"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Love the way you lie ...  2979874845 Love the way you lie ...  1973890357
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Anonymous
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:16 par Invité

James Travis Westlake

London calling to the faraway towns
NOM(S) : WestlakePRÉNOM(S) : James Travis ÂGE : 36 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 27 Novembre 1978 à New YorkNATIONALITÉ : Américaine STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER  : A la tête d'une grande maison d'édition & écrivain à ses heures perdues TRAITS DE CARACTÈRE :Drôle - Jovial - Charmeur - Sûr de lui - Maladroit - Déterminé - Impulsif - Tendre - Attachant - Agaçant - Sincère - Simple - Séducteur GROUPE : Black Cabs


My style, my life, my name

Dresser une liste des habitudes et autres petites manies de James n’est pas chose aisée tant elles sont nombreuses. Il faut dire que d’un point de vue purement charismatique, l’homme est à la hauteur de sa réputation : toujours très élégant et immanquablement sûr de lui, James est légèrement maniaque sur les bords. Jamais vous ne le verrez sortir dans la rue dans une tenue complètement débraillée. Sans avoir besoin de passer des heures dans la salle de bain, il aime toutefois être classe et distingué. Une qualité qui ne passe pas inaperçue soit dit en passant.
° Au-delà de ça, James est accro à la caféine. Il ne peut décemment pas commencer sa journée sans avoir eu sa double dose de café. Si l’on prétend que ce breuvage peut rendre irritable, autant dire que ce n’est pas le cas de James. Il a besoin de ça pour se sentir bien.
° Impatient, James ne tient pas en place. Il ne supporte pas de rester oisif et si certains prennent leur pied à passer des heures à ne rien faire, ce n’est pas son cas. Le jeune homme a besoin de bouger, de s’occuper l’esprit. Tout ceci est sans doute lié à son côté intellectuel extrêmement développé.
° S’il y a bien une chose qu’il faut retenir du tempérament de James, c’est son engouement non dissimulé pour les livres et plus particulièrement les livres anciens. Si en plus de ça, ils sont dans une langue étrangère ou une langue morte, autant dire que c’est jackpot. Toujours est-il qu’il ne sort jamais sans un bon livre avec lui.
° En moyenne, il dévore une cinquantaine de livres par mois, manuscrits compris. En tant qu’éditeur dévoué et particulièrement investi, James aime prendre le temps de comprendre ses auteurs au travers des personnages qu’ils dévoilent dans leurs écrits.
° Séducteur dans l’âme, il ne peut s’empêcher de courtiser toutes les jolies femmes qui croisent sa route. James est un bel homme et il aime plaire. Voyons cela comme un véritable défaut dont il a pleinement conscience. Mais pourquoi s’évertuer à ne butiner qu’une seule fleur lorsque l’on a tout une prairie à disposition ?
° Même si cela peut paraître étonnant, James est un excellent cuisinier. Il aime beaucoup passer des heures entières à préparer de délicieux petits plats. Pourtant, il se nourrit bien souvent de pizzas ou de sandwich rapidement préparés lorsqu’il doit aller au boulot.
° L’opéra fait également partie de ses passions. Certaines peuvent trouver cela totalement dépassé voire étonnant de la part d’un homme comme lui, mais James adore se rendre à l’opéra pour écouter de belles voix ou assister à des concerts. Paradoxalement, il aime aussi le rock et la musique plus moderne. Comme quoi, l’un n’empêche pas l’autre.
° Durant son temps libre, James aime beaucoup voyager. L’an passé, il s’est rendu pendant trois semaines en Amazonie pour y découvrir les traditions et les coutumes locales. Cela peut sembler étranger de voir un homme d’affaire comme lui perdu en pleine cambrousse, tel un Indiana Jones en herbe et pourtant, James y a véritablement pris goût.
° Apprendre à piloter un avion fait partie de ses ambitions. James a d’ailleurs commencé à prendre des cours en présence d’un professionnel et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’en sort diablement bien. A terme, il aimerait avoir le luxe de se payer un avion privé afin de pouvoir parcourir le monde à sa guise.
° Amateur de sensations fortes, il ne rechigne jamais à essayer de nouvelles choses… quel que soit le domaine. Avis aux amatrices…


PSEUDO : Még PRÉNOM : Mégane ÂGE : 22 ans PERSONNAGE : Totalement inventé AVATAR : Bradley CooperCRÉDITS : genesis, lionspirit COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Un peu par hasard, en flânant de forum en forum et ce fut le coup de coeur.  Love the way you lie ...  2941632856 



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Anonymous
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:16 par Invité
At the beginning

Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).

« Il semblerait que le temps nous presse. Toutefois, nous n'en avons pas tout à fait fini avec vous monsieur Westlake. » Le professeur Donovan scruta durant quelques secondes encore sa montre à gousset, soigneusement retenue à son gilet par une longue chaine en argent. Peu à peu, son front se dérida et un léger sourire de satisfaction fit son apparition sur son visage marqué par le temps. James perçut immédiatement ce changement d'expression et sut alors que son oral touchait à son terme. Le professeur Donovan griffonna quelques mots sur son cahier de cuir sombre et retira ses lunettes tout en dévisageant son jeune élève. Cet homme était la terreur des étudiants en thèse mais aussi un grand éditeur dont chacun connaissait le nom. Faire parti de ses étudiants était comme une marque de fabrique, la petite touche supplémentaire qui dans un futur proche, donnerait une valeur complémentaire à son diplôme. Cela dit, quand on s'appelle Westlake, toutes les portes s'ouvrent en grand sur votre passage... Derrière sa pseudo-anxiété, James éprouvait une immense satisfaction. Cet examen oral était l'un des plus importants de son cursus et même s'il prétendait le contraire, il avait travaillé des heures durant afin de s'y préparer. Jusqu'ici, chacune de ses réponses était soigneusement construite et autant qu'il puisse en juger sa note devrait largement dépasser ses espérances. Se rendant compte du sourire narquois qui régnait sur ses lèvres, le jeune homme se corrigea aussitôt en se cachant derrière un masque neutre, signe de détachement et d'efficacité. Depuis combien de temps était-il ici ? Une heure ? Plus ? Assis dans un coin sombre de l'immense bibliothèque de l’université, il attendait que le bourreau exécute son office. Autrement dit, il attendait la question meurtrière qui telle une colle, l'empêcherait d'aller plus loin dans son raisonnement. Endurer cet interrogatoire mené par un groupe de trois professeurs et d'un étudiant en thèse n'était pas chose facile mais c'était obligatoire. Pas moyen d'y couper cette fois.

« Encore une dernière question jeune homme. Pourriez-vous nous parler des grands noms de la littérature anglaise du seizième siècle ? Vous tiendrez naturellement compte des opprimés dont les écrits furent interdits en raison de la politique austère de l’époque. Nous vous écoutons.»

Plissant les yeux une fraction de seconde, James se concentra sur les grappes de poussière suspendues dans les rayons du soleil qui éclairaient la pièce en cette fin d'après-midi, tombant de biais sur le visage des examinateurs. Un léger rire s'échappa de ses lèvres. Cette question était trop facile. Un jeu d'enfant même. De la part de Donovan, le jeune homme s'attendait à une question beaucoup plus corsée. Conscient de l'attitude désinvolte de son étudiant, Donovan fronça les sourcils et reprit:

« Apprenez monsieur Westlake, que la modestie vous sera d'une grande utilité dans ce monde. Le statut de monsieur votre père ne vous confère en rien le droit d'outrepasser le règlement ni le privilège de rire durant vos examens de dernière année. Nous attendons votre réponse monsieur. »

Il avait raison même si aux yeux de James, cette question était de toute évidence un cadeau. Certains des sujets précédents étaient considérablement plus difficiles. Cette question-ci était digne d'un examen de première année. Alors qu'il était sur le point de répondre, le jeune homme sentit quelque chose l'exaspérer soudainement. Rapidement, son regard se posa sur Jordan Hewitt, le jeune étudiant en thèse qui suivait Donovan à longueur de temps.

« Bon sang Jordan, pourriez-vous arrêter ça immédiatement ? Comment voulez-vous que je me concentre si vous ne cessez de faire cliquetter votre stylo en permanence ? Bon reprenons... »

Lorsqu'il sortit de la bibliothèque, James était visiblement satisfait de son travail. Il savait qu'en dépit des nombreux pièges qui venaient de lui être tendus, il avait réussi son examen. Sa note devrait même être excellente si on en croit les commentaires de Donovan et des autres membres présents. Une vague de soulagement se propagea dans ses veines et aussitôt, le jeune homme s'empara de son téléphone portable afin d'annoncer la bonne nouvelle à sa petite sœur, Mackenzie. Voilà, il y était enfin ! James Travis Westlake était enfin éditeur et spécialiste des langues étrangères. Dire que personne ne croyait en lui ! Dire qu’il avait été la risée de son paternel durant des années ! Il faut dire qu’aux yeux de Taylor, son père, la volonté d’emprunter un chemin littéraire était un véritable affront ! Comment son fils unique pouvait-il refuser de s’engager tout comme lui dans la politique ? Le sénateur Westlake en avait fait toute une montagne et avait décidé de tourner définitivement le dos à son ingrat de fils. Désormais, c’était peut-être à son tour de tourner le dos au monde entier …


LONDRES, 10 ANS PLUS TARD…

Quand il apprit qu’il venait tout juste d’hésiter de la maison de sa grand-mère, James ne pu s’empêcher d’afficher un léger sourire cynique. Qu’est-ce qu’il en avait à foutre d la baraque de cette vieille chouette ? Il se souvenait encore des regards méprisants qu’elle lui lançait alors qu’il n’était qu’un gamin apeuré. « D’la vermine. Exactement comme ton père ! » pestait-elle chaque fois qu’elle croisait son chemin. Avec le recul, James ne comprenait toujours pas d’où lui venait ce manque évident d’instinct maternel, ni même l’énergie qu’elle déployait à faire preuve de tant de hargne. Il avait toujours redouté les visites familiales auxquelles Meredith, sa mère, tenait tant. Comment une femme aussi méprisable que sa grand-mère avait pu engendrer un être aussi doux et aimant que Meredith ? Excellente question … James se massa les tempes : une légère migraine pointait. Cet héritage, cela impliquait de la paperasse, encore et encore, ainsi qu’un retour aux sources auquel il ne tenait absolument pas. Cela faisait des années qu’il avait coupé les ponts avec sa famille et c’était parfait ainsi. Personne n’avait jamais réussi à comprendre son intérêt pour la littérature, pas plus que son désir de devenir écrivain. Alors quand il avait enfin créé son empire, personne ne dehors de Mackenzie n’avait su le soutenir. James soupira doucement. Mack lui manquait beaucoup par moment… il faut dire que sa petite sœur était un véritable pilier dans son existence. Elle était son unique point de repère, la seule à savoir l’aiguiller quand il nageait en eau trouble. A coup sûr, elle comprendrait son refus de revenir à New-York et de revoir cette baraque immonde qui leur servait autrefois de lieu de vacances. Enfin, s’il est possible d’appeler ça ainsi. Cette maison, il n’en voulait pas. D’une part car elle ne semblait revêtir aucune valeur sentimentale à ses yeux, mais aussi parce qu’il avait d’autres chats à fouetter. Etre à la tête d’une importante maison d’édition, cela ne s’improvise pas. Il avait des impératifs, des rendez-vous, des conventions et autres repas d’affaire.  Sans compter qu’il n’avait absolument pas envie de perdre son temps en retournant à New York. Bon sang, il haïssait cette vieille morue ! Même du fin fond de sa tombe, elle trouvait le moyen de venir l’emmerder ! Laissant tomber l’enveloppe du notaire près de lui, James scruta la vue depuis son bureau. Londres … cela faisait maintenant cinq ans qu’il se prenait pour le maître du monde du haut de cette tour. Il faut dire qu’il était plutôt fière de son parcours le petit New Yorkais. Personne n’avait cru en son rêve, personne n’avait jamais compris sa noble passion pour la littérature et pourtant, il était l’un des meilleurs dans son domaine. Tout ce qu’il possédait était le fruit de son labeur et de sa patience. La perspective d’une arrière brillante fait rêver bon nombre de personnes mais pour James, cela avait eu des allures de défi. Il savait que sa place faisait des envieux… mais avaient-ils seulement conscience du nombre de sacrifices que cela impliquait ? James se rendait compte qu’à son âge, il menait toujours une vie de célibataire endurci. Oh, les conquêtes ne manquaient pas. Au contraire, elles se comptaient par dizaines, toutes plus ravissantes les unes que les autres. Mais la perle rare, il ne l’avait toujours pas trouvée. En même temps, ce n’était pas sa priorité. Quoi que … par moment, James enviait ceux qui savaient concilier vie de famille et brillante carrière. Pour sa part, il n’était pas certain d’en être capable. Puis les femmes, ce n’était pas vraiment son truc. Entendons par là qu’il les avait toujours trouvé compliquées et incompréhensibles. C’est vrai quoi ! Elles trouvaient toujours à redire sur tout et n’importe quoi !

Soupirant pour la énième fois, il ne tarda pas à s’asseoir dans son fauteuil beaucoup trop confortable et glissa ses mains derrière sa nuque tout en affichant un air désabusé. Autour de lui, il y avait des livres, des livres et encore des livres. Oh et une dizaine de manuscrits en attente d’être lus. C’était ça son univers. Il les aimait depuis sa plus tendre enfance. Chose que Taylor Westlake lui reprochait souvent d’ailleurs … « Il a quoi ce gamin à lire tout le temps ? James !! Tu m’écoutes ? Si tu crois que c’est en lisant ces inepties que tu vas te forger un caractère, tu te trompes mon fils ! C’est pas ça la vraie vie ! » Ah non ? Et c’était quoi la vraie vie selon son père ? Passer son temps à mentir à la terre entière dans l’espoir d’obtenir quelques malheureux bulletins supplémentaires au cours des prochaines élections ? Songeant à tout ça, James afficha un léger rictus. Il n’était même pas certain que son père ait lu son premier roman. Il avait probablement pesté en recevant l’exemplaire qu’il lui avait fait parvenir l’année précédente et avait certainement dû le mettre directement à la poubelle. En parlant de roman … il fallait sérieusement qu’il songe à avancer le dernier chapitre du second. Il faut dire qu’il manquait d’inspiration ces derniers temps… « Tu as du talent James, beaucoup de talent… ne laisse jamais personne te dire le contraire. » Voilà ce que sa mère lui répétait encore et encore. Ah Meredith !! Elle lui manquait beaucoup par moment. Il se demandait souvent si malgré tout, elle était fière de l’homme qu’il était devenu. Surement. Des souvenirs de son enfance lui traversèrent l’esprit. Il se souvenait des jours heureux en compagnie de sa mère et de Mack. Contrairement aux autres petits garçons étant le centre de l’attention familiale, James avait été ravi d’apprendre à l’âge de six ans qu’il allait devenir grand-frère. Il avait même toujours pris soin de Mackenzie, il veillait sur elle, la défendait quand elle était enfant avant de refaire le portrait de tous ceux qui avaient par la suite tenté de lui briser le cœur. Elle vivait toujours à New York, elle était avocate ce qui avait tendance à flatter l’égo de Taylor. James n’aimait pas le droit. Il n’était pas la politique non plus. Etait-ce mal de ne pas vouloir ressembler à son père qui pour sa part, était un maniaque du contrôle et de la manipulation ? Ce n’est pas pour rien qu’il parvenait à brasser les foules durant ses meetings. Il était même passé à deux doigts de la présidence quelques années plus tôt et heureusement pour tout le monde qu’un scandale lié à sa sexualité houleuse lui avait fait perdre bon nombre de voies à deux semaines du scrutin fatidique. Désormais, James avait coupé les ponts avec Taylor qu’il considérait comme un être abject.

La sonnerie de son téléphone portable le fit sortir de ses rêveries. Le bel éditeur s’empara de l’appareil et un léger rictus cynique s’afficha sur ses lèvres. « Suis de passage à Londres, on peut se voir ? Tu me manques. PS : j’ai appris pour ta grand-mère, même si cela n’a aucune importance pour toi, je suis sincèrement désolée.» disait le message signé d’une certaine Lisa. Lisa était son ancienne petite amie … Elle était parfaite à bien des égards : jolie, brillante, intelligente et dotée d’un humour surprenant. Si elle avait été profondément amoureuse de lui, le sentiment n’était malheureusement pas réciproque. Alors qu’elle terminait ses études de journalisme et qu’elle cherchait un boulot pour arrondir ses fins de mois, James l’avait embauchée comme secrétaire au sein de son entreprise. Soyons honnête : si James l’avait choisie et avait fini par entretenir une toute autre relation avec elle, c’est uniquement car Lisa était épatante quand elle l’accompagnait dans les soirées mondaines. Ce n’est pas fameux de présenter la situation de cette manière mais c’était pourtant ça la triste vérité. Il n’était jamais tombé amoureux d’elle et on se demande bien pourquoi. Leur relation avait fini par s’achever six mois plus tôt, lorsque Lisa avait eu la délicate idée de lui demander quand est-ce qu'il se déciderait enfin à la demander en mariage. Mais c’était pour fort que lui, James n’était pas fait pour toutes ces choses. Du moins, pas avec elle. « Tu n’es qu’un égoïste James ! Tu ne penses qu’à toi et à tes … satanés bouquins !! » En fin de compte, Lisa était comme toutes les autres… incapable de comprendre que sa passion était vitale au sein de son existence. Il avait besoin de ses livres comme de l’air que l’on respire. Une chose qu’elle n’avait pas été en mesure de comprendre. Comme toutes les autres avant elle et probablement comme toutes celles qui suivront. A moins que ce ne soit lui qui ne soit réellement pas capable de faire des concessions. Cette idée lui traversa l’esprit plus d’une fois mais hélas, James n’est pas capable de comprendre ce qu’il en est réellement. Pas depuis sa relation avec Emma...

Fermant les yeux un court instant, l'éditeur poussa un profond soupir. Songer au grand amour de sa vie n'était pas chose aisée. Pas après ce qu'ils avaient vécu ensemble, quelques années plus tôt. Emma et James s'étaient connus sur les bancs de l'Université. Ravissante blonde aux yeux verts, elle avait immédiatement attiré l'attention du jeune New Yorkais en raison de sa passion peu commune pour les vieux romans. Emma passait son temps à la bibliothèque, le nez plongé dans ses ouvrages. Bien souvent, James s'asseyait non loin d'elle et l'observait. Tout en elle n'était qu'élégance et fascination: de son regard captivant, à la manière dont elle remettait en place cette longue mèche de cheveux qui retombait devant son beau visage. En plus d'être belle à se damner, Emma était dotée d'une intelligence remarquable. Elle était celle qui n'hésitait pas à corriger les propos de l'éminent professeur Jonhson, agrégé de littérature et directeur du département. Elle le faisait toujours avec justesse et timidité. Comme si elle se sentait coupable en tant que simple étudiante de remettre ses propos en question. Un beau jour, James et elle tendirent la main en direction du même livre. Elle se mit à lui sourire avec gène, il en fit de même. Et c'est ainsi que ces deux-là ont commencé à parler ensemble de leur passion commune. Emma souhaitait devenir libraire. Des heures durant, les deux jeunes gens discutaient de tout et de rien, refaisant le monde à l'image de leur imagination débordante. Emma et James étaient faits pour s'entendre, cela ne faisait aucun doute... Un an et trois mois plus tard, ils étaient fiancés. Encore deux ans et Emma lui annonçait être enceinte. La nouvelle fut accueillie avec le plus grand bonheur par le jeune couple. James venait tout juste de lancer sa maison d'édition, Emma cherchait à ouvrir sa librairie. Tout allait pour le mieux et la naissance d'Adam ne tarda pas à venir couronner leur bonheur. Hélas, le bonheur ne dure jamais bien longtemps et les histoires qui se terminent bien ne sont que pures chimères. Adam était âgé de huit mois lorsque cela se produisit... James ne se le pardonnera jamais. En plein hiver, il avait promis à Emma de quitter le travail plus tôt afin d'aller chercher Adam chez sa nourrice. Il faisait un froid glacial et il neigeait. Cependant, débordé par ses affaires, James ne tarda pas à contacter la jeune nourrice pour lui demander de lui amener Adam, afin qu'il puisse avoir le temps de terminer ce qu'il avait à faire. Il ignorait alors que sa négligence allait lui coûter ce qu'il avait de plus précieux au monde. Un accident... un putain de bordel d'accident de merde. Adam perdit la vie sur le coup. Rongé par la culpabilité et plongeant dans le cercle vicieux de l'autodestruction, James devint un être froid, insensible. La douleur était telle qu'il aurait voulu en mourrir. Assailli par les remords et en dépit de la patience et de la douceur d'Emma qui n'eut de cesse de lui répéter qu'il n'y était pour rien, James devint un être totalement méconnaissable. Estimant qu'Emma méritait mieux qu'un type dans son genre, il ne tarda pas à mettre de la distance entre eux, à se murer dans le silence et à travailler comme un forcené jusqu'à ce qu'Emma se sente à bout et ne décide de le quitter... Depuis, ce masque d'indifférence ne l'a jamais quitté. Personne ne sera jamais plus en mesure de le percer à jour. Non, personne.


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Alycia Hemsworth
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:18 par Alycia Hemsworth
OMG BRADLEY Love the way you lie ...  878725457 Love the way you lie ...  2507724822 Love the way you lie ...  705448254

Bienvenue chez nous Love the way you lie ...  2723850382 :hihi:
Si tu as besoin, n'hésite surtout pas Love the way you lie ...  2313394760 & bon courage pour ta fiche Love the way you lie ...  1973890357
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:19 par Invité
Bradley Love the way you lie ...  1922099377
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche Love the way you lie ...  1973890357 N'hésites pas si tu as des questions !

Spoiler:
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:21 par Invité
Merci beaucoup Lizzie !!  Love the way you lie ...  1922099377 

XD Merci Elias, mais tu viens de ruiner tout mon potentiel de séduction Love the way you lie ...  1200797290 

Juste, je précise auprès des adminous qu'en dehors des cours je travaille le week-end et que par conséquent, je risque de tarder légèrement à terminer ma fiche. Je vais cependant essayer de la faire aussi rapidement que possible.  :kissouille: Love the way you lie ...  2956214381 :kissouille: Love the way you lie ...  2956214381
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Alycia Hemsworth
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:21 par Alycia Hemsworth
ça m'a fait rire, mais pas cassé le mien, donc Love the way you lie ...  1499450316:hihi:Love the way you lie ...  1077340840

Love the way you lie ...  1930356310

pas de soucis, tu as 10 jours + 3 (une fois "en danger"), mais tu pourra demander un délai sans soucis I love you
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:23 par Invité
C'est l'essentiel, j'aime tellement Jennifer !!  Love the way you lie ...  3227870276 
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:26 par Invité
bienvenue parmi nous !
cet homme, quel dieu ! Love the way you lie ...  1922099377 même en short couleur sable Love the way you lie ...  1922099377
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:28 par Invité
Love the way you lie ...  1200797290  Merci bien.
Promis, je mettrai le short pour fêter ma validation !!  Love the way you lie ...  83559717 Love the way you lie ...  83559717 
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Robin T. Lawford
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() message posté Ven 6 Juin 2014 - 23:43 par Robin T. Lawford
Oh mais c'est Brady-chou !!  :luve: (Oui j'aime ce mec  :pastouche: Love the way you lie ...  1973890357 )

En tout cas bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche  :trio: 
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