"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici pink + white. 2979874845 pink + white. 1973890357
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 21:35 par Invité

Medea Diana Hamilton

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Hamilton, patronyme qui se transmet depuis plusieurs générations dans la famille de son mari. Véritablement, son patronyme est celui de son père grecque : Caradja. PRÉNOM(S) : Medea, prénom grecque que sa mère désirait pour son premier enfant. Au départ, elle devait s'appeler Diana, mais sa mère a tellement insisté que son mari a accepté. À la place, le prénom Diana en honneur à la princesse Diana. Medea ne possède pas l'histoire complète derrière ce choix, mais semblerait-il que son père en était fan et que sa mère s'appelle ainsi également. ÂGE : 27 ans, mais elle aime bien mentir à ce sujet-là. Elle ne donne jamais son âge véritable dans le simple but de s'amuser avec les personnes. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Medea est née le 23 janvier 1989 à Copenhague au Danemark lorsque ses parents y vivaient toujours.NATIONALITÉ : Medea est purement anglaise bien qu'elle ne soit pas née sur ce territoire, ses parents y étant nés. STATUT CIVIL : À 23 ans, elle s'est mariée à un homme légèrement plus âgé qu'elle. Quatre ans, ils sont toujours mariés et entretiennent une relation libre. MÉTIER : Commissaire d'exposition, un métier qu'elle aime tous les jours et dont elle ne se lasse pas de pratiquer. TRAITS DE CARACTÈRE : Persévérante, charmeuse, souriante, infidèle, brillante, mesquine, débrouillarde, intolérante, directe, ambitieuse, compétitive, rusée, calculatrice, indulgente, obstinée, maladroite, ponctuelle, dépensière, sûre de soi-même, désinvolte, ouverte d'esprit, rancunière, extravertie, susceptible, sportive et impulsive. GROUPE : Fast In My Car.



My style, my life, my name

(01) Elle adore tous les produits qui contiennent de la noix de coco. Medea ne vit pratiquement que pour eux et tous ses produits beautés sont à la fragrance noix de coco. (02) Elle conduit une motocyclette avec laquelle, elle aime bien faire de la vitesse bien que sa mère lui répète, à toutes les fois, qu'un jour, elle va le regretter. (03) Elle croit au Karma. Elle est certaine qu'il y a quelque chose, quelqu'un dans l'univers qui s'occupe pour que les gens qui font des mauvaises choses soient punies plus tard. D'où pourquoi elle est très polie avec les gens qu'elle rencontre et qu'elle ne fait pas de bas-coups. (04) Possède un chien surnommé Velveteen, tiré de son livre favori lorsqu'elle était enfant. (05) Les télé-réalités sont son péché mignon, Medea en regarde plusieurs. Elle n'en manque pas un épisode et lorsqu'elle a une journée de congé, elle peut rester chez elle en regarder. (06) Abuse régulièrement de l'alcool. Elle a pris l'habitude de sortir tous les fins de semaine avec sa bande d'amis et de saouler jusqu'à ne plus se souvenir de rien. Medea est loin d'être celle qui joue la maman avec ses amies. Les seules fois où elle joue le rôle de mère c'est avec sa petite sœur, Megara. (07) Elle a peur de tomber malade comme sa mère est tombée malade d'où pourquoi elle va régulièrement voir son médecin à tous les mois, pratiquement. (08) Medea est végétarienne depuis l'âge de 18 ans et elle ne mange que des aliments qui sont biologiques. (09) Medea est loin d'être la femme la plus décente au monde. Sa mère, sexologue, lui a rapidement appris qu'elle devait s'aimer et aimer son corps comme il était. À cause du métier de sa mère, Medea s'est développée sexuellement parlant très tôt. (10) Elle est à Londres depuis l'âge de 3 ans. Avant de venir s'installer ici, Medea vivait à Copenhague au Danemark et elle connaît quelques mots danois. (11) Sa musique préférée est le jazz. Elle en écoute toujours et chez elle, c'est cette musique et aucune autre. (12) C'est une grande romantique qui ne le laisse pas voir. Les films d'amour sont ce qu'elle peut regarder le plus après les télé-réalités. Ça et les films de Tim Burton. (13) Elle a longtemps fait de la natation. Sport qu'elle pratique encore aujourd'hui dans le simple but de se maintenir en forme. (14) Medea dépense sans compter l'argent de son mari. D'ailleurs, si elle a mariée cet homme, c'était parce qu'il lui promettait un peu plus belle vie que celle que ses parents lui offraient. (15) Elle porte toujours des bijoux. Sans eux, elle se sent vide.

EN VRAC : elle a une petite cicatrice sur la main droite causé par une brûlure. ✻ a appris la salsa, une danse qu'elle trouve sensuelle et qu'elle aime. ✻ est tombée enceinte à l'adolescence, mais s'est fait avorté et garde cette information pour elle-même. ✻ porte principalement des robes ou des jupes. Medea essaie d'éviter le plus possible les jeans dans lesquels elle se sent coincée. ✻ a une bibliothèque impressionnante chez elle qui surprend tout le monde puisqu'elle n'a pas l'air d'une grande lectrice. Les livres sont ses bébés et elle ne déteste lorsqu'une personne y touche sans son autorisation. ✻ sa couleur préférée est le blanc. Sur elle, il y a toujours une touche de blanc et elle construit son habit autour de cette couleur. ✻ se ronge les ongles lorsqu'elle est nerveuse. ✻ son mari organise régulièrement des soirées mondaines dans le simple but de la pavaner à son bras. ✻ a les oreilles percées et porte pratiquement toujours les mêmes anneaux. Celles qu'elle a depuis son enfance. ✻ elle est athée. ✻ change régulièrement la couleur de ses cheveux allant du blond jusqu'au brun. Medea décide régulièrement, sur un coup de tête, de se faire couper les cheveux. ✻ elle a une petite sœur, quatre ans plus jeune qu'elle prénommée Megara. ✻ elle est tatouée à l'intérieur du poignet droit où il y a un croissant de lune.
PSEUDO : loyals. PRÉNOM : sarah. ÂGE : 20 ans pour encore un mois et un jour, merci bien. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : ana de armas. CRÉDITS : forused(icon) et tumblr(gifs). COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : please. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: probablement oui. s/o to lola.



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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 21:35 par Invité
At the beginning

year 1999 — TEN YEARS OLD.
Des pleurs. Ceux de sa mère. Ses pleurs lui parvenaient jusqu'aux oreilles. Medea n'avait pas la moindre idée pourquoi sa mère pleurait et elle s'inquiétait. Lorsqu'elle avait posé la question à son père, celui-ci lui avait dit de ne pas s'inquiéter. Que sa mère allait bien. Elle n’était pas dupe, elle savait qu’il ne disait pas la vérité. Que sa mère n’allait pas bien. Qu’elle avait mal. Qu’elle souffrait. Tout ce qu’elle désirait savoir c’était ce que sa mère avait. Pourquoi elle pleurait ? Parce qu’habituellement, sa mère se montrait forte. Medea savait, dès l’instant où elle était rentrée à la maison, que quelque chose n’allait pas. Sauf qu’elle ne voulait pas mettre en colère son père, cela ne servirait à rien. Alors, elle restait silencieuse, dans sa chambre à relire, pour la millième fois, les pages usées de son livre favori en essayant de faire taire les pleurs de sa mère. « Qu’est-ce qu’elle a maman ? » La voix de Megara eut pour effet de la faire sursauter et perdre sa page. Medea pivota la tête afin qu’elle puisse regarder sa petite sœur. « Je ne sais pas. » Elle avait répondu froidement, sans vraiment le vouloir. Voyant la mine de Megara, Medea commença à se sentir mal de lui avoir répondu avec cette froideur. « Approche-toi, Meg. » Ajouta-t-elle en lui faisant un signe de s’approcher. Megara écoutait toujours Medea et elle faisait toujours ce qu’elle lui ordonnait de faire alors sa petite sœur s’approcha lentement pour rapidement trouver sa place dans les bras de Medea. « Maman va bien, je t’assure. Elle est triste, c’est tout. » Ça ne lui arrivait pas. En tout cas, pas devant ses enfants. Peut-être lorsqu’elles étaient à l’école, mais sinon elle se montrait toujours forte. Pour ses enfants. Son mari. Son mari qui venait de perdre son emploi après une coupure. « On ne doit tout simplement pas s’en faire. Elle ira mieux demain, je t’assure. » Sauf que Medea avait raconté un mensonge. Le lendemain, sa mère ne s’était pas réveillée et Medea avait dû s’occuper de Megara, seule comme une grande fille en assurant le rôle de mère auprès de sa petite sœur. Elle lui avait fait à déjeuner, lui avait coiffé les cheveux, préparer son lunch et déposer son uniforme sur son lit et elles étaient parties toutes les deux en direction de leur école privée. Les autres jours s’étaient déroulés comme le premier : Medea s’était occupée de sa petite sœur parce que leur père quittait tôt dans l’espoir de trouver un autre emploi faisant croire à ses enfants qu’il partait travailler. Puis, un soir, après l’école, Medea avait un papier qu’un de ses parents devaient signer pour le lendemain. Son père absent, il ne restait plus que sa mère, allongée dans son lit, les larmes séchées au coin des yeux. Medea était rentrée sur la pointe des pieds, avait pris place au bord du lit près de sa mère et l’avait gentiment secouée dans l’espoir qu’elle ne soit pas trop en colère de ce geste. « Maman ? » Avait-elle chuchotée, le visage près de celui de sa mère. Sa mère s’était réveillée doucement puis avait fait un sourire à sa fille. « Qu’est-ce qu’il se passe, ma chérie ? » Elle savait que c’était le moment idéal pour poser la question sauf que Medea hésitait. Était-ce réellement le moment propice ? « J’ai besoin de ta signature juste ici. » répondit-elle en pointant la ligne pointilleuse avec son stylo. Avec difficulté, sa mère s’était assise et avait signé son nom sur cette ligne. « Est-ce que je peux t’apporter de l’eau, maman ? » Le sourire de sa mère était faible, mais elle faisait des efforts. Sa mère secoua la tête d’un oui et Medea se chargea de lui apporter ce verre d’eau pour ensuite lui laisser de l’espace. Plus tard, elle avait surpris une conversation entre ses parents qui discutaient à voix basse dans leur chambre. Medea avait appris la raison pour laquelle sa mère restait couchée à longueur de journée… Elle était malade. Sa mère était malade. Cancer du sein. Si, au début, sa mère prétextait des migraines bien qu’elle sache la vérité, Medea laissait passer ce mensonge en se convaincant qu’un jour, sa mère allait lui dire la vérité. Si ce n’était pas sa mère, ça devait être son père. Sauf que les journées passèrent et on ne lui dit aucunement la vérité. Ses parents semblaient préférés que leurs enfants n’apprennent jamais la vérité. De quoi énerver la jeune fillette. « Papa ? Pourquoi est-ce que tu ne me dis pas que maman est malade ? » Un soir, après que son père soit rentré du bar, Medea s’était levée de son lit avec l’intention de déranger le moment de tranquillité de son père. Malgré son jeune âge, la jeune Medea désirait des réponses. Elle désirait connaître la vérité. « De quoi parles-tu, Medea ? » Son père avait faussement pris un air confus dans le simple but de la dissuader que c’était une possibilité. Au fond, elle savait que son père ne voulait pas y croire. Il ne voulait pas croire que sa femme était malade et qu’il y avait une probabilité que cette femme meurt de cette maladie. De ce poison qui courait dans ses veines. Il ne voulait alors il fermait les yeux, préférant vivre dans le déni. « Je vous ai entendu toi et maman l’autre soir. Vous parliez de sa maladie. » Un soupir. Puis, son père se frotta les yeux avant de lui faire un signe de venir s’asseoir près de lui. Medea s’exécuta avant de regretter. Son père puait l’alcool. Son haleine. Ses vêtements étaient tâchés de cette odeur. « Tu as raison. Maman est malade, mais elle va battre cette maladie. Nous avons préférés conserver cette information pour nous afin que vous ne soyez pas inquiètes ta sœur et toi. C’est pour ça que tu ne dois pas lui en glisser un mot, Medea. Je suis sérieux. » D’un côté, elle comprenait. Megara était encore jeune. Son père ne désirait pas qu’elle cesse de vivre pour se préoccuper de sa mère malade. Mais d’un autre côté, Medea pensait qu’il était important que toute la famille soit au courant. Megara y compris. La fillette pivota la tête afin de regarder les traits de son père. Ses yeux étaient rouges, ses traits fatigués. Il était épuisé. Lessivé. « D’accord. » Des sourires échangés, il lui demanda de retourner au lit. Medea s’exécuta sans rechigner. Pendant un moment, elle réussit à ne rien dire à Megara se disant que c’était pour le mieux. Que c’était pour la protéger de vivre avec ce poids sur les épaules qu’est d’avoir une mère malade. Medea réussit pendant quelques temps puis elle lui révéla ce mensonge en lui promettant que leur mère allait bien et qu’elle devait garder cette information pour elle. Medea fit la promesse suivante à Megara : leur mère allait survivre et vivre une belle vie par la suite avec eux. Qu’elle n’allait pas rejoindre grand-mère au ciel.

year 2007 — EIGHTEEN YEARS OLD.
« Le premier arrivé au bout de la rue est un perdant. » Wait, what ? Elle fronça les sourcils en voyant Cash partir en courant. Avant de remonter son sac sur ses épaules, elle se fit la remarque que c’était un enfant. Mais elle n’était pas mieux puisqu’elle embarquait toujours dans ses délires. Compétitive, il lui était hors de question d’être la perdante. Alors, à son tour, elle se mit à courir afin de le rattraper. À de nombreuses occasions, au cours de cette course, elle faillit foncer dans les quelques passants. Elle les esquivait toujours à la dernière minute. Sauf que cette course improvisée inspiré de Mario Kart avec ces obstacles avaient pour effet de lui faire perdre du terrain. Au bout du compte, elle arriva la dernière. « Merde. » lâcha-t-elle, frustrée. Medea n’aimait pas perdre. C’était un problème récurrent. Toutes les fois qu’elle perdait, la frustration prenait possession de son corps. « Oh la petite Caradja n’aime pas perdre. » Il se moquait d’elle. En guise de réponse, elle lui présenta son majeur accompagné d’un sourire sarcastique. Réponse qui eut pour effet de faire rire Cash. « Ne fais pas cette tête, Medea. Un jour, tu arriveras à surpasser le roi. » Quelle modestie. « Je ne sais toujours pas comment tu fais pour avancer avec cette énorme tête. » arriva-t-elle à dire entre deux souffles. De l’eau. Elle avait besoin d’eau. Cash lui tendit sa gourde d’eau lui laissant le fond de celle-ci. « Viens, on va à la maison. » Lui dit-il en entourant ses épaules frêles de son bras. Ce geste semblait anodin pour eux, ils en avaient l’habitude, mais pour les autres il donnait l’impression que Cash et Medea formaient un couple alors que ce n’était tout simplement pas le cas. La vérité était qu’ils étaient incapables de bien s’entendre devant les autres, mais lorsqu’ils étaient tous les deux, ils se comportaient comme des vieux amis. Cash n’était pas son meilleur ami. Elle n’était pas sa meilleure amie. Au lycée, ils n’étaient pas amis et la plupart du temps, ils s’envoyaient baladés. Mais lorsqu’ils n’étaient pas avec leurs amis, Cash et Medea parlaient entre eux. « Hors de question, je ne suis pas comme les autres meufs. Tu ne peux pas m’appréhender en m’emmenant à la maison abandonnée. » En soi, ce n’était pas vraiment une maison abandonnée. De l’extérieur, elle était toujours superbe. Certes, il fallait passer la tondeuse etc et repeindre la façade pour lui donner une seconde vie. Si les gens qualifiaient cette maison d’abandonnée, c’était l’intérieur. Tous les meubles y étaient encore sous des draps et la poussière gagnait de plus en plus du terrain. Puis, il y avait les histoires racontées au sujet de cette maison. Les seules personnes qui s’en approchaient étaient les plus courageux. Cash était le seul qu’elle connaissait qui pouvait passer des journées entières dans cette maison. Certainement pour s’éloigner de son foyer. « Viens, je t’ai dit. » « Non, je n’ai pas le temps. Ma petite sœur m’attends pour que je l’aide à faire ses travaux. » Comme à tous les jours. Elle rentrait et Medea l’aidait à faire ses travaux. En prononçant les mots, Medea retira le bras de Cash autour de ses épaules et commença à reculer. « Tu me brises le cœur, Medea. » Oups. « Une autre fois, peut-être. » réussit-elle à lui dire entre deux rires. La fausse tristesse sur le visage de Cash faisait bien rire Medea. Elle avait haussé les épaules, faussement touché par la possibilité que son cœur soit brisé. Puis, elle tournait les talons en direction de sa maison. Elle lui lança un dernier regard par-dessus l’épaule avant qu’elle ne disparaisse au coin de la rue. « Tu as fait tes travaux ? » Megara était assise sur le canapé, regardant la télévision. Sa petite sœur répondit par un simple hochement de tête, un simple mouvement qui fit à Medea de lever les yeux au ciel. Elle détestait lorsque sa petite sœur ne lui répondait pas verbalement. « Si je vérifie, je ne vais pas voir des cases vides ? » Megara réfléchissait. Ça se voyait. Elle se mordillait la lèvre inférieure lorsque c’était le cas. Elle pensait que c’était une habitude que les autres n’apercevaient pas, mais Medea avait remarqué. Elle savait. « Non, je n’ai pas fait mes travaux. » À nouveau, Medea leva les yeux au ciel. « C’est ce que je pensais. » À ses mots, sa petite sœur s’était levée du canapé, avait fermé la télévision et s’était mise à ses travaux pendant que Medea s’occupait du repas. Leurs parents étaient régulièrement absents les jours de semaine. Ils travaillent. Leur mère comme sexologue et leur père avait trouvé un emploi comme chauffeur. Alors, Medea s’occupait de sa petite sœur. Les heures passèrent, leur mère n’était pas revenue à la maison probablement en train de manger quelque chose avec l’une de ses amies. Ce n’était que plus tard, vers minuit, qu’elle entendit les talons de sa mère résonner sur le parquet de la maison. Depuis que sa mère avait vaincu son cancer, celle-ci profitait de sa vie, se préoccupant de moins en moins de ses deux enfants. Dans le silence, elle entendit la porte de sa mère se refermer, mais elle resta un moment les yeux grands ouverts dans la noirceur puis elle referma ceux-ci jusqu’à ce qu’un bruit sur sa fenêtre la fasse se lever. « Tu fais quoi ? » chuchota-t-elle en regardant Cash qui rentrait à l’intérieur de sa chambre. Bordel de merde. Sa mère pouvait se pointer n’importe quand. Son père aussi. Bien que ce soit moins probable pour lui puisqu’à cette heure-là, il buvait une bière à un pub quelque part dans Londres. « Je devais te voir. » Sur le chemin du retour jusqu’à son lit, Medea fronça les sourcils. Elle n’alluma pas la lumière préférant rester dans la noirceur. De toute manière, la lune était là pour éclairer légèrement. « Pourquoi ? » Il souriait. Elle le savait. « Tu sais pourquoi. » À ses mots, Medea s’était décidée à jouer la carte de l’innocence. « Non, je ne sais pas pourquoi. » Elle savait qu’il s’approchait. Ses pas faisaient craquer le plancher de sa chambre. C’était une vieille maison. « Dis-moi. » Il ne lui avait rien dit. Il s’était simplement penché vers elle pour l’embrasser. Il avait passé la soirée dans son lit. Il était reparti le lendemain, à 6 heures du matin pour retourner chez lui. Ils avaient recommencés les autres soirs. Elle avait arrêtée trois mois après le commencement. Elle lui avait dit qu’elle ne voulait plus le voir. Il n’avait pas compris. Elle l’avait jetée dehors. C’était la fin.

year 2012 — TWENTY-THREE YEARS OLD.
1. 2. 3. 4. 5. Les secondes s’écoulaient tandis qu’elle restait muette. Ça lui semblait être la plus longue pause au monde. Dans sa tête, elle calculait les secondes et elle était à 1 minute 30 secondes où le silence régnait. Était-il sérieux ? Est-ce que c’était une blague ou alors c’était du sérieux. Medea se racla la gorge tout en ajustant la serviette sur ses cuisses puis elle porta son regard sur Donovan. « Tu veux me marier ? » Ses mots eurent pour effet de le faire sourire. Pourtant, c’était une question sérieuse. Elle voulait être certaine que ce n’était pas une blague, qu’il était sérieux. Parce que si c’était une blague, ce ne serait pas amusant pour elle ni pour lui. « Oui. Je veux t’épouser. » Elle arqua un sourcil. « Nous savons tous les deux que je peux t’offrir la vie dont tu rêves. » Ça, c’était vrai. Donovan avait de l’argent. Medea rêvait d’avoir un compte en banque où l’argent coulait à flot et avec lequel, elle pourrait s’offrir tout ce que ses parents n’eurent pas la chance de lui offrir. Elle ne les blâmait pas, elle comprenait. Sa mère était tombée malade, les traitements étaient dispendieux sauf que Medea avait toujours rêvée d’une belle vie. Pendant longtemps, elle avait été verte de jalousie en voyant celles qui avaient tout parce qu’elle, elle n’avait pas tout. Ses parents lui offraient une vie modeste pas celle qu’elle rêvait depuis toujours. « Ça fait deux mois qu’on se fréquente, Donovan. Tu ne trouves pas que c’est précipité ? » En tout cas, pour sa part, ce l’était. Medea aimait bien l’argent, se caractérisant elle-même de gold digger, mais de là a marier un homme deux mois après, c’était fou. Commun à Hollywood, mais pas dans la vie réelle. « Tu veux refuser ? » Elle penchait beaucoup pour le mot non, en tout cas. « Écoute, j’ai un truc à te proposer : tu deviens ma femme, mes parents me foutent la paix et notre mariage devient une sorte d’arrangement. Tu as tout l’argent que tu désires, j’ai la femme que je peux pavaner à mon bras lors des soirées et sous les yeux de mes parents. Le sexe est optionnel mais fortement conseillé pour que je puisse donner un héritier. » Hum. Sous cet angle, elle était plus tentée d’accepter. « Et pour combien de temps je devrais jouer à ce petit jeu ? » Curiosité, curiosité. Donovan ricana légèrement en se frottant le menton. « Minimum un an. Après, on peut toujours prétexter des désaccords et divorcer. Je te promets une belle somme. » Medea porta le verre de vin à ses lèvres pour en boire une grosse gorgée. Un an, hein? Ça passait vite. « D’accord. Marions-nous. » répondit-elle en relevant son regard pour le planter dans ses yeux. Donovan sorti une petite boîte de sa poche intérieure, ouvra celle-ci et glissa une bague à son doigt. Semblait-il que Donovan avait tout planifié.

year 2015 — TWENTY-SIX YEARS OLD.
« MEG ! OUVRE CETTE PORTE MAINTENANT !!! » Elle criait tout en tapant de toutes ses forces sur la porte d’appartement de sa petite sœur. Quelque chose n’allait pas. Megara n’avait pas répondu à ses coups de fils et elle avait oubliée de se présenter son joli minois au repas cet après-midi. Elles étaient supposées se voir. Parler entre elles. Medea n’accordait plus autant de temps à sa petite sœur qu’autrefois et elle s’en voulait beaucoup. Sa vie avait changé depuis un moment, mais Megara avait toujours été pour lui rappeler d’où elle venait. Que ce monde ne lui appartenait pas et qu’elle pourrait s’en éjecter en quelques secondes seulement. Megara était celle qui ramenait Medea sur Terre lorsqu’elle commençait à trop rêver. « MEGARA CARADJA ! OUVRE-MOI. » Sa voix était suppliante, elle craignait le pire. Cessant de taper contre la porte de sa sœur, elle patienta quelques secondes afin de voir si elle entendrait des pas se diriger vers celle-ci, mais ce ne fut pas le cas. Une porte plus loin se referma, Medea releva la tête et s’approcha de cet homme d’un pas décidé. « Hey toi, je te donne 20 livres si tu défonces cette porte. » Dans sa tête, il fallait toujours acheter les gens pour qu’ils accomplissent ce que l’on désirait. Medea comptait sur l’argent de son mari pour que ce soit la vérité. Dans un mouvement sec, elle présenta le billet devant les yeux de cet inconnu pour lui tendre. Dix secondes plus tard, il défonçait la porte d’appartement et Medea se précipitait à l’intérieur, cherchant dans toutes les pièces la présence de Megara. La cuisine, le salon, la chambre, elle n’était pas là. Elle était dans la salle de bain, nue dans l’eau d’un bain devenu froide. « Merde. Non. Meg. » Medea s’était précipitée sur sa petite sœur pour lui tapoter le visage avec la paume de sa main droite tandis que l’autre s’occupait de lui chercher une serviette. Elle s’entendit crier à l’aide. D’appeler une ambulance. « J’suis dés…. » Sa voix s’était brisée. Les larmes commençaient à se pointer aux coins de ses yeux. Pour la première de sa vie, Medea se mit à prier Dieu bien qu’elle ne croyait pas aux religions. Cette fois, c’était différent. Sa petite sœur était sur le point de mourir. De rendre son dernier souffle. Les ambulanciers arrivèrent demandant à Medea de sortir de la pièce tandis qu’ils s’occupaient d’elle. Tout le long du trajet, elle se posait le fameux : pourquoi ? Pourquoi est-ce que sa sœur consommait cette merde et pourquoi est-ce qu’elle n’avait rien vu. Elle savait que Megara consommait, mais elle n’imaginait pas au point d’en faire une overdose. Elle se sentait coupable. Coupable de l’avoir abandonnée et de s’être préoccupée d’elle. Ce n’était pas de sa faute, elle le savait, au fond mais Medea se sentait responsable.

« Pourquoi tu l’as fait ? » Sa voix venait briser le silence qui régnait dans la chambre d’hôpital. Medea se posait cette question depuis les trois derniers jours. Mais aujourd’hui, en rentrant dans la chambre, l’image de Megara l’avait frappée. Lui avait fait mal. Elle était mal en point, trop maigre et ses yeux étaient cernés. Des piqûres aux avant-bras étaient visibles, Megara ayant probablement oubliée la présence de celles-ci. Tout en lui demandant la raison, Medea avait continuée à lui caresser les cheveux. Elle pouvait voir sa petite sœur fermée les yeux tandis qu’elle y réfléchissait. Ou tentait d’esquiver sa question. Pas cette fois. Medea avait assez fermée les yeux sur son problème, il était temps qu’elle s’occupe d’elle avant qu’il ne soit trop tard. « Je ne compte pas te punir, Meg. Je veux simplement savoir pourquoi. Pourquoi tu as consommé autant cette journée-là. Pourquoi tu ne m’as rien dit. » Megara recommençait avec son tic de se mordiller la lèvre inférieure. « Je l’ignore. Je crois que j’en avais marre de me battre et d’échouer à toutes les fois. J’en pouvais plus de ce poids sur mes épaules. Ma vie n’est pas comme la tienne, Medea, je dois me démerder avec mes problèmes d’argent. Je ne peux pas compter sur papa ni maman, ils sont partis. Je sais que j’ai un problème, mais j’ai préféré le laisser gagner que de me battre. Je suis fatiguée de me battre, Med. » Elle pleurait. Medea inspira profondément avant qu’elle aussi pleure. De sa main libre, elle alla essuyer les larmes sur les joues de sa sœur. « Tu ne peux pas faire ça, Meg. Tu ne peux pas me faire ça. J’ai besoin de toi. Tu es la seule qui compte réellement. » C’était la vérité. Puis, elle avait réfléchit lorsque sa petite sœur dormait. « Tu vas aller en cure de désintoxication, Meg. Puis, tu viendras vivre avec Donovan et moi. » Elle aurait sa chambre. « Tu n’as pas ton mot à dire, je l’ai décidé. C’est toi et moi contre le monde entier jusqu’à la lune et retour. Si tu quittes ce monde, je n’ai plus rien. » Elle n’aurait plus que des souvenirs de sa petite sœur et ça, elle n’en voulait pas. Elle refusait que sa sœur reste avec elle avec des souvenirs qu’elles avaient partagés, des photos qu’elles avaient prises ensemble. Elle voulait Megara près d’elle. « Du moins, jusqu’à ce que tu es mieux. » Sa petite sœur avait conscience que ce n’était pas négociable alors elle se contenta d’hocher la tête. Puis, elle avait laissée Megara se concentrer sur ce qui jouait à la télévision. Medea aussi même si, son film à elle, c’était Megara.
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 21:57 par Invité
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. pink + white. 208687334
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 22:01 par Invité
quelle flemmarde celle là pink + white. 3903491763 pink + white. 3903491763
rebienvenue petite moche pink + white. 1973890357 j'ai hâte d'en lire plus pink + white. 3209449636

tu sais où nous trouver en cas de besoin pink + white. 1447661588
(je répond à ton mp à la fin de mon épisode pink + white. 1499450316)
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 22:08 par Invité
bienvenue et bon courage pour ta fiche pink + white. 1973890357
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 22:10 par Invité
@Evie B. Williams oui, flemmardise est mon second prénom. pink + white. 1499450316
merci ma belle. pink + white. 1973890357

@Walt Fowler @Jade Rutherford merci. pink + white. 1973890357 pink + white. 1922099377
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 22:16 par Invité
le titre pink + white. 2741342887
Re-bienvenue parmi nous apparemment pink + white. 1973890357
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 22:16 par Invité
bienvenue et bon courage pour ta fiche (=
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 22:24 par Invité
(re)bienvenue parmi nous pink + white. 2941632856 pink + white. 1973890357
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Alycia Hemsworth
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() message posté Mar 23 Aoû 2016 - 23:22 par Alycia Hemsworth
Comment tu nous fais du suspens. pink + white. 1499450316
Re-bienvenue chez toi Sarah. pink + white. 1973890357 pink + white. 3585889792
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