"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Dont trust the bitch ft Selyse 2979874845 Dont trust the bitch ft Selyse 1973890357
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Dont trust the bitch ft Selyse

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() message posté Dim 15 Juin 2014 - 18:20 par Invité


SHE MUST BE KIDDIN' ME

Quelle journée pourrie ! Le rédacteur en chef avait refusé la quasi-totalité de mes idées, comme si je n’étais qu’un débutant, ou un arriéré mit à sa disposition pour qu’il puisse passer ses nerfs. Je claquai la porte de mon bureau avant de quitter le bâtiment. THE TIMES, était de loin le meilleur journal d’actualité en tout genre, il avait le monopole en Angleterre, mais parfois je me demandais comment l’excellence pouvait-elle être au rendez-vous quand on voyait tous les demeurés que j’avais pour supérieurs ! Je pris une grande inspiration en sortant mon paquet de cigarette. Ce n’était pas le jour pour penser à ma santé, ni aux dangers de mort qui me guettait au tournant à chaque fois que je prenais une bouffée de nicotine. J’étais conscient de tous les risques, et je m’en foutais royalement ! Je devais être trop énervé pour réfléchir correctement.

Je longeais la rue principale afin de chercher ma voiture dans le parking, hors de moi, quand j’aperçus les lumières du Barfly. La musique forte raisonnait dans l’air, m’invitant à venir me relaxer et oublier mon mécontentement autour de quelques verres bien corsés. Je ne pouvais résister à cet appel salvateur. J'avoue, je n’étais pas un très grand fan des bars, surtout quand j’étais tout seul. Mais je me plaisais à croire, qu'il me suffisait de sortir mon sourire des grands jours  pour arranger la situation.

Je m’avançais dans l’allée. A chaque pas, la musique se faisait de plus en plus forte, et je ne pus m’empêcher de sentir une certaine exaltation en franchissant le pas de la porte. La frénésie de la chasse sûrement! Je retins ma respiration en scrutant la salle, quand mon regard se posa sur ELLE. Nous nous étions déjà rencontré dans ce même endroit; à croire que ces lieux étaient bénis! La première fois que mon regard s'était posé sur elle, mon cœur avait raté un battement: Elle était sublime. Je m’étais bêtement laissé charmer par ses magnifiques yeux bleus, et l’éclat de lumière qui s’y reflétait. Sa petite bouche au gout sucré m’avait empoisonné, et je ne pensais plus clair, pris au piège de sa chevelure d’or. Nous avions passé un agréable moment, bavardant, rigolant, et tellement plus encore. Je me souvenais parfaitement de cette nuit passée à ses cotés, même si quelques détails sans importances m’échappaient … Son prénom par exemple : Sel-sal … Quelque chose du genre. Je fis la moue.

« Tiens, tiens … » Raillai-je en m’asseyant aux côtés de la belle blonde.
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() message posté Dim 15 Juin 2014 - 22:14 par Invité
Julian ∞ Selyse
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
J'avais encore une fois décidé de passer dans ce bar, j'avais fait un genre de fixette sur Julian, le mec avec qui j'avais passé la nuit, deux semaines en arrière et qui m'a laissé en plan au petit matin, sans plus jamais me donner de nouvelles. J'avais pris un gros coup dans ma fierté, je pouvais pas juste encaisser et faire comme si de rien n'était, je voulais des explications. Je l'avais rencontré justement ici, je me suis dit qu'il passait souvent du coup qui ne tente rien n'ont rien comme on dit. J'étais assise au bar, je sirotais mon cocktail, jambes croisées du haut de mon tabouret, le barman me faisait de l'oeil, je n'en avais rien à foutre réellement mais ça m'occupé au moins. J'en voulais à Julian parce que je ne suis pas une fille facile, il me faut plus qu'un beau mec pour coucher avec lui mais, lui il avait pris le temps de me charmer, de jouer le gars posé et, BOOM ! Il avait bien joué son jeu ce pauvre con ! Je posais un billet sur le comptoir, prête à partir, j'avais rassemblé mon sac quand une voix masculine me stoppa net dans mon élan. Enfin, le voilà, il était temps. Je me retournais, sa tête me donner des envies de meurtre, non pas qu'il soit moche, c'est même tout le contraire, très beau garçon mais notre " aventure " m'avait laissé une salle goût amer. - Julian ! Je m'attendais pas à te revoir d'ici un bon moment... hypocrisie bonjour, mon ironie était flagrante mais, bon vaut mieux pas le montrer, c'était pour moi l'occasion de prendre ma vengeance.
Je m'étais réinstallé sur mon siège, lui faisant signe de s'asseoir à son tour. Faux sourire aux lèvres, j'examinais ses mains, visiblement non, il n'était pas encore marié, il aurait au moins eu une bonne excuse mais non, c'est un connard de base en fait. - comment tu vas depuis la dernière fois ? Je m'en tape royalement de comment il allait en fait, je sais qu'à la fin de cette rencontre, c'est sûr et certain qu'il ira mal, du moins je l'espère. Je demandais au barman une bière qu'il s'empressa de me donner. Je buvais une gorgée, regardant un peu autour de moi, il y avait pas mal de monde, je n'y avais pas vraiment fait attention en arrivant mais ça commencé à être bruyant tout ce brouhaha.
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() message posté Lun 16 Juin 2014 - 16:37 par Invité


SHE MUST BE KIDDIN' ME

Je sentais toutes mes frustrations fondre comme neige au soleil. C’était plus simple de tout oublier pour se bourrer la gueule, surtout que la  magnifique blonde semblait être ravie de se joindre à moi pour mon périple dans le monde de la perversion et la dérision. Je la regardais, presque aussi charmé que la première fois que nous nous étions rencontré. Je n’étais pas très friand des coups d’un soir réchauffés, mais je n’étais pas d’humeur à aller chercher plus loin non plus. Puis il fallait avouer, qu’elle était d’une beauté ravageuse. Je déglutis, en reniflant le doux parfum sucré qui émanait de son corps parfaitement sculpté.

Le barfly, se trouvait à proximité de mon lieu de travail. Je n’étais pas un grand habitué, mais il m’arrivait de m’y rendre plus d’une fois par semaine, selon les circonstances.  En général, je me contentais de boire quelques bières, en écoutant la musique de fond. Cela dit, il m’arrivait de faire exception à la règle. J’étais en présence de la fille la plus HOT en ville. Je me sentais si chanceux, qu’elle veuille bien m'accorder un peu de son temps.

« Laisse-moi t’offrir un verre. » Proposai-je en m’installant à quelques millimètres d’elle. Ma jambe frôlait la sienne par moment, sans que cela ne soit trop inapproprié. Mais mon regard indiscret était assez espiègle pour lui faire comprendre tous mes sous-entendus salaces.

« Je vais bien. Je vais bien. » Lançai-je un sourire aux lèvres.

Je n’aimais pas trop parler de moi aux inconnus. Et bien que  sortir la carte du martyre qui venait de découvrir que son seul et unique amour lui avait caché qu’elle était en chaise roulante, était un vrai attrape filles, je ne me sentais pas de l’utiliser. En fait, je ne me sentais pas de parler, ou de penser à Eugenia et au mal que cela me faisait d’être à ses côtés. Je retins ma respiration. J’étais un salop de première et j’allais bien ! Il fallait que je reste concentré sur cette version là, tout du moins pour ce soir.

« Je vois que tu traines au Barfly. Tu sais, ce n’est pas parce que tu es tombé sur moi, que tous les mecs sont pareils ici. » Blaguai-je, tout en gardant un air suffisant. « A part quelques clochards, et quelques avocats ratés … Il n’y a pas joli monde. » Soufflai-je en commandant deux martinis. « Ah j’oubliais … Tu es avocate aussi, pas vrai ? Je suis désolé ! » Minaudai-je en buvant une gorgée de ma boisson.

Ce n’était pas gentil, tout ça. J’en rajoutais sûrement une couche, à cause de la sale journée que j’avais passée, mais c’était comme ça. Puis la jeune blonde m’avait bien fait comprendre qu’elle aimait bien les badboys.
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() message posté Lun 16 Juin 2014 - 19:45 par Invité
Julian ∞ Selyse
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
J'avais pas vraiment réfléchi à comment allait se dérouler notre rencontre, je voulais simplement le recroiser, le revoir et mettre les choses aux clairs, il faut qu'il se foute bien dans son minuscule et minable petit cerveau que je ne suis pas une salope de plus qu'il a l'habitude de rencontrer et ça il allait bien vite voir à quel point je suis pas comme elles, je lui réserve une surprise de taille, m'enfin je parle pas de l'engin qu'il a entre les jambes parce que ce truc est loin d'être impressionnant. Je sentais son odeur s'évaser quand il entreprit enfin de s'installer seulement à quelques centimètres de moi. Je pouvais ressentir son souffle de petit être complexé, quand il me parlait, il me répugnait... C'est vrai que je pourrais m'amuser, profiter de ma vie au maximum, sans me prendre la tête, ne pas me soucier de mon image, de mon comportement mais ça m'étais impossible, je n'arrivais pas à passer outre, je m'estimais beaucoup trop pour me laisser aller à ce genre de jeu vulgaire et indécent, ce n'était pas moi.

J'envoyait mes cheveux en arrière d'un coup de main léger. Il voulait m'offrir un verre . Pourquoi aps après tout c'est la moindre des choses, fort heureusement qu'il m'offre à boire, c'était le minimum. Le martini ne tarda pas à arriver, je laissais ma bière de côté, je croisais les mains en plongeant mon regard à l'intérieur de la coupe, j'attrapais le pique où était placée une olive à l'extrémité. - Merci. Je me rapprochais un peu plus de lui, lui imposant l'olive à l'entrée de sa bouche, ses lèvres étaient à peine rosées, autant jouer la carte de la séduction, apparemment ya que ça qui marche avec lui ! Je sentais sa jambe qui caressait presque la mienne, eh bien faut dire qu'il n'était pas très compliqué, son sourire de rat d'égout puant narquois me confirmé le tout, ouais, il lui en faut pas beaucoup en effet. Je lançais un regard furtif vers sa jambe et finis par afficher un sourire en coin. - Contente que tu ailles bien alors !

Le voilà qu'il prend ses airs supérieurs avec moi, heuu, désolé mon grand tu pars sur la pente savonneuse là, surtout quand tu n'es qu'un pauvre journaliste à la recherche tous les jours de se mettre un truc sur la dent pour brosser sagement ton patron dans le sens du poil. - Ahah, déjà heureusement pour moi qu'il n'y a pas QUE des mecs comme toi dans ce bar et deuxièmement oui je suis avocate et franchement je préfère largement envoyer des criminels en prison ou encore défendre la cause des personnes non coupables plutôt que de toujours chercher un truc chiant à point ou complètement con à écrire, pour essayer de divertir les habitants de cette ville. Non mais fallait pas pousser là, c'est qu'un petit journaliste à la noix et il ose critiquer mon métier, c'est le monde à l'envers.
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() message posté Mar 17 Juin 2014 - 18:18 par Invité


SHE MUST BE KIDDIN' ME
Je ne ressentais aucun attachement pour elle. Je crois qu’en ce moment, je ne pouvais m’attacher à personne. Ma vie sentimentale était bien trop compliquée pour ça. La jeune blonde ne m’inspirait aucune sympathie. Pour moi ce n’était qu’une poupée Barbie, et moi j’avais une folle envie de jouer avec.  Je crois que c’était pour cette raison que c’était aussi facile de la draguer, de la toucher puis de la quitter sans aucun signe. Ce n’était pas le mauvais tour, d’un goujat sans scrupules, je me plaisais tout simplement à penser qu’elle n’attendait que ça de ma part. Tout chez elle était une invitation à la débauche. Sa façon de parler, et de ramener son verre de Martini à la bouche était une incitation perverse. C’était la journée portes ouvertes de la salope ! Derrière ses faux cils, et ses faux airs de nana intellectuelle et intelligente, je savais qu’elle n’était qu’une âme rebelle parmi tant d’autres, tentant vainement de s’émanciper par les pires moyens possibles. Un peu comme tout le monde.

Elle tenait la conversation à merveilles, souriant et couinant dans ce langage spécifique des allumeuses à deux sous. Je ne me sentais pas de rentrer dans son jeu, je n’avais même pas demandé après elle. La vérité c’est que je me foutais royalement de ce qu’elle pouvait penser, ou de comment elle pouvait bien aller. Il ne fallait pas se méprendre sur mes intentions ; elles étaient mauvaises et re-mauvaises. Ma jambe continuait à frôler la sienne. Elle commençait à saisir le sens de mes actions. Elle se mit à jouer avec l’olive qui ornait sa boisson, la ramenant à mes lèvres comme pour taquiner ma virilité. Je sentais  mes poumons se remplir de chaleur, le désir ardent que je ressentais brouillait ma vision, faisant de moi un vulgaire pantin entre ses mains mal intentionnées. Elle se décala lentement de moi, prenant ses grands airs d’avocate. Elle scruta les lieux, avant de m’attaquer.

« Doucement … » Me moquai-je.

Je devais avoir titillé la corde sensible de trop près. C’était bien ça le problème avec les coups d’un soir, on  ne prenait pas réellement le temps de se connaitre. Je ne connaissais pas la portée de son travail, et elle ne saisissait pas la mienne non plus. Elle était d’une stupidité déroutante. Elle devait me prendre pour un vulgaire paparazzi, ou un journaliste de seconde zone. Or, j’étais beaucoup plus que ça. Je travaillais pour THE TIME, le journal anglais ! J’avais étudié la finance et les lois qui régissaient le monde sans pitié de l’économie internationale. Mes articles ne se  limitaient pas aux déboires amoureux des célébrités locales. Je traitais les maux de la société, en vulgarisant l’information, ainsi des centaines d’idiots, comme elle, comprendrait l’ampleur de la crise et les conséquences de l’argent virtuel qui se perdait par milliards, chaque jour, à Wallstreet. Elle ne savait sûrement pas que j’étais un écrivain en devenir, et que je ne reculerais devant rien pour percer dans le monde de la littérature. Et à quoi bon lui dire ? Après tout, je ne comptais plus la revoir après ce soir. Cette fois, c'était la bonne !

« Tu sais, les trois quarts des avocats se foutent de la culpabilité de leurs clients. Bien sur, tu ne fais pas partie de ceux-là … Tu es une grande guerrière, toi ! »Lançai-je sarcastique à souhait. « M'enfin, quels sont nos plans pour cette fois ?»

Je ne cherchais pas à me défendre. Je la trouvais vide, et ce qu’elle pouvait penser de moi ou de mon métier m’importait  peu voir pas du tout. Je me contentais de la charrier, la laissant avoir le dessus par ses propos injurieux. A croire que de nos jours, n’importe qui pouvait devenir avocat !

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() message posté Jeu 19 Juin 2014 - 13:04 par Invité
Julian ∞ Selyse
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
J'regardais l'heure discrètement sur ma montre, le temps passait vite, il fallait que j'aille au bureau, j'avais encore des dossiers importants à analyser pour demain et je n'avais encore pas lu une ligne, la semaine a été dure, j'avais beaucoup de boulot soudainement, mon patron ne s'arrêtait plus d'empiler les affaires sur mon compte. Il faut que je prenne des vacances moi, sinon je vais finir par péter une durite !
Je regardais du coin de l'oeil Julian, il était tellement sûr de lui, tellement arrogant qu'une idée apparut immédiatement dans la tête ... Ahah j'avais enfin trouvé comment lui faire payer ! Il fallait que je joue encore une fois de mes charmes et il n'aura plus du tout l'air d'un lion sauvage mais plutôt d'un petit caniche bien éduqué.

Retour au cliché des avocats sans scrupules, j'avais pas du tout envie de débattre avec ce journaliste à la noix sur ce que je faisais ou pas ni à me justifier d'ailleurs, le soir je dors très bien la conscience tranquille alors pas besoin de m'étaler sur le sujet et encore moins avec lui, on était beaucoup trop différent, c'était un âne et j'étais le cheval de course, vous voyez, un fossé est entre nous. M'enfin bref passons aux choses sérieuses. - Inutile de discuter de ça avec toi, tu ne pourrais jamais comprendre... Alors arrête de te faire du mal ! Encore plus facile que prévu, il pensait déjà à "nos plans " qu'est-ce que je disais ? L'âne était la ressemblance parfaite, je lui tends la moitié d'une carotte et le voilà qui court derrière en moins d 'deux.. Il est définitivement pathétique.

Je me levais de mon haut tabouret sur lequel j'étais perché, une main sur sa cuisse, j'avançais dangereusement vers ses lèvres avant des dérivés sur le côté et attérire au creux de son oreille. - Rejoins- moi dans un endroit plus tranquille et je te donnerait un petit avant-goût de ce qui nous attend ce soir... Sur ces quelques mots, j'attrapais mon verre de martini que j'avais laissé sur le contoire et l'embarqué avec moi. Je me dirigeais vers les toilettes des hommes sans regarder en arrière, je sentais ses pas juste derrière, il ne tarderait pas. J'enfilais les dernières gouttes qui se trouvaient encore dans mon verre et le posa sur le lavabo.
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() message posté Mer 25 Juin 2014 - 23:42 par Invité


SHE MUST BE KIDDIN' ME

La soirée commençait bien. J’enchainais les verres les uns après les autres, tandis qu’elle s’attardait sur une vulgaire coupe de martini. Je pouvais sentir l’effet de l’alcool se propager lentement dans mon corps, me faisant tourner la tête et amplifiant mon désir pour la jeune blonde en face de moi. Je ne voyais plus clair. Je n’arrivais plus à penser ni à envisager les conséquences de mes actes. Je crois qu’en ce moment, j’adhérais complètement le concept AKUNA MATATA.

Elle savait parfaitement jouer de ses charmes. Sa bouche sensuelle bougeait au gré de mes pensées perverses, comme si j’étais drogué ou sous l’effet d’une sorte de sort maléfique. Telle que je la voyais, elle ne pouvait être dangereuse. Je me laissais facilement aller à son jeu, peut-être même trop facilement. Je n’avais aucune estime pour elle. Son travail d’avocate, ne m’impressionnait pas le moins du monde. Cela devait surement être dû au fait qu’elle soit trop belle ou à la couleur trop claire de ses cheveux. Elle était trop blonde pour son propre bien. Je souris d’un air hautain, en la laissant parler toute seule. Se rendait-elle seulement compte que je ne répondais pas à ses divagations ? Je devais être trop pris par mes propres délires. Mes pensées fusaient de toute part, me faisant sauter du coq à l’âne. Je pataugeais dans un océan de remords entrecoupés par des clichés de visages que je ne connaissais pas. Je faisais un mauvais trip. Le joint que j’avais eu la brillante idée de fumée avant de venir, me donnait la fausse impression d’être au-dessus du monde. Et bon Dieu ce que ça tournait là-haut !

Je devais être fou, ou complètement barge, pour la suivre comme je le faisais. Mon corps était trop engourdi pour que je puisse µaccélérer le pas. J’étais derrière elle, à l’afflux, la gueule grande ouverte comme un chien affamé. Je sentais ma sueur glisser le long de mes épaules avant de sécher contre le tissu de ma chemise en toile bleue. Mon cerveau me sommait d’arrêter le massacre. Il braillait des non à chaque pas que je faisais, mais ma passion ardente pour la débauche était trop forte.

Le chemin jusqu’aux toilettes m’avait paru interminable. J’avais l’impression de longer un tapis roulant dont je ne voyais pas le bout. Mes mains chaudes se frottèrent contre les poches arrières de mon jeans, à la recherche d’une fraicheur qui pourrait calmer mes ferveurs. En vain. Je me laissais traîner derrière la porte en bois vernis, avant de la prendre par la taille. Nous étions seuls, et consentants, je ne voyais plus aucun frein à mes désirs. Je plaquai ma bouche contre la sienne pour un baiser qui se voulait vorace et passionné. Je sentais une pluie froide tomber sur moi au fur et à mesure que mes mains se baladaient sur son corps svelte. J’explorais chacune de ses courbes, comme s’il s’agissait de la plus belle chose sur terre. Je me surpris tout à coup à penser à son sale caractère. Si elle n’était pas aussi imbue de sa personne, aussi vide d’intérêt, peut-être aurais-je pu lui ouvrir mon esprit, à défaut de lui ouvrir mon cœur. Ce soir, tout ce que je pouvais lui offrir c’était quelques instants charnels avant de l’envoyer valsé aux oubliettes avec toutes ces autres poupées en chiffon que j’avais fréquenté auparavant.

Je serrais ma prise sur elle de manière à ce qu’elle ne puisse pas se dérober. Je bisoutai son épaule légèrement dénudée avant de sourire : « J’espère que c’est ce que tu avais en tête … Selyse. » Soufflai-je dans son cou.

Son prénom m’était venu comme ça, presque par miracle. Un rictus malsain étira mon visage, déformant mes traits fins. Il n’y avait qu’elle pour porter un prénom aussi débile!
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() message posté Ven 27 Juin 2014 - 16:38 par Invité
Julian ∞ Selyse
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
J'avais tort, je n'ai pas eu le temps d'attendre que Julian était déjà entré dans le vestiaire juste quelques secondes après. Je pesais le pour du contre, étais-ce vraiment raisonnable de faire ça ? C'était une idée assez mesquine et faut dire que ça me ressemblé complètement ! Je n'ai plus le temps de me demander si oui ou non je fais bien de le faire, franchement qu'est-ce que j'en aie à foutre de le ridiculiser ! Ce n'était pas comme si c'était un pote ou un ami que j'estime loin de là, puis lui, il n'a pas hésité à m'humilier, certes en privé mais je prends une longueur d'avance à l'humiliant ce soir en public. Franchement des fois c'est tellement chiant d'avoir une conscience, toujours penser à plus tard, à ce qu'il se passera ensuite, bordel j'avais envie d'être une connasse aujourd'hui, j'avais envie d'abandonner les clichés que m'ont trop souvent fait porter ma famille et aller jusqu'au bout pour une fois et, surtout que Julian l'avait bien mérité, ce que l'homme peut être faible face à une femme, la preuve encore maintenant... Voilà comment mener un homme par le bout du nez, lancer quelques phrases titillant ses envies sulfureuses, jouer de son regard, de ses cheveux quelques minutes et voilà le tout !

À peine entré, je sentais la chaleur de son corps, ses yeux étaient à demi fermé, à peine teinté de rouge, il avait sûrement un fort taux d'alcool à cette heure-ci, je voulais être consciente lors de cette rencontre, j'avais mis des freins sur la boisson alors que lui... Malheureusement il n'était pas aussi malin apparemment. La porte enfin fermée, nous étions seulement nous deux dans cet endroit miteux, quelle horreur, plus romantique que ça tu meurs, m'enfin ça reflétait bien le pauvre cafard de Julian, alors bon ! Il avait ses mains posées autour de ma taille, je me jouais facilement à son jeu, en même temps on ne peut pas dire que c'était la première fois, mes doigts fins se baladaient sur son torse, le tissu de sa chemise me séparait encore de sa peau mais plus pour très longtemps... Je commençais à déboutonner les boutons un à un, laissant apparaître les premières parcelles de son corps, ses lèvres sur les miennes, je n'avais plus rien en tête à part lui, à part cette vision de nous, je me souvenais de la première fois où j'ai pu le rencontrer, il avait l'air intéressant jusqu'à ce que son vrai visage se fasse ressortir.

Je me détachais lentement de ses lèvres pour glisser les miennes vers son oreille, puis son cou chaud, je sentais son coeur s'emballait, l'adrénaline, le désir, les frissons, il voulait savoir si c'était bien ce que j'avais en tête, autant le lui faire croire jusqu'au bout. - A ton avis ? Lançais-je dans un souffle, détachant le dernier bouton de sa chemise avant de lui la retirer complètement. Je lançais le bout de tissu à terre, entraînant Julian dans une cabine refermant la porte derrière moi. - Je t'avoue que tu m'as laissé qu'un bon souvenir la dernière fois, trop court à mon goût. Alala cette phrase m'avait brûlé la langue, c'que ça m'avait coûté de dire ça, oui, c'était un bon coup mais il y a mieux, il y a toujours mieux.
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() message posté Ven 27 Juin 2014 - 20:11 par Invité


SHE MUST BE KIDDIN' ME


Je savais pertinemment que je courrais à ma perte. Une voix à l’intérieur de ma tête, celle de la raison on va dire, me hurlait d’arrêter le massacre ! Mais je suppose que j’étais trop fou ou trop stone pour réagir aux menaces que constituait la jeune blonde. J’entendais sa voix comme si elle me parvenait d’une autre planète. Je pouvais à peine discerner ses mots, trop pris dans son jeu de séduction à deux sous. Je savais qu’elle n’était rien de plus qu’une fille de la joie et de la dépravation. Elle me le prouvait ce soir encore en me sauter presque dessus. Je ne savais pas ce qui la motivait à agir de façon aussi « chaude », mais je n’allais pas me plaindre du plaisir qu’elle pouvait bien me procurer.

Je n’avais pas réalisé à quel point l’endroit où nous étions était sale et miteux. A vrai dire, Selyse avait toute mon attention. Ses longs cheveux blonds ébouriffés entouraient son visage comme la crinière d’une bête sauvage. C’était un spectacle ravissant, mais elle n’en demeurait pas moins une bête après tout. Un sourire malsain se traça sur mon visage. Elle se collait à moi, pour une danse endiablée ou nos deux corps ne faisaient qu’un. Ma chemise ne tarda pas à se retrouver sur le sol. Elle m’embrassa avant de me trainer dans la cabine. J’étais prise au piège, confiné dans cet endroit sale avec une vénale maléfique. Mes mains tremblantes se posèrent de part et d’autre ses hanches. Je lui fis dos, ma tête enfouit dans son encolure parfumée. Je pouvais m’enivrer du parfum sucré qui se dégageait de sa peau translucide, si bien que j’en avais presque le tournis. Ma virilité se frottait contre ses fesses bombées tandis que mon torse nu se soulevait au gré de ma respiration saccadée. J’osais espérer qu’elle était dans le même état que moi, ou pas. Après tout seule ma petite personne m’intéressait en ce moment précis. Ma main se plaça sur son entre jambe, défiant la longue robe qui cachait ses formes. Je fis glisser la fermeture éclair, dévoilant des bouts de sa peau douce et parfaite. Je n’avais de cesse de le répéter mais elle était trop belle pour être prise au sérieux.

« La dernière fois … ça ne me dit rien. » Lançai-je hilare. « Ça ne devait pas être aussi spécial à mes yeux. »

Ma bouche partie à la rencontre de la sienne à nouveau. Je risquais ma vie en frottant au feu embrasé qui nous animait, je me demandais combien de temps je pourrais résister avant de me faire brûler.

« Mais tu peux toujours de rattraper. Je suis l’homme des secondes chances. »

Sa robe tomba près de la cuvette. Je la piétinais au passage, la froissant contre le bord des toilettes. Le tissu absorba une flaque d’eau sale qui se trouvait non loin. La canalisation du bar ne devait pas être très bonne. Soit ! Mon cœur battait la chamade, comme si quelque chose me terrifiait. J’avais l’impression de jouer à la roulette russe, et que la balle se trouvait dans le canon qui visait ma tempe. Mon corps bougeait lentement. Je serrais ma prise sur la jeune femme en sous-vêtements. Il lui était impossible de se dérober de ma prise. La porte fermée à double tour tremblait au contact de nos deux corps.

« Ou veux-tu en venir au juste ? » M’enquis-je tout à coup suspicieux.

J’étais bourré, et dopé au cannabis, mais j’étais loin de croire au père Noel.

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