"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici No one is innocent feat. adèle 2979874845 No one is innocent feat. adèle 1973890357
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No one is innocent feat. adèle

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Maxime S. Monroe
Maxime S. Monroe
J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
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() message posté Lun 22 Fév 2016 - 13:22 par Maxime S. Monroe
La tête posée dans la paume de ma main, j'écoutais attentivement le professeur. J'étais fatiguée. Ou du moins, j'étais fatiguée, car je m'ennuyais. Il n'y avait que les cours de Thomas Knickerbadger qui parvenaient à me garder éveillée, car ils me passionnaient. Discrètement, je sortis mon téléphone et regardais l'heure. Il restait vingt minutes avant la fin du cours. J'étais capable de tenir, de ne pas m'endormir. J'avais besoin d'une pause. Alors je souriais légèrement et composais le numéro de mon amie Adèle. Je lui envoyais un message et lui demandais si elle était libre pour manger avec moi ce midi. Presque instantanément, elle me répondit que oui et je laissais échapper un grand sourire. J'avais envie de m'amuser avec elle, et à ses côtés, c'était toujours possible. Alors, j'attendais patiemment la fin de l'heure, et lorsque midi et demi retentirent, je quittais l'amphithéâtre avec précipitation. Je me glissais dans les couloirs et sortais. Je m'asseyais sur le même banc que d'habitude et attendais mon amie. Je repensais à Tancredi. Comme toujours. Je pensais toujours à lui. Je soupirais. Je l'aimais, c'était une évidence. Cet amour me détruisait, car il était impossible. Il m'avait détruite, et je n'étais désormais plus capable de me reconstruire. J'aurai aimé rencontrer quelqu'un d'autre, avoir une chance de retomber amoureuse, d'avoir une vie totalement différente d'avant. Au lieu de ça, j'avais jeté mon dévolu sur Matìa, sur le petit frère de Tancredi. Sur mon meilleur ami. Comme pour souffrir un peu plus, comme pour compliquer les choses. A vrai dire, j'étais éternellement liée à Tancredi. Aux De Conti. Mais je ne soupçonnais pas, ce qui m'attendait. Je ne m'y étais jamais intéressée. Et j'avais eut raison. Matìa était entré dans la mafia. Tancredi avait refusé. Personne ne le savait. Les garçons n'en avaient jamais parlé. Je ne soupçonnais pas. Non je ne soupçonnais pas que je m'étais liée aux problèmes. Je fumais ma cigarette en silence, tout en observant autour de moi. Je sentais des regards se tourner vers moi. On me reconnaissait toujours. Parfois je souriais poliment, d'autres fois, je baissais la tête. Je regrettais l'anonymat, j'aurai aimé ne pas être toujours sous les feux des projetcteurs. Je soupirais et passais une main dans mes cheveux châtains. C'est alors que je vis mon amie Adèle arriver. Je souriais et me levais pour l'embrasser.

« Eh, tu me sauves la vie. J'ai cru mourir en cours là! » Je riais légèrement et m'asseyais à nouveau. Je me tournais vers elle et souriais. Je posais ma main sur ma cuisse et le regardais avec insistance.  « Comment ça va toi? »  Je regardais autour de nous. Je m'étais fais peu d'amis à la faculté. J'avais pour habitude de me faufiler, cachée par d'épais bonnets, des lunettes et des gros manteaux. J'essayais de passer inaperçue, mais la plupart du temps, c'était l'effet inverse qui se produisait. Je portais toujours des vêtements étranges qui avaient le don d'attirer l'oeil. Mais pour moi, ils étaient normaux, c'est vêtements. Je repensais alors à cette rentrée au lycée de Westminster. J'étais terrifiée, terrifiée à l'idée d'affronter le regard des autres. Les méchancetés des autres. Et puis Matìa a débarqué imbécile heureux dans ce monde de brute. Il n'avait aucune idée de ce que j'étais, de ce que je représentais pour la société Londonienne. Il ne savait pas pourquoi on murmurait à mon passage. On ne savait pas pourquoi je semblais attirer tous les regards. A vrai dire, il s'en foutait. Tout ce qui comptait, c'était de savoir qui j'étais réellement. Il est devenu mon meilleur ami. On n'avait rien prévu, et c'est arrivé comme ça. Puis il y a eut Tancredi, et Basile. Ils se sont joints à nous. On vivait dans notre bulle. La bande Monroe/ De Conti. Strass paillettes, une bande d'artiste, une bande de jeune dont tout le monde aimerait faire partie. Mais on s'en foutait nous, de l'image qu'on renvoyait. Tout ce qui importait, c'était qu'on s'aimait, et qu'on aimait passer du temps ensembles. Basile avait été la jeune pianiste, douce et naïve dont tout le monde prenait soin. Tancredi le beau gosse italien, atrocement suivit par son accent, et avec assez de courage pour abandonner les études. Matìa, le couillon adorable et charismatique. Et moi. Moi j'étais l'actrice. Une belle brochette d'abrutis toujours prêt à faire la fête, et à s'aimer sans condition. On l'avait payé. Cette admiration, cet attachement mutel. On s'était brisé. Eparpillés dans Londres, on gardait en mémoire les moments que nous avions passé ensembles. Ce passé révolu. Je soupirais. J'avais néanmoins eut la chance de rencontrer d'autres personnes. Je souriais à Adèle. Comme je le fais toujours.
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() message posté Lun 29 Fév 2016 - 17:01 par Invité
Pour la première fois en plusieurs semaines, Adele prend son pied. Le soleil éclate dans le ciel et sa sacoche n'est pas trop lourde aujourd'hui, et puis son pas est léger aussi. Aujourd'hui Adele n'a que des cours, trois à la suite mais tous mieux qu'une journée derrière son bureau de réceptionniste blasée. Aujourd'hui Adele se fait chier en cours, oui, mais c'est le genre d'ennui qu'elle apprécie, le genre qui la pousse à réfléchir à sa vie, son présent, même ses emmerdes. Elle pense à Malo et la chasse de sa tête rapidement, puis elle pense à ses parents, loin et douteux de son parcours, mais aimant quand même. Adele baisse le regard lorsque son portable vibre et sourit secrètement à la proposition de Shiraz. Elle lui répond rapidement, oui, pourquoi pas, sort moi de cette monotonie, je t'en supplie. Adele a toujours cliqué avec elle, toujours trouvé un bon rythme à ses côtés. Shiraz elle aussi a ses ennuis, ses emmerdes, ses déboires, mais toutes les deux elles s'oublient facilement, font les pires conneries avec le sourire aux lèvres. Shiraz peut parler de cinéma jusqu'à l'aube et ne se prend pas la tête, du moins pas avec Adele. Leur amitié est facile, sans règles, sans discours, tout ce dont Adele a besoin dans cette ville, dans cette université. Elle se lève à la fin du cours et cale ses bouquins dans son sac, l'un sur le marketing et l'autre sur les finances personnelles. Ca la fait rire ce que ses profs lui demande de lire, comme si sa culture sera faite après qu'elle apprenne des définitions par cœur, mais Adele ne peut pas se permettre de faire le mur, donc elle apprend et puis elle s'empêche d'ouvrir sa bouche. Le business c'est son truc, ça elle le sait, et puis un jour elle aura le diplôme pour le prouver. Adele remarque Shiraz sur le banc et s'avance vers elle rapidement, s'assit à ses côtés avec un sourire qui en dit long sur leur amitié. Elle sent la cigarette mais Adele en a l'habitude, s'est attachée à sa façon d'être, à ses fringues, sa joie de vivre, son envie de pourchasser le monde comme elle. « Toi mourir d'ennui ? C'est pas assez spectaculaire comme sortie. Et puis le monde ferait quoi sans Shiraz Monroe ? » Adele sort une bouteille d'eau de son sac et prend une gorgée, ses yeux rivés sur les étudiants qui passent et repassent. Ici le monde a l'air petit, a l'air de continuer sans elles, et Adele aime bien ces pauses. « Moi—ca va, » Adele répond machinalement, sans même y penser. C'est pas complètement vrai. Adele a le cœur dans l'estomac depuis quelques semaines, le cœur serré et les pensées noircies par sa confusion. « Je sais pas, » elle avoue, « tout part dans tous les sens j'ai l'impression. Je déteste mon taff, rien de neuf. » Puis Adele détourne son regard vers Shiraz et hausse des épaules. Elle n'est pas ici pour s'apitoyer sur son sort. « Et toi ? Longue matinée ? »
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J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
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() message posté Lun 29 Fév 2016 - 20:45 par Maxime S. Monroe
Au fond, je n'avais pas besoin de venir à l'université. Je n'avais pas besoin de suivre tous ces cours de littérature. Et je comptais bel et bien libérer mon emploi du temps et ne suivre que les cours du professeur Knickerbadger en "candidat libre". Je n'avais pas d'examens à passer, seulement quelques devoirs à rendre si je le désirais. Peu de profs avaient accepté que je participe ainsi à leurs cours sans suivre de cursus diplômant. Le professeur Knickerbadger en faisait parti. Mais en vérité, je perdais mon temps dans les autres cours. Ils m'ennuyaient, j'apprenais des choses certes, mais pas de la bonne manière. C'est cette façon d'enseigner trop magistrale qui m'avait fait quitté Oxford peu de temps après la rentrée. Je me faisais chier. Et la vie était bien trop courte pour que je continue de me faire chier. J'avais beau avoir l'impression d'avoir tout vécu, d'avoir trop vécu, que je cherchais encore des moyens pour que la vie réussisse à me surprendre. Dans la littérature, dans mes rencontres. Avec Thomas, je voulais parler de littérature, et de la France. Avec Adele, je voulais retrouver mon âme d'enfant. Je voulais tant de choses à la fois, et j'étais bien décidée à ce que la vie me donne ce que je réclamais du fond de mon être. J'avais besoin d'en voir plus, de toucher à plus. J'avais besoin de plus. J'étouffais dans cette vie trop remplie, dans ces soirées programmées. Des sourires, par ci, par là. Je devais faire semblant. Avec Luca. Avec tout le monde à vrai dire. Tout le monde qui faisait parti de ce milieu là. Et puis il y avait mes amis. Ceux que j'aimais vraiment. Adele en faisait partie. Matìa aussi. Je souriais tristement. Nous avions quelque peu perdu ce que nous étions au début, mais j'étais convaincu que nous allions nous retrouver. Je soupirais et levais la tête. Adele apparut alors et je souriais. J'étais véritablement heureuse de la voir. Elle m'embrasse et me répond. Je ris et secoue la tête : « Ils passeraient moins de temps devant la télé haha!». Je la regardais et souriais.
Adele sortit une bouteille d'eau et but une gorgée. Je la regardais faire alors qu'elle regardait autour de nous. Je fis de même et je m'arrêtai brusquement et la regardais, attristée. Je trouvais encore le moyen de me plaindre. Je grimaçais et soupirais. « Quittes le ce boulot. Fais quelque chose qui t'amuses? Je peux essayer de te trouver un poste ou je ne sais pas... Je peux toujours trouver un moyen de te trouver un poste plus cool que ça.» Je lui souriais chaleureusement. Je n'aimais pas voir les gens malheureux autour de moi, et j'éprouvais toujours ce besoin de partager ce que j'avais. Adele m'aidait à m'amuser, je pouvais bien l'aider à vivre. Ma proposition était sérieuse, mais je ne comptais pas l'ennuyer avec des paroles utopistes. J'étais assez mal placée pour parler. Le destin m'avait sourit dès mes cinq ans, j'avais la chance de faire ce que j'aimais, artistiquement parlant. Ce n'était pas le cas de tout le monde. Tancredi galérait encore, à se payer son matériel. Il vendait son corps à d'immondes photographes narcissiques pour des centaines de livres. C'était bien payé, mais pas assez. Et puis il y avait Matìa. Il était toujours fourré à droite, à gauche. Toujours angoissé. Mais il ne fallait jamais s'inquiéter. Tout allait bien pour lui. Tout allait bien. C'est ce qu'il se répétait. Pourtant, je le voyais rongé par l'inquiétude. Je soupirais et me pinçais les lèvres. Adele me sortit de ma torpeur et je poussais un long soupir. « Tellement. Je pense que je vais quitter tous les cours, sauf ceux de Knickerbadger. » Je regardais autour de moi, comme pour vérifier que personne ne m'avait pas entendu. Après tout, ce n'était pas si grave, qu'on m'entende. Mais je voulais annoncer moi-même aux professeurs en question que je prenais la décision de libérer un peu plus mon emploi du temps déjà bien chargé. Je m'étendais alors sur le banc et lançais d'un air malicieux : « Et maintenant, j'ai juste envie d'un gros Hamburger. Ca te dit?» Avant qu'on aille foutre le bordel.
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