"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Evening Dress (Abigail) 2979874845 Evening Dress (Abigail) 1973890357
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Evening Dress (Abigail)

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() message posté Lun 8 Aoû 2016 - 15:31 par Invité


   
   Abigail & Calista
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C
ette séance photo me paraissait interminable. Même le photographe commençait à ressentir ma lassitude. Je ne l'écoutais même plus. Finalement, il lâcha son objectif pour lever les yeux vers moi, d'un air désespéré. " Ok, c'est bon, j'ai tout ce qu'il me faut, ça ira pour aujourd'hui. Merci. "Je soupirai bruyamment, soulagée de finir cette longue, très longue journée. Je sortis du cercle de photographie et sans prendre le temps de me changer, je m'empressai de rejoindre le studio voisin, là où Abigail, une collègue de travail, se faisait photographier. Je ne la connaissais que depuis très peu de temps mais nous avions très vite accrocher, elle et moi. Et pour cause, nous avions le même caractère de femme fatale, à quelques différences près, bien sûr. J'adorais passer du temps en sa compagnie, malgré le fait qu'elle ne m'avait jamais vraiment avoué ce qu'elle pensait de ma personne mais ça, je m'en moquais profondément, du moment où elle m'accompagnait en soirée. Sans compter que Abigail était, certainement, la seule femme, ici présente, à pouvoir me concurrencer dans le monde du mannequinat. Elle était talentueuse et le savait. Être meilleure que Miss Reynolds était pour moi, le plus grand challenge de ma vie professionnelle et j'adorais ça. J'aimais aussi observer la jeune femme travailler, afin de noter toutes les petites erreurs à ne pas faire. Je détestais admettre qu'elle était la perfection incarnée mais je jouissais de me savoir à son niveau. Un sourire en coin s'afficha sur mon visage poudré. Le temps passa et c'était les bras croisés que j'attendais patiemment que Abigail regagne sa loge. Je pensais alors qu'il faudrait sans doute que je repasse chez moi avant de sortir, pour mettre une tenue plus adéquate. Je n'avais pas le droit d'emporter les tenues des séances photos et je me dis que c'était bien dommage car je serais à tomber dans cette robe de soirée en satin et ses escarpins tendances. Je fis la moue, rien qu'à penser les retirer. Je devais également prendre une douche, me laver les cheveux, me remaquiller et peindre mes ongles d'un rouge les plus flamboyants. Abigail sortie enfin du plateau et je la vis disparaître derrière l'équipe technique qui s'occupait de ranger le matériel. Je me hâtai de rejoindre la loge de mon amie. Je ne pris pas la peine de frapper et fis irruption dans la pièce. Abigail était entrain de se rafraîchir un peu, tandis que je m'approchai d'elle et lui agrippai le bras. " Abi, ma chérie ! Sortons ce soir, je meurs d'envie d'un bon Mojito ! " Malgré le peu de temps qui nous liés, Abi et moi, je m'autorisais quelques familiarités. Je m'assis sur le support qui lui servait de coiffeuse et croisai mes longues jambes hâlées. Je lui souris, en attrapant sa trousse de maquillage afin d'inspecter le contenue. " Je t'ai regarder poser. Tu étais sublime ! " Les mannequins adoraient les compliments et même si ce n'était pas dans mon habitude d'en faire, j'aimais jouer les bonnes copines attentionnées, même s'il s'agissait de ma pire rival.  
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() message posté Lun 8 Aoû 2016 - 16:15 par Abigail E. Reynolds
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feat. abigaïl r. & calista p.

- Redresse un peu la tête s'il te plaît, Abi. Voilà, merci.

La dénommée Abi, de son prénom Abigaïl, s'exécutait sans trop protester. Ce jour, elle était payée pour travailler toute la journée en studio, et cela ne l'avait pas dérangée le moins du monde. Elle préférait nettement le studio à l'extérieur, du moins lorsqu'il pleuvait, et c'était le cas à Londres ces derniers temps. Elle avait même failli tomber malade la semaine passée, lorsqu'elle avait passé l'après-midi à St Jame's Park entourée de touristes curieux - et de son équipe bien sûr. Le studio avait été réservé par une grande marque de haute couture pour la promotion de leurs robes de soirée, qui en avait profité pour s'associer à un fabricant réputé de chaussures pour femme. Abigaïl avait eu la chance d'être sélectionnée pour porter l'une des robes de mariée de la collection, et c'est par cette robe qu'elle termina la séance. Ses pieds souffraient le martyre. Elle aimait à porter des talons, mais rester debout sans trop bouger n'était pas spécialement recommandé dans de telles chaussures. Les dernières photographies qui furent prises d'elle comblèrent le photographe ainsi que le responsable de la marque détaché sur place, et Abigaïl eut enfin le droit de regagner sa loge. A peine le photographe eut-il bouclé la séance qu'elle se baissa et retira ses talons hauts. Soupirant de soulagement, elle eut un sourire que son assistante remarqua en venant lui reprendre la paire de chaussures immaculée, assortie à la robe, afin de la remettre dans sa boîte.

- Tu étais magnifique, lui dit-elle en lui caressant l'épaule alors qu'Abigaïl tentait tant bien que mal de commencer à défaire le chignon qu'on lui avait fait. Une vraie pro. Par contre, ne montre pas trop que tu souffres dans les chaussures, sinon cela risque de te porter préjudice lorsqu'ils feront les sélections pour le défilé. Tu es dans les favorites, ne te fais pas remarquer, sauf par ta beauté.

Le mannequin haussa un sourcil tout en calant quelques neigeuses récupérées de sa coiffure dans sa main gauche. Sa main droite vint retirer celle de l'assistance, pour la garder et la serrer.

- Ne t'en fais pas pour moi. Merci d'avoir été si gentille aujourd'hui, j'espère que tu ne t'es pas trop ennuyée. Maintenant, je vais aller me rafraîchir, j'ai vraiment chaud ici, sous les flashs.
- A bientôt Abi.


Son assistante personnelle était devenue une amie proche, à la longue. Cela faisait quelques années qu'elle travaillait pour Abigaïl, ayant été détachée auprès d'elle par l'agence qui s'occupait de la carrière de la jeune anglaise après une altercation entre cette dernière et son ancienne assistante. Le courant n'était pas du tout passé, et Abigaïl avait été forcée de la supporter depuis ses débuts jusqu'à l'arrivée de son assistante actuelle. Une vraie épreuve pour un mannequin débutant dans le milieu...
Dans un bruit soutenu de tissus, Abigaïl, pieds nus, quitta le studio en passant devant toute l'équipe technique qui la félicita de sa patience. Elle eut à peine un sourire pour eux, agacée de leur fausse compassion. Bien sûr qu'ils se devaient de la féliciter, elle faisait un métier plus compliqué qu'il n'y paraissait. Lorsqu'elle eut dépassé tout le petit monde et qu'elle se retrouva dans le couloir du studio qui menait aux loges, elle leva les yeux au ciel et soupira. Elle entra sans vergogne dans sa loge et referma la porte d'un coup de pied, ce qui lui demanda un effort considérable au vu de la tonne de tissus qu'elle avait sur les jambes. Elle se posa quelques instants devant l'énorme miroir sur pied qui ornait l'un des coins de la loge, et se regarda. S'admira serait plus juste. La robe de mariée qu'elle portait, mélange de tulle et de soie, lui allait très bien. Son chignon légèrement défait, cela donnait un air plus sauvage à son allure, et ses pieds nus n'étaient même pas visibles sous la robe tant elle était longue. Abigaïl se trouvait très belle, mais ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'elle approchait de la trentaine et que cette beauté, au final éphémère, ne durerait pas toute la vie. Qu'allait-elle pouvoir faire lorsqu'elle ne pourrait plus exercer son métier de mannequin ?
Soudain, la porte de sa loge s'ouvrit. Abigaïl, surprise d'une telle impolitesse, se retourna vivement mais se détendit lorsqu'elle vit que ce n'était que Calista, une de ses amies. Calista exerçait d'ailleurs le même métier qu'elle, et était de deux ans sa cadette. Elle aurait donc deux ans de plus pour tenter de surpasser Abigaïl, car c'est clairement ce qu'elle voulait faire, Abigaïl l'avait bien compris. Elles ne se connaissaient pas depuis très longtemps mais elles avaient rapidement accroché car leur caractère était très ressemblant.
Calista ne salua même pas Abigaïl et lui demanda à sortir ce soir. Il était vrai qu'Abigaïl n'aurait pas craché sur un bon verre pour se détendre... Elle adressa un sourire à Calista avant de lui répondre d'une voix amusée :

- Si tu veux. Mais d'abord, on va passer chez moi pour se changer, si tu veux bien. Je pourrai te prêter une tenue si tu n'en as pas de rechange.

Elle s'observa une dernière fois dans le miroir et revint vers la coiffeuse qui se trouvait à droite de la porte de la loge. Calista s'était assise sur le support de la coiffeuse et était en train de triturer sa trousse à maquillage personnelle. Abigaïl la reprit, lui jetant un regard gentiment situé entre la noirceur et l'avertissement, puis se remit à sourire parce que Calista venait de la complimenter. Abigaïl adorait les compliments. Elle n'avait pas tant besoin des autres pour s'apprécier, mais cela la contentait toujours de savoir que sa beauté était reconnue.

- Merci beaucoup Cali, c'est gentil. Comment ça s'est passé pour toi ? Apparemment t'as fini avant moi non ?


Abgaïl s'assit sur le siège devant la coiffeuse et s'affaira à retirer le reste de son chignon déjà bien défait, tout en se regardant dans le miroir entouré de lumières vives, Calista en cachant presque la moitié, étant assise sur la coiffeuse.






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() message posté Dim 14 Aoû 2016 - 9:41 par Invité


   
   Abigail & Calista
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L
ève la tête, penche toi un peu plus, regarde en haut, met ta main ici, relève le menton, ne souris pas, souris, oui, c'est bien, non pas comme ça. Nous, les mannequins, étions vraiment à la merci des photographes et des stylistes. Pour ma part, je n'aimais qu'on me dise ce que j'ai à faire et je voulais poser comme je le souhaitais, sourire si je l'avais décidé. Malgré tout, j'adorais mon métier et j'acceptais de me laisser manipuler comme une marionnette, ou plutôt, comme une jolie poupée de porcelaine. Et il n'y avait pas que des mauvais côtés à être mannequin. Pour commencer, nous étions considérées, comme les plus jolies femmes de notre pays. Nous gagnions bien notre vie, au point de pouvoir s'offrir les caprices, les plus onéreux: maison luxueuse avec piscine et jacuzzi mais surtout un immense dressing, des tas de robes, de chaussures et d'accessoires en tout genre pour accompagner les tenues les plus élégantes. Nous avions le privilège de nous faire chouchouter, coiffer, maquiller et de porter des vêtements uniques et de hautes coutures. Nous rencontrions les plus talentueux styliste et cela nous permettait aussi de voyager à travers le monde, pour un simple shooting. Bref, pour résumer, une vie de rêve.

Finalement, j'avais eu raison du photographe et mettais enfuie du plateau pour rejoindre mon amie Abigaïl, dans sa loge. Elle portait une ravissante robe de mariée, ses cheveux étaient, maintenant à moitié, relâchés et son maquillage était somptueux. Tout lui allait à ravir, elle était magnifique et je ne pouvais que l'admettre. D'ailleurs, je ne manquai pas de lui faire part. Je m'assis et farfouillai dans les affaires de ma collègue, après l'avoir supplier de m'accompagner en soirée. Ce soir, j'avais envie de boire jusqu'à plus soif et de danser sur des talons de douze centimètres, sans crier ma douleur. Je savais que Abi ne refuserait pas une occasion de sortir de notre petite routine de top modèle. La jeune femme me sourit et accepta mon invitation. Je sautillai de joie comme une gamine. " Génial, je t'adore !!!! " Mais avant tout de chose, Abigaïl proposa de nous rendre chez elle, afin se refaire une beauté. Elle me prêterait même une tenue si besoin. Mes yeux pétillèrent devant cette alléchante proposition. J’acquiesçai totalement, surtout si c'était pour découvrir ce que Miss Reynolds dissimulait dans ses placards. Je me frottai les mains d'impatience.

Abigaïl reprit sa trousse de maquillage, que je m'étais impoliment octroyée. Je fis comme si de rien n'était. Ma collègue me demanda, à son tour, comment s'était passée ma séance photo. Je grimaçai. " Pas trop mal mais ce photographe était insupportable, rien de ce que je faisais ne semblait lui convenir. Il était agaçant. J'avais du mal à me concentrer. Ça ira mieux lundi, j'espère juste qu'ils ne vont pas me recoller cet abruti dans les pattes. J'aime beaucoup ma tenue. " Bon ok, ça ne valait pas une robe de mariée mais j'adorais le style très glamour de ma tenue. Une robe longue, dos nue, gris perle satinée, fendue sur le côté et maculée de quelques broderies sophistiquées. Une tenue que j'ajouterais volontiers à ma collection personnelle. Mon maquillage était très appuyé sur les yeux et ma bouche légèrement rougit et mes cheveux étaient plaqués en arrière. Une coiffure que je comptais conserver pour ma soirée avec Abi. Cette dernière essayait de défaire, tant bien que mal, le reste de son chignon. " Attends, je vais t'aider ! " Je sautai de la coiffeuse, pour me placer derrière mon amie et démêler sa belle crinière. J'avais tellement soif et envie de me dégoudir les jambes. " Où veux-tu qu'on aille danser, ce soir ? " J'étais certaine que Abigaïl connaissait de bonnes adresses où se divertir le temps d'une soirée. J'étais parvenue à bout de sa coiffure. J'attrapai la brosse et la glissai dans sa chevelure caramel. Une fois coiffée, je m'impatientais de sortir d'ici. " Prenons ma limousine, tu n'auras qu'à guider le chauffeur jusqu'à chez toi ! " Mais avant tout chose, je devais troquer ma robe gris perle, contre un jean.   
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() message posté Dim 21 Aoû 2016 - 18:45 par Abigail E. Reynolds
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feat. abigaïl r. & calista p.

Calista parut contente qu'Abigaïl lui propose de passer chez elle avant d'aller en soirée, ce qui fit plaisir à cette dernière. Elle n'aimait pas vraiment inviter des gens dans son appartement, que cela soit ses petits-amis officiels, ses coups d'un soir, ses amis... mais parfois elle n'avait pas le choix dans le sens où elle préférait largement avoir à subir ça que d'arriver en soirée pas préparée comme elle l'aurait voulu. Et ça, il n'y avait que chez elle qu'elle pouvait le faire. De plus, elle avait quelques robes dont elle cherchait à se séparer, n'aimant plus les porter. Ses placards débordaient de toute manière, il faudrait bien qu'un jour Abigaïl se décide à se débarrasser des vêtements qu'elle portait de moins en moins. Elle tenait beaucoup à ceux-ci, mais faute de place, elle y était obligée. Elle avait déjà pensé à acheter une armoire supplémentaire, cependant l'appel d'une nouvelle pièce détente avait été plus fort lorsque l'occasion s'était présentée.

- Tu verras, j'ai des tas de robes qui pourraient te plaire. Et t'aller !

Lorsque Calista raconta sa séance à Abigaïl, celle-ci ne la regarda presque pas, trop affairée à se regarder dans le miroir afin de ne rater aucune neigeuse dans ses cheveux bruns emmêlés. Le petit récit de Calista lui rappela sa propre carrière, quelques années auparavant. Abigaïl ayant déjà neuf ans de métier dans les pattes, elle avait eu le temps de se montrer capricieuse avec ceux q'elle n'appréciait pas, mais avec l'expérience elle avait appris qu'il valait mieux se faire aux photographes imposés plutôt que de les contester et de bâcler le travail. Cela portait en général préjudice au modèle, et c'était quelque chose qu'il fallait à tout prix éviter, car même en étant la plus belle femme au monde, si le caractère ne suivait pas et que les séances étaient insupportables, le travail de modèle pouvait très vite s'arrêter, le bouche à oreille régentant tout dans ce milieu. Les agences n'aimaient pas engager des modèles trop capricieuses et colériques, car l'argent investi dans les séances ou les collaborations avec les marques pouvait très vite brûler, et mettre fin à plusieurs jobs. Abigaïl s'empêcha de répondre à son amie qu'il ne fallait plus qu'elle agisse ainsi, et qu'elle se montre plus discrète, que cela ne se voie surtout pas en séance, car Calista venait de se lever et de se mettre à l'aider à défaire son chignon, d'un air enjoué. Abigaïl en profita pour lui adresser à sourire, tout en observant la robe dont elle venait de parler. Elle n'en voyait qu'une partie, mais cela lui suffisait à l'apprécier.

- C'est vrai que cette tenue est sublime. J'adore la matière.

Quelques fleurs blanches avaient été nouées dans les cheveux d'Abigaïl, et en les récupérant de la main de Calista, elle décida de les déposer dans sa trousse de maquillage. La trousse sur les genoux, la tête légèrement baissée, elle réfléchit à un lieu où elles pourraient aller boire.

- Il y a un bar lounge à Soho que j'aime beaucoup. Mais... On y est déjà allées il n'y a pas si longtemps, quelques semaines je crois ! Ils servent un mojito à tomber. Tu ne t'en souviens pas ?

Calista lui donna les dernières neigeuses et fleurs qu'elle avait trouvées, et attrapa la brosse avant de l'appliquer dans ses cheveux. Abigaïl adorait qu'on lui brosse les cheveux. Elle trouvait cela très relaxant. Quand Calista proposa de prendre sa limousine, Abigaïl eut un sourire. Elle avait toujours refusé de se faire conduire en limousine, une simple voiture lui suffisait, mais vu que son nouveau chauffeur, Dimitri, attendait devant le studio, elle serait obligée de le prévenir qu'il pouvait faire sa vie comme il voulait. Lorsque Calista reposa la brosse, Abigaïl se leva et se saisit de son téléphone portable qui traînait nonchalamment dans son sac à main sous la coiffeuse.

- Laisse-moi juste le temps de prévenir Dimitri. Ils m'ont collé un nouveau chauffeur, je ne sais pas pourquoi ils ne m'ont pas laissé Harlan... Je m'étais habituée à lui, je l'aimais bien.

Elle reposa son téléphone là où elle l'avait trouvé, et s'affaira ensuite à retirer la robe qu'elle portait. Le corset dans le dos lui posa quelques soucis, aussi elle dut se tourner vers Calista et lui demander de l'aider dans un geste de la tête.

- Vraiment une calamité à enlever, ces robes.








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() message posté Ven 2 Sep 2016 - 14:23 par Invité


   
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T
ravailler entre femmes dans le monde du mannequinat n'était pas chose aisée. Mais avec Abigaïl, tout paraissait bien plus simple malgré notre forte concurrence et nos caractères bien trempés. Nous étions parvenues à nous lier une amitié, qui j'espérais, durerait très longtemps. Bien que je ne voyais pas Abi seulement comme une amie mais aussi comme un mentor. Elle était mon modèle et même si je n'avais pas envie de lui ressemblait en tout, elle me servait d'exemple sur le chemin de la réussite. Et ce soir, mon ami m'invitait pour la première fois dans son appartement et en plus, elle me laisserait découvrir son dressing. Mon niveau d'excitation avait atteint son maximum. Il fallait tout de même que je redescende sur terre si je ne voulais pas que la moitié des cheveux de ma collègue me reste dans les mains. " C'est dingue la tonne de lac qu'ils mettent pour une simple coiffure !! " Je tentais tant bien que mal d'enlever les dernières barrettes coincées dans la chevelure d'Abigaïl, avant d'attraper la brosse. Comme le disait le célèbre proverbe, il fallait souffrir pour être belle. Mon amie semblait aussi enthousiaste que moi, de sortir se déhancher, ce soir et elle était certaine que ses robes miraient à ravir. Mes yeux s'illuminèrent d'impatience, au point que je gigotais dans tous les sens, comme une petite fille qui avait hâte d'ouvrir ses cadeaux de Noël. Je ne pus m'empêcher de hurler de joie. " Génial !! " J'avais vraiment l'air d'une adolescente parfois. J'espérais que Abigaïl ne me jugeait pas là-dessus, même si au fond, je m'en fichais éperdument.

Pendant que je la recoiffais, Abi me demanda comment s'était déroulée ma séance photo. Je soupirais car je n'avais pas été gâté, mise à part, du côté vestimentaire. Comme quoi une seule personne ou un seul élément, pouvaient tout bouleverser dans un avenir professionnel. Cet idiot de photographe aurait mérité une bonne gifle et il était certain que la prochaine fois, je ne laisserais rien passer. Même si l'on m'avait déjà conseillé de ne pas trop jouer les divas. J'espérais pouvoir me détendre et oublier tout ça, pour mieux rebondir en début de semaine prochaine. Le seul réconfort que j'avais de cette séance, étant le maquillage qui sublimait mon visage et la robe que je portais encore sur moi. Abi l'aimait aussi. Mais j'étais sûre que les robes que mon amie avait à me proposer, seraient encore plus belles.

Je me demandais où nous pourrions aller danser, ce soir. Abi suggéra qu'on se rende au bar Lounge de Soho. Apparemment, nous nous étions déjà rendues là bas, il y a de ça, quelques semaines. Je regardais ma collègue à travers le miroir, bouche bée. Impossible de me souvenir de cette soirée et pourtant j'avais bonne mémoire quand il s'agissait de mojitos. " Je dois avouer que non, je ne me souviens pas. Je devais être bien pompette. Si tu dis que les mojitos étaient à tombés, j'ai dû en boire toute la soirée. C'est la fois, où j'avais ma robe bleue, non ? "  Seule ma tenue de soirée pourrait me rafraîchir la mémoire, ce que je trouvais un peu pitoyable mais quand il s'agissait de boire un verre entre copines, j'étais la première au bar. " Retournons-y, j'ai hâte ! J'ai vraiment besoin de décompresser ! "  Je proposais d'ailleurs, de prendre ma voiture, pour nous y conduire. Je tendis les dernières barrettes à Abi, qu'elle prit soin de ranger dans sa trousse à maquillage et attrapa son téléphone afin de prévenir son chauffeur, Dimitri. Un homme que Abigaïl ne semblait guère apprécié tant elle était habituée à son ancien chauffeur. " Hmm je vois. C'est peut-être provisoire ? Et comment est il, ce Dimitri ? " Je ne me souvenais pas d'avoir déjà croiser ce dénommé Harlan mais Abigaïl ne lui faisait que des éloges.

Il était temps de se changer et de retirer tous nos artifices, à commencer par nos robes. Abi se tourna vers moi et me supplia du regard pour l'aider à enlever son corset. " Oui, les robes, c'est comme les maquillages, plus elles sont belles, plus elles vous collent à la peau et c'est difficile de s'en séparer. " Je ris, tout en desserrant les lacets entrecroisés. " Bien je te laisse faire le reste, je vais aller me changer aussi. On se retrouve devant le studio ! Lester, mon chauffeur doit s'en doute être déjà là ! " J'envoyais un baiser soufflé à ma cavalière avant de quitter sa loge et rejoindre la mienne. La soirée était sur le point de bien démarrer !
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() message posté Lun 5 Sep 2016 - 18:30 par Abigail E. Reynolds
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"- C'est dingue la tonne de laque qu'ils mettent pour une seule coiffure !"

En disant cela, Calista tira légèrement les cheveux d'Abigaïl qui grimaça. Son amie était bien gentille de l'aider à tout retirer, mais il ne fallait quand même pas lui faire mal. Cependant, il était vrai que ses cheveux étaient laqués au possible. Elle se demandait encore si Calista, en attrapant la brosse, réussirait à tout démêler.
Abigaïl détestait au plus haut point avoir les cheveux couverts de laque, et pourtant elle adorait qu'on la coiffe, ce qui était très paradoxal. Qu'ils soient attachés ne la dérangeait pas, qu'on les lui colore, beaucoup plus. Qu'on lui mette des tas de décorations dans les cheveux ne la dérangeait pas, mais qu'on les fixe avec de la laque, beaucoup plus. Elle avait toujours refusé les modifications corporelles dans son métier, que cela soit au niveau des cheveux, du visage ou du corps. Abigaïl acceptait tout juste qu'on remonte parfois ses seins pour les besoins d'une tenue particulière, mais c'était vraiment sa limite. Elle avait beau adorer la superficialité, elle ne voulait pas qu'on touche à son corps qu'elle adorait. Elle était mince, elle était belle au naturel, et elle le savait.
Tout en brossant les cheveux d'Abigaïl, Calista sautillait de joie à l'idée de pouvoir récupérer quelques robes qui appartenaient à Abi. Celle-ci le voyait bien dans le miroir, et cela lui faisait plaisir de faire plaisir à son amie, même si cela lui coûtait légèrement d'accueillir quelqu'un qu'elle considérait comme une inconnue chez elle. Inconnue dans le sens où elle n'était encore jamais venue chez Abigaïl, et que cette dernière allait partager une partie de son intimité avec une fille qu'elle ne connaissait pas depuis très longtemps.
Lorsque Calista dut évoquer sa tenue pour se rappeler de la soirée dont Abigaïl parlait, cette dernière se mit à sourire. Cela ne l'étonnait même pas. Elle acquiesça, toujours en souriant, et pouffa.

- Tu te rends compte que tu dois te rappeler de ta tenue à une soirée avant de te rappeler de la soirée en elle-même ?

C'était un trait chez Calista qui amusait beaucoup Abigaïl. Elle qui était si superficielle, elle avait trouvé encore pire qu'elle.
Alors qu'elle remettait son téléphone dans son sac, Abigaïl entendit Calista lui demander comment était Dimitri. Elle lui fit un petit signe discret et malicieux de la tête comme pour lui dire "Viens m'aider à retirer ma robe et je te raconterai !". Calista pesta à son tour sur la difficulté de gérer les fermetures de ces robes et lança un regard interrogateur à Abigaïl, qui devait toujours lui raconter pourquoi Dimitri ne lui convenait pas tant que ça. Elle regarda son buste qui commençait à être débarrassé de la robe, pour dévoiler une lingerie fine de type bustier à corset blanc, sans aucune pudeur par rapport à Calista, car après tout, elles avaient le même genre de corps et étaient des femmes toutes les deux, pourquoi être pudique ? Le corset de la robe tombait peu à peu, et Abigaïl leva la tête vers son amie.

- Alors Dimitri... Qu'en dire... Déjà, il ne savait même pas qui j'étais, la première fois qu'il est venu me chercher. Et Harlan... il ne m'a même pas prévenu qu'il cessait d'être mon chauffeur ! J'ai à peine eu quelques explications... Mais non, ce n'est pas provisoire.

Elle soupira et récupéra la robe entre ses mains afin de la faire glisser sur ses hanches.

- Je te raconterai la suite tout à l'heure. Après tout, tu ne sais toujours pas ce que j'en pense, fit-elle en lançant un clin d'oeil à Calista.

Celle-ci lui indiqua qu'elle allait passer dans sa propre loge afin de retirer sa robe, et qu'elles se retrouveraient devant le studio. Abigaïl acquiesça, et alors que Calista refermait la porte, elle passa ses deux jambes hors de la grande robe blanche, se retrouvant totalement en lingerie dans sa loge. Elle avait refusé de porter les bas blancs qui allaient avec son ensemble en dentelle, sous prétexte que la robe étant très longue, on ne les verrait pas, mais maintenant elle le regrettait. Elle adorait voir son corps dans de la lingerie blanche, et encore plus lorsqu'elle était en dentelle.

Abigaïl se saisit de ses vêtements de tous les jours et les enfila en vitesse, laissant alors sur le sofa la grande robe blanche. Elle récupéra toutes ses affaires et les glissa dans la minuscule valise qu'elle emportait toujours lorsqu'elle se rendait à un studio, et récupéra également son sac à main. Dimitri venait de lui répondre "Bien, madame.". Elle soupira d'aise et regarda une dernière fois sa loge du jour, si lumineuse qu'elle était, avant de fermer la porte. Elle croisa encore quelques employés de la maison, et sortit devant le bâtiment. Une limousine se trouvait à quelques mètres, sur l'espace réservé aux arrêts de taxis. Abigaïl jeta un oeil en direction de la voiture pour voir si son amie l'y attendait, mais il n'y avait aucun signe de Calista. Abigaïl s'appuya donc contre le mur à côté de la porte du studio, espérant que Calista ne mettrait pas trop longtemps à se changer. Il faisait un peu frisquet, l'été touchait à sa fin et l'humidité tombait de plus en plus rapidement sur Londres, tout comme la nuit, qui était déjà tombée.


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