qu’il était peut-être temps de renouer contact, nous avions perdu assez de temps, éloignés l’un de l’autre pour que j’attende encore de devoir la retrouver. J’accélérai le pas en direction du parc. Il commençait à se faire tard, j’avais été retenu plus longtemps que prévu au bloc opératoire et j’espérais qu’elle serait toujours au même emplacement, au risque de devoir attendre qu’elle organise un autre tasting days et de devoir me libérer pour la voir. Le vent soufflait doucement, faisant danser les feuilles des arbres à l’entrée du parc. On était en plein mois de juillet, le soleil brillait, les nuages couvrant ses rayons de temps à autre, pourtant l’air était frais aujourd’hui, m’obligeant à fermer la veste que je portais. Je cherchai du regard le fameux camion que j’avais vu en photo. Lorsque mon regard s’arrêta sur ce dernier, un sourire se dessina presque immédiatement sur mes lèvres. Elle n’était pas encore partie. Je laissai échapper un soupir de soulagement en m’avançant vers le camion, l’appréhension grandissant au fur et à mesure que je m’approchais d’elle. Il y avait très peu de chances pour qu’elle se souvienne de moi, après tout, c’était son nom qui m’avait mis la puce à l’oreille. Evelyn avait grandi, elle avait changée, elle n’était plus la petite fille aux joues joufflues que j’avais pu voir sur ces photos. Si je l’avais croisé dans la rue, je n’étais pas certain que je l’aurais reconnue. Alors il y avait encore moins de chance pour qu'elle me reconnaisse après tant d'années. Il n’y avait plus personne devant le camion, elle avait probablement terminé sa journée, je devais être arrivé juste à temps avant qu’elle ne parte. Sans attendre je vins toquer à la fenêtre pour annoncer ma présence et la jeune femme ne tarda pas à apparaitre. « Désolée, je suis fermée. Et totalement à court de nourriture. Il faudra revenir un autre jour. » Elle ne semblait pas d’humeur à discuter, mais maintenant que j’étais face à elle, je n’allais pas faire demi-tour. Je n’étais pas un client venu déguster ces petits plats, mais un cousin qui tentait de renouer le contact avec une cousine perdue. « A vrai dire je n’ai pas faim… » Commençai-je, un sourire aux lèvres. Ce n’était qu’à moitié vrai, il me suffisait de sentir une bonne odeur de nourriture pour m’ouvrir l’appétit. Mais ce n’était pas la raison de la venue ici. « Evelyn, c’est bien ça ? » Demandai-je, comme pour m’assurer qu’il s’agissait bien d’elle, alors que je savais pertinemment que c’était le cas. « Je ne pense pas que tu te souviennes de moi, la dernière fois qu’on s’est vu tu étais petite, enfin on… on était petits. » Je lui souriais doucement avant de reprendre. « Je suis Robin, on est cousins. » Déclarai-je en continuant de sourire timidement.
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(✰) message posté Sam 22 Oct 2016 - 11:29 par Invité
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what’s the difference between ghosts and the dead? the dead don’t come back to life, oh, but ghosts always come back to haunt the living. i thought you were gone, but your soul still torments me. Après une longue journée à cuisiner et servir ses clients, Evie n’était pas la personne la plus avenante et gentille possible. On pouvait même dire que la fatigue réveillait son impatience. La blonde sentait la longue journée dans ses jambes et son dos. A vingt-cinq ans, elle n’était plus aussi solide qu’à douze ans et avait besoin de plus d’heures de sommeil, cependant avec tout ce qu’elle avait à faire, sa vie de famille, ses chroniques au Midnight UK, ses tastings days, et la mise en place des recettes de food-truck et tous les problèmes de la mairie de Londres, les nuits d’Evie étaient pas plus longues que trois ou quatre heures. Lorsque ce beau brun – il ne fallait pas se mentir – était venu frapper à sa vitre, Evie avait senti tout son être soupirer de fatigue mais que voulez-vous elle n’allait pas congédier quelqu’un comme une malpropre, elle avait été mieux élevée que ça. La blonde regarda ce jeune homme barbu devant elle, au premier coup d’œil elle le trouva mignon et d’une élégance certaine, il ne devait pas être plus vieux de trente ans. Au second coup d’œil, les formes de son visage et son regard lui donner cette impression de familiarité qu’elle ressentait quand elle serait ses amis d’enfance dans les bras. Il y avait ce je-ne-sais-quoi dans son attitude. La blonde tira cette idée de la tête d’un balancement de tête, absolument pas d’humeur de réfléchir si son esprit lui jouer des tours ou si elle avait déjà croisé cette personne dans sa vie. « A vrai dire je n’ai pas faim… » Ouf, se dit Evie. Bon, elle avait menti , il lui restait quelques préparation de fruits au chocolat, et quelques burgers végétariens. Mais ça il n’avait pas besoin de le savoir, Evie comptait faire de son mieux pour le faire partir et enfin rentrée chez elle avec son gros camion. Elle s’apprêtait à lui proposer un indice pour le prochain tastings days ou bien une photo… Après tout, les gens l’arrêtait parfois dans la rue pour prendre des photos ou lui demandait des conseils en pâtisserie. « Je peux … » « Evelyn, c’est bien ça ? » Evie se stoppa net dans ses paroles. Pardon ? Elle avait bien entendu ? La blonde fronça les sourcils à la mention de son nom. Personne ne l’appelait par son prénom de naissance. Il était vieux et passé… Elle avait pris la décision de se faire appeler par son surnom depuis l’âge de dix ans. « Evie, je préfère… merci. Que voulez-vous ? » Son ton était un peu sec. Ce prénom lui rappelait des souvenirs douloureux, le décès de ses parents, ses ballotages en famille d’accueil…et tout ce qu’elle tentait d’oublier. « Je ne pense pas que tu te souviennes de moi, la dernière fois qu’on s’est vu tu étais petite, enfin on… on était petits. » Evie était un peu déconcertée par ce jeune homme de devant elle. Elle commençait à devenir nerveuse à la mention de son passé. Le plus déconcertant était son sourire, il était avenant et doux. Il n’avait rien d’un décérébré complètement passionné par les faits et gestes d’Evie – croyez le ou non, elle avait déjà eu affaire avec des fous dans ce genre là. « Je suis désolée, je pense que vous vous trompez de personne… Je dois y aller je suis désolée. Il faudra vraiment revenir une prochaine fois » La blonde mit la main sur la fenêtre de son camion, prête à le refermer sur lui. Des inepties de ce genre n’étaient ce pas qu’il lui fallait. Et s’ils se connaissaient, Evie l’aurai reconnu. Elle en était sure ! Ou bien… peut-être pas. « Je suis Robin, on est cousins. » Evie eut un rire nerveux. Non, elle n’avait pas de cousins, enfin plus de cousins depuis le décès de ses parents. « Je suis réellement désolé. Vous vous trompez de personne. Je n’ai pas de cousins nommé Robin. » Et ce prénom ne lui disait rien. Enfin, elle mentait de nouveau à elle-même. En effet, une petite sonnette résonnait tout au fond de son esprit mais elle la fit taire rapidement. Evie lui sourit avec nervosité et ferma la fenêtre de son camion d’un coup sec, laissant Robin de court. Face à cette fenêtre fermée, Evie trépignait, en plein conflit avec elle-même. Est-ce qu’elle rêvait ? Est-ce que ses souvenirs la trahissaient ? Est ce que c’était vraiment son cousin qui réapparaissait après quinze ans ? Après tout personne ne l’appelait Evelyn mis à part sa famille sans qu’elle pète un plomb. Et s’il agissait bien de son cousin ? Elle n’avait que de vague souvenirs de son enfance, l’ayant mis de côté pendant trop de temps. Siobhan, elle saurait.. Où était-elle quand on avait besoin de son savoir ? Evie soupira de nouveau à l’intérieur de son camion et se résigna. Elle devait en avoir le coeur net. Elle descendit du camion par la porte arrière et rejoins ce Robin qui était bien plus grand et imposant qu’elle. Elle se racla la gorge, mal à l’aise, cherchant dans le peu de souvenirs qu’elle n’avait pas basé dans un coin. « Est ce que … » Elle hésitait comme une enfant qui demandait à manger des bonbons après dix-huit heures. Evie décida de se lancer sinon, elle allait reculer, remonter dans son camion et fuir, laissant ce jeune homme comme deux ronds de flanc. Elle prit une bref inspiration et laissa ses vagues souvenirs vers le reste. « Est ce que je n'avais pas mis du chewing-gum dans tes cheveux et ceux... d'Ethan? »
Robin T. Lawford
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(✰) message posté Sam 17 Déc 2016 - 14:55 par Robin T. Lawford
Je n’avais parlé de cette rencontre à personne. Ni à Ethan ni à maman, ni même à Victoria. C’était d’ailleurs étrange de le lui cacher. Vicky et moi partagions tout, les bonnes comme les mauvaises choses. Il n’y avait pas de secret entre nous, j’avais une confiance aveugle en elle et je savais que la réciproque était vraie. Pourtant, j’avais gardé cette rencontre secrète. Je ne lui avais pas parlé de ma cousine disparue. De cette petite fille avec qui je jouais étant enfant et qui venait de refaire irruption dans ma vie, sans même le savoir. Je n’avais pas évoqué le sujet après avoir découvert qu’elle vivait à Londres. Je ne l’avais pas fait non plus après avoir décidé que je partirais à sa rencontre. Une part de moi voulait certainement en avoir le cœur net avant de répandre la nouvelle. De longues années s’étaient écoulées depuis la dernière fois que nous nous étions vu, je ne savais pas comment la jeune femme prendrait la nouvelle. Voir une personne surgir de son passé n’était pas toujours facile à vivre. Cependant, j’espérais que ce ne soit pas le cas pour Evelyn. J’espérais que ma venue ne la bouleverserait pas. Ce n’était pas ce que je voulais. L’appréhension commençait à grandir alors que je m’approchais d’elle. J’avais imaginé ce moment depuis plusieurs semaines, mais rien ne se passait jamais comme on l’avait imaginé. Evelyn ne se rappelait pas de moi, comme je l’avais supposé. Comment le pouvait-elle, elle était tellement petite lorsque nos chemins s’étaient séparés. Un sourire parcourut mes lèvres en la voyant, là, devant moi. Elle avait tellement changée. Pourtant, en regardant bien, je pouvais reconnaître les traits de son visage et cette même lueur dans le regard, que dans mes souvenirs. « Evie, je préfère… merci. Que voulez-vous ? » Le ton de sa voix était sec, elle semblait être sur la défensive, ce que je pouvais comprendre. Après tout, à ses yeux je n’étais probablement qu’un simple inconnu. Je me raclai la gorge avant de poursuivre. « Je suis désolée, je pense que vous vous trompez de personne… Je dois y aller je suis désolée. Il faudra vraiment revenir une prochaine fois » Je fronçai les sourcils, ça ne se passait absolument pas comme je l’avais prévu. J’ignorais quelle était la meilleure façon de lui expliquer, de lui dire qui j’étais, mais il fallait bien que je me lance. Je n’allais pas rester devant elle, les bras croisés, sans rien dire. Son rire quant à la révélation de mon identité n’était pas ce dont je m’étais imaginé. Je ne m’attendais pas à de chaudes retrouvailles car en fin de compte, nous ne nous connaissions pas. Nous ne nous connaissions plus. Je ne m’attendais, cependant, pas à ce qu’elle prenne la nouvelle avec autant de désinvolture. « Je suis réellement désolé. Vous vous trompez de personne. Je n’ai pas de cousins nommé Robin. » Mon regard croisa le sien, elle avait l’air sérieuse. Elle devait certainement croire ce qu’elle disait. J’ouvris la bouche pour protester, mais fut pris de court, lorsqu’elle referma la fenêtre de son camion. « Attends, Eve… » Un long soupir s’échappa d’entre mes lèvres en me retrouvant face au camion. Je serrai le poing pour venir toquer à la fenêtre de ce dernier, d’un geste hésitant. Peut-être qu’insister n’était pas une si bonne idée que ça. Je m’arrêtais au milieu de mon geste, laissant retomber mon bras le long de mon corps. Evelyn - Evie - ne répondrait probablement pas. Peut-être que ce n’était pas la meilleure solution pour renouer le contact, peut-être aurais-je dû commencer par la contacter via les réseaux sociaux. Mon intuition m’avait poussé à venir en personne, pensant que ça se passerait mieux, mais, visiblement, je m’étais trompé. Je ne voulais pas abandonner aussi facilement. Pas après un seul essai. Mais c’était peut-être suffisant pour aujourd’hui. Je commençais à faire demi-tour lorsqu’un bruit de porte m’interpella. Je tournai la tête et vis Evie, debout, devant moi. « Est ce que … » Je plissai le front en me retournant entièrement pour lui faire face, attendant qu’elle poursuive. « Est ce que je n'avais pas mis du chewing-gum dans tes cheveux et ceux... d'Ethan? » Un sourire se dessina doucement sur le coin de mes lèvres. Elle se souvenait d’Ethan. Elle se souvenait de nous. Je fronçai les sourcils en essayant de me remémorer ce souvenir. Je nous voyais tous les quatre – Ethan, Siobhan, Evie et moi – courant dans le jardin de grand-père. Je me souvenais de ses petites mains qui étaient venues se poser dans nos cheveux à mon frère et moi. Nous n’avions pas compris ce qu’elle faisait au début. Un rire s’échappa d’entre mes lèvres et je hochai la tête. « Si, et on t’a détesté pour ça ! » Déclarai-je sur un ton taquin. « On a dû nous emmener chez le coiffeur parce qu’on n’arrivait plus à l’enlever. On s’est retrouvés avec les cheveux tout court, on était presque chauves. » Je grimaçai en repensant à ce souvenir. J’exagérais surement, nos cheveux n’étaient pas aussi courts que je le laissais entendre. « T’étais une vraie chipie. »