"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici adventure of a lifetime. (minnie) 2979874845 adventure of a lifetime. (minnie) 1973890357
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adventure of a lifetime. (minnie)

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() message posté Jeu 28 Jan 2016 - 21:32 par Invité
Walt n'a pas pour habitude de rendre service aux gens. Sauf bien entendu quand il peut obtenir quelque chose en retour. Pour le convaincre de venir la chercher en voiture en plein cœur de Londres, Remy avait dû batailler dur, lui promettant des parties de jambes en l'air endiablés. C'était la moindre des choses, considérant que cela faisait presque dix minutes qu'il tournait en rond dans les rues de Londres pour trouver une place pour se garer. Il commençait légèrement à perdre patience, il était à deux doigts de dire à l'australienne de se débrouiller pour rentrer. Heureusement pour ses petits pieds fragiles, il finit par trouver une place. Une légère pluie tombe du ciel Londonien et il se munie d'un superbe parapluie pour faire tout le chemin qui le sépare du petit théâtre de quartier où se réunie leur troupe de théâtre. Lorsque Remy lui avait parlé de cette idée, il avait trouvé ça stupide, beaucoup trop d'efforts pour pas grand chose selon lui. Avec un peu de chance, il pourrait apercevoir ce qu'ils font, histoire d'avoir quelques munitions pour se moquer de la jeune femme encore plus que d'habitude. Il vérifie plusieurs fois l'adresse sur son téléphone et pénètre dans un endroit qui ne paye pas vraiment de mine de l'extérieur. Il marche sans vraiment savoir à quoi s'attendre. La première silhouette familière qu'il aperçoit n'est pas celle à laquelle il s'était attendue, mais cela ne l'empêche pas de foncer dans cette direction pour l'aborder. Lui et Minnie, c'est une longue histoire. Il ne comptait pas le nombre de plans drague qu'il avait mis en place pour la séduire par le passé. Au début, il voulait simplement se venger de Sam, qui avait le don de toujours refuser ses avances, en se tapant sa meilleure amie. Sauf que la dite meilleure amie s'était révélée tout aussi coriace et difficile à séduire. Son ego en avait pris un coup, prendre des râteaux coup sur coup avec des femmes qu'il avait vraiment envie de mettre de son lit, ce n'était pas vraiment dans ses habitudes. Le comble dans tout ça, c'est quand il avait découvert que Minnie et Remy étaient amies, ce qui avait un peu mis un frein à son jeu de drague. Bien qu'il ne drague plus grand monde ces derniers temps, amie de Remy ou pas. Jour après jour, il devenait un homme qu'il n'arrivait plus à reconnaître et il n'était pas certain de vraiment aimer ça. Toutefois, il n'hésite pas une seconde pour venir se confronter à Minnie, il faut dire qu'il appréciait toujours leurs joutes verbales. « Bonjour Madame Minnie, toujours pas de Mickey à tes côtés à ce que je vois ? ». D'un air innocent, il s'appuie du bout du bras sur son parapluie replié. Pour l'ennuyer, il a bien fait exprès d'appuyer sur le mot Madame, car il sait qu'elle déteste qu'on l'appelle l'ainsi. Il l'avait appris de la plus dure des manières, un jour où elle sortait de l'immeuble de Sam en même temps que lui, il avait fait l'erreur de lui tenir la porte en l'appelant Madame.  Pourtant, il n'avait toujours pas retenu la leçon, se délectant de voir sa réaction à chaque fois. « Tu m'as raconté n'importe quoi la dernière fois, les cancers et les sagittaires ont une super compatibilité amoureuse, j'ai été vérifié sur un site internet très sérieux. ». C'était le dernier prétexte qu'elle lui avait servi pour repousser ses avances, une histoire d'astrologie à dormir dehors. Alors, quand il était tombé sur un site astrologique par hasard, il avait jeté un œil pour rigoler. Bien vite il s'était rendu compte qu'on pouvait trouver absolument tout et son contraire, ce qui le confortait dans son idée que l'astrologie était débile, mais Minnie semblait y croire dur comme fer. « Surtout la compatibilité sexuelle, on avait toutes les étoiles, tu te rends compte de ce que tu nous as fait louper franchement. ». Il secoue la tête en faisant semblant d'être extrêmement déçu, un peu plus et il serait prêt pour rejoindre la troupe de théâtre lui aussi.
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Sam 30 Jan 2016 - 1:29 par Margot Bernstein-Woolf

As if on a conveyer belt, there will be a never ending supply of idiots and jerks that come and go in your life. Whether you stop the belt to dance with any one of them is up to you. ✻✻✻ Minnie avait commencé à faire du théâtre lorsqu’elle avait neuf ans. Elle avait participé à la pièce organisée par son école, et en plus d’avoir aimé jouer un rôle totalement différent de sa personnalité de base, elle avait surpris ses parents en train d’être fière d’elle. Bien qu’enfant à l’époque, elle cherchait déjà cette sorte d’approbation ultime de sa mère et de son père, qui, à l’époque, mettaient déjà en valeur un petit frère qui savait à peine faire des phrases cohérentes. Elle avait donc continué, évoluant de troupe en troupe, de pièces en pièces et de rôles en rôles. Elle devenait meilleure à chaque fois. Elle devenait meilleure parce que pendant quelques instants elle n’était pas elle même, et ça lui plaisait autant à elle qu’aux autres.
Quinze années plus tard, elle était donc là, à la limite d’être une avocate mais pourtant toujours aussi investie dans le théâtre. Tellement investie qu’elle avait décidé de monter SA troupe. En plus d’être comédienne, elle voulait tirer les ficelles de tout ce qui constituait une troupe de théâtre : budget, castings, choix de la pièce et sûrement un peu de mise en scène. C’était dans ce genre de moment là que son côté maniaque au possible ressortait au grand jour. Elle avait besoin de contrôler, d’être sûre que tout fonctionnerait. Et elle s’en rendrait compte parce que c’était bel et bien elle qui s’en occuperait. Elle avait donc monté cette troupe de théâtre avec Remy, qu’elle avait rencontré puisque celle-ci c’était lancée dans la couture. Et elle était heureuse de sa troupe de théâtre. Elle était heureuse d’avoir Remy à ses côtés. Parce qu’au fond, elle ne pouvait pas gérer toute seule et le sacré caractère de l’australienne l’aidait bien à mettre en place ce qu’elle(s) voulai(en)t.
Oui, son rêve se réalisait. Elle avait sa troupe. Comme Shakespeare, comme Molière. Le rêve avait pour l’instant encore du mal à prendre forme dans ce théâtre miteux de l’ouest londonien mais il fallait commencer petit pour finir par voir les choses en grand.

Hésitante à la fin de la séance, Minnie ne fait que bégayer quelques mots pour signaler la fin de la séance. Pas qu’elle soit timide, non. Elle n’est juste pas encore… habituée. L’exigeante et autoritaire Minerva Van Halen n’a pas encore trouvé sa place. Elle sourit bêtement aux gens qui passent devant elle avant de se retourner sur elle-même pour entamer un rangement de la pièce. Ok, elle était miteuse, mais Minnie était maniaque, comment pouvait-on espérer qu’elle reste là sans rien ranger ?
Mais avant qu’elle ne puisse se mettre à faire quoi que ce soit, elle se retrouve face à Walt.
« Oh non, pas lui » murmure-t-elle.
Ah Walt. Elle ne connaissait depuis un bout de temps. Par Sam. Et elle aurait franchement préféré ne pas le connaître. Minnie espère un instant qu’il n’ouvre pas la bouche pour autre chose que respirer afin d’éviter tout possible conflit. Elle a malgré tout déjà bossé aujourd’hui, et elle n’est pas rémunérée pour ce qu’elle fait pour la troupe (même si elle espère qu’un jour ça sera le cas).
« Bonjour Madame Minnie, toujours pas de Mickey à tes côtés à ce que je vois ? ».
Elle grogne et lève les yeux au ciel. Pas féministe pour un sous, elle ne supporte pas d’être appelé Madame. Elle tient bizarrement à sa liberté et au fait que NON, elle n’est pas mariée.
« En même temps je vais pas le tenir en laisse toute la journée » lui répond-t-elle tout sourire.
Évidemment qu’elle n’a pas de Mickey. Elle n’a même pas envie de relever la blague concernant son prénom, du moment qu’il ne savait pas ce qu’il cachait (soit le diminutif d’un affreux prénom qu’elle essayait de cacher autant qu’elle le pouvait) ça lui convenait parfaitement.
Elle soupire encore une fois. Il lui revient à l’esprit tous les moments où Walt Fowler a déjà été vraiment, mais vraiment lourd. Comme la fois où il a essayé de la foutre dans son lit, juste pour faire enrager Samantha. Blonde peut-être, mais pas assez arriérée pour tomber dans ses bras.
« Tu m'as raconté n'importe quoi la dernière fois, les cancers et les sagittaires ont une super compatibilité amoureuse, j'ai été vérifié sur un site internet très sérieux. »
Elle soupire encore une fois. Comme quoi il n’avait pas digéré le fait de se faire remballer puisqu’il lui sortait des arguments qu’elle avait elle-même sortit il y avait de cela quelques mois. Se repassait-il leurs discussions en boucle avant de s’endormir tout en réfléchissant à ce qu’il aurait pu dire ? Il n’avait même pas raison en plus. C’était triste de le savoir de mémoire et de savoir que le genre de mec qui lui faudrait devrait être Balance ou Lion pour mieux s’accorder avec elle. Oui, elle croyait dur comme fer à l’astrologie et elle en était fière. Et des fois
« Ne crois pas tout ce qu’il y a écrit sur Internet mon petit. Tout n’est que mensonge et illusion. Crois en l’experte. Surtout que des fois, l’ascendant joue beaucoup tu sais. Tu peux être plus influencée par ton ascendant que ton - »
Elle se stoppe se rendant compte qu’elle s’ennuie elle même à réciter ce qu’elle récite toujours et encore. Par moment elle se rend compte que tout peut se contredire, mais elle continue malgré tout d’y croire. Elle lui sourit. Elle n’est pas trop méchante sur le coup, mais c’est bien évidemment parce qu’elle s’échauffe.
« Surtout la compatibilité sexuelle, on avait toutes les étoiles, tu te rends compte de ce que tu nous as fait louper franchement. »
Elle roule les yeux, puis baisse la tête en arrière. Blasée. Comment le monde peut encore porter des gens aussi lourd.
« Non mais sérieusement, explique moi comment Remy fait pour te supporter » murmure-t-elle encore une fois, pour se faire un commentaire à elle même.
Elle reprend, de façon audible :
« Sur le papier oui, on a peut-être toutes les étoiles. Mais… Je doute que Dame Nature t’ai donné ce qu’il fallait pour me faire voir ces fameuses étoiles… »
Elle lui sourit encore une fois et cherche furtivement du regard Remy, espérant qu’elle récupère son boulet et qu’ils s’en aillent. Elle avait déjà assez supporté Walt quelques temps auparavant. Merci ciao aurevoir.
« Tu sais, tu pouvais attendre Remy dehors. A moins que tu ne veuilles nous donner des cours de drague et d’éloquence peut-être ? Hum ? Qu’est-ce que tu en dis ? Enfin je pense que tu devrais plutôt en prendre qu’en donner, mais ce n’est que mon humble avis, Monsieur Fowler. »
Dans sa tête, elle n’entend que « hihihihi, dans ta face » à ce moment là.
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() message posté Dim 31 Jan 2016 - 17:53 par Invité
Lorsque Remy lui avait avoué monter une troupe de théâtre, il s'était attendu à la voir sur la scène. Après tout, elle aimait attirer l'attention, puis elle avait joué dans cette sitcom ridicule quand elle était gamine. Walt avait donc été surpris de la savoir costumière ou un truc dans le genre. Cela l'avait un peu ennuyé, il aurait beaucoup moins d'occasions de se foutre de sa gueule. Au moins, il n'aurait pas à se taper des représentations à rallonge. Par expérience, il savait très bien qu'il n'avait aucune tolérance concernant le théâtre. Les phrases à rallonge avec un anglais du 16ème siècle dont on ne comprend pas grand chose, tout était réuni pour le faire dormir profondément. Sauf que de voir Minnie exaspérée par sa simple présence lui donnait presque envie de s'intéresser au théâtre soudainement. Elle était plutôt drôle avec sa fixation pour l'astrologie, comme si l'alignement des planètes pouvaient avoir quoi que ce soit à voir avec les relations amoureuses. Walt trouvait ça débile, que seuls les gens désespérés qui avaient besoin de se raccrocher à quelque chose pouvaient bien y croire. Elle avait tendance à le prendre de haut par contre et il n'appréciait pas spécialement, surtout quand elle lui débitait des conneries. « Sur le papier oui, on a peut-être toutes les étoiles. Mais… Je doute que Dame Nature t'ai donné ce qu'il fallait pour me faire voir ces fameuses étoiles… ». Il lui faut un moment pour saisir à quoi elle fait référence, loin d'être vexé, il se met à rigoler bruyamment, le genre de rire qui attire l'attention instantanément. Elle avait une façon si candide de décrire les choses, qu'il ne pouvait pas s'empêcher de s'en moquer. Lui qui avait tendance à parler de manière crue et d'appeler un chat un chat. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle semble fière d'elle et s'empresse d'en remettre une couche avant qu'il est le temps de sortir une connerie. « Tu sais, tu pouvais attendre Remy dehors. À moins que tu ne veuilles nous donner des cours de drague et d'éloquence peut-être ? Hum ? Qu'est-ce que tu en dis ? Enfin je pense que tu devrais plutôt en prendre qu'en donner, mais ce n'est que mon humble avis, Monsieur Fowler. ». Il arque un sourcil, pas certain de savoir si elle est sérieuse ou non et ce qu'elle cherche à provoquer comme réaction chez lui. Il avait couché avec tellement de femmes dans sa vie qu'il ne pouvait plus les compter, certainement plus que la frigide qui osait critiquer sa méthode. « Tu sais qu'il pleut dehors ? Pas terrible ton hospitalité, tu me donnes envie de te mettre des mauvaises critiques sur internet, dommage que vous soyez même pas assez connus pour ça. ». Hors de question qu'il la laisse prendre l'ascendant sur leurs échanges. Son ego était tellement disproportionné, qu'il lui faudrait beaucoup plus pour le faire redescendre de son piédestal. Pour bien démontrer ce qu'il raconte, il secoue son parapluie dans sa direction en espérant que quelques gouttes l'atteindront dans le mouvement. « Ce serait pas une tentative détournée de me demander de rejoindre ta troupe ? Quoi que je ferai beaucoup trop d'ombre au reste d'entre vous, je suis sûr que je serai génial. ». Avec son air de vantard égocentrique, il se passe une main dans les cheveux comme dans les pubs pour shampoing. Dans son esprit, il n'y avait aucun doute qu'il serait le meilleur acteur si seulement il se donnait la peine d'essayer. Au fond, il était simplement plus doué que le reste de la population, en plus d'avoir un véritable physique d'Apollon. Pour lui, aucun doute que si son nom finissait sur une affiche de théâtre avec sa photo, cela suffirait pour faire venir les foules. « Puis pour ton information, on voit pas vraiment des étoiles quand on a un orgasme, c'est que dans les livres ces conneries. Faut croire que t'en as jamais eu, faudrait peut-être que je donne des cours à Mickey finalement. Tu crois à quoi d'autres comme conneries ? Le grand amour ? Les âmes sœurs ? Les coups de foudre ? Bon, moi je t'avoue je suis plus branché coups de fouet, mais chacun son truc. ». Il n'avait jamais pratiqué de jeux sexuels sado-maso, mais Minnie était déjà tellement persuadée qu'il était un gros décérébré que cela ne changerait pas grand chose de lui raconter quelques trucs faux de plus. Pour bien enfoncer le clou, il lui offre son plus beau sourire de crétin, celui qui réussit à lui tout seul à rendre folle les femmes (dans tous les sens du terme).
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() message posté Mar 2 Fév 2016 - 15:21 par Margot Bernstein-Woolf

As if on a conveyer belt, there will be a never ending supply of idiots and jerks that come and go in your life. Whether you stop the belt to dance with any one of them is up to you. ✻✻✻ Lourd. Walt était lourd. Il n’y avait pas d’autre mot. Plus lourd qu’un trois tonnes, plus lourd qu’un paquebot, plus lourd que la Terre, plus lourd que tout le système solaire. La bonne fée de la lourdeur s’était penchée sur son berceau quand il était petit et lui avait donné le don d’être incroyablement lourd. Minnie en venait à se demander si c’était possible d’être aussi lourd que ça. Apparemment oui. Et ça lui permettait de coucher avec Remy. Il était tellement lourd que Minnie en vint à se demander si ce n’était pas le genre de type qui draguait les minettes dans la rue avec des phrases d’accroches pourries. Ça lui correspondait bien, tiens. Lourd, lourd, lourd. Et pourtant, au lieu de tourner les talons pour l’éviter, Minerva restait là, plantée face à lui, attendant presque les pics qu’il allait lui lancer pour lui en renvoyer un dans la face. Déterminée oui, mais pas pour autant dotée d’un sens de la repartie inné. Gamine, elle avait eu la place de grande sœur, alors qu’elle dise merde ou autre chose à son petit frère, elle avait plus de pouvoir que lui. Même si après elle se prenait une torniole de son père, sa mère ou bien sa gouvernante.
Minnie soupire, encore une fois. Elle ne peut pas marquer encore plus à quel point il la fait… chier, oui c’est le mot. Il l’emmerde au plus haut point. Et pourtant, elle reste là, au lieu de le dégager à coups de pied.
« Tu sais qu'il pleut dehors ? Pas terrible ton hospitalité, tu me donnes envie de te mettre des mauvaises critiques sur internet, dommage que vous soyez même pas assez connus pour ça. »
« Vas dehors et attrape la crève, ça ne me fera ni chaud, ni froid. Et je pense pas que l’avis d’un inculte puisse avoir une once d’impact. On est pas là pour faire de l’hospitalité je te rappellerai. Mais vu que tu ne sais pas lire peut-être que tu ne sais pas qu’ici on fait du théâtre. Thé-âtre. T-H-É-Â-T-R-E. C’est génial tu as appris un nouveau mot aujourd’hui. » lui répond-t-elle, tout sourire.
Elle a l’impression de retourner à l’école primaire et est à deux doigts de scander « les filles les plus belles les garçons à la poubelle ! ». Oui, elle agit comme une gamine, mais pour sa défense, une fois qu’elle a enlevé sa perruque blanche et sa robe d’avocate, elle est une femme-enfant. Et elle est presque fière de l’être.
« Ce serait pas une tentative détournée de me demander de rejoindre ta troupe ? Quoi que je ferai beaucoup trop d'ombre au reste d'entre vous, je suis sûr que je serai génial. »
Elle rit toute seule. Son petit rire qui énerve tant, qui agace. C’est celui là.
« Tu sais quoi ? Oui, je vais te donner un rôle. Le rôle de l’arbre. Tu sais, le rôle qu’on donne au petit gros qui n’a généralement aucun talent dans les pièces des écoles primaires. Tu pourras effectivement nous faire de l’ombre avec tes branches. »
She’s on fire tonight. Encore une fois, elle s’interroge sur le pourquoi du comment Fowler a réussi à faire tomber Remy dans ses bras. Elle est blonde, mais tout de même. Faut pas abuser, non ?
Minnie est bien contente que Sam ne soit jamais tombée dans les bras de cet abruti. Même si, à cause de ça, il a mainte et mainte fois tenter de la draguer elle. LOURDEUR.
« Puis pour ton information, on voit pas vraiment des étoiles quand on a un orgasme, c'est que dans les livres ces conneries. Faut croire que t'en as jamais eu, faudrait peut-être que je donne des cours à Mickey finalement. Tu crois à quoi d'autres comme conneries ? Le grand amour ? Les âmes sœurs ? Les coups de foudre ? Bon, moi je t'avoue je suis plus branché coups de fouet, mais chacun son truc. »
Elle lève les yeux au ciel. Bon dieu, qu’avait-elle fait à ce pauvre monde pour qu’il mette Walt Fowler sur son chemin ce jour là. Avait-il seulement les pieds sur Terre ? Réalisait-il le nombre de connerie par minute qu’il débitait ? Minnie prend une grande inspiration. Elle hésite quelques secondes à tourner les talons, chopper Remy par le bras et la remettre, tel un colis à Fowler pour qu’il se casse de sa vue le plus vite possible. Mais elle respire, et garde son calme. Elle n’avait pas de Mickey à l’heure actuelle, mais oui, elle en avait eu. ET OUI, elle savait ce qu’était un orgasme. ET MERDE, elle croyait à ce qu’elle voulait. Elle était peut-être ridicule, mais pas aussi bête que lui.
« Le sens figuré tu connais ? C’est simple : au sens figuré, tu es lourd, tu me pèses. Au sens propre : tu es un gros con Walt Fowler. »
Elle cherche du regard Remy, espérant que cet échange sera bientôt fini. Pitié.
« Et si tu aimes tant les coups de fouet, je vais aller en chercher un pour de faire dégager d’ici. »
Oups. Elle s’énerve.
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() message posté Dim 7 Fév 2016 - 18:18 par Invité
Certes, il y avait un monde entre Minnie et Walt. Elle était cultivée et avait fait de brillantes études en droit, alors que lui avait arrêté l'école le plus tôt possible pour se consacrer à sa carrière de footballeur. Elle devait probablement faire partie de cette catégorie de la population qui pense que les footballeurs sont tous débiles et qu'ils ne pensent qu'à l'argent. Les préjugés n'avaient jamais arrêté le jeune homme jusqu'ici et il ne se sentait nullement inférieur devant quelqu'un qui avait fréquenté les plus grandes universités ou qui avait un métier haut placé. Cette fois, Minnie l'avait déjà rangé dans la catégorie des dragueurs insupportables et ne semblait pas décider à l'en sortir de si tôt. C'est pourquoi, il prenait un malin plaisir à la faire tourner en bourrique. Surtout que cela faisait un moment que l'envie de la mettre dans son lit pour embêter Sam lui était passée. Il avait Remy désormais, des femmes comme Minnie apparaissaient fades et insipides à côté. Cependant, il n'allait pas se laisser insulter sans répliquer pour autant. « Le sens figuré tu connais ? C'est simple : au sens figuré, tu es lourd, tu me pèses. Au sens propre : tu es un gros con Walt Fowler. ». Personne n'aime se faire insulter en face à face, pourtant il ne peut s'empêcher de penser qu'elle a une manière très polie de le faire. Puis, il avait l'habitude de se faire insulter de crétin à longueur de temps par Remy, donc bon. Un gros con, est-ce que c'était le mieux qu'elle pouvait vraiment faire ? Il en doutait un peu, persuadé qu'il pouvait encore la pousser davantage dans ses retranchements. « Et si tu aimes tant les coups de fouet, je vais aller en chercher un pour te faire dégager d'ici. ».  Si elle détestait la lourdeur, il allait lui en donner. Surtout qu'elle lui tendait des perches énormes sans même s'en apercevoir. Finalement, il avait peut-être un don pour trouver des connotations sexuelles absolument partout et en caler dans toutes ses phrases. Le seul moment où il n'était pas focalisé sur le sexe était lorsqu'il avait du football en tête. « Arrête tu m'excites ! ». Il aurait pu choisir de se vexer, mais il avait choisi une autre approche. De la main qui ne tient pas son parapluie, il fait semblant de se titiller le téton par-dessus ses vêtements, tout cela en ouvrant grand la bouche simulant une expression d'extase tout à fait exagéré. « Tu pourras demander ses menottes à hot cop aussi tant que t'y es. ». Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu l'occasion de tomber sur sa charmante voisine Sam et de l'appeler par son petit surnom personnalisé. Aucun doute que cela devait augmenter le capital lourdeur de Walt aux yeux de Minnie, mais il s'en fichait complètement. Par malchance, elle venait de lui faire réaliser qu'une troupe de théâtre avait forcément tout un tas de déguisements et il s'en frottait les mains intérieurement. « Pour toi, je suis prêt à me déguiser. Qu'est-ce qui te fait mouiller ? Je suis sûr que t'aimes les mecs de pouvoir. En policier je serais parfait, j'ai déjà la matraque dans le pantalon prête à l'emploi. ». Un grand sourire rieur s'affiche sur son visage et il fait de son mieux pour ne pas exploser de rire en guettant la moindre des réactions de Minnie. Il faisait bien entendu exprès d'utiliser le langage le plus vulgaire possible pour coller à son personnage de gros lourd. « Ou alors en juge, avec la perruque et le marteau, je suis sûr que la juriste en toi est déjà toute émoustillée rien que d'y penser. ». Il n'était pas spécialement branché jeu de rôle car il trouvait bien souvent cela un peu kitsch. Certes, il demandait souvent à Remy de vêtir sa tenue d'infirmière, mais c'était le fantasme de tous les hommes et pas seulement le sien. Surtout que dans son esprit, Minnie devait être sacrément ennuyeuse au plumard, du genre à s'envoyer en l'air une fois par semaine avec un bon vieux missionnaire sans jamais rien expérimenter de nouveau. Elle avait une mauvaise image de lui, mais c'était également son cas. En effet, il ne pouvait pas nier que la jeune femme était d'une grande beauté, mais elle semblait toujours fermée et sur la défensive.
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() message posté Dim 6 Mar 2016 - 15:51 par Margot Bernstein-Woolf

As if on a conveyer belt, there will be a never ending supply of idiots and jerks that come and go in your life. Whether you stop the belt to dance with any one of them is up to you. ✻✻✻ Minnie s’était demandée si la classe sociale à laquelle elle appartenait ne l’avait pas conditionnée à détester les mecs du genre Walt Fowler.  Ils vivaient dans des mondes différents et venaient par la même occasion de mondes tout aussi différents. Elle, n’avait vécu que dans des grandes maisons et il avait été évident pour elle de faire de grandes études dans l’espoir d’avoir un poste bien placé un jour. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle n’avait pas fait d’études dans le domaine qui l’intéressait : la littérature. Le droit c’était bien pour être la bonne fille à papa et maman. Et ça creusait un écart plus important entre Walt et elle. Il était footballeur. FOOTBALLEUR. Il faisait parti de ces types qui ont un cerveau de la taille d’un petit pois et qui, à part jongler avec un ballon, ne savait pas faire grand chose d’autre. Elle se sentait un peu supérieure à lui. C’était méchant. Mais elle se sentait supérieure à lui. Elle avait fait des études, elle était cultivée. Du moins c’était son premier avis. Walt ne devait pas être si bête que ça et devait la plupart du temps jouer sur ses atouts et les clichés qui pouvaient le définir.
Il n’était peut-être pas si lourd que ça.
Van Halen ne contrôle pas ses mots et encore moins les perches qu’elle tend à Walt pour se rendre encore plus lourd qu’un trois tonnes. En même temps, il la fait sortir de ses gonds. Elle meurt d’envie de partir, trouver Remy et lui filer son boulet.
« Arrête tu m'excites ! » lui répond-t-il.
Elle sourit. Elle n’est ni gênée, ni choquée. C’est Walt. Du Grand Fowler. A quoi elle pouvait s’attendre après lui avoir parlé de fouet. Elle se surprit alors à se demander si Walt Fowler avait des pratiques sexuelles hors du commun des mortels. La réponse que lui fournit son esprit fût un oui presque automatique. Trop automatique. En même temps, il avait la tête du pervers malsain qui parlait souvent d’asphyxie érotique sur des forums malsains sans jamais l’oser. D’ailleurs, d’où venait ces idées qui empestait l’esprit de Minnie ?
« Faut que j’arrête tu vas rester sur la béquille » Elle sourit.
Minerva comprend que ce n’est pas la peine de s’énerver. Oui, s’énerver ne fera que rendre Fowler encore plus heureux. Autant rentrer dans son jeu. Autant faire en sorte qu’il se lasse et qu’il parte de lui même. Que de voir une fille presque aussi beauf que lui lui donne envie de chopper Remy par le bras et de s’enfuir en courant.
Il a l’air ridicule plus elle le regarde. Il est carrément en train de se titiller le téton devant elle. Non, ce n’est définitivement pas possible d’être aussi con. Ce mec joue avec elle. Alors autant jouer avec lui.
« Tu pourras demander ses menottes à hot cop aussi tant que t'y es. »
Sam, Sam, Sam… C’était à cause de sa meilleure amie qu’elle connaissait Fowler. Elle n’allait sûrement pas la remercier. Sam, qui avait emménagé chez elle, le temps qu’elle retrouve un appartement. Sam qui occupait, tout comme Minnie, la chambre de la néerlandaise. Sam qui lui ronflait dans les oreilles toute la nuit.
« Tu sais qu’on dort dans le même lit elle et moi maintenant ? »
Suggestif, comme il le faut, pas trop, mais suffisant. Sam était sa meilleure amie, comme s’il allait se passer quelque chose… Minnie et Sam avaient toutes les deux bien passés l’époque où les meilleures amies se regardent dans le blanc des yeux, imbibées d’alcool, et évoquent la possibilité de coucher ensemble pour « voir ce que ça fait avec une fille ». Non. Maintenant elles passaient leurs soirées sous la couette oui, mais en jogging avec un pot de glace et une cuillère, en regardant la dernière série à la con qui passait sur la BBC.
« Je vais pas lui emprunter ses menottes elle va croire que je lui fais une infidélité… »
Elle lui fait presque les yeux doux. Oui, elle a des menottes chez elle. Les menottes de Sam et puis… d’autres.
« Pour toi, je suis prêt à me déguiser. Qu'est-ce qui te fait mouiller ? Je suis sûr que t'aimes les mecs de pouvoir. En policier je serais parfait, j'ai déjà la matraque dans le pantalon prête à l'emploi. »
Les mecs de pouvoirs ? En même temps, elle avait du mal à s’imaginer avec un looser. Elle avait des standards quand même. Mais Minnie n’avait pas l’impression de se sentir plus épanouie sexuellement si elle sortait avec un avocat plutôt qu’un livreur de pizza.
« Ou alors en juge, avec la perruque et le marteau, je suis sûr que la juriste en toi est déjà toute émoustillée rien que d'y penser. »
« Ouh la la, oui rien que de t’imaginer tout nu sous la robe, mon dieu… J’en suis toute chose. » dit-elle ironiquement.
Minnie était sage, ou du moins, elle le paraissait. Elle avait toujours paru sage. Parce que c’était ce qu’on avait attendu d’elle, ou du moins c’était ce qu’elle croyait qu’on attendait d’elle. Alors c’était l’image qu’elle renvoyait. Le lâché prise était devenu chose difficile avec le temps, et finalement, elle réalisa que rentrer dans le jeu de Walt l’aidait à sortir le balai qu’elle se foutait automatiquement dans le cul.
« Oh Walt, tout ce que tu me dis, ça me… Pfiouf. Tu sais quoi ? Vas chercher Remy et on fait ça tous les trois derrière la scène. »
Elle garde son sérieux presque cinq secondes, avant de pouffer de rire.
« Non mais sérieusement, il faut que je te pose une question. C’est grâce à ta lourdeur que tu as réussi à chopper Remy ? »
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() message posté Lun 4 Avr 2016 - 11:12 par Invité
Il doit avouer que l'image de Sam et Minnie reste graver dans un coin de sa tête de façon beaucoup trop visuelle. Il jouait au gros lourd en évoquant tous les clichés possibles concernant les pratiques sexuelles, mais deux femmes ensemble était vraiment son plus gros fantasme. Même s'il trouvait l'utilisation des menottes débiles, il avait d'ailleurs fui lorsqu'une femme avait proposé de le menotter au lit, trouvant la pratique beaucoup trop frustrante, il aimait être libre de ses mouvements, de pouvoir utiliser ses mains à sa guise. Pourtant cela ne l'empêchait pas de se demander laquelle des deux finirait menotter au lit. Elle réussissait presque à le distraire de sa mission de la faire chier. Il se demandait comment Remy pouvait supporter de travailler en collaboration avec une fille aussi ennuyante, elle semblait manquer d'imagination dans bien des domaines. « Ouh la la, oui rien que de t'imaginer tout nu sous la robe, mon dieu… J'en suis toute chose. ». Tout de suite, il s'imagine avec la robe noire des magistrats et cela confirme qu'elle est définitivement détraquée. Aucune tenue ne lui paraissait moins attirante. Puis les juges étaient toujours vieux dans les films. Son truc était donc les hommes vieux qui ont du pouvoir. Rien d'étonnant en soit. Elle faisait des efforts pour lui répondre, Walt devait bien lui reconnaître ça, bien que son langage était loin d'être aussi cru que le sien. « Oh Walt, tout ce que tu me dis, ça me… Pfiouf. Tu sais quoi ? Vas chercher Remy et on fait ça tous les trois derrière la scène. ». Il s'apprête à répondre quelque chose au tac au tac, mais son esprit recommence à vagabonder en s'imaginant la scène qu'elle vient de décrire. Elle l'avait peut-être mieux cernée qu'il ne l'avait imaginé, à force de mentionner deux femmes ensemble. Dommage que Remy n'était pas du genre à partager, sinon il n'aurait pas perdu une seconde pour l'embarquer dans un plan à trois, il l'avait déjà proposé plusieurs fois et s'était fait remballer royalement à chaque fois. Sauf que son choix ne se serait probablement pas porté sur Minnie pour la troisième personne, mais si l'occasion s'était présentée, il aurait sauté dessus sans réfléchir. Elle se met à rire, ce qui le sort de sa rêverie momentanée, il lui lance un regard mauvais. « Non mais sérieusement, il faut que je te pose une question. C'est grâce à ta lourdeur que tu as réussi à chopper Remy ? ». Son ego n'apprécie pas vraiment la question, il suffisait de prendre une seconde pour le regarder pour comprendre pourquoi Remy avait succombé. Toutefois, il sort son plus beau sourire de crétin tout en fixant Minnie. Ses attaques étaient futiles et elle allait bien finir par le comprendre. « Oui, la lourdeur de ma bite. ». Il rigole de sa blague de la même façon qu'elle, n'ayant même pas honte du langage qu'il employait. Pourquoi utilisait un langage pompeux quand on pouvait aller droit au but. Il se foutait complètement que quelqu'un puisse l'entendre parler de la sorte, puis Minnie le prenait déjà pour un décérébré de toute façon. « Je te la montre pas, tu pourrais prendre peur. C'est bien connu, les hommes de pouvoir en ont une petite, c'est pour ça qu'il essaye de compenser avec leur métier. ». Tout du moins c'était la théorie de Walt, dès qu'il avait affaire à des policiers par exemple, il les imaginait toujours avec un tout petit engin et que c'est pour cela qu'il abusait si souvent de leur pouvoir. Mine de rien, il était bien content que Remy prenne son temps pour finir ce qu'elle faisait, car cela lui laissait un peu plus de temps pour taper sur le système de Minnie.  « Vu qu'on en est à se faire des confidences, j'ai un truc qui me travaille. C'est qui qui fait l'homme entre toi et hot cop ? ». Cette fois, il ne pensait vraiment pas ce qu'il disait, sa meilleure amie lui aurait probablement décollé une claque en l'entendant poser une question pareille, mais c'était plus fort que lui. C'était la question clichée que tous les hommes se sentaient obliger de demander lorsque le sujet de deux femmes ensemble était abordé. « Vous utilisez du combien en gode ceinture ? ». Une fois lancée dans son numéro de gros lourd, rien ne pouvait l'arrêter. Avec son pouce et son index, il forme un cercle censé représenter la taille d'un gode. Petit à petit il l'élargit, ses yeux s'écarquillant petit à petit. « PLUS ? Les coquines. ». Il lève ses sourcils de façon très suggestive, bien décidé à la rendre folle quoi qu'il arrive.
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Mer 15 Juin 2016 - 15:16 par Margot Bernstein-Woolf

As if on a conveyer belt, there will be a never ending supply of idiots and jerks that come and go in your life. Whether you stop the belt to dance with any one of them is up to you. ✻✻✻ « Oui, la lourdeur de ma bite. »
Minerva soupire. En même temps, elle aurait du s’y attendre. Comment ne pas s’attendre à une telle réponse de la part de Walt Fowler. Quelque chose aurait du se mettre à clignoter dans sa tête avant que les mots ne lui sortent de la bouche. Quelque chose dans le genre un gros panneau lumineux qui lui aurait dit qu’elle aurait le droit à une réponse de merde bien beauf. En même temps, comme ça, du peu qu’elle connaissait Walt, Minnie trouvait qu’il correspondait parfaitement à la définition du beauf. Il ne lui manquait plus que le jogging et la sacoche Lacoste pour faire l’affaire.
Malgré la lourdeur de sa réponse -en plus de celle de sa bite- Minerva sourit. Fallait bien qu’elle s’enlève le-dit balai qu’elle avait apparemment dans le cul. Elle avait déjà entendu quelqu’un parler d’elle comme ça. Mais en même temps, est-ce qu’elle avait vraiment eu le choix ? Elle avait du être une sorte de petite fille parfaite pour plaire à papa/maman toute sa vie : ce n’était pas au bout de vingt-cinq ans qu’on pouvait retirer ce genre de balai, bien qu’encombrant.
Pour réponse, elle ne se contente que de répondre par un sourire. Elle est presque agacée par tant de bêtise et de puérilité. Mais après tout, c’était ce que Walt cherchait.
« Je te la montre pas, tu pourrais prendre peur. C'est bien connu, les hommes de pouvoir en ont une petite, c'est pour ça qu'il essaye de compenser avec leur métier. ».
Elle lâche malgré tout un petit rire. Pas que ça soit vrai ou faux. Elle n’avait pour ainsi dire aucune théorie à ce sujet -la seule qu’elle avait été une preuve que le dicton « grands pieds grande… » était faux et encore il y avait des exceptions à la règle.
« Je suppose que vu que tu es footballeur, quand tu bandes tu peux plus marcher ? » dit-elle en rigolant.
Elle s’imagine alors Walt en train de boiter. Même si elle trouve ça drôle, elle a du mal à laisser Walt s’en tirer dans son esprit avec un hypothétique gros pénis. Ça serait lui donner une sorte de victoire dans son esprit, et ça elle ne pouvait pas l’accepter. Non mais oh ! c’était son esprit à elle, le seul endroit où elle était sûre de toujours gagner. Le seul endroit où elle pouvait se retrancher après avoir entendu toutes les idioties que Fowler débitait. Merde, qu’est-ce que foutait Remy ?
« Vu qu'on en est à se faire des confidences, j'ai un truc qui me travaille. C'est qui qui fait l'homme entre toi et hot cop ? ».
Ça y est, elle avait trouvé quelque chose qui titillait vraiment l’esprit de Walt. L’idée que Sam et elle partageaient un lit. En effet, elles dormaient ensemble, sans plus bien évidemment. Mais bon, si elle voulait rentrer dans son jeu, il fallait bien qu’elle lui donne de trois trucs pour occuper son esprit.
« On tire à pile ou face. Mais comme je manie mieux le fouet qu’elle… » répond-t-elle naturellement.
Au final, c’est de l’impro qu’elle aurait du faire, pas du théâtre. Quoi que, elle n’était pas aussi forte que ça en improvisation, elle avait juste de la chance de bien cerner Walt et ses délires chelous. C’était peut-être le fait qu’elle était trop impulsive qui l’empêchait de répondre correctement aux personnes en générale. Elle ne réfléchissait mais assez.
« Vous utilisez du combien en gode ceinture ? » dit-elle en commençant à représenter la taille du dit-gode ceinture. « PLUS ? Les coquines. »
Il a décidément décidé de la rendre folle. En même temps, c’était son passe temps à chaque fois qu’il venait chercher Remy. Mais Minnie avait compris, que peut-être, si elle rentrait dans le jeu du plus débile avec Walt, il finirait pas s’en lassé.
« J’en ai un dans mon sac à main tu veux voir ? On peut même te le prêter si tu veux. Je pense pas que Sam soit vraiment contre le fait qu’on te fasse découvrir indirectement de nouvelles choses… » rajoute-t-elle en faisant un clin d’oeil.
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