"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Pretty when you cry [Tara] 2979874845 Pretty when you cry [Tara] 1973890357
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Pretty when you cry [Tara]

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() message posté Lun 6 Juin 2016 - 23:00 par Invité

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Assis dans cette petite pièce, les doigts de James pianotaient sa cuisse au rythme de l'unique son d'ambiance de la pièce, l'imposante horloge qui faisait tourner ses aiguilles. Il remarqua que son rendez-vous avait pris du retard, beaucoup de retard même. Mais rien ne pressait, il n'était pas à l'hopital pour une urgence, juste une simple routine annuelle, un contrôle inutile pour lui. Il detestait cet endroit, et cette salle qui vieillissait avec le temps. La même tapisserie hideuse depuis 20 ans, la même odeur suffocante, les mêmes personnes en blouses blanches, se dépéchant d'aller se livrer à leurs actes héroîques derrière la baie vitrée et enfin les mêmes revues. James regrettait déja son rendez-vous.
Un medecin proche de la retraite vint chercher le jeune homme qui instinctivement s'arma de son plus beau sourire hypocrite. Les deux hommes entrèrent dans une salle encore plus gênante.
"- Comment allez vous monsieur Healey ?"
James n'était pas encore assis qu'il avait déja le droit à un interrogatoire qu'il connaissait que trop bien. Heureusement qu'il ne s'agissait que d'une visite annuelle.
"- Bien, merci."


L'examen terminé, le docteur se dirigea vers son bureau, un calepin à la main, tandis que James renfila de nouveau son haut, cachant par la même occasion sa peau encrée et ses muscles encore bien dessiné.
" Sportif ?"
" Oui."
" Fumeur ?"
Un peu trop, se disait le jeune homme. James ne voyait pas l’intérêt de ces questions, tout était déjà inscrit dans son dossier. Il le savait, et les médecins le savaient aussi, il était en bonne santé, juste épuisé. Mais depuis le décès de sa jeune sœur, la famille Healey était particulièrement suivie. Mais James s'en fichait, les maladies provenaient du sang Healey, un sang qu'il n'avait pas. D'un geste de main, il remercia le médecin et sortit en vitesse de la salle, puis du grand bâtiment, une cigarette presque écrasée dans sa main, qu'il se précipita d'allumer. Il s'assit sur un banc non loin, contemplant les nombreux internes, eux aussi dehors. 17H, c'était leur pause. Du moins, c'est ce que James en conclut à la vue de ces nombreuses blouses blanches qui rigolaient à pleine dent. On pouvait facilement deviner qui avait réussi sa dernière opération. La pause terminée, la plupart du personnel intégra l'enceinte de nouveau, sauf un médecin, une femme regardant dans la direction du jeune homme, là où aucune autre âme pouvait errer, sauf la sienne. Il n'avait pas eût le temps de faire un pas de plus qu'il se sentit bloqué, le regard toujours porté sur la silhouette fine qui demeurait, elle aussi, immobile. Ils n'étaient pourtant pas proches, séparés d'une vingtaine de mètres peut-être.
James clignait des yeux, encore et toujours pour faire disparaître cette illusion. Il savait que ce n'était pas possible, que cela ne pouvait pas recommencer. L'imaginer devant lui, il l'avait fait des centaines de fois, l'imaginant elle, fière dans son accoutrement de médecin. Il avait été traité, mais ne prenait plus de médicaments depuis une bonne année maintenant. Non, James avait refait sa vie, rencontré de nouvelles personnes. Il l'avait tout simplement oublié. Alors pourquoi était-elle devant lui à présent ?  Le cœur lourd, il tourna les talons et avança rapidement pour oublier cette histoire. Il haïssait vraiment les hôpitaux.
Il n'avait pas fait cinq mètres qu'il sentit une main s'agrippait à son épaule, et cette voix. Sa voix. Devenait-il vraiment fou, en extérieur devant une foule londonienne qui ne le calculait pourtant pas ? Rêvait-il ? Il se retourna. Elle était vraiment là. Son teint, ses grand yeux sombres, ses cheveux.. Elle n'avait pas changé. James sentit son rythme cardiaque s'affoler.
" Tara ?"
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() message posté Mar 7 Juin 2016 - 0:28 par Invité
My mind is up and away
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
C
.e matin la jolie brune s’était levée du mauvais pied à dire vrai, elle n’avait absolument pas fermé l’œil de la nuit, la raison ? Son retour à Londres l’angoissait de plus en plus car ses pensées allaient vers James Healey, l’homme qu’elle avait quitté trois auparavant avec une vulgaire lettre de rupture dûment écrite.  Tara Mazeratti était revenue ici à Londres il y’a de cela quelques mois pour reprendre le poste de chef en neurologie. Depuis son arrivée, elle n’avait pas chômé, pas un seul instant. Bien qu'absolument pas dans son assiette en vue de la nuit de garde qu'elle venait de passer également, ce matin-là elle décida d’aller prendre son petit-déjeuner dans la salle du staff médicale et tomba sur John, l’interne très mignon qui avait apparemment un ‘crush’ envers elle. Tara totalement dans ses pensées au quotidien n’y voyais que du feu, ses petites attentions, et sa tendresse envers elle, elle n’y voyait que du feu. La vérité c’était tout simplement qu’elle n’avait eu qu’un seul amour dans sa vie et qu’elle l’avait lâchement quitté quelques années en arrière, et même si à l’époque cela avait été pour son bien pensais-elle, elle était partie. De ce fait aucuns hommes ne l'intéressait, mis à part lui-même. James était un homme tellement merveilleux qu’il devait sûrement avoir refait sa vie quelque part avec une autre. La seule idée qu’une autre femme le touche lui donnait la nausée, et cette nuit blanche elle s’était décidée. Aujourd’hui ou demain elle ferait de son mieux pour le récupérer, elle était prête à le revoir. Même si il était en couple, elle le récupérerait. Même si elle devait attendre des années, elle le récupérerait. Car sa vie s’était arrêtée, quand elle l’avais quitté, et elle avait envie de respirer à nouveau à ses côtés. Si elle savait …

La jolie italienne se trouvait donc dans la salle des médecins avec John et d’autres. Tout en buvant son café il bredouilla certains mots incompréhensible, enfin qu’elle n’avait pas écouté surtout. Elle lui demanda donc de répéter gentiment, prétextant la fatigue.
« Oui ça se voit, Chef. Vous avez l’air crevé. Vous étiez de garde toute la nuit, pourquoi ne rentrez-vous pas vous reposer chez vous ? »
Tara lui fit un jolie sourire qu’elle voulait sincère, et lui répliqua simplement
« Chez moi c’est ici John, vous le savez bien. Mais, vous avez raison je vais prendre une pose avant de reprendre. Vous me bipez si jamais il y’a quoique ce soit ? Je serais devant l’hôpital, je vais aller prendre un peu l’air… »
Ce sur quoi John répliqua encore
« Ne fumez pas trop, Chef »

T
ara s’en alla d’un trait ne lui répondant pas, cependant il avait parfaitement raison. Tara n’avais jamais fumé de toute sa vie, et elle se rappelle que quand elle était avec James, elle lui reprochait toujours le fait qu’il fume. Seulement depuis la mort de Sam, son meilleur ami, et son départ de Londres, Tara s’était mise à fumer. Souvent trop. Mais elle s’en fichais, elle vivrait le temps qu’elle vivrait. La vie n’avais de toute façon plus de saveurs sans James, et depuis que sa mère était partie également.
La jeune femme alluma sa cigarette tout en regardant l’horizon, il pleuvait. Tara aimait la pluie, ou plutôt son odeur sur le sol avec la terre mouillée. Oui elle était étrange, elle aime bien l’odeur de l’essence également. Toujours est-t-il qu’elle laissa tomber sa cigarette et se brûla quand elle croisa ces yeux bleus qu’elle ne connaissait que trop. James se tenait là, à quelques mètres d’elle loin et à la fois proche d’elle. Ce qu’elle vit lui brisa le cœur, il semblait l’avoir totalement oubliée, il plissait les yeux comme si elle avais éte un mirage, et il tourna les talons. Ni une ni deux, Tara de nature très spontanée décida de le poursuivre, elle le ferais même jusqu’en Enfer si elle le devais. James devais savoir ce qui s’était passé, et il devais savoir également à quel point Tara n’avais jamais cessé de l’aimer et à quel point elle l’aimais encore. Et surtout, il devais savoir que sans lui, sa vie à elle n’avais plus aucuns sens ni goût. Oh Seigneur, comme elle avait envie de l’embrasser de se serrer contre lui, de sentir sa peau contra la sienne, mais elle savait parfaitement que la route serais longue, si le jeune homme ne l’avais pas totalement oubliée…

Tara brava la pluie, et mouillée jusqu’aux os, ressemblant beaucoup à un chien mouillée, les yeux fatiguée par la nuit de garde effectuée, et sa chemise blanche trempée se collant sur sa peau, nue ou presque en dessous créant ainsi un effet de transparence, posa sa mains sur l’épaule retourné totalement de l’amour de sa vie. Son contact lui fit une décharge électrique. Et alors qu’elle pensait qu’il ne se retournerait pas, il le fit. Et il la reconnu direct vu qu’il dicta son prénom, d’une voix qui semblais lointaine, comme brisée. Tara en eu encore plus mal au cœur, lui qui avais cet ardeur dans le regard, ne l’avait plus. Et elle se demanda si cette lueur n’était pas partie à cause d’elle. Elle secoua sa tête, non c’était impossible car il l’avait oubliée. Doucement elle calla ses yeux noisettes dans ceux bleus merveilleux de James et pris la parole, d’une voix éteinte par l’émotion et la fatigue.
« Oui, mon Jay, c’est bien moi. Je suis de retour, pour de bons cette fois »
Tara se mordit la lèvre inférieure. Elle ne l’avait pas appelé ‘James’ mais ‘Jay’ comme elle avait l’habitude de l’appeler à l’époque où ils étaient encore ensembles et plus amoureux que jamais. Nostalgique, et par honte sûrement un peu aussi, Tara enleva son regard de celui de James et regarda le sol, la gorge et la bouche sèche.

C
ette situation elle se l'était refaite dans sa tête des centaines de fois. A chaque fois c'était un scénario différent, et elle n'était jamais gagnante à la fin. James lui en voulait toujours cela se voyait dans son regard. Tara accepterais la douleur et la peine du fait qu'il l'ai oubliée, elle l'accepterais. Elle se devais de l'accepter car tout étais de sa faute. Tout de A à Z. Souvent elle veux revenir en arrière et pouvoir tout effacer ou du moins effacer cette lettre et cette prise de décision stupide qui a finalement causé la perte de son meilleur ami.  Mais malgré toutes les peines infligées, la belle italienne ne se pouvait se résoudre à dire adieu à l'amour de sa vie, et jamais elle ne le pourrais. Car des deux-là étaient des âmes-sœurs. C'étaient des âmes qui s'étaient perdues en chemins, mais qui s'aimaient toujours l'un l'autre aussi passionnément qu'au premier jour. Il devais juste se le rappeler, et ils mettraient du temps, beaucoup, beaucoup de temps.
© Starseed
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() message posté Lun 13 Juin 2016 - 14:54 par Invité

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En partant de chez lui quelques heures plus tôt, James n'avait pas trouvé nécessaire de prendre un quelconque parapluie, le ciel semblait dégagé. Mais, il avait probablement oublié qu'il vivait sur le sol londonien, trop bien réputé pour abriter les quatre saisons en l'espace de deux ou trois jours. Pour le jeune homme, il s'agissait plutôt d'un coup du sort.
Le bleu s'était transformé en gris la-haut, et le sol était devenu rapidement humide. James sentit ses cheveux s'humidifiaient malgré le chapeau lui servant "d'abri." Le même couvre chef qui avait pris l'averse plus d'une fois dans sa courte vie. Cette fois-ci, James ne s'inquiétait pas pour son chapeau, pour le vent menaçant. Il ne courait pas se mettre à l'abri comme la plupart des citadins pressés autour de lui, autour d'eux. Non, il était planté là, avec elle, Tara.
« Oui, mon Jay, c’est bien moi. Je suis de retour, pour de bon cette fois »
Ses muscles se crispaient. Il essayait tant bien que mal de trouver une réponse, une solution, une expression. Comment pouvait-on être aussi maudit ? Et pourquoi était-elle ici ? N'avait-elle jamais quitté Londres ?  Tout un tas de question se bousculait dans sa tête. Il n'était pourtant pas sûr de vouloir connaître leurs réponses. De plus, la réaction de Tara était telle qu'il ne pouvait tout simplement pas la prendre au sérieux. Rien de tout ça n'était bon. Son retour ? Il l'avait définitivement rayé.
Les secondes devenaient des minutes. Des minutes entières à se regarder, sans un mot. Des minutes comparable à une éternité. Peu à peu, James reprit le contrôle de son corps et de ses esprits. Il ne s'était pas réveillé dans un lit, alors tout ça était bel et bien réel, le speech de Tara également. Il ne pouvait la regarder davantage, s'en était bien trop pour lui. D'un pas, puis d'un autre, il s'éloigna, sans possibilité de retour. Il ne se séparait pas seulement de Tara à ce moment là, mais de ce passé commun qui ne pouvait pas réapparaître en un claquement de doigt. Des images lui revenaient, leur rencontre, leur jeu de séduction, leur premier baiser. Il se souvenait de tout. Tout ce qu'il avait soigneusement pris soin d'oublier.
" Non... non non."
James bougeait la tête de droite à gauche. Il prit sa tête entre ses mains, laissa échapper un rire nerveux. Un rire de plus en plus prononcé. Il avait l'impression de perdre la raison face à elle. Il ne s'était jamais préparé à un scénario pareil. Non, la vie n'était pas un stupide film. Il n'allait pas lui sauter au cou. Et il n'y avait pas de retour possible. Elle avait était claire dans sa lettre : elle ne reviendrait jamais.
" Ne m'appelle pas Jay, par pitié."
D'un tempérament pourtant calme, James se sentit bouillir, et la pluie ne pouvait rien faire face à cela. Il n'avait rien de mieux à faire que de la reprendre sur ce surnom qu'elle seule avait le droit de lui donner. Ils étaient pourtant loin d'être des mômes aujourd'hui. Ils pourraient s'attabler à une table, parler du bon vieux temps, tout en gardant une certaine distance bien évidemment. James pourrait le faire sans problème avec un bon nombre de ses exs. Mais celles-ci n'ont jamais eût le quart de l'importance qu'il accordait à Tara. Elle incarnait à elle seule son plus beau rêve et son pire cauchemar, sa stabilité puis sa descente aux enfers. Alors non, elle n'avait pas le droit de revenir quand James était enfin satisfait d'avoir retrouver sa vie d'antan.
" T'as vraiment un sacré culot pour te pointer devant moi. "
Il espérait simplement qu'elle n'allait pas lui courir après dès qu'il tournerait les talons. Il n'allait pas facilement pouvoir contrôler ses mots, et il savait qu'il s'en voudrait face à elle. Du moins à une époque, il se remettait toujours en question à chacune de leurs disputes, et celle-ci n'était pas forcément très violentes verbalement. Là, il ne s'agissait pas d'un rouleau de papier toilette, de courses mal rangées ou d'une énième question sur les enfants. Non, il s'agissait de deux vies complètement foirées.
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