"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I must be tough,I must behave, I must keep fighting (Winnie) 2979874845 I must be tough,I must behave, I must keep fighting (Winnie) 1973890357
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I must be tough,I must behave, I must keep fighting (Winnie)

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Solal D. B. Fitzgerald
Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Dim 20 Mar 2016 - 1:25 par Solal D. B. Fitzgerald
I must be tough,I must behave, I must keep fighting
Solal & Winnie

Non. Non. Barrez-vous putain. Barrez-vous. J'ai pas besoin de ça. J'ai pas besoin de vous. J'ai besoin de rien. Pourtant, ils restent là. Mon sang. Ce sang impur. Celui de mon père. Qui sont les bâtards? Eux, ou moi? Qui est l'enfant illégitime? Qui suis-je. J'comprends pas. Bordel, j'comprends pas. Et eux restent là, dans ce coin de mon appartement. Je ne parviens pas à discerner leurs traits, leur visage. Rien. Je sais juste qu'ils sont là. Mes demi-frères et soeurs. Je ne sais pas combien ils sont. Je sais juste que c'est eux. Mais par où sont-ils entrés? Ma main tremble. Je me lève brusquement du canapé et me dirige avec précipitation jusqu'à la table basse. J'attrape mon joint déjà roulé. Je l'allume. Je laisse la fumée dévastatrice détruire un peu plus mes poumons. Mon corps. Mon cerveau. Détraqué. Cerveau détraqué. Homme détraqué. Un détraqué. Je fronce les sourcils. Quelle heure est-il? J'suis paumé. Tellement paumé. Et rien ne semble pouvoir me sortir de ce trou noir dans lequel je ne cesse de tomber, de me perdre. Rien. Je soupire, me lève, gardant toujours le poison entre mes deux doigts. De temps à autre, je tire dessus. Pour me rapprocher un peu plus de ma fin. Ca ne va pas me tuer, non. Mais ça me détruit. Toujours un peu plus. Je pose ma main sur le plan de travail, et reste quelques secondes. J'essaye de reprendre ma respiration. Tant d'efforts pour un vulgaire verre d'eau. Je me tourne vers le placard, et laisse couler l'eau du robinet dans mon verre. Et d'une traite, je le vide. Je claque de la langue. C'est apaisant. Je pose le verre dans l'évier, et je retourne dans mon canapé. Mes yeux se posent dans le coin de la pièce, où ils se trouvent. Bande d'enfoirés, dégagez. Vous m'avez volé ma vie, mon père. Non. Ils ne m'ont rien volé. Ils n'y sont pour rien. C'est Léopold, c'est Léopold qui a choisi de les aimer eux, et pas moi. Je baisse les yeux. Je continue de descendre mon joint, sans me limiter. Je n'ai plus de limites. Je peux mourir. Maintenant. Demain. Dans vingt ans. Comme j'aurai pu mourir il ya cinq jours. Ma vie n'est qu'incertitudes. Je suis là, sans être un là. Un pied d'ores et déjà dans la tombe. Un spectre parmi ce Londres embrumé. Les volets sont fermés. Je ne veux pas voir l'extérieur. Je ne veux pas voir ma propre tristesse se refléter dans le ciel gris. La noirceur est déjà trop omniprésente dans cet appartement. Les silhouettes sont encore là, dans l'ombre. « Montrez-vous au moins. ». Je le crache presque entre mes dents. J'aurai pu être plus grossier. Mais ils sont ma famille, que je le veuille ou non. J'ai un minimum de respect pour ces gens qui ont un sang similaire au mien dans leurs veines. J'ai faim. Mais la cuisine est trop loin. Cuisiner quelque chose, trop long. Commander, trop cher. Alors je reste avec ma dalle. Mon choix, après tout. Je tire une dernière latte sur mon joint, et l'écrase dans mon cendrier. Puis j'étale ma longue silhouette sur la canapé, et laisse mes pieds nus se poser sur l'accoudoir de mon canapé noir. Noir, comme ma vie. Je ferme les yeux. De la musique. Ce qu'il me faut. Alors j'attrape d'une main fébrile mon téléphone et laisse Eliot Sumner, la fille de Sting, envahir l'espace de cet appartement. Les ombres ne partent pas, restent là. Elles me narguent les salopes. Je m'assoupis. Mais la sonnerie de l'appartement vient me tirer de cette douce rêverie. J'ouvre les yeux et grogne avec un accent français très éxagéré : « Bryan is in the kitchen. ». Je glousse comme un abruti et relève les yeux. Une touffe de boucles blondes apparaît. Winnie. Un large sourire apparaît sur mon visage. Je tends les lèvres, pour qu'elle vienne m'embrasser. Puis, je montre du doigt les ombres et marmonne : « Tu peux les foutre à la porte s'teup? ». Elle aurait pu, s'il y avait quelqu'un. Mon traitement me donnait tant d'hallucinations. Je ne savais plus faire la différence entre ce qui était réel, et ce qui ne l'était pas. J'étais entre deux mondes. Entre la rêverie, et le cauchemar. Entre cette terre que je continuais de fouler malgré tout, et les enfers. Je vivais dans un huis clos, où il m'était impossible de sortir. Le huis clos qu'était ma vie, cette incertitude, cette appréhension de la mort. Elle me suivait, comme mon ombre. Me collait à la vie, s'infiltrait dans mes pores et s'incrustait dans mon sang. Un poison. Je tendis le bras, attrapais la main de Winnie et l'attirais à moi. Je la serrais contre mon torse et caressais doucement son visage. « Comment tu vas petit ourson? ». Je passais mes doigts dans ses cheveux doucement, pour ne pas lui faire mal. Ses boucles étaient souples, mais souvent emmêlés. Moi-même, j'avais de grosses boucles brunes lorsque mes cheveux étaient courts. Je connaissais la douleur. Je ne voulais pas lui faire de mal. Je la serrais un peu plus contre moi et plongeais mon visage dans ses cheveux pour en humer leur parfum. Winnie me rassurait, me réconfortait. J'aimais me trouver en sa compagnie. Ses pupilles vertes se posaient sur moi, et d'une main fragile, je caressais sa peau caramel avec douceur. Elle était une douce friandise. Un sucrerie. Elle était un gâteau, caramel au beurre salé. Elle avait ce don d'égayer ma vie par sa simple présence, mais me revenait toujours en bouche ce côté plus sec, salé. Le fait qu'elle ne m'appartiendrait jamais et que personne ne m'appartiendrait jamais. J'étais un électron libre, un homme seul, et qui le restera à jamais. J'étais incapable de donner plus que du sexe et de l'amitié. Je ne pouvais pas lier les deux pour devenir un petit-ami. J'étais un amant. Amoureux de la seule fille que je n'aurai jamais. Elsa. Je fronçais les sourcils. Elsa... Mon coeur se serra. J'avais constamment son prénom sur mes lèvres parfaitement dessinées. Elle était mon remède, mais je n'y avais pas accès. J'étais destiné à la perdre, comme elle était destinée à me perdre. C'était la maladie. C'était la maladie qui faisait ça. Je fermais les yeux. Winnie semblait vouloir bouger, s'agiter, faire quelque chose. Mais j'étais une véritable larve, incapable du moindre mouvement. Une loque. Un moins que rien. C'était la drogue cette fois. Et la maladie. La dépression ne faisait plus qu'une avec moi âme. J'étais devenu la dépression.
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() message posté Dim 20 Mar 2016 - 17:05 par Invité

i must be tough,i must behave, i must keep fighting
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Sortir. Partir. Aller ailleurs, que ce soit loin ou non. Juste sortir de cette boite où elle était enfermée depuis plusieurs heures pour filmer sa prochaine vidéo. Ses fans l’attendaient, et Winnie n’allaient pas les décevoir. Sauf, qu’elle avait vraiment envie de sortir. Enroulant un doigt autour d’une de ses nombreuses boucles blondes, la jeune femme réfléchissait sérieusement à quoi faire. D’habitude elle se laissait porter par le vent, le courant, et laissait libre court à ses envie sans penser aux conséquences. C’est ce qu’elle aurait fait il y a encore un an. Désormais, Winnie ne pouvait se permettre ce genre de folie qui faisait pourtant partit de son caractère frivole et avide de liberté, de sensation. Une vie organisée ce n’était pas elle, une vie carré, bien construite, sur des bases solides sans possibilité de changement… Ce n’était tout simplement pas elle, mais que faire ? Plusieurs millions de gens l’attendaient au tournant, et Winnie n’aimait pas les responsabilités, elle voulait faire ce qu’elle voulait lorsqu’elle le voulait, sans se préoccuper du lendemain. Que faire ?

Sur un coup de tête elle était devenue youtubeuse, sur un coup de tête elle avait suivi cette femme et était devenue mannequin. Sa vie était basée sur un coup de tête, sur des challenges qu’elle enchainait, réussissait, puis dont elle se lassait. Winnie ne se sentait pas lassée, pas vraiment, pas totalement. Elle ne se sentait seulement pas aussi libre qu’elle ne l’était avant. Mais c’était ça, le travail, avoir des rendez-vous qu’on ne pouvait manqués, avoir des responsabilités dont on ne voulait avoir à faire, avoir des gens qui vous suivent, vous admirent et qui ne veulent en aucun cas être déçus. C’est dans cette vie-là qu’elle avait mis les pieds et qui créaient une cage dorée. Une immense cage, fabuleuse, mais une cage quand même.
Et puis merde, qu’ils aillent se faire foutre. Elle ne ferait rien. Rien aujourd’hui. Winnie voulait sortir, et elle allait sortir. Au diable les montages, la caméra allumée, tous ses objets à montrés. Se levant, elle se dirigea vers la sortie avant de s’arrêter, indécise. Winnie n’avait jamais hésité, Winnie elle suivait le courant, elle esquivait les responsabilités et faisait en sorte que les gens n’attendent rien d’elle. Mais maintenant c’était terminé, elle n’avait pas su tout gérer pour que ça se passe comme elle le voudrait. Alors elle souffla légèrement et se donna deux heures pour finir ce qui lui restait à filmer. Et elle partirait. Elle s’échapperait.

Terminé. Achevé. Libre d’aller où bon lui semblait. Winnie se laissait aller sans vraiment savoir où, elle arriverait obligatoirement quelque part. Et c’était dans un endroit qui n’était pas inconnu à la jeune femme que sa voiture l’avait portée. Sol. Une note de musique. Sa note. Un sourire éclaira son visage et elle ne tarda pas à arriver devant sa porte et appuyer sur la sonnette avant qu’une réponse se fasse entendre. « Bryan is in the kitchen. » Réprimant un gloussement, elle ouvrit la porte. Normalement, elle ne s’embêtait pas avec la sonnette et entrait directement, mais pour cette fois elle avait voulue appuyer sur cette touche et entendre le son qui en ressortait. Elle était étrange, mystérieuse, on le lui avait souvent reproché, de ne pas pouvoir la cerner alors qu’elle et son regard clair, donnait l’impression d’en savoir beaucoup, beaucoup trop. Se retrouvant devant Solal, allongé sur son canapé, Winnie sourit doucement et ses lèvres allèrent naturellement à la rencontre de celles de Solal.

Il avait l’air totalement dans les vapes et Winnie savait qu’inconsciemment elle n’était pas arrivée ici par hasard. Elle devait le faire penser à autre chose, faire en sorte qu’il pense à tout sauf à ses problèmes ou ce qui pourrait aggraver un peu plus sa santé. Winnie voulait qu’il reste avec elle, jusqu’à la fin si c’était possible, du moins elle fera tout ce qui est en son possible pour. « Tu peux les foutre à la porte s'teup? » Avec une moue elle pencha son visage, caressant les cheveux de son brun avant de s’asseoir sur lui. « Avec moi dans les parages je pense pas qu’ils éprouveront le besoin de partir, au contraire. » Un sourire taquin prit place sur ses lèvres. Elle ferma un instant les yeux alors qu’il l’a serrait contre lui, elle aimait les instant où ils étaient comme ça. Paisible. « Comment tu vas petit ourson? » Soupirant de bonheur alors qu’il lui caressait les cheveux, elle embrassa son cou en ronronnant. Les papouilles étaient uns de ses points faibles et dans ses moments elle ne pouvait qu’en ronronner, mais il fallait tendre l’oreille pour l’entendre. C'est assez marrant, un ourson qui ronronne. Elle avait fini par s'habituer à ses petits surnoms depuis le temps. « Je me suis ennuyée toute la matinée avec le boulot. Et toi ? » Elle pourrait rester comme ça indéfiniment, mais l’envie de bouger reprenait vite le dessus et Winnie voulait changer les idées de son ami, et ce n’est pas en restant ici qu’elle y arrivera.

Non sans difficulté, elle se retira de la douce étreinte dans laquelle elle se sentait si bien et pris les mains du brun dans les siennes dans le but de le faire se lever. « C’est l’heure de partir Sol’. » Souriant en coin, Winnie avait sa petite idée derrière la tête. « Prépare-toi on va y aller, je t’attends dans la voiture. Si tu n’es pas prêt dans… » Mettant un doigt sur sa lèvre inférieur dans le signe d’une réflexion intense alors qu’elle avait déjà tout prévue, elle reprit après plusieurs secondes. « Cinq minutes. Je viendrais te chercher moi-même. » Souriant, elle déposa un baiser sur la joue de son brun préféré avant de se diriger vers la porte.

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() message posté Dim 20 Mar 2016 - 21:54 par Solal D. B. Fitzgerald
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Solal & Winnie

Aujourd'hui encore, je ne savais pas ce qui m'avait poussé à quitter Paris. La peur, peut-être, de mourir aux côtés de ma mère. De n'avoir connu que son amour et sa protection. La peur de l'entraîner avec moi dans la tombe. Je ne voulais pas qu'elle culpabilise de ne pas être auprès de moi, je ne voulais pas pour autant qu'elle se laisse déperir à mes côtés. Elle n'était responsable de rien, et peut-être même, avait-elle trop donné. Elle avait cessé de vivre. Elle s'était contenté de répondre à mes moindres besoins, pour que je puisse vivre à mon tour. Mais ce n'était pas vivre que de se battre chaque jour pour gagner un jour de plus. pour ne pas cesser de respirer. Pour vivre, tout simplement. Et puis, ce rêve, ce rêve de vivre à Londres ne m'avait jamais quitté depuis Mademoiselle Byrne, ma maîtresse de primaire. Je désirais parcourir cette ville, en connaître le moindre recoin. Parfois des passions étranges nous viennent, des amours étranges. Mon amour pour Londres m'a provoqué un bonheur que je pensais impossible. Et même si j'y ai rencontré la terre, le béton, le goudron, je ne veux jamais la quitter. J'aime Edimbourg, j'aime Paris, mais pas comme j'aime Londres. Je m'y sens bien, je m'y sens chez moi. Et je peux voir mes groupes préférés quand je le veux. Je souris, je passe mes doigts dans mes cheveux et grimace. Ils sont emmêlés. Peut-être avais-je fait une erreur en laissant ma mère à Edimbourg, peut-être avais-je besoin d'elle pour vivre. Je n'en savais trop rien. En réalité, j'étais perdu. J'avais la sensation depuis maintenant six ans que ma vie n'était qu'un vulgaire mensonge. Je n'étais le fils d'un père irresponsable et immature, j'étais le fils bâtard, le premier, celui dont on ne parle jamais. Le Voldemort de la famille Fitzgerald. Je riais à cette pensée. La sonnerie de l'appartement retentit. J'étais un inconscient de laisser l'élément perturbateur entrer ainsi chez moi. Et s'il s'agissait d'un psychopathe? D'un voleur? D'un terroriste? Non. Ces gens là ne frappent pas avant d'entrer. Je riais à nouveau et découvrais avec bonheur ma Winnie. Elle déposa ses lèvres sur les miennes et elle vint se blottir dans mes bras. Nous étions souvent comme ça. Sans gêne, sans aucune honte. Nous faisions ce que nous avions envie de faire, sans se préoccuper des règles, des attentes de la société. Nous étions des rebelles. Nous étions différents. Je la serrais contre moi, et elle caressa mon visage avec douceur. Elle répondit à ma demande de chasser les ombres et je lâchais un rire avant d'embrasser sa joue avec douceur :  « Eh, non! Dans cet appartement, tu es à moi. Qu'ils aillent chercher ailleurs! » Ses lèvres vinrent embrasser mon cou et je me sentis frissonner. Je fermais les yeux et caressais avec douceur ses boucles blondes. Je rompais le silence et cet instant de douceur en lui demandant comment elle allait. Elle s'était ennuyé. Je haussais doucement les sourcils. « Moi aussi... Je me suis réveillé avec les tremblements. » Mon ton était détaché, mais au fond, ce n'était pas anodin. J'avais passé la matinée à attendre que les tremblements cessent. J'étais incapable de rien lorsqu'ils étaient là. Je soupirais. Elle se redressa et attrapa mes bras, essayant de me lever. Je grognais et ouvrais les yeux. J'étais bien là, moi. Je l'observais. Elle était magnifique, comme toujours. Je lâchais un soupir de satisfaction et affichais une mine abrutie. J'étais heureux qu'elle fasse partie de ma vie, et encore plus qu'elle s'abandonne dans mes bras de temps à autre. Elle parlait, mais je ne l'écoutais pas, trop occupé à observer les courbes de son corps. Je serai bien resté dans ce canapé à la découvrir toujours un peu plus. J'entendis alors le temps. Cinq minutes? Je secouais la tête brusquement, et la regardais, désemparé :  « Cinq minutes?! Nan mais faut que j'trouve des chaussures, je sais même pas où elles sont tellement ça fait longtemps que j'suis pas sorti! Et j'suis pas coiffé, j'ai pas pris le temps après ma douche. T'abuses. » Je soupirais, mais me relevais avec difficulté. Je ne savais même pas comment j'étais parvenu à dire autant de choses sans oublier le sujet de la conversation. Je la regardais disparaître dans l'entrée et traînais les pieds jusqu'à ma chambre. J'attrapais une veste en jean et cherchais des chaussettes. Je n'aimais pas mettre des chaussures. Mais je ne supportais pas non plus les regards curieux dans la rue. J'en trouvais enfin et me dirigeais en titubant jusqu'à l'entrée. J'ouvrais un placard, et en sortais des stansmith. Je me félicitais intérieurement d'avoir trouvé mes chaussures et attrapais mon skateboard, ma casquette, mes cigarettes et mon herbe. Je quittais finalement l'appartement et descendais les escaliers lentement. Lorsque j'arrivais en bas, je trouvais Winnie devant le taxi et levais les bras.  « On va où? » Elle monta dans le taxi, et je déposais mon skateboard au sol. Je montais dessus et me mis à suivre le taxi. J'aurai pu monter à l'intérieur, mais je n'avais pas l'envie. Je n'étais pas encore handicapé. J'allais trop vite, je n'étais pas prudent, mon esprit n'était pas assez net pour percevoir les choses assez rapidement. Mais je m'en foutais. J'avais encore le droit de faire ce que je voulais. Le taxi ne roula pas longtemps, et je m'arrêtai à côté de lui. Je regardais Winnie sortir de la voiture et haussais les sourcils. Les boutiques? Elle m'emmenait faire les boutiques? Je soupirais.  « J'accepte de t'accompagner seulement si on fait l'amour dans les cabines d'essayage. » Je fis la moue et fronçais les sourcils. Elle m'avait tendu un piège.
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