"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici ►I'm ur ... Blindsitter? w/Victor 2979874845 ►I'm ur ... Blindsitter? w/Victor 1973890357
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 1:55 par Invité


I'm ur Blindsitter? Oo

Je dois dire je ne m’attendais pas à ça la semaine dernière au lycée, je fus convoqué par le principale Andrews. Qui semblait perplexe sur le sujet d’un de ses élèves, je me souvenais de lui je l’avais eu en cours. Victor Wilde, un jeune homme qui semblait bon vivant et très souriant quoi que un peu maladroit en histoire. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Il m’annonça que le jeune homme a eu un ‘Incident’, ne voulant pas me parler de l’altercation qu’il a eu avec des jeunes… Il m’expliqua alors que le jeune homme avait perdu la vue. Je dois dire que cela fou froid dans le dos. Je pouvais sentir mes cicatrices me faire mal. La mère du jeune homme voulait que Victor suive des cours par quelques professeurs pour l’habituer avec son handicap. J’acceptai sans plus tarder, je savais que cela allait être difficile, être handicaper et devoir faire face au monde c’est comme être un oisillon et se perdre sans pouvoir voler pour s’échapper.
Tout commença dimanche, Il ne faisait pas très beau à Londres, il s’était mis à pleuvoir toute la nuit. J’avais passé ma soirée en compagnie de Robin et Eliana avec qui on s’est bien amusé à nous raconter… Hum les potins de l’université. Cela dit j’avais surement un peu trop bu ce soir-là. Je me suis réveillé le cœur enrouiller je me suis mis à tousser. Cela faisait lui bruit d’un vieux coucou rouillé. Alors que je prenais ma douche, j’entendis mon téléphone sonné. En sortant nu de la douche je file voir mon téléphone. Un appel manqué, cela venait de l’appartement de Victor. J’écoutai alors le message. Une voix plus jeune que celui du père, me demanda de ne pas venir. J’ai arqué un sourcil décidant alors d’appeler la mère pour avoir vérification sur l’annulation. Elle me confirma que son fils n’était pas très enchanter, mais elle attendait que je l’aide a accepté son handicap ce qui allait surement ne pas être facile.
Après tout ceci, je décide enfin de m’habiller, adoptant un peu comme à mon habitude : un jeans et une chemise, enfilant mon long trèsh couleur kaki. Je décide de partir enfilant mon sac en bandoulière contenant mes papiers et mon téléphone que j’ai failli oublier. Cela dit je ne tardai pas à faire demi-tour, récupérant des cours et les livres. J’ai réussi à trouver des ouvrages en braille pour qu’il puisse commencer à apprendre. J’avais suivi des cours de brailles, je connaissais bien cette méthode de lecture. Cela dit… Est-ce que j’arriverai à lui faire apprendre. Je repars aussitôt. Je pris mon vélo, sachant que le jeune habitait a trois pâté de maison j’irais plus vite en vélo. Arriver devant son immeuble, je sonne à l’interphone. « C’est Monsieur Mackinnon… Je viens voir Victor Wilde, je suis son professeur… » Au début je n’ai rien entendu, un baratin inaudible au vu de la qualité de l’interphone. Cela dit la porte s’ouvre. J’entre, je monte les escaliers me retrouvant alors devant une porte marron. Je frappe et je la vis aussitôt s’ouvrir : « Oh Monsieur Mackinnon… Disait-elle d’une voix plutôt cassé vu à sa respiration saccadé serait elle pressé ? Je suis désolé, je ne peux assister à votre séance avec Victor. Il est dans le salon, je vous ai mis vos honoraires sur la table. Eh bien cela ne vas pas être une partie de plaisir. Je dois vous laisser, je vous remercie beaucoup pour ce que vous faites à mon petit Victor. A tout à l’heure. » Je n’ai même pas eu le temps d’en placer une qu’elle me laissa déjà tout seul sur perron. J’entrai dans l’appartement, plus sobre comme appartement. Je vis une enveloppe sur la desserte. Je vis mon nom je la pris et la mise dans la poche de mon manteau. J’entrai alors refermant la porte derrière moi, m’approchant de ce qui semblerait être le salon. Je vis alors Victor assis sur le canapé… Je posai mon sac sur ce qui semblerait être la table basse, et je me présentai aussi tôt : « Bonjour… Victor, je suis le Professeur Mackinnon… Mais tu peux m’appeler Ewan. » Autant joué la carte de la familiarité, je ne sais pas si cela marchera mais c’est 50/50

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 21:46 par Invité
T’es comme un con à te tortiller les mains. Tu la détestes. Jamais là, sauf pour te faire chier. Elle aurait mieux fait de rester une mère de merde. Celle qui fait jamais attention à ses gosses. Celle qui aurait jamais du en avoir. Et là elle se réveille. Elle se réveille pour se dire que ça serait bien que tu reprennes des cours. Connace. T’as pas envie toi de reprendre les cours. T’as pas envie de te retrouver comme un idiot à ne pas pouvoir faire un truc simple que tout le monde sait faire.

T’attrapes ton téléphone. Optimisé pour les aveugles. T’as dû réapprendre à l’utiliser. Comme tout. T’as une sonnerie pour chaque personne. Pour pouvoir savoir qui appelle. Puis t’as la reconnaissance vocale. Alors tu demandes à ton téléphone d’appeler Ewan MacKinnon. C’est le professeur d’histoire qui doit venir chez toi. Ta mère t’a donné son numéro au cas où. Comme par hasard, il répond pas. Alors tu laisses un message. Tu tentes d’avoir une voix décidée. Une voix sûr de toi. Et tu lui demandes de ne pas venir. Que finalement, on a pas besoin de ses services. Parce que tu peux pas. T’es pas près. T’es définitivement pas près pour faire face à tout ça. C’est trop dur.

Puis finalement, elle débarque dix minutes plus tard. Elle et ses talons hauts. Tu les entends résonner. « Victor, ton professeur m’a rappelé. Il viendra bien dans une demi-heure T’as levé les yeux vers elle. Puis t’as serré les points. T’as retenu ta phrase assassine pour te contenter de dire « C’est bon, tu peux partir » avec ta voix désagréable. T’as changé. Depuis l’accident. T’as beaucoup changé. T’aurais jamais fais ça avant. Parce que malgré tout, elle est ta mère. Elle est là elle. Même si elle fais pas souvent les choses bien. Même si elle ramène des hommes différents à la maison un peu trop souvent. Même si elle oublie régulièrement ton existence. Au moins, elle, elle est là. Mais depuis l’accident, t’as plus envie de sourire. De faire semblant. T’y arrives plus. Depuis l’accident, tu la sens essayer de faire un peu plus attention à toi. Et t’as envie de lui hurler que c’était avant qu’il fallait faire ça. Que c’était avant qu’il fallait prendre soin de toi. Maintenant, t’as juste l’impression d’être encore plus incapable que tu ne l’es déjà.

L’interphone sonne. Ca doit être lui. Tu sens tes mains trembler sous l’angoisse. T’as pas envie. Tellement pas envie. Tes doigts passent sur les murs que tu connais désormais par cœur tandis que tu rejoins le salon. Tu vas t’asseoir sur le canapé, tortillant de nouveau tes mains. T’entends la porte s’ouvrir et la voix de ta mère. Voix dégueulasse. Un petit rire nerveux s’échappe de tes lèvres en l’entendant t’appeler « Mon petit Victor ». Et la porte claque. Maintenant, c’est lui et toi.

Tu écoutes attentivement, tentant de deviner chacun de ses mouvements. Il s’approche de toi jusqu’à se présenter. Là, pas très loin de toi. « Bonjour… Victor, je suis le Professeur Mackinnon… Mais tu peux m’appeler Ewan. » T’as pas envie de l’appeler Ewan. T’as pas envie de l’appeler tout cours. Alors tu te contentes de lâcher « … J’ai pas besoin de vous. Ma mère vous a payé, c’est bon, vous pouvez partir. Je dirais rien ». T’as les yeux dans le vide. C’est moche. Tellement moche.
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() message posté Jeu 25 Sep 2014 - 4:02 par Invité
I'm ur Blindsitter
   feat. Victor  & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
J’étais du genre à m’attacher à ceux qui sont aussi cassé que moi, que ce soit le cœur ou bien un autre organe. Pour Victor, c’était sa vue. Le pauvre était aveugle, je dois dire que j’aimerai bien être aveugle par moment, ne serait-ce que pour ne pas voir l’abrutissement des gens et surtout garder cette vision féerique que je pouvais avoir des gens ou bien des choses que je voyais. Je venais de rentrer dans l’appartement avec une apparition de la mère de Victor, je la trouvais plutôt jolie tout de même, une blonde sur des talons aiguilles, un genre de croqueuse de diamant… Je lui aurais bien laissé croquer le mien de diamant, cela dit malgré mon esprit qui partait sur tout autre chose je me suis approché du salon sentant la chaleur de l’argent dans ma main que j’enfournai dans ma veste. Alors que je vis le jeune homme assis sur le canapé le regard dans le vide… Il me faisait limite de la peine, mais je sentais en lui que cela ne sera pas une partie de plaisir. Je me suis présenté comme jeune homme poli que j’étais : « Bonjour… Victor, je suis le Professeur Mackinnon… Mais tu peux m’appeler Ewan. » Soudain j’ai remarqué l’aigreur du jeune homme, il ne voulait pas être aidé, j’avais l’impression qu’il subissait les stades du deuil. La première étape, il était en plein dedans. Le Déni : « … Je n’ai pas besoin de vous. Ma mère vous a payé, c’est bon, vous pouvez partir. Je dirais rien » J’ai retiré ma veste la posant sur une chaise ainsi que mon sac que je posai sur une table. Ce jeune homme aurait dû suivre un suivi psychologique pour régler ce soucis c’est un peu les soucis avec les hôpitaux ici. Ils ne prennent pas conscience du psychisme des gens. Je restai debout les bras croisé l’observant comme une bête curieuse je lui dis : « Hum… Tu n’as pas besoin de moi ? Très bien… Prouve le moi alors Victor… Il y a un magazine sur la table, tu peux le prendre et me lire le titre ? » Il fallait que je l’aide à faire face à ça, Qu’il passe ses étapes c’était important. Lui faire passer à la deuxième étape : La réaction de Colère et la révolte face à sa situation… Ce qui est son statut de non-voyant. Cela dit je n’osai pas a ajouté : « Et puis sache que je ne suis pas là entièrement pour l’argent… Si ce n’était que ça j’aurais pris un élève qui lui a la possibilité de faire ce qu’il sait de faire depuis qu’il est né… Voir. » Blessant j’étais… Ecœurant je me trouvais. Je dois dire que je ne tenais pas ça a cœur, mais cela dit je sais ce qu’il a vécu, je posai une main sur l’emplacement de mon cœur sentant la plaque froide qui protéger mon cœur… C’était froid… J’étais aussi handicapé que lui… Un handicapé peut en aider un autre non ?
© Gasmask    
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() message posté Jeu 25 Sep 2014 - 4:29 par Invité
Tu l’entends poser ses affaires et ça t’fait grimacer. T’as pas envie. T’as pas envie. Vraiment pas envie. Alors tu sers le poing. Fort. Comme si ça pouvait faire disparaître tout ça. Toute cette situation de merde. Mais non. Il est toujours là. Il fait point fixe. Et tu l’sens son regard. Tu l’sens posé sur toi. Sur tes yeux vides. Il doit être comme les autres. A se dire ‘oh, le pauvre … aidons le’. Mais toi, tu veux pas. Tu veux pas être le pauvre gamin qu’il faut absolument aider parce qu’il n’est plus capable de rien. « Hum… Tu n’as pas besoin de moi ? Très bien… Prouve le moi alors Victor… Il y a un magazine sur la table, tu peux le prendre et me lire le titre ? » Tu lèves les yeux vers lui. Vers sa voix. Il se fout de toi, c’est ça ? Tu restes un instant comme un con avant d’avancer ta main vers la petite table pour chercher le magasine. Pour lui foutre sur la gueule. Connard ! Tu tâtonnes un peu avant de le trouver. Putain de magasine. Alors tu l’attrapes, le mettant devant toi, comme pour le lire. Sauf que le magasine, il est à l’envers. Tu t’apprêtes à sortir une connerie. A inventer à titre à la con. Mais il te devance. « Et puis sache que je ne suis pas là entièrement pour l’argent… Si ce n’était que ça j’aurais pris un élève qui lui a la possibilité de faire ce qu’il sait de faire depuis qu’il est né… Voir. » Et alors là, ce n’est même plus la colère. Sa phrase, tu te l’ai prise dans la gueule. Violente. Ses mots, c’est un peu comme des couteaux qui viennent s’enfoncer dans ta peau meurtrie. Et la douleur, elle doit se lire sur ton visage. Parce que t’es comme ça toi. Facile à décrypter. Les sentiments s’installent facilement sur ton visage d’enfant.
« … Allez vous faire foutre. » Tu détournes ton visage avant de te lever, prenant le magasine avec toi avant de t’éloigner. Comme si tu avais besoin d’un rappel. Pour être sur de ne pas oublier ce que tu es. Tu sers de nouveau le poing, la gorge serrée.

Tu l’sens arriver derrière toi. Son odeur qui s’approche, le déplacement de l’air, et puis le bruit. La gorge un peu serrée, tu laisses échapper tes pensées torturées. « J’ai pas besoin de votre pitié ok ? J’en reçois déjà assez. Et j’en veux pas. » Tu déchires les pages du magasine une à une, les laissant tomber par terre. De toute façon, c’est encore une de ces conneries de ta mère. Tu dégluties avant de finir par te tourner vers lui. « Pourquoi vous allez pas voir un de ces élèves qui peuvent toujours voir, hum ? »
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 3:02 par Invité
I'm ur Blindsitter
   feat. Victor  & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
On m’avait dit de faire une bonne cause en allant voir ce Victor, oui on m’a dit tellement chose de bonne que je pourrais faire. Bizarrement je ne m’en serais pas douté… Enfin je me serais douté du contraire : « … Allez-vous faire foutre. » Il s’était lever s’approchant de la fenêtre tenant le magazine dans ses mains. Je m’approchai en lui disant : « Volontiers, mais ce soir j’ai du travail… » Disais-je répondant alors à son insulte qui me fit… rien du tout, je n’étais pas du genre à me faire avoir par des élèves et encore moins par les plus cons d’entre eux et Victor commençait à peine à m’amuser.
« J’ai pas besoin de votre pitié ok ? J’en reçois déjà assez. Et je n’en veux pas. » Je viens bien le croire, j’ai connu ça… Je me demandais comment il réagirait face à ma prochaine pique dira-t’ont Cela dit je l’écoutai a nouveau restant attentif : « Pourquoi vous n’allez pas voir un de ces élèves qui peuvent toujours voir, hum ? » Je me suis mis à sourire, qu’allais-je faire… Bon jouons carte sur table il fallait bien que je fasse ce qu’il faut non. Même si le chèque me brule déjà la poche. Cela dit il fallait bien que je fasse quelques choses. Autant lui dire la vérité : « Parce qu’on a un point commun que les autres n’ont pas. » Je laissai un temps d’attente lui laissant le temps d’essayer de comprendre. Je n’étais pas aveugle, mais cela dit je vais continuer cela ne m’empêchera pas le faire cogiter un peu : « J’ai aussi du réapprendre à contrôler mon corps après la perte d’une chose importante… » Lui disais-je alors que je m’approchais de lui d’avantage… Je prenais un ton calme avec tout mon sérieux je me faisais presque peur à moi-même : « Tu as perdu l’usage de tes yeux… ca on ne peut le nier, cela dit… Quand je suis né… Mon cœur a été gelé à ma naissance… Mon cœur ne fonctionne qu’à 10%... J’ai une sorte d’horloge qui protège le peu qui me reste de cœur… J’ai dû réapprendre à vivre… Donc je pense que si quelqu’un peut t’aider… » Je pris une net respiration le temps de reprendre : « C’est bien moi. » Je reculai prenant un grand soupir : « Cela dit, je pari que tu ne me crois pas… » Je me retournai m’approchant de la table posant l’enveloppe qui me brula la poche. « Si tu n’as vraiment pas besoin d’aide… Ce serait comme te lâcher dans un centre commercial pendant les soldes… Tu as besoin d’apprendre comme survivre… Tel est le but de l’humanité. Cela dit si tu veux encore vivre dans ce chouette appartement avec ‘Maman’ c’est toi qui vois. Tu es encore jeune Victor… Plus tu t’y prends tôt… Plus tu seras amené à vivre une vie de… Voyant… » Ce long discours m’avait assoiffé cela dit je me demandais bien ce qu’il allait dire.

© Gasmask    
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