| ( ✰) message posté Jeu 10 Avr 2014 - 6:55 par Invité
Yaël Reagan Octave Rhodes-Calder London calling to the faraway towns NOMS : Rhodes-Calder. PRÉNOM(S) : Yaël Reagan Octave. ÂGE : 22 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le seize juin mille neuf cents quatre-vingt-douze, à Manchester, United Kingdom. NATIONALITÉ : Britannique. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER: stagiaire à la BBC. TRAITS DE CARACTÈRE : Têtu ∞ jaloux ∞ ambitieux ∞ intelligent ∞ sociable ∞ charismatique ∞ superstitieux ∞ orgueilleux ∞ séducteur. GROUPE : double decker.
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My style, my life, my name
il est né avec un souffle au coeur, mais le problème s'est résorbé de lui-même au fil des années sa mère a perdu son frère jumeau pendant la grossesse sans qu'on sache réellement pourquoi il est fan de skateboard, même si tout le monde prétend que c'est ringard il a plusieurs cicatrices sur les genoux et les coudes, pratiquement toutes dues à ses fameux skates il est fan de F.R.I.E.N.D.S et des Experts il cuisine atrocement mal, son frigo est par conséquent le temple du plat tout préparé il adore la nourriture mexicaine, thaïlandaise et italienne. Il est aussi un fervent admirateur de la junk food il a des origines françaises et italiennes, et possède la double-nationalité française il conduit affreusement mal, et n'a d'ailleurs pas son permis qu'il a pourtant passé trois fois il lui arrive parfois de coucher à droite à gauche, mais c’est plutôt par période, un peu comme avec la saison des amours pour les animaux son plat préféré sont les macaronis au fromage, et ce depuis qu'il est assez âgé pour manger solide il ne s'entend pas avec ses deux soeurs et cela varie avec sa mère il voudrait devenir présentateur TV il n'a pas vu son père ou très peu depuis son enfance il a suivi une thérapie pendant son enfance parce qu'il ressentait le manque physique de son frère à présent il va réellement mieux et quand il parle de son frère, ce qui est très rare, il en parle avec le sourire. |
My style, my life, my name PSEUDO : WILD.DRAGON. PRENOM : Camille. ÂGE : bientôt 18 (sisi ). PERSONNAGE : inventé . AVATAR : Drew Van Acker. CREDITS : image ; get.back @tumblr + icon ; tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(e) SUR LC ? : .
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| ( ✰) message posté Jeu 10 Avr 2014 - 6:55 par Invité
At the beginning
Emilia Elizaveta Rhodes-Calder poussa un long soupir fatigué en refermant le livre qu’elle feuilletait et le posa sur le guéridon se trouvant à la gauche du fauteuil confortable sur lequel elle était assise. C’était le troisième qu’elle lisait depuis le début de l’après-midi, et toujours rien. Qu’est-ce qui avait bien pu passer par la tête de Chandra pour qu’elle décide du jour au lendemain de lui envoyer par coursier une dizaine de ces bouquins débiles pour choisir le prénom idéal de son bébé ? « Allez, Emma, je suis persuadée que tu trouveras ton bonheur là-dedans », s’était enthousiasmée Chandra lorsque Emilia l’avait eu au téléphone un peu plus tôt. Ben voyons. Chandra n’avait pas d’enfant, et même pas l’ombre d’un homme dans sa vie. Comment pouvait-elle s’estimer la maîtresse incontestable des livres parfaits pour choisir le prénom d’un bébé ? « Je n’ai pas besoin de ton aide, Chandra » avait répliqué Emilia. « Ah ouais, c’est pour ça que ma nièce qui est censée naître dans environ quinze jours n’a toujours pas de prénom ? », avait malicieusement répondu Chandra, moqueuse. « Ta nièce ? Je te trouve bien sûre de toi », avait rétorqué Emilia. Elle qui venait d’une famille de quatre filles sentait au plus profond d’elle-même que le petit être qui grandissait dans son ventre était un petit garçon. Et que, dans quelques années, ce petit bout serait un beau jeune homme sûr de lui qui ferait chavirer le cœur des filles. Oui, elle y croyait dur comme fer. Les Rhodes avaient eu quatre filles ; Elias Rhodes, son père, était le seul garçon de sa propre fratrie, et Constanzia Rhodes, sa mère, était l’aînée d’une fratrie de trois filles. Autant dire que chez les Rhodes, peu de gens pariait sur la naissance d’un éventuel héritier mâle pour la fortune considérable des Rhodes-Calder. Evidemment, tout aurait été tellement plus simple si elle avait pu connaître le sexe de son bébé. Mais il avait fallu que sa garce de belle-mère réussisse à convaincre Will qu’il fallait « préserver le secret ». Alors que Will était parfaitement disposé à connaître le sexe de leur premier enfant. Mais c’était du Rosalie tout craché. Elle savait que Emilia était dévorée de curiosité. Alors comme à chaque fois qu’elle le pouvait, elle s’arrangeait pour pourrir l’existence de sa belle-fille. « Chérie, il serait temps que tu te décides. Je t’ai déjà dit plusieurs fois que Charlotte me convenait pour une fille, mais arrête de faire autant de manière pour un prénom masculin » « J’attends de trouver le prénom parfait », avait répliqué Emilia. « Comme tu le sens. En attendant, tes sœurs n’arrêtent pas de harceler ma secrétaire », avait soupiré William le matin-même. Songeuse, Emilia caressa son ventre rebondi. Bientôt, ce petit être verrait le jour. Et elle était absolument convaincue qu’il remplirait son existence toute entière de bonheur comme l’avait fait William en entrant dans sa vie.
« Emilia, s’il-te-plaît, sors d’ici et arrête de bouder, c’est une nouvelle merveilleuse ! » « Va-t’en, je n’ai pas envie de te parler Will ! », s’écria Emilia Rhodes-Calder, hystérique, derrière la porte fermée à double tour de la salle de bain dans laquelle elle s’était réfugiée. William poussa un long soupir et posa son front contre l’encadrement de bois blanc de la porte close. « Emma… s’il-te-plaît. On va avoir deux bébés, tu te rends compte de la chance que nous avons ? », plaida-t-il encore, d’une voix douce. La porte se déverrouilla soudain, faisant sursauter William. « Je ne voulais PAS d’enfants, tu m’entends ? Je n’en voulais pas, je déteste les enfants, je les déteste, tu comprends ça ? Je suis tombée enceinte parce que tu voulais un ravissant petit bambin joufflu comme Ethan et Paige en ont eu un, tu m’as supplié pendant des mois, je me suis laissée avoir, pour un bébé, UN SEUL BEBE, et résultat, résultat, je me retrouve enceinte de deux bébés, deux bébés ! », hurla Emilia d’une voix suraiguë, pointant un doigt accusateur tour-à-tour sur son mari et sur elle-même. « Mais c’est fantastique, des millions de gens voudraient être à notre place ! », s’écria à son tour William. « J’ai accepté un bébé, UN BEBE. J’ai accepté de déformer mon corps et de bousiller ma vie et ma carrière pour un bébé, LE bébé que tu voulais. Je ne veux pas du deuxième, je n’en veux pas », vociféra-t-elle encore, hystérique, des larmes furieuses roulant sur ses joues. Il y eut un moment de silence pesant dans le couloir. William contemplait son épouse, la femme qu’il aimait depuis son adolescence, son visage magnifique baigné de larmes de rage, tout ça par sa faute. Mais il avait toujours voulu des enfants, et il avait toujours pensé qu’elle changerait d’avis quand le moment viendrait… Il fallait croire qu’il s’était fourvoyé, manifestement. « Emma, je suis désolé », murmura-t-il doucement en l’enlaçant. « Ne me touche pas, ne me touche pas », gémit Emilia en se débattant. Elle finit par s’immobiliser dans les bras de son mari, et pleura un moment contre son épaule, son cœur se serrant de culpabilité. « Tout va bien se passer chérie, on s’aime et tout ira bien », plaida William en la berçant lentement, inconscient des supputations maternelles de sa femme. Que se passerait-il si elle était incapable de les différencier ? Serait-elle une bonne mère pour autant ? Elle en doutait. Le premier devoir d’une mère était d’être capable d’élever ses enfants et de leur accorder une identité propre. Mais si, effectivement, les jumeaux se ressemblaient, au point qu’elle ne sache plus les différencier, qu’adviendrait-il ? « Je veux pas de deux bébés, j’y arriverais pas avec deux ». « Mon amour, tu arriveras toujours à les différencier. Peut-être pas toujours du premier coup, mais inconsciemment, tu sauras les reconnaître quand même. Tu es leur mère, il n’y a pas de raison que tu ne réussisses pas à les reconnaître », la rassura-t-il tendrement. Emilia croisa le regard sombre de son mari, et hocha la tête en déglutissant. Il avait forcément raison. Mais serait-elle pour autant une bonne mère ? Jamais depuis le début de sa grossesse elle n’avait eu aussi peur de ne pas être à la hauteur de la situation. Et William avait beau lui répéter que tout irait bien, qu’il serait là et qu’ils vivraient tous heureux, une partie d’elle n’arrivait jamais à se rassurer complètement. «Je te jure qu’on y arrivera », murmura William en l’embrassant sur le front.
« Chut, tu vas le réveiller » « Mais non, je sais ce que je fais » « William, attention à la tête ! » Le jeune papa n’avait pu s’empêcher de soulever le minuscule nourrisson de son berceau. Il passa avec précaution la main sous la tête de son fils, et le contempla dormir avec adoration. William continuait à déambuler dans la pièce tout en berçant doucement l’enfant, qui se mit à pleurer soudainement. « Donne-le-moi », murmura Emilia avec un sourire fatigué en tendant les bras vers le père catastrophé. La jeune mère berça doucement son fils qui, quelques minutes plus tard, laissa un échapper un long bâillement et ferma ses petits yeux bleus. Les parents contemplèrent leur fils pendant un moment, puis Emilia le remit dans son berceau. « Il est adorable », dit finalement William d’une petite voix. Emma ne lui répondit pas et se contenta de fixer son bébé en silence, le regard grave. Les secondes s’égrenèrent ainsi, pesantes, dans la chambre de la maternité. « Chérie, tu n’y es pour rien », reprit encore William en serrant la main de sa femme. « J’y suis forcément pour quelque chose, ça n’arrive pas pour rien », se rebella Emma d’une voix rauque. « C’est ma faute s’il est mort ». « Tu es trop dure avec toi-même, répondit William. Il n’est pas né, Emma. Il ne peut pas être mort parce qu’il n’a pas vécu ». Emilia sentit son cœur se serrer. Son bébé avait vécu. Son cœur avait battu, elle lui avait donné un prénom, une existence. Il avait vécu. En elle peut-être mais il avait vécu. Et il était mort. Bel et bien mort, à l’intérieur même de son corps. « Yael est là, Emma. Il est là, maintenant », murmura doucement William.
Emilia poussa un soupir agacé. Elle fixa sa montre avant de croiser les bras de frustration en levant les yeux au ciel. Ils étaient en retard. Comme toujours. Ce n’était pas comme si elle ne connaissait pas Will. Elle savait pertinemment qu’il était toujours accaparé par son boulot. Etre diplomate n’était pas de tout repos. Mais parfois elle se demandait si son très cher ex-mari avait autre chose dans la tête que son boulot. « Deborah ? Mon amour, qu’est-ce que tu fais là ? », s’exclama Emilia en découvrant sa fille benjamine gambadant sous le porche de la maison, dangereusement près des marches du perron. Emilia se dirigea à toute vitesse vers le petit bout et la souleva dans ses bras en lui déposant un baiser sur le crâne. Debbie continua de gazouiller joyeusement en s’agitant dans les bras de sa mère. Emilia se sentit brutalement irritée ; elle payait vingt livres de l’heure l’une des soi-disant meilleures baby-sitters de la ville et de ses environs, alors qu’est-ce que l’enfant que cette idiote était censée garder comme la prunelle de ses yeux faisaient à traîner dans la poussière, prête à se rompre le cou dans les escaliers ? Emilia entreprit de bercer sa fille tout en passant la tête dans l’entrebâillement de la porte d’entrée. « BRENDA JE VOUS PAYE PAS A RIEN FAIRE », s’écria-t-elle, furieuse. La baby-sitter arriva en courant dans le couloir de l’entrée et vint s’emparer de la petite fille au moment où un bruit de moteur se mit à raisonner à l’extérieur et un klaxonne se fit entendre joyeusement. « Allez, oust ! », houspilla Emilia en ressortant en courant. La jeune femme traversa l’allée centrale de l’immense propriété jusqu’au grand portail devant lequel était garée une une berline noire rutilante avec vitres teintées. Un chauffeur contourna la voiture pour ouvrir la portière à l’arrière du véhicule. La voiture semblait vide, à l’exception d’un petit garçon blond aux yeux bleus de six ans qui sauta hors du véhicule. « Mon amour ! », s’exclama Emilia en ouvrant grand les bras. Le petit bonhomme se jeta dans les bras de sa mère qui la couvrit de baisers en le serrant fort contre elle. « Mon amour, mon amour, mon amour », répétait Emilia. Elle était comblée. Son petit garçon adoré était revenu auprès d’elle. Et même si son mariage s’était achevé de la plus atroce façon, et qu’aujourd’hui elle était contrainte de laisser partir son petit Yael la moitié de chaque vacances dans la magnifique propriété fraîchement achetée par le diplomate Calder où il avait sans aucun doute passé des journées solitaires, entouré uniquement du petit personnel sans que son père ne se sente concerné le moins du monde par la présence de son fils, quand il était auprès d’elle, elle avait enfin l’impression d’être heureuse.
« Papa va se remarier ». La phrase, lâchée du bout des lèvres par le jeune Yael, âgé de tout juste huit ans, fit l’effet d’une bombe dans la pièce. Le repas de famille réunissant le clan Rhodes se passait pourtant bien. Mais Emilia voyait bien que son fils aîné semblait préoccupé par quelque chose. Un silence pesant s’abattit sur la joyeuse tablée, quoi que grandement bourgeoise. Emilia s’était figée en entendant Yael ouvrir la bouche ; elle tenait toujours son large verre à vin dans la main mais n’avait pu le porter à ses lèvres. « Qu’est-ce que tu dis ? », demanda-t-elle, la voix tremblante. « Elle s’appelle Amanda. Et j’aime pas cette dame », bougonna Yael. Emilia reposa lentement le verre en tentant d’avaler sa propre salive. Tout le monde semblait retenir son souffle autour de la table. Ni les grands-parents de Yael ni même Chandra, Cynthia ou Giulia n’osait ouvrir la bouche. Ce qui, dans le cas des sœurs Rhodes, était ô combien significatif de l’embarras général. Tout le monde attendait une réponse d’Emilia, mais elle ne vint jamais. La jolie blonde ouvrit la bouche et la referma, incapable de prononcer un mot. Emilia s’essuya le coin des lèvres avec sa serviette en lin blanc, la posa sur la table, se glissa hors de son siège et traversa la vaste salle à manger, ses escarpins raisonnant sur le parquet précieux. Lorsqu’Emilia trouva refuge dans sa chambre, s’asseyant sur le bord du lit, elle se sentit brutalement submergée par une vague de chagrin comme elle n’en avait jamais vécu. Au fond d’elle, elle avait toujours eu l’impression que William reviendrait vers elle. Que, tôt ou tard, il s’excuserait d’avoir pu croire les mensonges de sa mère sur une éventuelle liaison qu’elle n’avait jamais eue. Mais ce qu’elle venait d’apprendre changeait tout. Will avait tourné la page. Le couple le plus envié de Cambridge n’existait plus. Il était parti en fumée. Elle avait la sensation que tout autour d’elle s’écroulait. Que plus jamais elle ne pourrait être heureuse. « Maman ? », demanda une petite voix derrière elle. Emilia tourna doucement la tête et vit Yael entrebâillant la porte. « Tu pleures maman ? », demanda-t-il encore en traversant la chambre pour escalader le lit. Emilia l’enveloppa de ses bras et le serra contre elle. « Non mon cœur. Maman est juste un peu étonnée », murmura Emilia en le berçant. Pourtant, une larme roula sur sa joue. L’étonnement. Comme si tout se résumait à ça.
« Yael s’est acheté le jeu que tu refusais de lui acheter. Avec son argent de poche » La phrase lâchée d’une voix mielleuse par Meegan vint briser un instant le silence de plomb qui régnait autour de la table. Yael foudroya sa sœur du regard, Meegan lui décocha un sourire victorieux, tandis qu’Emilia et Deborah, sa plus jeune fille, posaient leurs regards sur Yael. Quelques instants plus tôt, un silence de plomb habitait la pièce, et la petite famille picorait dans leurs assiettes en faisant mine d’être absorbée par le contenu. « C’est vrai Yael? », demanda Emma en reposant ses couverts et en s’essuyant la bouche avec le coin de sa serviette. « Meegan s’est laissée peloter par le capitaine de l’équipe de polo après le dernier match », répliqua Yael en toisant sa sœur. « Yael s’est fait coller pour avoir insulté Mrs Finnigan ». « Meegan s’est tapée toute l’équipe de football » « Yael a été surpris avec des cigarettes au lycée » « Elles n’étaient pas à moi ! Je les ai trouvées », s’écria Yael. « C’est vrai pour le capitaine de polo ? », s’exclama Debbie. « Ca suffit ! s’exclama Emma. Yael, je ne cautionne ni ne cautionnerai jamais la cigarette ; apporter ton aide à une personne afin de mentir à ses parents pour couvrir ses obscurs agissements t’implique dans ces-derniers autant que le coupable. Tu es privé de sortie pour le mois », trancha Emma de sa voix doucereuse. « Mais c’est pas juste ! », s’exclama Yael, choqué. « Ne me parle pas sur ce ton », répliqua Emma. « Au fait maman, Carolyn m’a conviée à un gala de charité chez sa grand-mère à Manchester. C’est le week-end prochain. Il n’y aura rien que la bonne société », reprit Meegan d’une voix d’ange. « Quelle excellente nouvelle ! As-tu songé à la robe que tu porteras ? », s’enthousiasma Emilia. La conversation qui suivit ne cessa de tourner autour de robes de soirées et de noms prestigieux de la bonne société, locale ou non. Pendant ce temps, Yael ruminait contre la Terre entière en triturant un morceau de viande du bout de sa fourchette.
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