I saw them first – I need them if I wanna live - ASHER

I saw them first – I need them if I wanna live

 

Manger, Manger. Voilà ce que lui criait son ventre et son cerveau. Manger. C'était comme si une force ne voulait plus qu'elle pense à autre chose. Elle qui pourtant savait se contrôler ne le pouvait plus ou tout du moins son ventre ne le pouvait plus. Il n'était pourtant pas tard, à peine onze heure du matin mais il fallait qu'elle mange et vite. A moins qu'elle prenne un grand verre d'eau pour lui couper la faim. Ca pouvait vraiment être une bonne idée mais pas vraiment ce qu'elle comptait faire. Quoique si elle le faisait le temps de trouver quoi manger, ça pourrait lui faire gagner un peu de temps, voir beaucoup, Elle rentra dans la cuisine pour voir ce qu'elle pouvait bien se faire comme plat. Rien ne lui plaisait, tout avait l'air trop fade. Pourtant, elle avait bien faim, il fallait vraiment quelque chose. Elle réfléchirait sur la route à quoi acheter. Surtout qu'en regardant les placards, elle se rendit compte qu'ils étaient presques vides. C'était pas vraiment le moment pour faire de grande courses. Elle ne se déplaçait pas en voiture pour ça. Elle prendrait le stricte minimum et surtout ce qui lui ferrait plaisir. Elle décida donc d'aller se changer rapidement puis de prendre son sac à main. Elle sortir aller faire un tour côté des restaurants. Elle s'arrêterait peut être au supermarché si elle se décidait enfin à savoir ce dont elle avait envie.

Elle prit le bus. Plus tôt elle arriverait, plus vite elle pourrait manger. Elle s'arrêta dans une rue bondée de restaurant mais ne trouva rien de bien intéressant. Pourtant, ce n'était pas comme si elle n'avait pas le choix entre thaï, chinois, italien, les kebab mais non, rien n'avait l'air assez bien pour son cerveau. Qu'est ce qu'elle était compliquée aujourd'hui. Ne pouvait-elle pas avoir des envies comme ça lui arrivait si souvent. Genre comme une femme enceinte en avait. Bon elle n'était pas enceinte mais ça aurait pu aider. Non apparemment, elle ne pouvait pas. C'était vraiment une journée qui commençait mal. Il fallait qu'elle trouve quelque chose et vite. Elle rentra alors dans un supermarché. Elle aurait peut être plus d'envies bien que parti comme c'était, elle en doutait grandement. Elle passa de nombreux rayons, ne trouvant rien du tout avant de passer devant les fruits et légumes. Rien ne lui faisait vraiment envie jusqu'à ce qu'elle tombe sur des fraises. Ce n'était pas vraiment la saison mais elle avait entendu dire qu'elles étaient bonnes si on mettait le prix. Elle aperçu une barquette, la dernière et se pencha pour la prendre mais non, bien sur, tout n'allait pas se passer comme prévu. La barquette lui échappa presque des mains. Elle tira dessus mais en relevant la tête, elle s'aperçut que la personne en face d'elle n'avait pas non plus envie de lâcher. Elle ne le connaissait pas, ne l'avait jamais vu. Non elle ne connaissait rien au sport et encore moins au tennis. Ca aurait pu être Nadal, Federer ou Djokovic qu'elle n'aurait pas fait la différence. Toujours est il qu'elle n'allait pas se laisser faire. Elle avait enfin trouver quoi manger et n'était pas prête à mourir de faim aujourd'hui. Bien que bon elle pourrait très bien manger autre chosem ais elle n'en avait pas envie. « Excusez-moi mais je les ai vu en premier. » Elle doutait que ça fase pencher les choses en sa faveur mais savait on jamais. Puis la galanterie existait encore alors pourquoi pas maintenant.

I saw them first – I need them if I wanna live

 

Si on avait dit à Danielle qu'aujourd'hui elle allait devoir se battre pour des fraises, elle aurait rit. Elle n'était pas du genre à se battre pour un rien et encore moins pour des fraises. Danie était une grande fille maintenant et si elle savait s'amuser malgré le fait qu'elle soit très écolo sur les bords, elle savait aussi être mature, peut être trop parfois. Ce jour là, elle allait apparemment laisser sa maturité de côté pour devenir une petite fille capricieuse. Jolie « petite » fille certes mais capricieuse quand même. Elle n'était certainement pas prête à laisser ses fruits à quelqu'un d'autre. Un autre jour peut être mais pas aujourd'hui, oh ça non. Elle avait d'ailleurs plus ou moins lancé l'argumentaire avec cet homme. Il était plutôt pas mal en le regardant bien. Il avait de jolis yeux mais ce n'était pas vraiment ce sur quoi se concentrait Danielle. Elle aurait pu et l'aurait probablement fait dans un autre endroit, si c'était un autre jour aussi. Toujours est il quand ce moment, elle n'était certainement pas prête à se laisser distraire. Elle avait des fraises à « gagner » et aller manger. Elle lança donc l'argument comme quoi elle était prioritaire. Ce n'était pas son meilleur mouvement du tout. C'était même enfantin. Elle n'avait pas dit ça depuis des années mais avait tenté de tempérer les choses pour éviter de devoir se lancer dans un argumentaire qu'elle n'avait clairement pas envie de faire. « Et alors ? »  Et alors ? Et alors ? Danielle n'avait beau avoir été très ingénieuse sur ce coup, elle était sur le point de commencer à s'énerver. Il ne lui en faudrait pas tellement plus pour dire vrai. Elle était d'humeur assez exécrable lorsqu'elle avait faim et lorsqu'elle n'obtenait pas ce qu'elle désirait. Elle pouvait être très compétitrice parfois. Elle ne le cachait d'ailleurs pas et n'essayait même pas de le changer. Elle était comme ça, c'était tout. Cependant, elle tenta de rester calme, inspirant profondément pour éviter toute réaction incensée.« Pourquoi est-ce que je devrais vous les laisser ? Je les ai prises en même temps que vous. » Danielle le regarda d'un petit air moqueur. Prises en même temps qu'elle ou non, ces fraises n'étaient pas pour lui. Elle serait pour elle ou alors pour personne.« Si vous arrivez à me donner trois bonnes raisons, peut-être que j’y réfléchirais. » Danielle roula des yeux mais considérait tout de même la proposition. Si jamais elle pouvait les avori sans rien faire, ce ne serait pas trop mal. Puis, elle pouvait bien perdre dix minutes pour avoir ce qu'elle désirait à manger. « Je peux attendre, j’ai toute la journée devant moi. » Danielle était prête à garder sa main sur cette barquette de fraises tant qu'elle ne les aurait pas eu. Si c'était un autre jour, elle n'en aurait pas fait tout un plat, ne jouerait pas non plus les enfants mais aujourd'hui était différent. Elle avait faim, faim de fraises et de rien d'autres apparemment. Le problème était que Danielle ne mangeait que ce qui lui faisait envie. Si ce n'était pas le cas, elle attendait, trouvait autre chose aussi même lorsque son ventre criait famine. « Je peux vous en donner quatre. Petit 1) Soyons réaliste, ces fraises sont pour moi, j'avais ma main dessus la première et si vous aviez été une femme, je vous l'aurai déjà prises, Petit 2) Les bananes que vous avez devrait vous suffire, ça a l'air d'être plus votre genre, plus nourrisant pour quelqu'un qui a l'air de s'exercer Petit 3) Si je ne les ai pas, je risque de mourir de faim et ça serait entièrement votre faute Petit 4) La galanterie devrait encore exister. » C'était comme si elle avait déjà préparé son speech avant de venir. Comme si elle avait prévue que quelqu'un lui piquerait l'élément le plus important de sa journée pour le moment. Certes si ça avait été une femme en face d'elle, les arguments auraient été bien différent. Pas tous non mais un petit peu quand même. La Montgomery se doutait très bien qu'elle n'allait pas gagner la « partie » si facilement. Ses arguments n'étaient pas convainquants mais s'il était juste un peu sensible, il lui donnerait les fraises. Cependant, elle sentait qu'il était prêt à l'énerver juste pour qu'elle enlève sa main de la barquette, chose qu'elle n'était clairement pas prête à faire. Elle n'irait pas dans un autre magasin pour avoir ce qu'elle voulait, elle les voulait maintenant point final.

Danielle avait semble-t-il réussi à remarquer qu'Asher faisait du sport malgré qu'elle n'ai pas vraiment prêté attention au jeune homme et surtout ne sortait la carte de la galanterie que lorsque ça l'arrangeait. Elle était plus ou moins féministe mais estimait savoir quand elle avait besoin d'un homme pour l'aider sans pour autant en avoir honte. Elle aimait cependant être indépendante des hommes, de femmes, de tous en réalité mais il fallait aussi avouer que parfois, elle ne disait pas non contre un peu de galenterie ou romantisme. Aujourd'hui, la seule raison pour laquelle elle le mentionnait était pour pouvoir avoir ses fraises. Parce que oui, à la fin, elle seraient siennes. «C'est assez convainquant pour vous ? Vous pouvez lâcher maintenant. Merci.» Elle sourit comme si elle le pensait vraiment. Bien sur, il s'agissait plutôt d'un sourire moqueur plus qu'autre chose.

I saw them first – I need them if I wanna live

 

Danielle tenta de faire un discours comme elle le pouvait. Elle n'était pas préparée à faire un éloge sur le pourquoi elle devrait avoir les fraises. Si on lui avait donné du temps, elle aurait pu être meilleure mais elle n'avait pas eu du temps et elle n'était pas très douée pour l'improvisation de thème qu'elle ne connaissait pas plus que ça. « Ça se voit tant que ça que je m’entraîne ? » Elle le regarde et s'apprête à rire en le voyant bomber le torse. Comme tous les hommes, il faut savoir les caresser dans le sens du poil. Apparemment, sa condition physique était le sujet parfait. Il fallait qu'elle appuie la dessus. « Disons qu'on peut le deviner. Vous êtes pas mal bâtit mais il ne vous faudrait pas faire plus de musculation. Je pense que vous seriez un peu trop 'disproportionné '.» Il était vrai qu'elle le trouvait pas mal mais elle pensait aussi que c'était assez pour lui. Danielle n'avait jamais été du genre à aimer les hommes trop musclé et Asher l'était clairement assez comme ça à son goût. Elle aurait peut être du cependant ne rien dire car peut être alors aurait il une autre excuse pour garder les fraises. Toujours est-il qu'elle espérait que c'était suffisant pou continuer dans son sens. Peut être qu'elle aurait plus facilement ses fraises, seul objectif apparemment de sa journée.

Toujours est il que son discours ne l'avait pas vraiment convaincu. Elle ne pouvait pas lui en vouloir enfin un peu quand même. Elle n'était pas persuadée qu'il ferrait un quelconque effort pour lui donner ses fraises ou tout du moins les partager. Parce qu'après tout, elle aussi avait penser à les partager mais n'était pas prête à abandonner ne serait ce qu'une fraise. « Vous devriez aussi essayer les bananes, c’est plus calorique. Et il paraît que ça donne des talents d’éloquence, dont vous manquez apparemment. » Danielle en était offensée ou presque. Pour peu, elle en aurait presque lâchée la barquette mais non, elle ne le ferrait pas. Elle les voulait ses fraises. Toujours est il qu'elle savait que son argumentation n'avait pas été excellente, loin de là mais il était hors de question qu'elle se contente de bananes lorsque la seule chose qu'elle veut est la barquette entre ses doigts et ceux du jeune homme. Quant au fait qu'elle ait besoin de prendre plus de calories, elle en doutait grandement. Maintenant qu'elle ne pouvait plus voyager comme elle le désirait, elle ne pouvait pas trop non plus fraire de sport de peur d'avoir elle ne savait trop quoi. Elle préfère éviter d'y penser et chasse cette pensée de sa tête. Elle était capable de fondre en larmes lorsqu'elle y pensait trop longtemps. Toujours est il que manger plus de calories sans pouvoir les dépenser n'était pas dans son intérêt et encore moins dans son envie. « Je n'ai pas besoin de plus de calories merci. Et vous ne connaissez rien de mes dons d'éloquences. Je n'ai pas été vraiment douée sur ce coup mais je peux l'être. » Elle aurait pu lui faire tout un discours sur une espèces en voie de disparition aussi bien animale que végétale. Les fraise n'étaient pas forcément son plus grand fort. Enfin pas pour dire à quelqu'un de les abandonner. Si elle avait du lui faire un discours sur pourquoi il aurait du garder les fraises pour les manger, elle aurait été bien plus convainquante elle en était certaine. « Mais je vais vous laisser une autre chance, je suis d’humeur généreuse aujourd’hui. » Elle est curieuse, que va-t-il lui sortir à nouveau ? Surement pas un nouveau discours, il savait comment ça allait finir. «Vraiment ? Quelle est votre idée ? » « Si vous me donnez votre prénom et que vous acceptez un rendez-vous avec moi… j’accepterais de partager. »  Danielle arqua un sourcil. Un rendez-vous pour des fraises ? Ce n'était pas vraiment ce à quoi elle pensait. Elle avait pensé pourquoi pas à un défi vu qu'il avait l'air plus partit sur ça qu'un rendez-vous. Bien sur elle pourrait accepter sans aucune hésitation. Il était après tout pas mal. Très bien proportionné avec un joli regard taquin et un joli sourire. Vraiment pas mal à regarder en fait en y réfléchissant de plus en plus. Cependant, elle ignorait s'il aurait assez de conversation et surtout n'avait pas envie de s'abaisser à un rendez-vous avec n'importe qui. Bon elle en avait avec des inconnus bien sur mais ce n'était pas par défi juste pour gagner des fraises. Surtout que s'il fallait, il avait la grosse tête et pas la moindre conversation possible. Après tout, il avait eu l'air un peu trop flatté lorsqu'elle lui avait dit qu'il s'entraînait. Comme s'il ne le savait pas. « Je ne donne pas mon prénom au premier venu. Surtout que vous pensez sincèrement que je serais prête à m'abaisser à un rendez-vous ? Si vous acceptez de me donner la barquette entière, je serais suceptible de dire oui.» Elle sourit. Elle était gourmande, avait faim et voulait toutes les fraises pour elle. Elle aurait franchement pu dire accepter de sortir avec le jeune homme pour une soirée, ça ne lui coûtait rien mais si elle avait accepté la première partie du 'défi', ce coup ci, c'était différent. C'était bien plus personnel que de devoir donner du temps à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Puis elle préférait s'amuser encore un peu avec lui que de capituler tout de suite. Son estomac avait beau lui dire qu'il avait faim, elle était prête à attente encore un peu.