"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Happy hour [Tim] 2979874845 Happy hour [Tim] 1973890357
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Happy hour [Tim]

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() message posté Dim 29 Mai 2016 - 20:05 par Invité
Happy hour


Siroter un cocktail au bar, c'était tout ce que Zoey avait rêvé toute la journée. Autant dire qu'elle avait filé comme une flèche à 19h tapante. Sitôt le premier bar en vue, elle s'y était engouffrée comme une assoiffée découvrant une oasis. Elle se fichait de l'ambiance huppée et un brin prétentieuse. Pour une fois, elle était tirée à quatre épingles et se fondait complètement au milieu des cadres bon chic bon genre. Ses lèvres pincèrent nonchalamment la paille de son cocktail. À mesure que l'alcool agissait, elle se sentit se détendre. Waw ça faisait du bien… Elle n'était vraiment pas faite pour travailler d'arrache-pied du matin au soir. Elle avait besoin d'évasion spontanée. Les horaires millimétrés l'oppressaient. Il lui fait de la marge de manœuvre, et clairement elle n'avait rien de tout cela dans le poste qu'elle s'était dégotée. Ce n'était qu'un remplacement temporaire et elle devait s'estimer heureuse qu'on l'ait choisi, alors qu'elle n'avait aucune expérience dans le domaine. Mais de là à ne pas se plaindre, il ne fallait pas pousser! Elle avait besoin d'argent, unique motivation qui l'avait fait accepter un travail aussi carré carré.

Maintenant qu'elle avait le temps de faire un petit bilan. Et ben son retour à Londres avait été un fiasco! Elle s'était imaginé tout autre chose. Elle croyait revenir au bercail, et puis finalement, elle repartait à nouveau de zéro. Douze ans d'absence, c'était long. Trop long quand on ne donne pas de nouvelles. « Je peux vous offrir un verre? ». Zoey lâcha sa paille. Une belle femme seule au bar, forcément, ça ne pouvait pas manquer. D'habitude, elle flirtait volontiers, mais pas envi ce soir. Pas après une journée cantonnée derrière une réception à accueillir avec un sourire éclatant et répondre au téléphone avec une patience aimable, alors même qu'elle en avait plein le dos. En plus, les workings boys avaient peu de chance de trouver grâce à ses yeux. Ce soir, elle avait juste envie de boire, le regard dans le vague à contempler l'adresse du barman dans ses préparations de boissons. « Merci, mais no-... », commença-t-elle en relevant le nez de son verre. Elle s'était interrompue en voyant le dos d'un homme à ses côtés. Celui qui venait de parler s'adressait en fait à une sculpturale blonde. Un peu dépitée, la brunette repiqua dans son verre. L'homme reçut un refus ce qui fit doucement ricaner Zoey. Pour l'affront dont il ne se doutait pas, elle l'avait pris en grippe. La blonde prétexta attendre sa compagne. L'homme insista lourdement, ne croyant pas qu'une plantureuse créature puisse préférer les bras d'une femme. Voyant que l'homme ne voulait pas lâcher l'affaire, Zoey mit son grain de sel. Elle tapota son épaule. « Monsieur, que penserait votre femme si elle est prévenue de votre comportement? ». L'homme fit un quart de tour et dévisagea la brune de la tête au pied. « Qu'est-ce que vous racontez ? Je n'ai pas de femme. ». Zoey pensait tout le contraire. Il avait tout le stéréotype du mari infidèle qui profitait de ses déplacements professionnels pour se prendre du bon temps. « Madame n'est pas intéressée. Et on peut la comprendre. Faites-nous plaisir et fichez-lui la paix, d'accord? ». L'homme lui lança un regard du genre "pourquoi elle ne s'occupe pas de ses fesses, cette folle?", puis revint sur la blonde. « Très bien vous l'aurez voulu. ». Zoey sortit son téléphone et fit semblant de lancer un appel. « Allo, Zoey Weston. Je suis au The Gun... Ça y est, vous me voyez? ». Elle fit un coucou avec sa main en direction d'une lampe au plafond. « Vous voyez l'individu à côté de moi ?.. Oui, exact, celui qui fait vieux pervers. ». Le manège de Zoey fit se retourner l'homme. La jeune femme l'attrapa aussitôt pour le faire regarder vers le plafond. « Faites un sourire à la caméra. ». Il se dégagea de la prise. « Vous avez pu zoomer? Bien, dès que vous avez la reconnaissance faciale, envoyez-moi le numéro de téléphone de son domicile. J'ai un coup de fil à passer à sa dame. ». Elle raccrocha et fit un sourire triomphant à l'homme, qui commença à s'inquiéter.
« Mais.. qui êtes-vous?!
– Zoey Weston, assistante personnelle du PDG de Harlow Industry. »
Pour appuyer son propos, elle sortit un badge où on pouvait lire son nom ainsi que voir sa photo et le logo d'Harlow Industry. « Vous connaissez? Nous sommes dans la surveillance et la sécurité. Notre slogan: "I'm watching you". Elle retira assez vite le badge de sous le nez de l'homme pour qu'il n'ait pas le temps de lire qu'elle occupait en fait la fonction de réceptionniste. Elle le nargua en désignant son téléphone dans sa main. « J'appelle votre femme ou? ». L'homme hésita. Il regarda à nouveau du côté de la lampe au plafond, était-ce réellement une caméra?! Dans le doute, il préféra partir. « Et voilà, bon débarras! », lança-t-elle une fois que l'homme avait pris la porte. La blonde la remercia chaleureusement et partit s'installer à une table avec sa compagne qui venait de la rejoindre. Zoey gloussa devant son verre. Pas peu fière de son numéro, elle adorait inventer n'importe quoi!
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Anonymous
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() message posté Lun 30 Mai 2016 - 18:14 par Invité
La journée était passée bien trop vite. Je m'étais enfermé une fois de plus dans mon bureau. La petite comédie de mon frangin l'autre jour me lassait. Il dormait ce soir encore chez Charlotte, mais elle ne pouvait pas l'héberger longtemps, même si je l'aurais voulu. C'était à moi que ma mère avait demandé de l'aide, c'était à moi de gérer tout ça, de le gérer lui. Charlotte avait d'autres préoccupation, comme son travail et sa vie sentimentale, elle ne devait pas perdre son temps avec ça. J'avais donc tout le loisir de passer une soirée tranquille. Je pensais la passer à la maison, mais la solitude me pesait. Ces derniers temps j'avais du mal à rentrer et à voir l'appartement vide. Mon père n'était plus là. J'ai toujours vécu avec lui, dans ce même appartement, peut-être que je devais déménager, mais je me suis bien trop attaché à mon chez moi.

Je suis sorti du bureau, salut les employés que je croisais au passage, et pour certains leur ai rappelé la réunion de demain matin, finalement je m'habitue plutôt bien au fait d'être directeur et je me rends compte que mon père m'y avait préparé. J'ai travaillé avec lui si souvent, tout ça ne m'est pas inconnu, je savais ce qu'il fallait faire. Je suis arrivé à la porte de mon entreprise et j'ai regardé vers le ciel vers tout en haut de l'immeuble. C'est toujours un peu bizarre de me dire que tout ça m'appartient. J'étais déjà impressionné de voir mon nom en haut de l'immeuble alors maintenant que j'en ai hérité ça l'est encore plus. J'ai parfois l'impression d'avoir été précipité dedans sans avoir rien vu. J'ai pris mes clés de voiture, m'apprêtant à retourner à la maison et puis j'ai changé d'avis. J'ai marché, je savais qu'il y avait des bar dans le coin et je me suis arrêté devant le The gun. Je suis entré et me suis installé au comptoir. Et puis j'ai vu cette jolie brune arrivé, et cet homme qui la suivait. J'ai commandé un tequila sunrise et j'ai continué d'observer la scène qui je jouais devant moi. La brune avait refusé l'avance de l'homme qui s'attaquait à une jolie blonde. Il n'était vraiment pas doué. J'aurais pu trouvé tout ça encore plus amusant si la demoiselle ne s'était pas faite passé pour quelqu'un de mon entreprise, avec une fausse carte. Je me demandais comment elle l'avait obtenu. J'ai bu une gorgée de mon verre avant de me lever tandis que l'autre homme s'en allait vaincu. J'ai posé mon verre et j'ai applaudi lentement.

« Vous devriez vous lancer dans une carrière d'actrice. Dommage que votre carte de visite soit fausse.»

J'ai sorti ma carte et lui ai montré le vrai badge. Il n'y avait pas de nom, pas besoin c'est moi le directeur.

«Mais je dois reconnaître que vous avez du cran et peut-être bien que j'aurais besoin d'une assistante personnelle, à moins que ça aussi ça ne soit qu'un mensonge.»

Je croise les bras, me demandant comment elle va réagir maintenant. Je suis persuadé qu'elle n'imaginait pas avoir le PDG de la Harlow Industry en personne.
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