I like really hate you ∞ milo

Joie, elle n'allait pas travailler comme une forcenée aujourd'hui. Elle aimait son boulot personne ne pouvait en douter mais qu'est-ce qu'il était épuisant, aujourd'hui elle allait pouvoir prendre un peu de temps pour elle et sa première destination de la journée était un starbucks à Brixton. Le début de la semaine avait très mal commencé en tout cas, elle avait loupé deux métros à la suite, n'avait pas réussit à arrêter le moindre taxi bousculée par tous les hommes et femmes d'affaires qui sortaient de cabinets d'avocats ou de banque et pour finir la journée en beauté, comme si rentrer en vélo ne suffisait pas, elle s'était prit un coup de canne. Plusieurs prises de bec après elle était enfin retournée chez elle et s'était jurée de prendre un week-end de trois jours pour se reposer après cette semaine harassante. Malgré tout elle ne pouvait s'empêcher d'appréhender sa journée, si le début de la semaine avait mal commencé elle ne voyait pas pourquoi la fin serait différente. Elizabeth enfilait ses escarpins et glissait énergiquement ses mains sur sa jupe pour enlever les quelques plis, attrapait son sac dans lequel elle glissait un parapluie - au cas où - et sortait enfin de son appartement. Instinctivement ses clés venaient choir dans le fond de son sac - sous entendu qu'elle allait mettre une bonne vingtaine de minutes à râler sur le pas de sa porte à son retour - et grimpait dans un taxi auquel elle indiquait brièvement sa destination. Pour l'instant tout se passe bien. J'espère juste ne pas me prendre une averse sur la tronche et je croise les doigts pour qu'il n'y ait aucun problème à la boutique et que je ne sois pas rapatriée en urgence. Et pour que je recroise pas le gars avec sa canne, tiens. Ce n'était pas trop demandé, si ? Arrivée à destination elle sortait du taxi, réglait la course et poussait la porte du starbucks qui était, étonnement, assez vide. Parfait. Bon ce qui était moins parfait c'était que personne n'était derrière le comptoir donc qu'elle allait sûrement devoir patienter pour passer sa commande. Bingo, un serveur s'approche pour lui dire qu'ils ont un petit soucis technique mais que dans dix minutes tout devrait être réglé. Dix minutes. Heureusement qu'elle ne travaillait pas aujourd'hui parce que dix minutes de retard et son boss lui arrachait la tête en guise d'exemple pour les autres employés. Ou peut-être qu'il se contenterai de te virer et de faire passer le mot  tous les grands stylistes pour réduire ta carrière à néant ... la première option est préférable, qu'on me coupe la tête ! Elle se parlait à elle-même, en même temps avait-elle autre chose à faire ?, puis sortait son portable de son sac pour regarder si elle n'avait pas reçu d'appels en absence mais aucun message ne s'affichait sur son écran, tant mieux. Un sourire satisfait venait étirer ses lèvres, finalement peut-être que cette journée allait bien se dérouler.

Elizabeth n'était pas du genre impatiente, au contraire quand elle était en journée détente elle aimait bien prendre son temps et ne pas se presser mais cette attente pour une simple boisson commençait à devenir très sérieusement longue. Le bout de ses ongles venaient claquer sur le comptoir signe certain qu'elle avait l'impression de perdre son temps mais les employés ne pouvaient pas l'entendre de leur endroit, par conséquent elle faisait plus cet agaçant bruit pour elle-même que pour informer les gérants qu'elle n'allait pas tarder à déguerpir. Comme si ce n'était pas suffisant son portable venait de vibrer la faisant légèrement sursauter, un simple sms de son meilleur ami ce n'était pas bien grave. Non ce qui était plus grave c'était la voix de l'homme qui venait de parvenir jusqu'à ses oreilles et qui la fit grimacer. Putain, il ne manquait plus que lui. Lentement elle commençait à pivoter vers son interlocuteur, celui-là même qui lui avait asséné un coup de canne quelques jours auparavant manquant de la faire tomber de son vélo. Sérieusement ? Il se pointait sérieusement avec un gobelet à la main pour la provoquer ? Oui Eli, c'est parfaitement ce qu'il est en train de faire. La jeune femme avait toujours la possibilité de lui arracher le gobelet des mains et de lui balancer le contenu à la figure mais au lieu de ça elle préférait opter pour un charmant et sympathique sourire. Si il était bien décidé à être bougon et désagréable, elle allait être tout l'inverse par esprit de contradiction. « Mon cher ami, c'est fort sympathique de votre part de vous inquiéter de mes ... ennuis. Je vais finir par croire que c'est vous qui me les apportez. » Mon cher ami, dès ces quelques mots elle s'était retenue de grimacer. Il n'était pas son ami et ne le serait probablement jamais, il constituait plutôt le genre d'individus qu'elle était incapable de comprendre et de cerner et dont elle faisait en sorte que la mauvaise humeur ne vienne pas entacher la sienne. Elizabeth avait parfaitement conscience que la discussion allait tourner à la catastrophe au bout de quelques minutes - peut-être même seconde - mais elle n'avait pas l'intention de se laisser faire par un ours grincheux en manque de miel. « Oui je l'avoue, je viens ici chaque jour dans l'espoir de vous croiser. Je me doute bien que cet espoir est tout à fait réciproque, depuis ce coup de canne je dois vous manquer énormément. » Qu'elle hypocrisie, qu'elle ironie. Elle ne connaissait rien de cet homme, ni son nom ni sa profession et encore moins son âge mais elle ne le supportait pas, elle lui balançait des petites piques dans l'espoir qu'il la laisse tranquille mais elle restait persuadée qu'il allait s'accrocher par simple plaisir de l'emmerder jusqu'au bout. C'était peut-être ça sa profession, emmerdeur professionnel. Pour Eli qui n'aimait pas se prendre la tête il était bien tombé, il réussissait parfaitement à la contrarier et rester calme face à un tel individu relevait presque du miracle. Finalement un serveur venait enfin prendre sa commande, lorsque tout fut noté sur un carnet elle se retourna vers son interlocuteur « Je retire ce que j'ai dis, vous me portez chance finalement. » avec un petit sourire mesquin et provocateur sur le coin des lèvres. Grand dieu, elle se détestait pour être si faible et rentrer bêtement dans son jeu mais elle devait admettre que c'était amusant et qu'elle ne risquait pas de s'ennuyer. En tout cas une chose était sûre, elle allait devoir supporter sa délicate et agréable présence pendant encore plusieurs minutes.

Un sourire s'était brièvement dessiné sur ses lèvres lorsque son interlocuteur avait levé sa main pour la placer sur son cœur en lui servant un discours larmoyant sur la façon qu'elle avait de lui faire de la peine. D'ailleurs elle ne croyait pas une seule de ses paroles, il venait avec de bonnes intentions ? Il venait surtout avec un gobelet à lui mettre sous le nez alors qu'elle attendait patiemment - ou presque - que quelqu'un vienne lui prendre sa commande. Loin des bonnes intentions c'était plutôt de la provocation. Mais depuis leur première et rapide rencontre c'était un petit peu chien et chat tous les deux, se lançant des piques à celui qui arriverait le plus à pourrir la journée de l'autre. Elizabeth inclina légèrement la tête sur le côté en fronçant les sourcils, il cherchait vraiment la petite bête pour l'énerver. Y avait-il seulement une autre raison pour l'avoir poussé à venir la rejoindre si ce n'est l'envie irrésistible de la contrarier ? Alors qu'il buvait devant ses yeux son café, elle détournait le regard en recommençant à faire claquer ses ongles sur le comptoir. Allez, dépêches toi. C'est pas possible de nos jours un service aussi long. Elle reposa son entièrement intention sur son interlocuteur inconnu alors qu'il prenait la décision de la tutoyer. « Je suis têtue, quand je veux quelque chose je l'obtiens. Et regardes ... finalement je l'ai eu mon rendez-vous vu que tu as pris la peine de te lever pour profiter de mon agréable présence. » Un sourire hypocrite venait étirer ses lèvres, évidemment elle n'avait jamais réclamer de rendez-vous à cet homme, et encore moins après avoir prit un coup de canne, mais c'était une situation plutôt marrante. « Trop jeune ? C'est embêtant, je craque sur les hommes plus vieux. J'espère qu'ils ne sont pas tous aussi vieux jeu que toi. » Un clin d’œil provocateur pour appuyer sa petite pique et elle en était plutôt fière. L'apprentie styliste arqua un sourcil avant de laisser un léger rire s'échapper de sa gorge, elle venait vraiment d'assister à cette scène là ? Il venait vraiment de lui parler de son "handicap" pour justifier son coup de canne ou en tout cas pour lui faire une leçon de moral sur sa façon de faire du vélo ? Premièrement elle détestait faire du vélo, elle avait l'habitude de dépenser sans compter dans les taxis mais puisqu'elle ne voulait pas paraître comme la fille à papa elle devait bien faire des efforts. Mais c'était de sa faute si lui-même ne faisait pas attention où il mettait les pieds ? La jeune italienne fit claquer sa langue avant de reprendre la parole d'un ton moqueur « Un grand gaillard comme toi qui fait la pleureuse pour essayer d'attendrir la fille "un peu jeune" que je suis ... pardonnez moi mon inconscience grand sage. » Ce n'était habituellement pas son genre de s'en prendre aux handicapés, son frère jumeau ayant lui-même manqué de perdre sa jambe en Indonésie après une attaque de dragon de komodo mais son interlocuteur ne récoltait que ce qu'il semait. En tout cas elle n'avait quand même pas perdu sa bonne humeur et même si elle avait l'impression d'être allée un peu loin dans ses propos elle n'allait certainement pas s'excuser; si les gens voulaient être grincheux elle n'allait tout de même pas tendre le bâton pour se faire battre. « Les lendemains de pleine lune ? Et vous êtes grincheux toute l'année comme ça ou c'est aussi à l'approche et après la pleine lune ? Non parce qu'on sait jamais, vous sortez peut-être tout droit de la saga Harry Potter et vous êtes peut-être un loup-garou hein. Enfin Harry Potter, vous connaissez ? Vous êtes peut-être un peu trop vieux, ceci dit. » S'entendre dire, par un homme dont l'âge correspondait à peu près à ce qu'elle recherchait dans une relation, qu'elle était trop jeune lui était visiblement resté en travers de la gorge; et quand elle était vexée elle n'hésitait pas à montrer les crocs. Pourtant elle haïssait les conflits et faisait tout pour les éviter mais une fois sur sa lancée elle se révélait complètement irréfléchie. Le genre de personne qui agisse puis réfléchisse ensuite et qui en viennent à regretter paroles et actes. En parlant d'acte à regretter elle fut surprise par la décision de l'inconnu à savoir demander au serveur de ne pas lui faire payer sa boisson. Un semblant de gentillesse pour enterrer la hache de guerre ? Sa boisson en main elle se dirigea rapidement vers la table de l'homme et s'installa sans lui demander la permission, après tout lui même ne lui avait pas demandé la sienne quand il l'avait interpellé. « C'était quoi ça ? » Elle faisait évidemment référence à son acte de bienveillance, elle voulait vraiment des explications parce qu'elle ne comprenait définitivement pas ce comportement.

C'était l'homme le plus contrariant qu'il lui avait été donné de rencontrer, il trouvait toujours la petite pique pour contrecarrer les siennes et de part le fait qu'elle avait plutôt tendance à fuir les disputes qu'à les provoquer elle ne savait pas toujours comment se défendre face à l'expérience en bougonnerie de son interlocuteur. Aussi lorsqu'il lui lança une pique au sujet du rendez-vous elle commença simplement par soupirer et lever les yeux au ciel, parfois ignorer la personne était la meilleure arme mais cette fois-ci elle se sentait simplement démunie et n'avait pas envie de faire croire à l'homme qu'il avait gagné et qu'elle était faible. Déjà qu'à cause de son physique et de son métier elle avait le droit à des remarques misogynes alors il était hors de question pour elle de laisser un homme la prendre pour une ignare à cause de son âge. « C'est votre comportement qui est triste, votre vie doit être bien douloureuse à supporter pour être aussi bougon et désagréable. » C'était une remarque tout à fait innocente mais elle n'avait pas l'intention de ne pas riposter aux piques de l'homme, et puis après tout elle pensait totalement ce qu'elle était en train d'affirmer. Il devait forcément y avoir une raison pour qu'il soit si désagréable, non ? « Peur de vous ennuyer ? » Elle plissa légèrement les yeux, c'était lui qui passait son temps à se montrer aigri et il avait peur de s'ennuyer avec Elizabeth une grande fêtarde toujours souriante, c'était une perspective étrange. « C'est en vieillissant que notre vie devient monotone, alors je ne sais pas où vous pourriez trouver l'ennui. Avouez plutôt que vous êtes très métro boulot dodo et que vous enviez votre jeunesse perdue. » Un nouveau sourire hypocrite éclairait ses lèvres, d'ailleurs elle était plutôt satisfaite d'avoir clouer le bec de l'inconnu avec sa remarque sur son handicap. Enfin satisfaite était un bien grand mot, elle culpabilisait toujours d'avoir été aussi virulente à ce sujet mais elle ne supportait pas les gens s'apitoyant sur leur sort et jouant de leur maladie ou de leur handicap pour justifier le fait d'être désagréable. En tout cas maintenant elle s'était embourbée dans la situation et se retrouvait assise face à l'homme, à tenter de comprendre pourquoi il lui payait sa boisson après cette mise en scène houleuse. Depuis quand les gens se montraient-ils courtois après une dispute ? Enfin courtois, il n'allait certainement pas l'être longtemps puisqu'il feignait de ne pas savoir de quoi elle parlait puis reprenait son activité - visiblement sa favorite : lui lancer des piques. Elle ne releva cependant pas la remarque sur son cœur de pierre et encore moins sur "l'espace vide entre ses deux oreilles" et se contenta de poser son regard sur son visage alors qu'il s'approchait pour mieux l'observer. « Pourquoi êtes-vous si désagréable ? » Elle inclina légèrement la tête sur le côté en souriant légèrement. « Et ne me faites pas croire que vous ne l'êtes que avec moi simplement parce que je suis passé un peu trop près en vélo. Je suis sûre que vous êtes tout le temps désagréable. » Elle se retenait de rajouter "ça se voit à vos rides" pour lancer une pique mais ce n'était pas forcément une bonne idée, il voulait l'apitoyer alors elle lui donnait l'occasion de le faire. Elizabeth était très engagée dans les causes humanitaires et encore plus dans la cause animale alors elle était loin d'avoir un cœur de pierre mais avec un tel homme peut-être qu'elle devait jouer ce rôle là par pur précaution, elle n'avait pas envie d'être vexée par les paroles de l'inconnu et jouer la carte de l'insensible était la meilleure solution pour protéger ses nerfs.

La situation était exaspérante, il prenait un malin plaisir à ne lui répondre que quand ça l'arrangeait et par pur esprit de contradiction elle se plaisait à croire qu'il n'arrivait tout simplement pas à contrer ses nombreuses piques et qu'elle avait l'avantage sur lui. D'un côté elle estimait ne pas avoir totalement tord à ce sujet puisque ce n'était pas elle qui était venue se plaindre et larmoyer sur son sort au sujet de son handicap. Il lui avait montré une faiblesse et elle n'allait pas hésiter à jouer sur cette faille pour contrecarrer les paroles de son adversaire, il fallait être une vraie magouilleuse pour évoluer dans le domaine de la mode avec toute la concurrence et en quelques années d'apprentissage elle était devenue experte en la matière. Un sourire s'empara de nouveau des lèvres de la jeune italienne à l'entente des paroles de son interlocuteur. Rien ne l'empêchait d'être désagréable si ce n'est que de cette manière il n'allait pas se faire beaucoup d'amis et sans doute gâchait-il sa vie en s'éloignant lui-même de certains bonheurs quotidiens. « Ce qui vous empêche d'être désagréable ? Le bonheur mais visiblement il ne fait pas partie de votre vie. » C'était peut-être niais mais elle croyait à ses paroles, un homme heureux ne pouvait pas être désagréable mais au contraire souriant et plein de joie de vivre, l'opposé même de l'inconnu face à elle. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver dommage de voir un homme la moue aigrie à longueur de journée, ce n'était certainement pas avenant et si elle n'avait pas cette envie puérile de se venger du coup de canne elle ne serait certainement pas là à prendre sur elle pour ne pas s'énerver et savourer patiemment cet instant où elle pouvait l'emmerder avec ses questions intrusives et déplacées. « Très rapidement agacé, c'est même plus de la rapidité à ce niveau là mon ami. » Elle avait bien marqué l'accent sur le dernier mot faisant écho à sa remarque sur le fait qu'elle avait reprit son vouvoiement. Il venait de lui faire part que son animosité envers elle résidait dans cet incident en vélo. sérieusement ? non mais il vit à Londres et il s'énerve à cause des cyclistes ? mais faudrait qu'il déménage en pleine campagne au milieu des vaches, quoique il serait capable de s'énerver en les entendant meugler. Elle arqua un sourcil sans pour autant relever la remarque de l'homme au sujet de son changement de comportement, c'était un peu réducteur de croire qu'elle avait envie de se montrer charitable ou qu'elle faisait ça par pure stratégie. Elle pouvait tout simplement agir par politesse, par amabilité pour le mettre en rogne, elle pouvait être lunatique ou même bipolaire. Alors qu'elle écoutait les paroles de l'homme un sourire amusé venait étirer ses lèvres, elle ne se moquait pas de lui à gorge déployée mais elle trouvait étrange qu'il puisse penser que le frôler en vélo était une forme d'agression. « Oh bah d'accord, la prochaine fois je vous accosterai avec une arme à feu pointée sur vous alors, à distance je ne risque pas de faire de mouvements brusques, je vous promets de venir sans véhicule ... vous n'aurez pas l'impression d'être agressé comme ça. » Bon, si, elle se moquait ouvertement de lui mais elle trouvait ses paroles tellement déplacées. Il avait été surprit et avait pensé à une forme d'agression ? Et elle, dans l'histoire ? Le coup de canne aurait pu la faire dévier de sa trajectoire - sachant qu'elle n'avait pas eu de geste violent envers lui - et l'envoyer tout droit dans une voiture puis à l'hôpital. Et c'était lui le plus énervé dans l'histoire ? « Non ça ira, il existe des spécialistes pour étudier votre comportement personnellement je passe mon tour. » Être enfermée seule avec dans une pièce avec lui à tenter de comprendre son comportement devait être une expérience horrible, pire que de passer sa nuit dans une vieille maison hantée ou dormir dans une chambre remplie de poupées en porcelaines. « Vous avez quand même conscience que ma vie était plus en danger que la vôtre, n'est-ce pas ? Une voiture aurait pu me rentrer dedans, vous auriez ma mort sur votre conscience. » Elle marqua une pause avant de lui adresser un grand sourire « Tout du moins si vous en avez une. »